Ce sujet a été résolu
Encore aujourd'hui, j'ai fait face à une situation où je n'ai pas su répondre à une demande par la négative, sans doute car je tends systématiquement, malgré moi, à me projeter dans la situation de la personne en face de moi.
Après avoir passé une après-midi, ma foi plutôt sympathique, dans une librairie raffinée dont j'ai récemment pris l'habitude de visiter lorsque la nécessité d'acheter de nouveaux livres se présente, j'ai décidé qu'il était temps de rentrer, voyant déjà la nuit s'installer lentement.
Une fois hors du RER, un homme dans la cinquantaine s'est approché vers moi pour se présenter et essayer de susciter chez moi une pitié et empathie qui ne peuvent inévitablement aboutir que sur un transfert d'argent. De fil en aiguille, je me suis ainsi laissé convaincre malgré moi de lui offrir du pain dans la boulangerie d'à côté. Une femme nous a alors rejoint pour demander à son tour une part à l'instant où le premier commença à pressentir en moi le début d'un consentement.
Il s'est ensuivi un jeu de rôle malsain faisant intervenir, d'une part ce réflexe qui nous pousse intérieurement à faire preuve de générosité avec notre prochain, et d'autre part la conviction profonde d'être réduit à l'état de marionette distribuant de l'argent à quiconque sachant manipuler les émotions.
C'est sûrement pour cette raison entre autre que je préfère ne pas sortir de chez moi.
Après avoir passé une après-midi, ma foi plutôt sympathique, dans une librairie raffinée dont j'ai récemment pris l'habitude de visiter lorsque la nécessité d'acheter de nouveaux livres se présente, j'ai décidé qu'il était temps de rentrer, voyant déjà la nuit s'installer lentement.
Une fois hors du RER, un homme dans la cinquantaine s'est approché vers moi pour se présenter et essayer de susciter chez moi une pitié et empathie qui ne peuvent inévitablement aboutir que sur un transfert d'argent. De fil en aiguille, je me suis ainsi laissé convaincre malgré moi de lui offrir du pain dans la boulangerie d'à côté. Une femme nous a alors rejoint pour demander à son tour une part à l'instant où le premier commença à pressentir en moi le début d'un consentement.
Il s'est ensuivi un jeu de rôle malsain faisant intervenir, d'une part ce réflexe qui nous pousse intérieurement à faire preuve de générosité avec notre prochain, et d'autre part la conviction profonde d'être réduit à l'état de marionette distribuant de l'argent à quiconque sachant manipuler les émotions.
C'est sûrement pour cette raison entre autre que je préfère ne pas sortir de chez moi.
Vēritās līberābit vōs
il y a 12 heures
tu me fait un virement paypal entre proche de 500e kheyou ?
il y a 12 heures
c'est pour sauver les enfant imigrés, tu n'es pas raciste au moins ?
il y a 12 heures
Yoneda
12h
Encore aujourd'hui, j'ai fait face à une situation où je n'ai pas su répondre à une demande par la négative, sans doute car je tends systématiquement, malgré moi, à me projeter dans la situation de la personne en face de moi.
Après avoir passé une après-midi, ma foi plutôt sympathique, dans une librairie raffinée dont j'ai récemment pris l'habitude de visiter lorsque la nécessité d'acheter de nouveaux livres se présente, j'ai décidé qu'il était temps de rentrer, voyant déjà la nuit s'installer lentement.
Une fois hors du RER, un homme dans la cinquantaine s'est approché vers moi pour se présenter et essayer de susciter chez moi une pitié et empathie qui ne peuvent inévitablement aboutir que sur un transfert d'argent. De fil en aiguille, je me suis ainsi laissé convaincre malgré moi de lui offrir du pain dans la boulangerie d'à côté. Une femme nous a alors rejoint pour demander à son tour une part à l'instant où le premier commença à pressentir en moi le début d'un consentement.
Il s'est ensuivi un jeu de rôle malsain faisant intervenir, d'une part ce réflexe qui nous pousse intérieurement à faire preuve de générosité avec notre prochain, et d'autre part la conviction profonde d'être réduit à l'état de marionette distribuant de l'argent à quiconque sachant manipuler les émotions.
C'est sûrement pour cette raison entre autre que je préfère ne pas sortir de chez moi.
Après avoir passé une après-midi, ma foi plutôt sympathique, dans une librairie raffinée dont j'ai récemment pris l'habitude de visiter lorsque la nécessité d'acheter de nouveaux livres se présente, j'ai décidé qu'il était temps de rentrer, voyant déjà la nuit s'installer lentement.
