Ce sujet a été résolu
Guidé par la philosophie apparemment généreuse et humaine qu'aucun enfant, quelle que soit son origine, ne soit souffrir de privation, l'État porte aujourd'hui secours à tout enfant (ou plutôt à la mère de tout enfant).
En matière de logement social, il est avantageux pour une mère de se mettre en porte-à-faux, d'être célibataire, sans aucun soutien des pères et d'être dépendante de l'État pour ses revenus. Elle est alors prioritaire, ne paiera ni les impôts, ni le loyer, ni les charges.
Quant aux hommes, l'État les décharge de toute responsabilité morale à l'égard de leurs enfants. L'État est désormais le père de l'enfant tandis que le père biologique reste libre d'utiliser les revenus dont il dispose comme argent de poche, pour des divertissements et gâteries en tout genre.
Ainsi, se trouve-t-il réduit lui-même au statut d'enfant doté des capacités physiques d'un homme : irritable, exigeant égocentrique et violent s'il n'obtient pas ce qu'il veut. La violence s'intensifie et devient une habitude. C'est pour cette raison qu'un enfant gâté se transforme généralement en tyran malfaisant.
Mais si l'on peut trouver l'origine de ce mal dans l'État providentiel, il n'est néanmoins pas suffisant à la propagation de ce dernier et l'on rentre ainsi dans le domaine de la culture et des idées car il faut non seulement croire qu'il est économiquement possible de se comporter de la manière la plus irresponsable et égoïste qui soit mais aussi estimer qu'il est moralement permis de le faire.
C'est ainsi qu'il s'est formé une alliance impie entre ceux qui, à gauche, croient l'homme doté de droits mais pas de devoirs, et les libertaires de droite, qui voient dans le choix du consommateur la réponse à toutes les questions sociales.
Les gens ont donc le droit d'avoir des enfants comme ils l'entendent, et les enfants ont bien sûr le droit d'échapper à la privation, du moins sur le plan matériel. La manière dont les hommes et les femmes s'associent pour avoir des enfants n'est en fin de compte qu'une question de choix du consommateur, sans plus de conséquences morales que celui entre chocolat noir et chocolat au lait et l'État ne doit bien entendu pas faire de discrimination entre les différentes formes d'association et d'éducation des enfants.
En outre, c'est apparemment à l'autorité publique qu'il incomberait d'atténuer, par une fiscalité redistributive, les conséquences matérielles de l'irresponsabilité individuelle et d'en atténuer les effets par une armée de travailleurs sociaux.
La lâcheté morale de nos élites politiques est responsable du désastre social massif qui s'est abattu sur notre pays. S'ils reconnaissaient un tant soit peu les conséquence de ce libertinage idéologique, ils pourraient se sentir obligés d'imposer des restrictions à leur propre comportement car on ne peut pas exiger des autres ce que l'on rechigne soi-même à faire.
En matière de logement social, il est avantageux pour une mère de se mettre en porte-à-faux, d'être célibataire, sans aucun soutien des pères et d'être dépendante de l'État pour ses revenus. Elle est alors prioritaire, ne paiera ni les impôts, ni le loyer, ni les charges.
Quant aux hommes, l'État les décharge de toute responsabilité morale à l'égard de leurs enfants. L'État est désormais le père de l'enfant tandis que le père biologique reste libre d'utiliser les revenus dont il dispose comme argent de poche, pour des divertissements et gâteries en tout genre.
Ainsi, se trouve-t-il réduit lui-même au statut d'enfant doté des capacités physiques d'un homme : irritable, exigeant égocentrique et violent s'il n'obtient pas ce qu'il veut. La violence s'intensifie et devient une habitude. C'est pour cette raison qu'un enfant gâté se transforme généralement en tyran malfaisant.
Mais si l'on peut trouver l'origine de ce mal dans l'État providentiel, il n'est néanmoins pas suffisant à la propagation de ce dernier et l'on rentre ainsi dans le domaine de la culture et des idées car il faut non seulement croire qu'il est économiquement possible de se comporter de la manière la plus irresponsable et égoïste qui soit mais aussi estimer qu'il est moralement permis de le faire.
