Ce sujet a été résolu
La révolution industrielle c'est pas au milieu du 19ème ou un truc comme ça ?
Bah si.
Souverainiste et royaliste.
il y a 15 jours
Anthony_A3
15j
Par contre si on est téléporté en 1789 ce serait bien de savoir quel mois précisément car ça change tout.
Comme les Feuillants, les constitutionnels voudraient la Révolution sans l'anarchie et la monarchie sans l'Ancien Régime. Or il n'y plus de Louis XVII et celui se faisant appeler Louis XVIII campe sur une ligne absolutiste inacceptable pour le pays. Même ceux des français faiblement voire pas du tout attachés à la République le sont aux intérêts et aux conquêtes de la Révolution. La crise économique et financière qui continue de désoler la France ne peut que réduire encore et à l'extrême l'étroite base sur laquelle le Directoire se tient en équilibre. " Le Trésor national était entièrement vide; il n'y restait pas un sou, écrit La Revellière Lé peaux. Les assignats étaient sans valeur; le peu qu'il leur restait s'évanouissait chaque jour par une chute accélérée. On ne suffisait plus à imprimer dans le cours de la nuit ceux qui étaient indispensablement nécessaires pour satisfaire aux besoins les plus pressants du lendemain... " Quand s'installe le Directoire, l'assignat est à un centième de sa valeur vnominale. Le louis d'or qui valait 24 livres den 1789 ( louis d'or et écu d'argent ne portaient pas de valeur faciale ) s'échange à 2 400 livres papier et sous le manteau davantage. L'abbé Besnard raconte qu'à cette réponse, il retrouva un louis d'or dans un gousset de pantalon ( petite bourse qui se glissait sous une large ceinture ). " L'ayant vendu 6 000 francs au perron ( lieu plus ou moins clandestin derrière le Palais Royal où se pratiquaient des opérations de change ), je résolus de les employer dans la journée même et je me procurai un chapeau de castor, deux paires de bas de soir de bonne qualité, six bonnets de coton, une paire de botte et deux paires de soulier. De plus, j'eus de quoi payer mon dîner chez Véry, ainsi que les mêmes dépenses de la journée. Jamais l'effigie de Louis XVI ne fut autant chérie.
Le marché noir sévit plus que jamais. " Le Censeur des journaux " qui paraît depuis le 29 aooût 1795, raconte qu'une lingère propose à un acheteur 100 paires de souliers à 400 livres qu'il pourra revendre aussitôt avec un bénéfice substanciel. Après examen des chassures, l'acheteur fait remarquer à la lingère qu'elles ne résisteront pas à la première pluis. " Qu'importe, réplique celle ci, ce ne sont pas des souliers pour porter, ce sont des souliers pour commercer. " Grimod de la Reynière raconte que le pain blanc vendu au mamrché noir en lieu et place du pain officiel noir et visqueux passe pour du gâteau. La situation agricole ne va se redresser que lentement avec un rétablissement de la libre circulation des grains qui n'est autorisée qu'en juin 1797. Il faudra attendre 1799 pour que la production retrouve son niveau de 1789. A Paris en hiver de l'an IV, entre 1795 et 1796 donc, la ration de pain distribué rtombe à 75 grammes. Elle est complétée par du riz mais outre que cette denrée de secours est boudée par le peuple depuis son introduction en France sous l'Ancien Régime, les plus pauvres manquent de bois pour la faire cuire. Un emprunt forcé de 600 millions sur les contribuables les plus aisés a été voté le 10 décembre 1795, payable en numéraire ou en blé mais son recouvrement n'a pas plus de succès que les précédents. 39 milliards de monnaie papier sont en circulation quand le 19 février 1796, les planches à imprimer les assignats sont brûlées place Vendôme. Des " mandants territoriaux " sont créés 1 mois plus tard pour les remplacer, gagés sur de nouvelles ventes de biens nationaux et aussitôt livrés à l'inflation. Leur chute bat tous les records de rapidité.
