Ce sujet a été résolu
À Reims, Marvin L., 27 ans, et Paloma C., 18 ans, ont été reconnus coupables d’actes de torture et de barbarie sur le petit Jules, 10 mois, fils de la jeune femme. L’enfant, retrouvé grièvement blessé en juin 2024, avait subi de multiples violences. Ils ont écopé de cinq et huit ans de prison.
Un cri résonne dans la nuit. Puis un miaulement désespéré. Dans cet appartement de la rue de Brimontel, au nord de Reims, Marvin vient de se jeter sur Titine, la chatte de son ex-copine. L’animal a souillé son canapé, uriné sur son ordi et abîmé sa console ! Hors de lui, il décide de régler l’affront à sa façon. La poigne féroce, le jeune homme plaque la pauvre bête au sol, et saisissant un couteau de cuisine, lui tranche la gorge d’un geste sec.
— J’aurais dû faire ça devant ton fils, pour voir sa réaction ! rigole-t-il en fixant Paloma, sa nouvelle petite amie, tandis que la chatte agonise dans un dernier soubresaut.
N’importe quelle amie des bêtes s’enfuirait en hurlant
Face à tant de cruauté, n’importe quelle femme, n’importe quelle maman, n’importe quelle amie des bêtes s’enfuirait en hurlant. Pas Paloma, qui étouffe à son tour un fou rire. Mais quand on sait comment elle traite son bébé de 10 mois, on comprend vite que ce n’est pas une sentimentale… Certes, Paloma C., une petite brune de 18 ans aux lèvres pulpeuses, a pour elle les excuses habituelles. Mère dépressive, frère schizophrène. Elle a 9 ans quand son père est emporté par un cancer. Instable, mal dans sa peau, plus ou moins suicidaire, elle enchaîne très jeune les petits copains. À 15 ans, elle en accuse un de l’avoir violée, avant de reconnaître qu’elle a tout inventé. À 16 ans, elle tombe enceinte d’un type qui en affiche le double et qui se taille comme un lâche sans assumer. L’adolescente quitte l’école sans autre diplôme que le brevet, reste chez sa mère à Witry-lès-Reims, et donne naissance à un petit Jules le 6 août 2023.
Difficile de parler ici d’un « heureux événement ». Paloma ne voulait pas de ce gamin et ne fait pas grand-chose pour s’en occuper. Elle préfère enchaîner les joints (jusqu’à vingt par jour !) et les amants. Sur les sites de rencontre, elle dit chercher un « homme qui s’occupera [d’elle] et de [son] fils », mais seule la première partie est vraie. Les candidats se bousculent. Une dizaine en dix mois, affirmera son beau-père. Pendant ce temps, elle délaisse son fils. Sa mère tente de la raisonner. D’autres proches appellent carrément le 119, le numéro d’Allo enfance en danger. Ils parlent d’un petit garçon qui manque de lait, n’est pas changé… Un témoin raconte que Paloma lui souffle du cannabis dans les narines quand il pleure ! Il va de soi que ces détails devraient déclencher une intervention des services sociaux. Mais la jeune mère leur a menti en prétendant partir vivre dans la Somme, alors le dossier est transmis au parquet d’Amiens, qui ne la trouve pas, et les choses traînent.
Elle menace sa mère puis agresse son beau-père
Dans l’appartement familial de Witry-lès-Reims, la cohabitation devient de plus en plus tendue. Le 28 mai 2024, c’est le clash. Pour une remarque futile, Paloma pète les plombs. Elle menace sa mère avec un verre cassé, puis agresse son beau-père à coups de chaise. Excédé, il la met à la porte. La jeune fille prend son bambin et va se réfugier chez son dernier copain en date, ce Marvin Lecamp, qu’elle connaît depuis deux semaines. Le bébé de 10 mois ne gagne pas tellement au change. Marvin, qui a lui aussi connu une enfance difficile, n’a rien du « papa de secours » idéal. À 27 ans, faux airs de caïd et petit diamant dans l’oreille, il prépare toujours son CAP de monteur en installations thermiques. Il boit jusqu’à deux bouteilles de rhum par jour et multiplie les délits : conduite en état d’ivresse, violences avec armes, menaces de mort… « Je suis un psychopathe », dit-il lui-même, estimant sans doute que ça le met en valeur.