C'est ainsi qu'il s'est formé une alliance impie entre ceux qui, à gauche, croient l'homme doté de droits mais pas de devoirs, et les libertaires de droite, qui voient dans le choix du consommateur la réponse à toutes les questions sociales.
Les gens ont donc le droit d'avoir des enfants comme ils l'entendent, et les enfants ont bien sûr le droit d'échapper à la privation, du moins sur le plan matériel. La manière dont les hommes et les femmes s'associent pour avoir des enfants n'est en fin de compte qu'une question de choix du consommateur, sans plus de conséquences morales que celui entre chocolat noir et chocolat au lait et l'État ne doit bien entendu pas faire de discrimination entre les différentes formes d'association et d'éducation des enfants.
En outre, c'est apparemment à l'autorité publique qu'il incomberait d'atténuer, par une fiscalité redistributive, les conséquences matérielles de l'irresponsabilité individuelle et d'en atténuer les effets par une armée de travailleurs sociaux.
La lâcheté morale de nos élites politiques est responsable du désastre social massif qui s'est abattu sur notre pays. S'ils reconnaissaient un tant soit peu les conséquence de ce libertinage idéologique, ils pourraient se sentir obligés d'imposer des restrictions à leur propre comportement car on ne peut pas exiger des autres ce que l'on rechigne soi-même à faire.
Vēritās līberābit vōs
il y a 5 jours
Yoneda
5j
Guidé par la philosophie apparemment généreuse et humaine qu'aucun enfant, quelle que soit son origine, ne soit souffrir de privation, l'État porte aujourd'hui secours à tout enfant (ou plutôt à la mère de tout enfant).
En matière de logement social, il est avantageux pour une mère de se mettre en porte-à-faux, d'être célibataire, sans aucun soutien des pères et d'être dépendante de l'État pour ses revenus. Elle est alors prioritaire, ne paiera ni les impôts, ni le loyer, ni les charges.
Quant aux hommes, l'État les décharge de toute responsabilité morale à l'égard de leurs enfants. L'État est désormais le père de l'enfant tandis que le père biologique reste libre d'utiliser les revenus dont il dispose comme argent de poche, pour des divertissements et gâteries en tout genre.
Ainsi, se trouve-t-il réduit lui-même au statut d'enfant doté des capacités physiques d'un homme : irritable, exigeant égocentrique et violent s'il n'obtient pas ce qu'il veut. La violence s'intensifie et devient une habitude. C'est pour cette raison qu'un enfant gâté se transforme généralement en tyran malfaisant.
Mais si l'on peut trouver l'origine de ce mal dans l'État providentiel, il n'est néanmoins pas suffisant à la propagation de ce dernier et l'on rentre ainsi dans le domaine de la culture et des idées car il faut non seulement croire qu'il est économiquement possible de se comporter de la manière la plus irresponsable et égoïste qui soit mais aussi estimer qu'il est moralement permis de le faire.
C'est ainsi qu'il s'est formé une alliance impie entre ceux qui, à gauche, croient l'homme doté de droits mais pas de devoirs, et les libertaires de droite, qui voient dans le choix du consommateur la réponse à toutes les questions sociales.
Les gens ont donc le droit d'avoir des enfants comme ils l'entendent, et les enfants ont bien sûr le droit d'échapper à la privation, du moins sur le plan matériel. La manière dont les hommes et les femmes s'associent pour avoir des enfants n'est en fin de compte qu'une question de choix du consommateur, sans plus de conséquences morales que celui entre chocolat noir et chocolat au lait et l'État ne doit bien entendu pas faire de discrimination entre les différentes formes d'association et d'éducation des enfants.
En outre, c'est apparemment à l'autorité publique qu'il incomberait d'atténuer, par une fiscalité redistributive, les conséquences matérielles de l'irresponsabilité individuelle et d'en atténuer les effets par une armée de travailleurs sociaux.
La lâcheté morale de nos élites politiques est responsable du désastre social massif qui s'est abattu sur notre pays. S'ils reconnaissaient un tant soit peu les conséquence de ce libertinage idéologique, ils pourraient se sentir obligés d'imposer des restrictions à leur propre comportement car on ne peut pas exiger des autres ce que l'on rechigne soi-même à faire.