Une fois hors du RER, un homme dans la cinquantaine s'est approché vers moi pour se présenter et essayer de susciter chez moi une pitié et empathie qui ne peuvent inévitablement aboutir que sur un transfert d'argent. De fil en aiguille, je me suis ainsi laissé convaincre malgré moi de lui offrir du pain dans la boulangerie d'à côté. Une femme nous a alors rejoint pour demander à son tour une part à l'instant où le premier commença à pressentir en moi le début d'un consentement.
Il s'est ensuivi un jeu de rôle malsain faisant intervenir, d'une part ce réflexe qui nous pousse intérieurement à faire preuve de générosité avec notre prochain, et d'autre part la conviction profonde d'être réduit à l'état de marionette distribuant de l'argent à quiconque sachant manipuler les émotions.
C'est sûrement pour cette raison entre autre que je préfère ne pas sortir de chez moi.
Je ne donne jamais aux SDF, sauf quand j'en ai sincèrement envie. Tu ne leur dois rien du tout kheyon y'a rien de mal à les envoyer balader
Au plaisir ~
il y a 12 heures
walterJR
12h
tu me fait un virement paypal entre proche de 500e kheyou ?
Non, j'ai déjà dépassé le budget mensuel que je me réserve
Vēritās līberābit vōs
il y a 12 heures
Non, j'ai déjà dépassé le budget mensuel que je me réserve
ah tu es raciste du coup ?
il y a 12 heures
Moi non plus, je n'arrive pas à dire non dans ce genre de situation.
Il m’est arrivé à peu près la même chose il y a deux semaines. Un homme est venu me voir à la gare pour me demander de l’argent. Je n’avais absolument rien et je m’apprêtais à partir, jusqu’à ce qu’il me montre sa femme enceinte accompagnée de leur enfant, assis sur un banc de la gare.
Il m’implorait de les aider et semblait prêt à me donner son téléphone en échange d’un peu d’argent pour manger. J’ai naturellement refusé, puis je suis allé au distributeur et je leur ai donné un billet de 20.
J’ai dû me serrer la ceinture jusqu’au 5.
Il m’est arrivé à peu près la même chose il y a deux semaines. Un homme est venu me voir à la gare pour me demander de l’argent. Je n’avais absolument rien et je m’apprêtais à partir, jusqu’à ce qu’il me montre sa femme enceinte accompagnée de leur enfant, assis sur un banc de la gare.
Il m’implorait de les aider et semblait prêt à me donner son téléphone en échange d’un peu d’argent pour manger. J’ai naturellement refusé, puis je suis allé au distributeur et je leur ai donné un billet de 20.
J’ai dû me serrer la ceinture jusqu’au 5.
il y a 12 heures
Je ne donne jamais aux SDF, sauf quand j'en ai sincèrement envie. Tu ne leur dois rien du tout kheyon y'a rien de mal à les envoyer balader
Certes, je ne leur dois rien, mais j'ai toujours l'impression qu'ils analysent mon âme sous tous ses angles. Ils savent pertinemment que je suis humain...
Vēritās līberābit vōs
il y a 12 heures
Non, j'ai déjà dépassé le budget mensuel que je me réserve
il y a 12 heures
Yoneda
12h
Encore aujourd'hui, j'ai fait face à une situation où je n'ai pas su répondre à une demande par la négative, sans doute car je tends systématiquement, malgré moi, à me projeter dans la situation de la personne en face de moi.
Après avoir passé une après-midi, ma foi plutôt sympathique, dans une librairie raffinée dont j'ai récemment pris l'habitude de visiter lorsque la nécessité d'acheter de nouveaux livres se présente, j'ai décidé qu'il était temps de rentrer, voyant déjà la nuit s'installer lentement.
Une fois hors du RER, un homme dans la cinquantaine s'est approché vers moi pour se présenter et essayer de susciter chez moi une pitié et empathie qui ne peuvent inévitablement aboutir que sur un transfert d'argent. De fil en aiguille, je me suis ainsi laissé convaincre malgré moi de lui offrir du pain dans la boulangerie d'à côté. Une femme nous a alors rejoint pour demander à son tour une part à l'instant où le premier commença à pressentir en moi le début d'un consentement.
Il s'est ensuivi un jeu de rôle malsain faisant intervenir, d'une part ce réflexe qui nous pousse intérieurement à faire preuve de générosité avec notre prochain, et d'autre part la conviction profonde d'être réduit à l'état de marionette distribuant de l'argent à quiconque sachant manipuler les émotions.
C'est sûrement pour cette raison entre autre que je préfère ne pas sortir de chez moi.