Paloma, de son côté, ne s’arrange pas à son contact. Rue de Brimontel, des témoins la voient attraper son bébé par le pied, le secouer, l’insulter, lui faire toujours plus de « soufflettes ». Marvin, qui surnomme l’enfant « petite bite », se montre apparemment encore plus odieux avec lui. D’après les mêmes témoins, il maltraite le petit dans la baignoire, lui projette le jet brûlant dans les yeux ou lui maintient la tête sous la surface de l’eau mousseuse. Le 21 juin 2024, Paloma confie à sa mère que « Jules ne va pas bien », et passe à Witry-lès-Reims avec lui.
— Mais… il a été tapé ! s’effare la grand-mère en découvrant son petit-fils couvert de bleus, avec une vilaine bosse sur le front.
— Je ne sais pas, élude Paloma avec une totale mauvaise foi.
Deux jours plus tard, deux copains découvrent avec effroi une vidéo que Marvin vient de poster sur leur groupe de messagerie. On l’y voit rigolard, en train d’emballer le petit Jules avec du film alimentaire, ne lui laissant qu’un minuscule trou pour respirer. Les deux garçons se précipitent chez le beau-père indigne et menacent de lui faire la même chose. Le ton monte.
— Bah, vas-y, frappe-moi ! fanfaronne le caïd. Après, je dépose plainte contre toi, et je gagne de l’argent !
Le 27 juin, Paloma rappelle sa mère.
— Jules ne bouge plus beaucoup, il a du mal à se tenir, explique-t-elle.
— Je t’en supplie, emmène-le à l’hôpital !
Hématomes, brûlures, fractures, lésions…
La jeune mère cède. Il était temps. Aux urgences pédiatriques du CHU, les médecins sont atterrés. Un premier examen clinique relève sur le petit de nombreux hématomes, des brûlures aux yeux, des fractures aux tibias, des lésions au foie, comme s’il avait été victime d’un accident de la route ! Sans parler de sa maigreur alarmante. Il n’est heureusement pas trop tard pour le prendre en charge, mais quelles séquelles gardera-t-il à vie de toutes ces maltraitances ? Les médecins sont plutôt pessimistes.
Interrogé, le caïd minimise ses actes
Le 1er juillet 2024, Paloma C. et Marvin Lecamp sont interpellés et placés en garde à vue. L’appartement de la rue de Brimontel est perquisitionné. Les enquêteurs mettent la main sur le couteau souillé qui a décapité le chat et sur le rouleau de cellophane. Interrogé, le caïd minimise ses actes, en expliquant que le petit a dû tomber de son lit, se cogner dans la baignoire et prendre du savon dans les yeux en « buvant la tasse ». Le coup du film alimentaire ?
— Une blague noire et bête de mauvais goût, concède-t-il.
Quant à l’égorgement de Titine, dont le cadavre a fini dans la poubelle de l’immeuble, il l’assume.
— Chez nous, les gens du voyage, c’est la coutume, défend-il. C’est comme tuer des hérissons.
Paloma, de son côté, lui met tout sur le dos. À l’entendre, c’est seulement Marvin qui privait le petit de biberon, l’attrapait par le pied ou le frappait dans la baignoire.
— Quand il le lavait, j’entendais des « Boum, boum » ! déplore-t-elle.
— Et vous n’avez pas réagi ?