En matière de logement social, il est avantageux pour une mère de se mettre en porte-à-faux, d'être célibataire, sans aucun soutien des pères et d'être dépendante de l'État pour ses revenus. Elle est alors prioritaire, ne paiera ni les impôts, ni le loyer, ni les charges.
Quant aux hommes, l'État les décharge de toute responsabilité morale à l'égard de leurs enfants. L'État est désormais le père de l'enfant tandis que le père biologique reste libre d'utiliser les revenus dont il dispose comme argent de poche, pour des divertissements et gâteries en tout genre.
Ainsi, se trouve-t-il réduit lui-même au statut d'enfant doté des capacités physiques d'un homme : irritable, exigeant égocentrique et violent s'il n'obtient pas ce qu'il veut. La violence s'intensifie et devient une habitude. C'est pour cette raison qu'un enfant gâté se transforme généralement en tyran malfaisant.
Mais si l'on peut trouver l'origine de ce mal dans l'État providentiel, il n'est néanmoins pas suffisant à la propagation de ce dernier et l'on rentre ainsi dans le domaine de la culture et des idées car il faut non seulement croire qu'il est économiquement possible de se comporter de la manière la plus irresponsable et égoïste qui soit mais aussi estimer qu'il est moralement permis de le faire.
C'est ainsi qu'il s'est formé une alliance impie entre ceux qui, à gauche, croient l'homme doté de droits mais pas de devoirs, et les libertaires de droite, qui voient dans le choix du consommateur la réponse à toutes les questions sociales.
Les gens ont donc le droit d'avoir des enfants comme ils l'entendent, et les enfants ont bien sûr le droit d'échapper à la privation, du moins sur le plan matériel. La manière dont les hommes et les femmes s'associent pour avoir des enfants n'est en fin de compte qu'une question de choix du consommateur, sans plus de conséquences morales que celui entre chocolat noir et chocolat au lait et l'État ne doit bien entendu pas faire de discrimination entre les différentes formes d'association et d'éducation des enfants.
En outre, c'est apparemment à l'autorité publique qu'il incomberait d'atténuer, par une fiscalité redistributive, les conséquences matérielles de l'irresponsabilité individuelle et d'en atténuer les effets par une armée de travailleurs sociaux.
La lâcheté morale de nos élites politiques est responsable du désastre social massif qui s'est abattu sur notre pays. S'ils reconnaissaient un tant soit peu les conséquence de ce libertinage idéologique, ils pourraient se sentir obligés d'imposer des restrictions à leur propre comportement car on ne peut pas exiger des autres ce que l'on rechigne soi-même à faire.
C'est très intéressant ce que tu dis. A mon avis la racine profonde de tout cela est une dégénération du christianisme (du message de jésus)
Cette dégénération remonte à très très longtemps, c'est l'idée qu'il faut être GENTIL coûte que coûte. Être GENTIL ça veut dire laisser passer tous les caprices, tous les libertinages, toutes les irresponsabilités sans mettre en place aucune conséquence et sans en retirer la moindre leçon.
L'Etat providence c'est l'Etat GENTIL qui va payer pour tous les enfants pourris gâtés. Mais c'est aussi le parent "hélicoptère" qui va surveiller tout ce que tu fais, s'immiscer dans chaque aspect de ta vie et t'empêcher de te développer par toi-même. Cela car le parent se projette dans son enfant, il ne le voit pas vraiment comme un être vivant indépendant, mais comme un objet ou un animal de compagnie.
C'est un peu pareil avec toutes les formes d'autorité d'ailleurs, pas seulement l'Etat. On a perdu cette sévérité bienveillante qu'on trouve chez le père et la mère pour le coup, car les mamans ne sont pas des niaises gentilles qui pardonnent tout non plus. Les élites sont des enfants pourris gâtés aussi, donc ils ne remettront jamais en question cet ordre moral.
