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« catholique »
La Ferté-Gaucher : Le troublant "évêque" jugé
Gérard Roux, 58 ans, comparaissait lundi 19 octobre devant le tribunal de Meaux. Il est poursuivi, entre autres, pour escroquerie et utilisation du titre d'"évêque", un titre non reconnu par l'Eglise.
Six ans après l’ouverture d’une enquête judiciaire, l’abbé Gérard Roux comparaissait lundi 19 octobre devant le tribunal correctionnel de Meaux. Agé de 58 ans, celui qui, au Domaine Marie-Reine de La Ferté-Gaucher, se fait nommer « Monseigneur Roux », est poursuivi pour escroquerie, abus de con-fiance et de faiblesse et faux en écritures.
L’affaire du « faux évêque » avait largement occupé nos pages entre juin 2004 et mai 2005. Une affaire qui commence en septembre 2003. Suite à 7 dépôts de plainte (dont une émane de l’évêché de Meaux), Gérard Roux est mis en examen en décembre 2004 et incarcéré à la prison de Fresnes. Il y restera deux mois et sera libéré pour raisons médicales.
Outre le fait de s’être approprié un titre non reconnu par l’Eglise catholique, Gérard Roux est soupçonné de s’être approprié, de manière frauduleuse, 95% des parts de la Société civile immobilière (SCI) du Domaine Marie-Reine. Il n’est, en revanche pas question, dans ce procès, de détournement de fonds ni d’enrichissement personnel.
Lors de la création de la SCI, les parts étaient réparties entre la Fertoise Jeanne Poutriquet, fondatrice des Oblats de Marie-Reine (lire encadré ci-dessous) et quatre « demoiselles » du Domaine. La SCI était ainsi composée de 250 parts de 15 euros. Falsifiant les signatures des « demoiselles », Gérard Roux aurait scanné des signatures sur des vieux documents et se serait ainsi attribué 245 des parts de la SCI; 4 autres auraient été attribuées au « cardinal » Alain André (lui-même consacré par Gérard Roux), également poursuivi pour escroquerie. La valeur de la part se monte alors à 600 euros.
Au cours de l’enquête, douze victimes présumées de Gérard Roux, âgées de 76 à 92 ans, ont été entendues par la brigade de recherches de Coulommiers; 7 d’entre elles ont porté plainte. Parmi elles, F.G., la soeur de Jeanne Poutriquet, aujourd’hui âgée de 84 ans, demeurant à La Chapelle-Moutils. C’est la seule Briarde à avoir porté plainte. « Au Domaine, personne ne risquait de porter plainte car tout le monde était sous l’emprise de Mgr Roux», confie l’octogénaire. Les « demoiselles » versaient pourtant, en grande partie, le montant de leur retraite à « Monseigneur Roux », ou du moins à l’association cultuelle du Domaine. « Il mélangeait les genres», déclare Maître Eric Le Febvre, avocat de l’évêché.
Les autres plaintes émanent de personnes qui avaient utilisé les services de l’abbé Roux dans le cadre de sacrements (baptêmes, mariages…). Sacrements non reconnus par l’Eglise catholique et effectués avant que l’abbé Roux n’arrive à La Ferté-Gaucher.
[...]
Si l’évêché de Meaux n’est pas directement concerné par l’affaire d’escroquerie financière dont est accusé Gérard Roux, il «représente l’ensemble des pratiquants du culte catholique», souligne l’avocat et, par conséquent, il est indirectement touché.
Le parquet a requis un an de prison dont deux mois ferme. Dans la mesure où Gérard Roux a déjà fait deux mois de détention provisoire, il ne devrait donc pas, si le tribunal suit les réquisitions, retourner en prison. Le délibéré est prévu le 2 novembre.
https://actu.fr/ile-de-fr[...]-eveque-juge_7585817.html
Gérard Roux, 58 ans, comparaissait lundi 19 octobre devant le tribunal de Meaux. Il est poursuivi, entre autres, pour escroquerie et utilisation du titre d'"évêque", un titre non reconnu par l'Eglise.
Six ans après l’ouverture d’une enquête judiciaire, l’abbé Gérard Roux comparaissait lundi 19 octobre devant le tribunal correctionnel de Meaux. Agé de 58 ans, celui qui, au Domaine Marie-Reine de La Ferté-Gaucher, se fait nommer « Monseigneur Roux », est poursuivi pour escroquerie, abus de con-fiance et de faiblesse et faux en écritures.
L’affaire du « faux évêque » avait largement occupé nos pages entre juin 2004 et mai 2005. Une affaire qui commence en septembre 2003. Suite à 7 dépôts de plainte (dont une émane de l’évêché de Meaux), Gérard Roux est mis en examen en décembre 2004 et incarcéré à la prison de Fresnes. Il y restera deux mois et sera libéré pour raisons médicales.