Après avoir passé une après-midi, ma foi plutôt sympathique, dans une librairie raffinée dont j'ai récemment pris l'habitude de visiter lorsque la nécessité d'acheter de nouveaux livres se présente, j'ai décidé qu'il était temps de rentrer, voyant déjà la nuit s'installer lentement.
Une fois hors du RER, un homme dans la cinquantaine s'est approché vers moi pour se présenter et essayer de susciter chez moi une pitié et empathie qui ne peuvent inévitablement aboutir que sur un transfert d'argent. De fil en aiguille, je me suis ainsi laissé convaincre malgré moi de lui offrir du pain dans la boulangerie d'à côté. Une femme nous a alors rejoint pour demander à son tour une part à l'instant où le premier commença à pressentir en moi le début d'un consentement.
Il s'est ensuivi un jeu de rôle malsain faisant intervenir, d'une part ce réflexe qui nous pousse intérieurement à faire preuve de générosité avec notre prochain, et d'autre part la conviction profonde d'être réduit à l'état de marionette distribuant de l'argent à quiconque sachant manipuler les émotions.
C'est sûrement pour cette raison entre autre que je préfère ne pas sortir de chez moi.
Tu peux me prêter 500.000e khey.... je te rembourse le mois prochain....
il y a 12 heures
El famoso je peux pas dire non
Étonnamment, j'y arrive très bien ici
Vēritās līberābit vōs
il y a 12 heures
Étonnamment, j'y arrive très bien ici
il y a 12 heures
Certes, je ne leur dois rien, mais j'ai toujours l'impression qu'ils analysent mon âme sous tous ses angles. Ils savent pertinemment que je suis humain...
C'est pas toujours facile certes. Mais garde à l'esprit que si ça ne sort pas de toi, ce n'est PAS de la charité, c'est juste du chantage émotionnel
Au plaisir ~
il y a 12 heures
Lazuli
12h
Moi non plus, je n'arrive pas à dire non dans ce genre de situation.
Il m’est arrivé à peu près la même chose il y a deux semaines. Un homme est venu me voir à la gare pour me demander de l’argent. Je n’avais absolument rien et je m’apprêtais à partir, jusqu’à ce qu’il me montre sa femme enceinte accompagnée de leur enfant, assis sur un banc de la gare.
Il m’implorait de les aider et semblait prêt à me donner son téléphone en échange d’un peu d’argent pour manger. J’ai naturellement refusé, puis je suis allé au distributeur et je leur ai donné un billet de 20.
J’ai dû me serrer la ceinture jusqu’au 5.
Il m’est arrivé à peu près la même chose il y a deux semaines. Un homme est venu me voir à la gare pour me demander de l’argent. Je n’avais absolument rien et je m’apprêtais à partir, jusqu’à ce qu’il me montre sa femme enceinte accompagnée de leur enfant, assis sur un banc de la gare.
Il m’implorait de les aider et semblait prêt à me donner son téléphone en échange d’un peu d’argent pour manger. J’ai naturellement refusé, puis je suis allé au distributeur et je leur ai donné un billet de 20.
J’ai dû me serrer la ceinture jusqu’au 5.
Il est très facile de se retrouver emporté dans une histoire qui nous dépasse. Je n'ai jamais connu la misère ou la dépravation mais je la crains autant si ce n'est plus. Il vaut probablement mieux pour nous de ne jamais rencontrer ces gens.
Vēritās līberābit vōs
il y a 12 heures
PARANOlA
12h
Le clochard au vélo t’as finalement retrouvé?
Je l'ai revu une fois dans la rue mais il ne m'a pas reconnu. C'est peut-être pour le mieux.
Vēritās līberābit vōs
il y a 12 heures
Proxy
12h
Dit non il va rien t'arrivé
Là n'est pas le problème, je porte de toute façon toujours une arme sur moi lorsque je sors en ville. Je n'aime simplement pas avoir l'impression d'être scruté ainsi et accéder à sa requête est une façon plus expéditive de s'extirper de ce genre de situations.
Vēritās līberābit vōs
il y a 12 heures
Là n'est pas le problème, je porte de toute façon toujours une arme sur moi lorsque je sors en ville. Je n'aime simplement pas avoir l'impression d'être scruté ainsi et accéder à sa requête est une façon plus expéditive de s'extirper de ce genre de situations.
le non sans justification aussi, dit non et passe ton chemin
il y a 12 heures
le non sans justification aussi, dit non et passe ton chemin
Je demande parfois des renseignements à des inconnus dans la rue qui me répondent d'ailleurs souvent volontiers. Ne serait-il pas normal d'en faire autant avec les personnes qui m'approchent ?
Vēritās līberābit vōs
il y a 12 heures

