La solution que je propose est une réforme de l'Etat providence pour regrouper toutes les aides sociales en une seule rente unique, que la Banque de France puisse utiliser pour investir dans l'économie française. Le grand avantage de ce système par rapport à ce que tu dis, c'est que comme cette rente sera uniforme pour tous les citoyens, on ne récompensera aucun comportement en particulier comme le système actuel qui récompense l'irresponsabilité. La redistribution servirait à débloquer des possibilités plutôt qu'à pallier au deficit moral de notre société
Cette dégénération remonte à très très longtemps, c'est l'idée qu'il faut être GENTIL coûte que coûte. Être GENTIL ça veut dire laisser passer tous les caprices, tous les libertinages, toutes les irresponsabilités sans mettre en place aucune conséquence et sans en retirer la moindre leçon.
L'Etat providence c'est l'Etat GENTIL qui va payer pour tous les enfants pourris gâtés. Mais c'est aussi le parent "hélicoptère" qui va surveiller tout ce que tu fais, s'immiscer dans chaque aspect de ta vie et t'empêcher de te développer par toi-même. Cela car le parent se projette dans son enfant, il ne le voit pas vraiment comme un être vivant indépendant, mais comme un objet ou un animal de compagnie.
C'est un peu pareil avec toutes les formes d'autorité d'ailleurs, pas seulement l'Etat. On a perdu cette sévérité bienveillante qu'on trouve chez le père et la mère pour le coup, car les mamans ne sont pas des niaises gentilles qui pardonnent tout non plus. Les élites sont des enfants pourris gâtés aussi, donc ils ne remettront jamais en question cet ordre moral.
La solution que je propose est une réforme de l'Etat providence pour regrouper toutes les aides sociales en une seule rente unique, que la Banque de France puisse utiliser pour investir dans l'économie française. Le grand avantage de ce système par rapport à ce que tu dis, c'est que comme cette rente sera uniforme pour tous les citoyens, on ne récompensera aucun comportement en particulier comme le système actuel qui récompense l'irresponsabilité. La redistribution servirait à débloquer des possibilités plutôt qu'à pallier au deficit moral de notre société
Au plaisir ~
il y a 5 jours
Yoneda
5j
Guidé par la philosophie apparemment généreuse et humaine qu'aucun enfant, quelle que soit son origine, ne soit souffrir de privation, l'État porte aujourd'hui secours à tout enfant (ou plutôt à la mère de tout enfant).
En matière de logement social, il est avantageux pour une mère de se mettre en porte-à-faux, d'être célibataire, sans aucun soutien des pères et d'être dépendante de l'État pour ses revenus. Elle est alors prioritaire, ne paiera ni les impôts, ni le loyer, ni les charges.
Quant aux hommes, l'État les décharge de toute responsabilité morale à l'égard de leurs enfants. L'État est désormais le père de l'enfant tandis que le père biologique reste libre d'utiliser les revenus dont il dispose comme argent de poche, pour des divertissements et gâteries en tout genre.
Ainsi, se trouve-t-il réduit lui-même au statut d'enfant doté des capacités physiques d'un homme : irritable, exigeant égocentrique et violent s'il n'obtient pas ce qu'il veut. La violence s'intensifie et devient une habitude. C'est pour cette raison qu'un enfant gâté se transforme généralement en tyran malfaisant.
Mais si l'on peut trouver l'origine de ce mal dans l'État providentiel, il n'est néanmoins pas suffisant à la propagation de ce dernier et l'on rentre ainsi dans le domaine de la culture et des idées car il faut non seulement croire qu'il est économiquement possible de se comporter de la manière la plus irresponsable et égoïste qui soit mais aussi estimer qu'il est moralement permis de le faire.
C'est ainsi qu'il s'est formé une alliance impie entre ceux qui, à gauche, croient l'homme doté de droits mais pas de devoirs, et les libertaires de droite, qui voient dans le choix du consommateur la réponse à toutes les questions sociales.
Les gens ont donc le droit d'avoir des enfants comme ils l'entendent, et les enfants ont bien sûr le droit d'échapper à la privation, du moins sur le plan matériel. La manière dont les hommes et les femmes s'associent pour avoir des enfants n'est en fin de compte qu'une question de choix du consommateur, sans plus de conséquences morales que celui entre chocolat noir et chocolat au lait et l'État ne doit bien entendu pas faire de discrimination entre les différentes formes d'association et d'éducation des enfants.