Outre le fait de s’être approprié un titre non reconnu par l’Eglise catholique, Gérard Roux est soupçonné de s’être approprié, de manière frauduleuse, 95% des parts de la Société civile immobilière (SCI) du Domaine Marie-Reine. Il n’est, en revanche pas question, dans ce procès, de détournement de fonds ni d’enrichissement personnel.
Lors de la création de la SCI, les parts étaient réparties entre la Fertoise Jeanne Poutriquet, fondatrice des Oblats de Marie-Reine (lire encadré ci-dessous) et quatre « demoiselles » du Domaine. La SCI était ainsi composée de 250 parts de 15 euros. Falsifiant les signatures des « demoiselles », Gérard Roux aurait scanné des signatures sur des vieux documents et se serait ainsi attribué 245 des parts de la SCI; 4 autres auraient été attribuées au « cardinal » Alain André (lui-même consacré par Gérard Roux), également poursuivi pour escroquerie. La valeur de la part se monte alors à 600 euros.
Au cours de l’enquête, douze victimes présumées de Gérard Roux, âgées de 76 à 92 ans, ont été entendues par la brigade de recherches de Coulommiers; 7 d’entre elles ont porté plainte. Parmi elles, F.G., la soeur de Jeanne Poutriquet, aujourd’hui âgée de 84 ans, demeurant à La Chapelle-Moutils. C’est la seule Briarde à avoir porté plainte. « Au Domaine, personne ne risquait de porter plainte car tout le monde était sous l’emprise de Mgr Roux», confie l’octogénaire. Les « demoiselles » versaient pourtant, en grande partie, le montant de leur retraite à « Monseigneur Roux », ou du moins à l’association cultuelle du Domaine. « Il mélangeait les genres», déclare Maître Eric Le Febvre, avocat de l’évêché.
Les autres plaintes émanent de personnes qui avaient utilisé les services de l’abbé Roux dans le cadre de sacrements (baptêmes, mariages…). Sacrements non reconnus par l’Eglise catholique et effectués avant que l’abbé Roux n’arrive à La Ferté-Gaucher.
[...]
Si l’évêché de Meaux n’est pas directement concerné par l’affaire d’escroquerie financière dont est accusé Gérard Roux, il «représente l’ensemble des pratiquants du culte catholique», souligne l’avocat et, par conséquent, il est indirectement touché.
Le parquet a requis un an de prison dont deux mois ferme. Dans la mesure où Gérard Roux a déjà fait deux mois de détention provisoire, il ne devrait donc pas, si le tribunal suit les réquisitions, retourner en prison. Le délibéré est prévu le 2 novembre.
il y a 14 jours
ColRoulin
14j
« catholique »
La Ferté-Gaucher : Le troublant "évêque" jugé
Gérard Roux, 58 ans, comparaissait lundi 19 octobre devant le tribunal de Meaux. Il est poursuivi, entre autres, pour escroquerie et utilisation du titre d'"évêque", un titre non reconnu par l'Eglise.
Six ans après l’ouverture d’une enquête judiciaire, l’abbé Gérard Roux comparaissait lundi 19 octobre devant le tribunal correctionnel de Meaux. Agé de 58 ans, celui qui, au Domaine Marie-Reine de La Ferté-Gaucher, se fait nommer « Monseigneur Roux », est poursuivi pour escroquerie, abus de con-fiance et de faiblesse et faux en écritures.
L’affaire du « faux évêque » avait largement occupé nos pages entre juin 2004 et mai 2005. Une affaire qui commence en septembre 2003. Suite à 7 dépôts de plainte (dont une émane de l’évêché de Meaux), Gérard Roux est mis en examen en décembre 2004 et incarcéré à la prison de Fresnes. Il y restera deux mois et sera libéré pour raisons médicales.
Outre le fait de s’être approprié un titre non reconnu par l’Eglise catholique, Gérard Roux est soupçonné de s’être approprié, de manière frauduleuse, 95% des parts de la Société civile immobilière (SCI) du Domaine Marie-Reine. Il n’est, en revanche pas question, dans ce procès, de détournement de fonds ni d’enrichissement personnel.
Lors de la création de la SCI, les parts étaient réparties entre la Fertoise Jeanne Poutriquet, fondatrice des Oblats de Marie-Reine (lire encadré ci-dessous) et quatre « demoiselles » du Domaine. La SCI était ainsi composée de 250 parts de 15 euros. Falsifiant les signatures des « demoiselles », Gérard Roux aurait scanné des signatures sur des vieux documents et se serait ainsi attribué 245 des parts de la SCI; 4 autres auraient été attribuées au « cardinal » Alain André (lui-même consacré par Gérard Roux), également poursuivi pour escroquerie. La valeur de la part se monte alors à 600 euros.
