InscriptionConnexion
J'ai explosé au badge Sol Invictus
:Crie:


D'ailleurs je pose ça là si ces néo-païens low qi viennent rebaver leurs conneries : philosophieduchristianisme.wordpress.com https://philosophieduchri[...]ress.com/2014/07/30/3458/
Image
il y a 14 heures
Sur téléphone je n’arrive pas à le mettre en signature
:Dubitatif2:
il y a 14 heures
Sur téléphone je n’arrive pas à le mettre en signature
:Dubitatif2:
Le plus sûr est que tu confies ton mdp à une personne de confiance
:risipouce:


Sur la mangeoire, Benoît XVI écrit
‏‎
:
La tradition des icônes, selon la théologie des Pères, a aussi interprété théologiquement la mangeoire et les langes. Le petit enfant étroitement enveloppé dans les langes apparaît comme un renvoi anticipé à l'heure de sa mort : il est depuis le commencement l'Immolé. [...] Augustin a interprété la signification de la mangeoire par une pensée qui, dans un premier temps, apparaît presque inconvenante, mais qui, examinée plus attentivement, contient au contraire une profonde vérité. La mangeoire est le lieu où les animaux trouvent leur nourriture. Cependant, dans la mangeoire est à présent couché celui qui s'est désigné lui-même comme le vrai pain descendu du ciel — comme la vraie nourriture dont l'homme a besoin pour son être de personne humaine. Il est la nourriture qui donne à l'homme la vraie vie, la vie éternelle. De cette façon, la mangeoire devient un renvoi à la table de Dieu, à laquelle l'homme est invité, pour recevoir le pain de Dieu. Dans la pauvreté de la naissance de Jésus est esquissée la grande réalité, dans laquelle se réalise de façon mystérieuse la rédemption des hommes.

La mangeoire renvoie - comme on a dit - aux animaux, pour lesquels elle est le lieu de la nourriture. Ici, dans l'Évangile, on ne parle pas d'animaux. Mais la méditation guidée par la foi, lisant l'Ancien et le Nouveau Testament reliés entre eux, a bien vite comblé cette lacune, en renvoyant à Isaïe 1, 3 : « Le bœuf connaît son possesseur, et l'âne la mangeoire de son maître, Israël ne connaît pas, mon peuple ne comprend pas. »

Peter Stuhlmacher note que probablement la version grecque de Habacuc 3, 2 eut aussi une certaine influence : « Au milieu des deux êtres vivants... tu seras connu ; quand sera venu le temps, tu apparaîtras » (cf. Die Geburt des Immanuel..., p. 52). Par les deux êtres vivants on entend évidemment les deux Chérubins qui, selon Exode 25, 18-20, sur le couvercle de l'arche d'alliance, indiquent et en même temps cachent la mystérieuse présence de Dieu. Ainsi la mangeoire deviendrait d'une certaine façon l'arche d'alliance, dans laquelle Dieu, mystérieusement gardé, serait au milieu des hommes, et devant laquelle pour « le bœuf et l'âne », pour l'humanité composée de juifs et de gentils, l'heure de la connaissance de Dieu serait arrivée.

Dans l'étonnant lien entre Isaïe 1, 3, Habaquq 3, 2, Exode 25, 18-20 et la mangeoire apparaissent donc les deux animaux comme représentation de l'humanité sans intelligence qui, devant l'Enfant, devant l'humble apparition de Dieu dans l'étable, arrive à la connaissance et, dans la pauvreté de cette naissance, reçoit l'épiphanie qui apprend maintenant à tous à voir. L'iconographie chrétienne a cultivé très tôt ce thème. Aucune représentation de la crèche ne renoncera au bœuf ni à l'âne.


J'ai vu passer l'information selon laquelle les prêtres sacrificateurs avaient coutume de placer l'agneau destiné à l'immolation dans une mangeoire afin qu'il ne se promène pas partout et reste sans souillure, j'ignore si c'est vrai
:risitas_chapeau:
Source
*
Jésus de Nazareth, tome III : L'enfance de Jésus.
Image Image
il y a 13 heures
Que c'est beau, le premier
:pape_coucou:
Désactiver les signatures : Mon profil/modifier/apparence
il y a 13 heures
Image Image Image Image Image Image Image
Hors concours : Image
:Pote_AD_piscine_:
Le 6
La MouettIttude
il y a 13 heures
Le plus sûr est que tu confies ton mdp à une personne de confiance
:risipouce:


