"L'éducation a produit une vaste population capable de lire,

... mais incapable de distinguer ce qui vaut la peine d'être lu"

Votre avis foncier là tout de suite

non le problème c'est que personne veut lire et préfère le téléphone

je préfère les gens sur leur tel qu'à lire des livres de m

C'est dépassé, maintenant, ils ne savent même plus lire.

Développement du mental
Atrophie de l'émotionnel
L'âme devient robotique

atrophie aussi de l'ingéniosité par rapport à l'intelligence théoricienne

C'est la pratique ça

L'ingéniosité a à voir avec la créativité donc avec l'émotionnel

J'en pense que c'est de la branlette intellectuelle qui pue le mépris de classe

Je fais un pavé plus tard dans la journée.

C'est deja un bon début c'est très recent l'analphabetisme bas

Quand tu vois le genre de conneries qu’était capable de raconter Jean Bodin sur les sorcières, tu te dis que c’est pas forcément l’instruction le problème…

lire en big 2k25 AYAOOOOOOOOOOOOOOOOENT

Un avis ?

Mon avis foncier là tout de suite est que c'est vrai puisque la lecture est une simple capacité logique et linguistique à entraîner, ça reste assez naturel.

Savoir ce qui vaut la peine d'être lu, ça demande une réflexion philosophique assez vaste :

- sur les informations et leur valeur

- sur la valeur d'un avis biaisé

- sur les livres qui contiennent éventuellement la fameuse pépite dans un tas de merde

- sur soi-même (projets, biais, compréhension de l'information...)

- sur son entourage

- sur ce qu'est l'utilité

Même si certains aiment dire que l'homme est un animal philosophique, ce qui est un peu vrai parce qu'on se pose tous un minimum de questions existentielles et tout le monde aime un minimum comprendre certaines choses, cette affirmation a de grandes limites.

Notamment le temps : "je n'ai pas le temps de comprendre la vie, je suis occupé à la vivre" / "je n'ai pas le temps de me poser des questions sur le monde, je suis occupé à le faire tourner".

Bien sûr je pourrais dire gneugneu golem, ils ont peur du jugement social, de douter, etc. Oui, évidemment.

Mais ce que je pense, au fond, c'est que le peuple, à tort et à raison, s'attend à ce que quelqu'un d'autre fasse le travail pour lui. Il y a des millions de livres, on ne peut pas tous les connaître. On ne peut pas tous les lire. On n'a pas tous le même avis, on ne comprend pas tous les mêmes choses. On peut s'attendre à de la solidarité "tiens je te donne ce livre, il devrait t'intéresser". Etc.

Je dirais aussi que c'est comme ça qu'on fait pour le reste. Si je veux construire un bateau en bois, je ne vais pas essayer tous les bois existants, je vais voir un expert et il m'aide à choisir selon mes besoins et mes contraintes. C'est pareil pour le choix d'un ordinateur ou de n'importe quel objet avec une fiche technique assez fournie et beaucoup de modèles différents.

Un livre, quand on y réfléchit bien, a une fiche technique très complexe. Entre l'auteur, l'éditeur, la collection, la version, la traduction, l'illustrateur, la date de publication, le contexte, les commentaires, les thèmes, le genre littéraire...ça peut aller très loin.

Ensuite, on peut s'attendre, quand-même, à ce qu'il y ait un tri :

1) Il faut avoir le courage d'écrire un livre, pouvoir écrire au minimum 100 pages dessus si on ne veut pas donner une trop mauvaise impression.

2) Ensuite si on veut des illustrations, une préface, un commentaire, ou autre, il faut convaincre cette équipe.

3) Il faut trouver une maison d'édition. Présenter son projet, leur envoyer un exemplaire, répondre à leurs questions...

4) Trouver des librairies, des partenaires. Pareil, présentation du livre, répondre aux questions, etc.

5) Faire sa publicité, se créer des profils sur les réseaux sociaux littéraires, etc.

Ensuite pour que le livre dure, il faut qu'il n'y ait aucun procès, aucun scandale. Il faut qu'il soit acheté, que des gens en parlent, etc. Donc il faut que ce soit bien écrit, intéressant, etc.

Il faut aussi avoir des avis plutôt positifs sur internet, que les lecteurs recommandent le livre et que ce soit assez rentable, sinon il ne tient que quelques semaines ou mois au maximum.

Pour la recherche personnelle du livre "qu'il me faut" il y a une classification théorique par genre littéraire e tutti quanti, une classification concrète dans les rayons du magasin, sans compter les conseils du vendeur, de l'algorithme sur internet...

Quelque part on a le droit de s'attendre à ce que ce travail de tri soit fait, qu'on trouve facilement de bons livres, qu'on n'ait pas besoin de savoir distinguer ce qui vaut la peine d'être lu.

Il y a trop de livres, et surtout trop de mauvais livres, c'est une épaisse forêt obscure qui bride notre intelligence

Aussi dit-on qu'on a lu, mais la vraie question est comment lit-on...