Au cours de l’enquête, douze victimes présumées de Gérard Roux, âgées de 76 à 92 ans, ont été entendues par la brigade de recherches de Coulommiers; 7 d’entre elles ont porté plainte. Parmi elles, F.G., la soeur de Jeanne Poutriquet, aujourd’hui âgée de 84 ans, demeurant à La Chapelle-Moutils. C’est la seule Briarde à avoir porté plainte. « Au Domaine, personne ne risquait de porter plainte car tout le monde était sous l’emprise de Mgr Roux», confie l’octogénaire. Les « demoiselles » versaient pourtant, en grande partie, le montant de leur retraite à « Monseigneur Roux », ou du moins à l’association cultuelle du Domaine. « Il mélangeait les genres», déclare Maître Eric Le Febvre, avocat de l’évêché.
Les autres plaintes émanent de personnes qui avaient utilisé les services de l’abbé Roux dans le cadre de sacrements (baptêmes, mariages…). Sacrements non reconnus par l’Eglise catholique et effectués avant que l’abbé Roux n’arrive à La Ferté-Gaucher.
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Si l’évêché de Meaux n’est pas directement concerné par l’affaire d’escroquerie financière dont est accusé Gérard Roux, il «représente l’ensemble des pratiquants du culte catholique», souligne l’avocat et, par conséquent, il est indirectement touché.
Le parquet a requis un an de prison dont deux mois ferme. Dans la mesure où Gérard Roux a déjà fait deux mois de détention provisoire, il ne devrait donc pas, si le tribunal suit les réquisitions, retourner en prison. Le délibéré est prévu le 2 novembre.
https://actu.fr/ile-de-fr[...]-eveque-juge_7585817.html
Gérard Roux, 58 ans, comparaissait lundi 19 octobre devant le tribunal de Meaux. Il est poursuivi, entre autres, pour escroquerie et utilisation du titre d'"évêque", un titre non reconnu par l'Eglise.
Six ans après l’ouverture d’une enquête judiciaire, l’abbé Gérard Roux comparaissait lundi 19 octobre devant le tribunal correctionnel de Meaux. Agé de 58 ans, celui qui, au Domaine Marie-Reine de La Ferté-Gaucher, se fait nommer « Monseigneur Roux », est poursuivi pour escroquerie, abus de con-fiance et de faiblesse et faux en écritures.
L’affaire du « faux évêque » avait largement occupé nos pages entre juin 2004 et mai 2005. Une affaire qui commence en septembre 2003. Suite à 7 dépôts de plainte (dont une émane de l’évêché de Meaux), Gérard Roux est mis en examen en décembre 2004 et incarcéré à la prison de Fresnes. Il y restera deux mois et sera libéré pour raisons médicales.
Outre le fait de s’être approprié un titre non reconnu par l’Eglise catholique, Gérard Roux est soupçonné de s’être approprié, de manière frauduleuse, 95% des parts de la Société civile immobilière (SCI) du Domaine Marie-Reine. Il n’est, en revanche pas question, dans ce procès, de détournement de fonds ni d’enrichissement personnel.
Lors de la création de la SCI, les parts étaient réparties entre la Fertoise Jeanne Poutriquet, fondatrice des Oblats de Marie-Reine (lire encadré ci-dessous) et quatre « demoiselles » du Domaine. La SCI était ainsi composée de 250 parts de 15 euros. Falsifiant les signatures des « demoiselles », Gérard Roux aurait scanné des signatures sur des vieux documents et se serait ainsi attribué 245 des parts de la SCI; 4 autres auraient été attribuées au « cardinal » Alain André (lui-même consacré par Gérard Roux), également poursuivi pour escroquerie. La valeur de la part se monte alors à 600 euros.
Au cours de l’enquête, douze victimes présumées de Gérard Roux, âgées de 76 à 92 ans, ont été entendues par la brigade de recherches de Coulommiers; 7 d’entre elles ont porté plainte. Parmi elles, F.G., la soeur de Jeanne Poutriquet, aujourd’hui âgée de 84 ans, demeurant à La Chapelle-Moutils. C’est la seule Briarde à avoir porté plainte. « Au Domaine, personne ne risquait de porter plainte car tout le monde était sous l’emprise de Mgr Roux», confie l’octogénaire. Les « demoiselles » versaient pourtant, en grande partie, le montant de leur retraite à « Monseigneur Roux », ou du moins à l’association cultuelle du Domaine. « Il mélangeait les genres», déclare Maître Eric Le Febvre, avocat de l’évêché.
Les autres plaintes émanent de personnes qui avaient utilisé les services de l’abbé Roux dans le cadre de sacrements (baptêmes, mariages…). Sacrements non reconnus par l’Eglise catholique et effectués avant que l’abbé Roux n’arrive à La Ferté-Gaucher.
[...]
Si l’évêché de Meaux n’est pas directement concerné par l’affaire d’escroquerie financière dont est accusé Gérard Roux, il «représente l’ensemble des pratiquants du culte catholique», souligne l’avocat et, par conséquent, il est indirectement touché.
Le parquet a requis un an de prison dont deux mois ferme. Dans la mesure où Gérard Roux a déjà fait deux mois de détention provisoire, il ne devrait donc pas, si le tribunal suit les réquisitions, retourner en prison. Le délibéré est prévu le 2 novembre.
il y a 14 jours