— J’avais peur…
Comment la croire ? Sur la vidéo du film alimentaire, on l’entend en fond sonore, et elle est bien loin de protester. Il y a en outre dans son portable une photo du petit Jules avec un sac plastique sur la tête. Le cliché date de février 2024, soit quatre mois avant qu’elle connaisse Marvin… Et ce serait lui le seul maltraitant ? Au terme de leur audition, les deux jeunes gens sont mis en examen pour torture ou actes de barbarie sur un mineur de 15 ans, et écroués.
Le mardi 28 octobre dernier, Marvin Lecamp et Paloma C., entretemps remise en liberté, ont comparu devant le tribunal correctionnel de Reims.
— Un enfant emballé dans la Cellophane, un chat égorgé, tout est sordide dans ce dossier ! avertit le procureur Schneider dès l’ouverture de l’audience. Le plus sordide encore, c’est l’absence totale de sentiments. Ces deux-là n’ont pas d’affect !
Si elle s’est tue, c’est parce qu’elle avait peur
De fait, les deux prévenus semblent à nouveau ne pas mesurer la gravité de leurs actes. Soutenue par Me Vincent Nicolas, Paloma, vêtue d’une élégante veste noire, s’accroche à son absurde système de défense : elle n’a jamais fait de mal à son fils, c’est Marvin le seul coupable. Si elle s’est tue, c’est parce qu’elle avait peur de lui ! Le caïd arrogant, pour sa part, ne semble toujours pas disposé à se remettre en question. Défendu par Me Isabelle Guillaumet-Decorne, il continue d’affirmer qu’il n’a rien fait. S’il a emballé le petit, c’était par « jeu » ! Et s’il a égorgé Titine, c’est parce qu’il « n’aime pas les chats » et que c’est « la coutume » ! Deux lignes affligeantes qui n’auront pas convaincu le juge. Marvin Lecamp a été condamnée à huit ans de prison ferme. Paloma, à cinq ans de détention avec arrestation à la barre et au retrait définitif de son autorité parentale. On souhaite maintenant à ce pauvre petit bonhomme de poursuivre son existence dans un environnement affectif moins tourmenté. Ce ne sera pas difficile.
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Un cri résonne dans la nuit. Puis un miaulement désespéré. Dans cet appartement de la rue de Brimontel, au nord de Reims, Marvin vient de se jeter sur Titine, la chatte de son ex-copine. L’animal a souillé son canapé, uriné sur son ordi et abîmé sa console ! Hors de lui, il décide de régler l’affront à sa façon. La poigne féroce, le jeune homme plaque la pauvre bête au sol, et saisissant un couteau de cuisine, lui tranche la gorge d’un geste sec.
— J’aurais dû faire ça devant ton fils, pour voir sa réaction ! rigole-t-il en fixant Paloma, sa nouvelle petite amie, tandis que la chatte agonise dans un dernier soubresaut.
N’importe quelle amie des bêtes s’enfuirait en hurlant
Face à tant de cruauté, n’importe quelle femme, n’importe quelle maman, n’importe quelle amie des bêtes s’enfuirait en hurlant. Pas Paloma, qui étouffe à son tour un fou rire. Mais quand on sait comment elle traite son bébé de 10 mois, on comprend vite que ce n’est pas une sentimentale… Certes, Paloma C., une petite brune de 18 ans aux lèvres pulpeuses, a pour elle les excuses habituelles. Mère dépressive, frère schizophrène. Elle a 9 ans quand son père est emporté par un cancer. Instable, mal dans sa peau, plus ou moins suicidaire, elle enchaîne très jeune les petits copains. À 15 ans, elle en accuse un de l’avoir violée, avant de reconnaître qu’elle a tout inventé. À 16 ans, elle tombe enceinte d’un type qui en affiche le double et qui se taille comme un lâche sans assumer. L’adolescente quitte l’école sans autre diplôme que le brevet, reste chez sa mère à Witry-lès-Reims, et donne naissance à un petit Jules le 6 août 2023.