Moins d'un an après leur émission, ils ont perdu 95% de leur valeur initiale. Il ne reste au Directoire qu'à revenir le 4 février 1797 à la monnaie métallique d'or, d'argent ou de billion ( alliage de cuivre et d'argent ). 100 livres de mandats territoriaux ( 3 000 livres d'anciens assignats ) s'échangent alors contre 20 sous de monnaie métallique. Mais de monnaie métallique, de bon or et de bon argent, il n'y en a plus guère en France. Par contre il y en a dans les pays que les armées de la République sont en train de conquérir. Le mécontement populaire permet à l'opposition jacobine de relever la tête. Pour faire barrage aux royalistes, le Directoire a toléré voire financé en sous marin la réapparition de leurs journaux mais aussi de leurs clubs. Le plus important d'entre eux, le club du Panthéon, a été fondé le 16 novembre 1795 par un imprimeur et journaliste à " L'Orateur plébéin " : Réné Lebois qui se réclame de Marat. Ce n'est pas impossible que Lebois ait été un agetn occulte de Barras. Dénommé officiellement " Réunion des amis de la République ", ce nouveau club réunit surtout des ennemis de la Constitution de l'an III. On y compte aussitôt un millier de membres et bientôt le double parmi lesquels d'ancien conventionnels non réélus. Amar autrefois au Comité de sûreté générale et impliqué dans l'insurrection du 12 germinal an III, est l'un d'eux, ainsi que Darthé, ancien juré du Tribunal révolutionnaire, qui sort tout juste de 14 mois de prison. Ses séances où on discute entre autres du rétablissement du Maxium sont souvent présidées par Philippe Buonarroti, un gentilhomme florentin qui s'est très tôt enthousiasmé pour les idées de la Révolution française et s'est trouvé exilé de son pays avant de devenir citoyen français. Diverses missions de propagande l'ont conduit en Italie, en Sardaigne, en Corse avant qu'il soit incarcéré comme robespierriste sous la Convention thermidorienne.
En prison il s'est lié à Gracchus Babeuf, 34 ans, ancien commis d'arpentage devenu journaliste au début de la Révolution et soutenant les revendications des sans culottes et l'action des Montagnards. Il condamne cependant la Terreur : " Je réprouve cep oint particulier de leur système ". Il prône une " insurrection pacifique ". Il fonde en septembre 1794 le " Journal de la liberté de la presse " qui devient " Le Tribun du peuple ". De son vrai nom François Noel, c'est à cette époque qu'il adopte le prénom de Gracchus, par référence et hommage aux 2 frères de Gracques qui combattirent en vain pour une réforme agraire et sociale de la République romaine. Sans faire partie du cliub du Panthéon, Babeuf en est un des principaux orateurs et y développe ses idées d'égalité réelle et de redistribution des biens. " Qu'est ce qu'une révolution politique en général? Une guerre déclarée entre les patriciens et les plébéins, entre les riches et les pauvres. " Ce précurseurs du communisme dénonce le caractère anti populaire de la Constitution de l'an III : " Dans toutes les déclarations des droits, excepté celle de 1795, on a débuté par consacrer cette première, cette plus importante maxime de justice éternelle : " le but de la société est le bonheur commun (...). Depuis, on a marché en sens rétrograde, on a marché contre le but de la société, contre le but de la révolution, pour le malheur commun et pour le bonheur seulement du petit nombre. " Les théories de cette Révolution dans la Révolution sont publiées le 9 avril dans le " Manifeste des égaux " sous la plume anonyme de Sylvain Maréchal connu jusqu'alors pour ses écrits anti religieux.
" L'Egalité! Premier voeu de la nature, premier besoin de l'homme, et principal noeud de toute association légitime! Peuple de France! Tu n'as pas été plus favorisé que les autres nations qui végètent sur ce globe infortuné!... Toujours et partout la pauvre espèce humaine livrée à des anthripophages, plus ou moins adroits, servit de jouet à toutes les ambitions, de pâture à toutes les tyrannies. Toujours et partout, on berça les hommes de belles paroles : jamais et nulle part ils n'ont obtenu la chose avec le mot. De temps immémorial on nous répète avec hypocrisie : les hommes sont égaux, et de temps immémorial la plus avilissante comme la plus monstrueuse inégalité pèse insolemment sur le genre humain (...). Il nous fait non pas seulement cette égalité transcrite dans la Déclaration des droits de l'hommet et du citoyen, nous la voulons au milieu de nous, sous le toit de nos maisons (... ). Assez et trop longtemps moins d'un million d'individus dispose de ce qui appartient à plus de vingt millions de leurs semblables, de leurs égaux. Disparaissez enfin, révoltantes distinctions de riches et de pauvres, de grands et de petits, de maîtres et de valets, de gouvernants et de gouvernés. Qu'il ne soit plus d'autre différence parmi les hommes que celles des âges et du sexe. Puisque tous ont les mêmes besoins et les mêmes facultés, qu'il n'y ait donc plus pour eux eux qu'une seule éducation, une seule nourriture (... ). L'instant est venu de fonder la République des Egaux, ce grand hospice ouvert à tous les hommes. Les jours de la restitution générale sont arrivés. " Babeuf a été décrété d'arrestation dès le 5 décembre 1795 mais il se cache et poursuit son action dans la clandestinité en bénéficiant de nombreuses sympathies.
