Faire l'amour est insuffisant

on veut être fusionné dans un seul corps

l'enfant matérialise ce que l'on veut à savoir être strictement au même endroit ensemble comme les deux paquets de cartes quand on mélange comme ça



Donc nos parents ne font que semblant de faire l'amour, mais nous, nous sommes comme ces deux tas de cartes initialement distincts, à savoir nous sommes nos deux parents en train de réellement faire l'amour, par conséquent le simple fait d'exister signifie se faire l'amour à soi-même

Vous pouvez fusionner votre volonté avec la volonté de Dieu, si vous le souhaitez .

Et ainsi acorder vos désir à elle , si bien que vous voulez tout ce que Dieu veux.

Et Dieu accomplis votre volonté plus c'est la sienne.

Vous règnez avec Dieu de cette manière et tout les saints , une seule volonté, un seul cœur ,un seul esprit et un seul chef ,le Christ .

Faire l’amour est insuffisant. Ce n’est qu’une approximation, une simulation maladroite de ce que l’on veut réellement : ne plus être deux, mais se confondre dans un seul corps, occuper exactement le même espace, abolir la frontière de la peau. L’acte sexuel, aussi intense soit-il, n’est qu’une métaphore de cette aspiration à la fusion totale, une esquisse fragile du rêve d’abolition des distances.

L’enfant, lui, incarne ce désir jusqu’au bout. Il n’est pas seulement le fruit d’une union, il est la matérialisation du fantasme d’un corps unique, le lieu où deux existences, deux héritages, deux flux vitaux se sont entremêlés pour n’en former qu’un. L’image la plus juste n’est pas celle de deux amants enlacés, mais celle des deux paquets de cartes qu’on mélange dans un « riffle shuffle » américain : les cartes s’entrecroisent, elles gardent chacune leur identité, mais forment un tout nouveau paquet, impossible à re-séparer sans détruire ce qu’il est devenu.

Sous cet angle, nos parents n’ont jamais vraiment fait l’amour. Ils ont mimé, joué, approché ce qu’ils ne pouvaient atteindre. Mais nous, en tant qu’enfants, nous sommes cette union véritable : nous sommes nos deux parents en train de réellement faire l’amour, mais à un niveau que leur chair seule ne pouvait accomplir. Par notre existence même, nous portons en nous l’acte ultime de leur fusion.

Cela mène à une conclusion vertigineuse : exister, c’est déjà se faire l’amour à soi-même. Car nous sommes le produit d’une union où les frontières se sont dissoutes, et chaque battement de notre cœur est encore la preuve que deux êtres distincts se poursuivent en nous, enlacés pour toujours.

L’enfant n’est donc pas simplement « né de » ses parents : il est la réalisation de ce que ceux-ci ont désiré sans pouvoir jamais y parvenir. Là où leurs corps ont échoué à se confondre totalement, l’enfant prend forme comme leur amour incarné, leur fusion véritable.

C’est pourquoi la naissance n’est pas un prolongement de l’amour, mais son accomplissement secret, la révélation qu’il y a quelque chose au-delà de la caresse, du désir et de l’étreinte : une victoire sur la séparation, une coïncidence parfaite des contraires dans un seul corps, un seul être, une seule chair.

Comment ça se fait que les parents ne sont jamais parvenus à se réaliser tandis que l’enfant oui, alors qu’on est tous enfants avant d’être parent ?

Comment ça se fait que les parents ne sont jamais parvenus à se réaliser tandis que l’enfant oui, alors qu’on est tous enfants avant d’être parent ?

Eh bien c'est simple :

La virginité est sécable une fois

Si l'on fait l'amour à une personne on ne perd pas sa virginité, les deux se superposent et deux virginités sont gardées communément

Une virginité qui entre en contact avec un fragment de virginité se brise

Et deux virginités qui entrent en contact avec un fragment ou une virginité (d'une tierce personne donc) se brisent et la brisent si elle est encore là

Le but d'un enfant est de permettre à ses parents d'être à nouveau vierge ou d'être deux fois plus vierges s'ils le sont déjà