Difficile de parler ici d’un « heureux événement ». Paloma ne voulait pas de ce gamin et ne fait pas grand-chose pour s’en occuper. Elle préfère enchaîner les joints (jusqu’à vingt par jour !) et les amants. Sur les sites de rencontre, elle dit chercher un « homme qui s’occupera [d’elle] et de [son] fils », mais seule la première partie est vraie. Les candidats se bousculent. Une dizaine en dix mois, affirmera son beau-père. Pendant ce temps, elle délaisse son fils. Sa mère tente de la raisonner. D’autres proches appellent carrément le 119, le numéro d’Allo enfance en danger. Ils parlent d’un petit garçon qui manque de lait, n’est pas changé… Un témoin raconte que Paloma lui souffle du cannabis dans les narines quand il pleure ! Il va de soi que ces détails devraient déclencher une intervention des services sociaux. Mais la jeune mère leur a menti en prétendant partir vivre dans la Somme, alors le dossier est transmis au parquet d’Amiens, qui ne la trouve pas, et les choses traînent.
Elle menace sa mère puis agresse son beau-père
Dans l’appartement familial de Witry-lès-Reims, la cohabitation devient de plus en plus tendue. Le 28 mai 2024, c’est le clash. Pour une remarque futile, Paloma pète les plombs. Elle menace sa mère avec un verre cassé, puis agresse son beau-père à coups de chaise. Excédé, il la met à la porte. La jeune fille prend son bambin et va se réfugier chez son dernier copain en date, ce Marvin Lecamp, qu’elle connaît depuis deux semaines. Le bébé de 10 mois ne gagne pas tellement au change. Marvin, qui a lui aussi connu une enfance difficile, n’a rien du « papa de secours » idéal. À 27 ans, faux airs de caïd et petit diamant dans l’oreille, il prépare toujours son CAP de monteur en installations thermiques. Il boit jusqu’à deux bouteilles de rhum par jour et multiplie les délits : conduite en état d’ivresse, violences avec armes, menaces de mort… « Je suis un psychopathe », dit-il lui-même, estimant sans doute que ça le met en valeur.
Paloma, de son côté, ne s’arrange pas à son contact. Rue de Brimontel, des témoins la voient attraper son bébé par le pied, le secouer, l’insulter, lui faire toujours plus de « soufflettes ». Marvin, qui surnomme l’enfant « petite bite », se montre apparemment encore plus odieux avec lui. D’après les mêmes témoins, il maltraite le petit dans la baignoire, lui projette le jet brûlant dans les yeux ou lui maintient la tête sous la surface de l’eau mousseuse. Le 21 juin 2024, Paloma confie à sa mère que « Jules ne va pas bien », et passe à Witry-lès-Reims avec lui.
— Mais… il a été tapé ! s’effare la grand-mère en découvrant son petit-fils couvert de bleus, avec une vilaine bosse sur le front.
— Je ne sais pas, élude Paloma avec une totale mauvaise foi.
Deux jours plus tard, deux copains découvrent avec effroi une vidéo que Marvin vient de poster sur leur groupe de messagerie. On l’y voit rigolard, en train d’emballer le petit Jules avec du film alimentaire, ne lui laissant qu’un minuscule trou pour respirer. Les deux garçons se précipitent chez le beau-père indigne et menacent de lui faire la même chose. Le ton monte.
— Bah, vas-y, frappe-moi ! fanfaronne le caïd. Après, je dépose plainte contre toi, et je gagne de l’argent !
Le 27 juin, Paloma rappelle sa mère.
— Jules ne bouge plus beaucoup, il a du mal à se tenir, explique-t-elle.
— Je t’en supplie, emmène-le à l’hôpital !
Hématomes, brûlures, fractures, lésions…
La jeune mère cède. Il était temps. Aux urgences pédiatriques du CHU, les médecins sont atterrés. Un premier examen clinique relève sur le petit de nombreux hématomes, des brûlures aux yeux, des fractures aux tibias, des lésions au foie, comme s’il avait été victime d’un accident de la route ! Sans parler de sa maigreur alarmante. Il n’est heureusement pas trop tard pour le prendre en charge, mais quelles séquelles gardera-t-il à vie de toutes ces maltraitances ? Les médecins sont plutôt pessimistes.