Des associations secrètes de babouvistes apparaissent dans plusieurs villes. Ainsi s'organise la conspiration des Egaux qui veu
Comme les Feuillants, les constitutionnels voudraient la Révolution sans l'anarchie et la monarchie sans l'Ancien Régime. Or il n'y plus de Louis XVII et celui se faisant appeler Louis XVIII campe sur une ligne absolutiste inacceptable pour le pays. Même ceux des français faiblement voire pas du tout attachés à la République le sont aux intérêts et aux conquêtes de la Révolution. La crise économique et financière qui continue de désoler la France ne peut que réduire encore et à l'extrême l'étroite base sur laquelle le Directoire se tient en équilibre. " Le Trésor national était entièrement vide; il n'y restait pas un sou, écrit La Revellière Lé peaux. Les assignats étaient sans valeur; le peu qu'il leur restait s'évanouissait chaque jour par une chute accélérée. On ne suffisait plus à imprimer dans le cours de la nuit ceux qui étaient indispensablement nécessaires pour satisfaire aux besoins les plus pressants du lendemain... " Quand s'installe le Directoire, l'assignat est à un centième de sa valeur vnominale. Le louis d'or qui valait 24 livres den 1789 ( louis d'or et écu d'argent ne portaient pas de valeur faciale ) s'échange à 2 400 livres papier et sous le manteau davantage. L'abbé Besnard raconte qu'à cette réponse, il retrouva un louis d'or dans un gousset de pantalon ( petite bourse qui se glissait sous une large ceinture ). " L'ayant vendu 6 000 francs au perron ( lieu plus ou moins clandestin derrière le Palais Royal où se pratiquaient des opérations de change ), je résolus de les employer dans la journée même et je me procurai un chapeau de castor, deux paires de bas de soir de bonne qualité, six bonnets de coton, une paire de botte et deux paires de soulier. De plus, j'eus de quoi payer mon dîner chez Véry, ainsi que les mêmes dépenses de la journée. Jamais l'effigie de Louis XVI ne fut autant chérie.
Le marché noir sévit plus que jamais. " Le Censeur des journaux " qui paraît depuis le 29 aooût 1795, raconte qu'une lingère propose à un acheteur 100 paires de souliers à 400 livres qu'il pourra revendre aussitôt avec un bénéfice substanciel. Après examen des chassures, l'acheteur fait remarquer à la lingère qu'elles ne résisteront pas à la première pluis. " Qu'importe, réplique celle ci, ce ne sont pas des souliers pour porter, ce sont des souliers pour commercer. " Grimod de la Reynière raconte que le pain blanc vendu au mamrché noir en lieu et place du pain officiel noir et visqueux passe pour du gâteau. La situation agricole ne va se redresser que lentement avec un rétablissement de la libre circulation des grains qui n'est autorisée qu'en juin 1797. Il faudra attendre 1799 pour que la production retrouve son niveau de 1789. A Paris en hiver de l'an IV, entre 1795 et 1796 donc, la ration de pain distribué rtombe à 75 grammes. Elle est complétée par du riz mais outre que cette denrée de secours est boudée par le peuple depuis son introduction en France sous l'Ancien Régime, les plus pauvres manquent de bois pour la faire cuire. Un emprunt forcé de 600 millions sur les contribuables les plus aisés a été voté le 10 décembre 1795, payable en numéraire ou en blé mais son recouvrement n'a pas plus de succès que les précédents. 39 milliards de monnaie papier sont en circulation quand le 19 février 1796, les planches à imprimer les assignats sont brûlées place Vendôme. Des " mandants territoriaux " sont créés 1 mois plus tard pour les remplacer, gagés sur de nouvelles ventes de biens nationaux et aussitôt livrés à l'inflation. Leur chute bat tous les records de rapidité.