Sur la mangeoire, Benoît XVI écrit
‏‎
:
La tradition des icônes, selon la théologie des Pères, a aussi interprété théologiquement la mangeoire et les langes. Le petit enfant étroitement enveloppé dans les langes apparaît comme un renvoi anticipé à l'heure de sa mort : il est depuis le commencement l'Immolé. [...] Augustin a interprété la signification de la mangeoire par une pensée qui, dans un premier temps, apparaît presque inconvenante, mais qui, examinée plus attentivement, contient au contraire une profonde vérité. La mangeoire est le lieu où les animaux trouvent leur nourriture. Cependant, dans la mangeoire est à présent couché celui qui s'est désigné lui-même comme le vrai pain descendu du ciel — comme la vraie nourriture dont l'homme a besoin pour son être de personne humaine. Il est la nourriture qui donne à l'homme la vraie vie, la vie éternelle. De cette façon, la mangeoire devient un renvoi à la table de Dieu, à laquelle l'homme est invité, pour recevoir le pain de Dieu. Dans la pauvreté de la naissance de Jésus est esquissée la grande réalité, dans laquelle se réalise de façon mystérieuse la rédemption des hommes.

La mangeoire renvoie - comme on a dit - aux animaux, pour lesquels elle est le lieu de la nourriture. Ici, dans l'Évangile, on ne parle pas d'animaux. Mais la méditation guidée par la foi, lisant l'Ancien et le Nouveau Testament reliés entre eux, a bien vite comblé cette lacune, en renvoyant à Isaïe 1, 3 : « Le bœuf connaît son possesseur, et l'âne la mangeoire de son maître, Israël ne connaît pas, mon peuple ne comprend pas. »

Peter Stuhlmacher note que probablement la version grecque de Habacuc 3, 2 eut aussi une certaine influence : « Au milieu des deux êtres vivants... tu seras connu ; quand sera venu le temps, tu apparaîtras » (cf. Die Geburt des Immanuel..., p. 52). Par les deux êtres vivants on entend évidemment les deux Chérubins qui, selon Exode 25, 18-20, sur le couvercle de l'arche d'alliance, indiquent et en même temps cachent la mystérieuse présence de Dieu. Ainsi la mangeoire deviendrait d'une certaine façon l'arche d'alliance, dans laquelle Dieu, mystérieusement gardé, serait au milieu des hommes, et devant laquelle pour « le bœuf et l'âne », pour l'humanité composée de juifs et de gentils, l'heure de la connaissance de Dieu serait arrivée.

Dans l'étonnant lien entre Isaïe 1, 3, Habaquq 3, 2, Exode 25, 18-20 et la mangeoire apparaissent donc les deux animaux comme représentation de l'humanité sans intelligence qui, devant l'Enfant, devant l'humble apparition de Dieu dans l'étable, arrive à la connaissance et, dans la pauvreté de cette naissance, reçoit l'épiphanie qui apprend maintenant à tous à voir. L'iconographie chrétienne a cultivé très tôt ce thème. Aucune représentation de la crèche ne renoncera au bœuf ni à l'âne.


J'ai vu passer l'information selon laquelle les prêtres sacrificateurs avaient coutume de placer l'agneau destiné à l'immolation dans une mangeoire afin qu'il ne se promène pas partout et reste sans souillure, j'ignore si c'est vrai
:risitas_chapeau:
Source
*
Jésus de Nazareth, tome III : L'enfance de Jésus.
Ahi
:RisitasAhi:


Je me sentais pas trop con en publiant mon message initial, mais c’était sans compter les Pères de l’Eglise qui eux sont brillants
:concasse:


C’est très intéressant, notamment la notion d’invitation à la table de Dieu et le lange, je n’y ai pas pensé un seul instant
il y a 13 heures
Ahi
:RisitasAhi:


Je me sentais pas trop con en publiant mon message initial, mais c’était sans compter les Pères de l’Eglise qui eux sont brillants
:concasse:


C’est très intéressant, notamment la notion d’invitation à la table de Dieu et le lange, je n’y ai pas pensé un seul instant
Ton message était très pertinent, la preuve, tu as rejoint d'instinct les Pères
:plink_bigger:

Ceinturion, ce docteur qui s'ignore. Doctor simplicitatis.
:risitas_chapeau:
Image Image
il y a 13 heures
Angelus Silesius (Franciscain)
« Ah, si seulement ton cœur pouvait devenir crèche ! Dieu, une fois encore, sur cette terre deviendrait enfant. »
il y a 11 heures
Badge 6
il y a 11 heures
4
:Sala:
il y a 11 heures