Interrogé, le caïd minimise ses actes
Le 1er juillet 2024, Paloma C. et Marvin Lecamp sont interpellés et placés en garde à vue. L’appartement de la rue de Brimontel est perquisitionné. Les enquêteurs mettent la main sur le couteau souillé qui a décapité le chat et sur le rouleau de cellophane. Interrogé, le caïd minimise ses actes, en expliquant que le petit a dû tomber de son lit, se cogner dans la baignoire et prendre du savon dans les yeux en « buvant la tasse ». Le coup du film alimentaire ?
— Une blague noire et bête de mauvais goût, concède-t-il.
Quant à l’égorgement de Titine, dont le cadavre a fini dans la poubelle de l’immeuble, il l’assume.
— Chez nous, les gens du voyage, c’est la coutume, défend-il. C’est comme tuer des hérissons.
Paloma, de son côté, lui met tout sur le dos. À l’entendre, c’est seulement Marvin qui privait le petit de biberon, l’attrapait par le pied ou le frappait dans la baignoire.
— Quand il le lavait, j’entendais des « Boum, boum » ! déplore-t-elle.
— Et vous n’avez pas réagi ?
— J’avais peur…
Comment la croire ? Sur la vidéo du film alimentaire, on l’entend en fond sonore, et elle est bien loin de protester. Il y a en outre dans son portable une photo du petit Jules avec un sac plastique sur la tête. Le cliché date de février 2024, soit quatre mois avant qu’elle connaisse Marvin… Et ce serait lui le seul maltraitant ? Au terme de leur audition, les deux jeunes gens sont mis en examen pour torture ou actes de barbarie sur un mineur de 15 ans, et écroués.
Le mardi 28 octobre dernier, Marvin Lecamp et Paloma C., entretemps remise en liberté, ont comparu devant le tribunal correctionnel de Reims.
— Un enfant emballé dans la Cellophane, un chat égorgé, tout est sordide dans ce dossier ! avertit le procureur Schneider dès l’ouverture de l’audience. Le plus sordide encore, c’est l’absence totale de sentiments. Ces deux-là n’ont pas d’affect !
Si elle s’est tue, c’est parce qu’elle avait peur
De fait, les deux prévenus semblent à nouveau ne pas mesurer la gravité de leurs actes. Soutenue par Me Vincent Nicolas, Paloma, vêtue d’une élégante veste noire, s’accroche à son absurde système de défense : elle n’a jamais fait de mal à son fils, c’est Marvin le seul coupable. Si elle s’est tue, c’est parce qu’elle avait peur de lui ! Le caïd arrogant, pour sa part, ne semble toujours pas disposé à se remettre en question. Défendu par Me Isabelle Guillaumet-Decorne, il continue d’affirmer qu’il n’a rien fait. S’il a emballé le petit, c’était par « jeu » ! Et s’il a égorgé Titine, c’est parce qu’il « n’aime pas les chats » et que c’est « la coutume » ! Deux lignes affligeantes qui n’auront pas convaincu le juge. Marvin Lecamp a été condamnée à huit ans de prison ferme. Paloma, à cinq ans de détention avec arrestation à la barre et au retrait définitif de son autorité parentale. On souhaite maintenant à ce pauvre petit bonhomme de poursuivre son existence dans un environnement affectif moins tourmenté. Ce ne sera pas difficile.
il y a 9 heures
Paix
8h
cinq ans de prison c'est pas cher payé pour avoir torturé ta propre progéniture
elle était sous influence
les femmes ne peuvent pas etre responsable ni coupable
les femmes ne peuvent pas etre responsable ni coupable
il y a 6 heures
comment ça que 5 et 8 ans ?
tuez les ou faites en des esclaves mais pas des humains
il y a 6 heures






