Moins d'un an après leur émission, ils ont perdu 95% de leur valeur initiale. Il ne reste au Directoire qu'à revenir le 4 février 1797 à la monnaie métallique d'or, d'argent ou de billion ( alliage de cuivre et d'argent ). 100 livres de mandats territoriaux ( 3 000 livres d'anciens assignats ) s'échangent alors contre 20 sous de monnaie métallique. Mais de monnaie métallique, de bon or et de bon argent, il n'y en a plus guère en France. Par contre il y en a dans les pays que les armées de la République sont en train de conquérir. Le mécontement populaire permet à l'opposition jacobine de relever la tête. Pour faire barrage aux royalistes, le Directoire a toléré voire financé en sous marin la réapparition de leurs journaux mais aussi de leurs clubs. Le plus important d'entre eux, le club du Panthéon, a été fondé le 16 novembre 1795 par un imprimeur et journaliste à " L'Orateur plébéin " : Réné Lebois qui se réclame de Marat. Ce n'est pas impossible que Lebois ait été un agetn occulte de Barras. Dénommé officiellement " Réunion des amis de la République ", ce nouveau club réunit surtout des ennemis de la Constitution de l'an III. On y compte aussitôt un millier de membres et bientôt le double parmi lesquels d'ancien conventionnels non réélus. Amar autrefois au Comité de sûreté générale et impliqué dans l'insurrection du 12 germinal an III, est l'un d'eux, ainsi que Darthé, ancien juré du Tribunal révolutionnaire, qui sort tout juste de 14 mois de prison. Ses séances où on discute entre autres du rétablissement du Maxium sont souvent présidées par Philippe Buonarroti, un gentilhomme florentin qui s'est très tôt enthousiasmé pour les idées de la Révolution française et s'est trouvé exilé de son pays avant de devenir citoyen français. Diverses missions de propagande l'ont conduit en Italie, en Sardaigne, en Corse avant qu'il soit incarcéré comme robespierriste sous la Convention thermidorienne.
En prison il s'est lié à Gracchus Babeuf, 34 ans, ancien commis d'arpentage devenu journaliste au début de la Révolution et soutenant les revendications des sans culottes et l'action des Montagnards. Il condamne cependant la Terreur : " Je réprouve cep oint particulier de leur système ". Il prône une " insurrection pacifique ". Il fonde en septembre 1794 le " Journal de la liberté de la presse " qui devient " Le Tribun du peuple ". De son vrai nom François Noel, c'est à cette époque qu'il adopte le prénom de Gracchus, par référence et hommage aux 2 frères de Gracques qui combattirent en vain pour une réforme agraire et sociale de la République romaine. Sans faire partie du cliub du Panthéon, Babeuf en est un des principaux orateurs et y développe ses idées d'égalité réelle et de redistribution des biens. " Qu'est ce qu'une révolution politique en général? Une guerre déclarée entre les patriciens et les plébéins, entre les riches et les pauvres. " Ce précurseurs du communisme dénonce le caractère anti populaire de la Constitution de l'an III : " Dans toutes les déclarations des droits, excepté celle de 1795, on a débuté par consacrer cette première, cette plus importante maxime de justice éternelle : " le but de la société est le bonheur commun (...). Depuis, on a marché en sens rétrograde, on a marché contre le but de la société, contre le but de la révolution, pour le malheur commun et pour le bonheur seulement du petit nombre. " Les théories de cette Révolution dans la Révolution sont publiées le 9 avril dans le " Manifeste des égaux " sous la plume anonyme de Sylvain Maréchal connu jusqu'alors pour ses écrits anti religieux.
" L'Egalité! Premier voeu de la nature, premier besoin de l'homme, et principal noeud de toute association légitime! Peuple de France! Tu n'as pas été plus favorisé que les autres nations qui végètent sur ce globe infortuné!... Toujours et partout la pauvre espèce humaine livrée à des anthripophages, plus ou moins adroits, servit de jouet à toutes les ambitions, de pâture à toutes les tyrannies. Toujours et partout, on berça les hommes de belles paroles : jamais et nulle part ils n'ont obtenu la chose avec le mot. De temps immémorial on nous répète avec hypocrisie : les hommes sont égaux, et de temps immémorial la plus avilissante comme la plus monstrueuse inégalité pèse insolemment sur le genre humain (...). Il nous fait non pas seulement cette égalité transcrite dans la Déclaration des droits de l'hommet et du citoyen, nous la voulons au milieu de nous, sous le toit de nos maisons (... ). Assez et trop longtemps moins d'un million d'individus dispose de ce qui appartient à plus de vingt millions de leurs semblables, de leurs égaux. Disparaissez enfin, révoltantes distinctions de riches et de pauvres, de grands et de petits, de maîtres et de valets, de gouvernants et de gouvernés. Qu'il ne soit plus d'autre différence parmi les hommes que celles des âges et du sexe. Puisque tous ont les mêmes besoins et les mêmes facultés, qu'il n'y ait donc plus pour eux eux qu'une seule éducation, une seule nourriture (... ). L'instant est venu de fonder la République des Egaux, ce grand hospice ouvert à tous les hommes. Les jours de la restitution générale sont arrivés. " Babeuf a été décrété d'arrestation dès le 5 décembre 1795 mais il se cache et poursuit son action dans la clandestinité en bénéficiant de nombreuses sympathies.
Des associations secrètes de babouvistes apparaissent dans plusieurs villes. Ainsi s'organise la conspiration des Egaux qui veu
Mars 1789 comme ça les états généraux ne sont pas encore en place.
Souverainiste et royaliste.
il y a 15 jours















