Ce sujet a été résolu
2 novembre 2025
Deuxième jour de ce maudit mois sans réconfort charnel. Le commandement a parlé : point de relâchement, point de faiblesse. Dans la tranchée du désir, je tiens ma ligne. Le froid me mord les doigts, mais c’est le feu intérieur qui me brûle davantage. Les camarades parlent bas, évitent les regards. Tous savent la tentation qui rôde dans les ombres du soir. Je me répète : « Tiens bon, soldat. Tiens bon. » La guerre contre soi-même est plus rude que toutes celles des hommes.
Deuxième jour de ce maudit mois sans réconfort charnel. Le commandement a parlé : point de relâchement, point de faiblesse. Dans la tranchée du désir, je tiens ma ligne. Le froid me mord les doigts, mais c’est le feu intérieur qui me brûle davantage. Les camarades parlent bas, évitent les regards. Tous savent la tentation qui rôde dans les ombres du soir. Je me répète : « Tiens bon, soldat. Tiens bon. » La guerre contre soi-même est plus rude que toutes celles des hommes.
il y a 8 jours
4 novembre 2025
Les jours s’étirent comme des fils de baïonnette rouillée. Le sommeil ne vient plus. Chaque nuit, les sirènes du souvenir chantent à mes oreilles. Hier encore, j’ai surpris le caporal Gary contemplant une vieille affiche de cabaret. Il a failli déserter. Nous l’avons retenu, non sans peine. Je sens déjà la démence gratter à la porte de mon crâne. Le matin, je me lave à l’eau glacée : c’est ma seule victoire.
Les jours s’étirent comme des fils de baïonnette rouillée. Le sommeil ne vient plus. Chaque nuit, les sirènes du souvenir chantent à mes oreilles. Hier encore, j’ai surpris le caporal Gary contemplant une vieille affiche de cabaret. Il a failli déserter. Nous l’avons retenu, non sans peine. Je sens déjà la démence gratter à la porte de mon crâne. Le matin, je me lave à l’eau glacée : c’est ma seule victoire.
il y a 6 jours
Aucun déserteur dans notre régiment, notre honneur s'appelle fidélité 

Ce post a été rédigé par mon alter chèvre, je n'en suis pas responsable
il y a 6 jours
6 novembre 2025
Le vent du nord siffle entre les sacs de sable, pareil à un soupir interdit. Le rationnement de l’esprit commence. J’écris pour ne pas sombrer. Certains disent qu’au-delà du vingt-huitième jour, l’âme s’élève, que l’homme devient pur comme un saint. Je n’en crois rien. Moi, je n’ai que la chair qui hurle et la pudeur qui la bâillonne. Je crois avoir entendu les rats murmurer cette nuit : « Cède donc, pauvre fou… » J’ai serré les poings jusqu’au sang.
Le vent du nord siffle entre les sacs de sable, pareil à un soupir interdit. Le rationnement de l’esprit commence. J’écris pour ne pas sombrer. Certains disent qu’au-delà du vingt-huitième jour, l’âme s’élève, que l’homme devient pur comme un saint. Je n’en crois rien. Moi, je n’ai que la chair qui hurle et la pudeur qui la bâillonne. Je crois avoir entendu les rats murmurer cette nuit : « Cède donc, pauvre fou… » J’ai serré les poings jusqu’au sang.
il y a 4 jours
8 novembre 2025
Les nouvelles du front sont mauvaises. Deux camarades ont craqué. On dit qu’ils ont été emmenés à l’arrière, dans un camp de honte et de soupirs. On ne les reverra plus. Le sergent nous a prévenus : « Celui qui chute sera rayé du régiment. » L’honneur seul me tient. Parfois, je parle à mon fusil. Il ne répond pas, mais je crois qu’il comprend. Le soir, je ferme les yeux et prie pour oublier ce que je ne dois pas imaginer.
Les nouvelles du front sont mauvaises. Deux camarades ont craqué. On dit qu’ils ont été emmenés à l’arrière, dans un camp de honte et de soupirs. On ne les reverra plus. Le sergent nous a prévenus : « Celui qui chute sera rayé du régiment. » L’honneur seul me tient. Parfois, je parle à mon fusil. Il ne répond pas, mais je crois qu’il comprend. Le soir, je ferme les yeux et prie pour oublier ce que je ne dois pas imaginer.
il y a un jour





