En outre, c'est apparemment à l'autorité publique qu'il incomberait d'atténuer, par une fiscalité redistributive, les conséquences matérielles de l'irresponsabilité individuelle et d'en atténuer les effets par une armée de travailleurs sociaux.
La lâcheté morale de nos élites politiques est responsable du désastre social massif qui s'est abattu sur notre pays. S'ils reconnaissaient un tant soit peu les conséquence de ce libertinage idéologique, ils pourraient se sentir obligés d'imposer des restrictions à leur propre comportement car on ne peut pas exiger des autres ce que l'on rechigne soi-même à faire.
En matière de logement social, il est avantageux pour une mère de se mettre en porte-à-faux, d'être célibataire, sans aucun soutien des pères et d'être dépendante de l'État pour ses revenus. Elle est alors prioritaire, ne paiera ni les impôts, ni le loyer, ni les charges.
Quant aux hommes, l'État les décharge de toute responsabilité morale à l'égard de leurs enfants. L'État est désormais le père de l'enfant tandis que le père biologique reste libre d'utiliser les revenus dont il dispose comme argent de poche, pour des divertissements et gâteries en tout genre.
Ainsi, se trouve-t-il réduit lui-même au statut d'enfant doté des capacités physiques d'un homme : irritable, exigeant égocentrique et violent s'il n'obtient pas ce qu'il veut. La violence s'intensifie et devient une habitude. C'est pour cette raison qu'un enfant gâté se transforme généralement en tyran malfaisant.
Mais si l'on peut trouver l'origine de ce mal dans l'État providentiel, il n'est néanmoins pas suffisant à la propagation de ce dernier et l'on rentre ainsi dans le domaine de la culture et des idées car il faut non seulement croire qu'il est économiquement possible de se comporter de la manière la plus irresponsable et égoïste qui soit mais aussi estimer qu'il est moralement permis de le faire.
C'est ainsi qu'il s'est formé une alliance impie entre ceux qui, à gauche, croient l'homme doté de droits mais pas de devoirs, et les libertaires de droite, qui voient dans le choix du consommateur la réponse à toutes les questions sociales.
Les gens ont donc le droit d'avoir des enfants comme ils l'entendent, et les enfants ont bien sûr le droit d'échapper à la privation, du moins sur le plan matériel. La manière dont les hommes et les femmes s'associent pour avoir des enfants n'est en fin de compte qu'une question de choix du consommateur, sans plus de conséquences morales que celui entre chocolat noir et chocolat au lait et l'État ne doit bien entendu pas faire de discrimination entre les différentes formes d'association et d'éducation des enfants.
En outre, c'est apparemment à l'autorité publique qu'il incomberait d'atténuer, par une fiscalité redistributive, les conséquences matérielles de l'irresponsabilité individuelle et d'en atténuer les effets par une armée de travailleurs sociaux.
La lâcheté morale de nos élites politiques est responsable du désastre social massif qui s'est abattu sur notre pays. S'ils reconnaissaient un tant soit peu les conséquence de ce libertinage idéologique, ils pourraient se sentir obligés d'imposer des restrictions à leur propre comportement car on ne peut pas exiger des autres ce que l'on rechigne soi-même à faire.
Culture bougnolo-negre + alloc
il y a 5 jours
Yoneda
5j
Guidé par la philosophie apparemment généreuse et humaine qu'aucun enfant, quelle que soit son origine, ne soit souffrir de privation, l'État porte aujourd'hui secours à tout enfant (ou plutôt à la mère de tout enfant).
En matière de logement social, il est avantageux pour une mère de se mettre en porte-à-faux, d'être célibataire, sans aucun soutien des pères et d'être dépendante de l'État pour ses revenus. Elle est alors prioritaire, ne paiera ni les impôts, ni le loyer, ni les charges.
Quant aux hommes, l'État les décharge de toute responsabilité morale à l'égard de leurs enfants. L'État est désormais le père de l'enfant tandis que le père biologique reste libre d'utiliser les revenus dont il dispose comme argent de poche, pour des divertissements et gâteries en tout genre.
Ainsi, se trouve-t-il réduit lui-même au statut d'enfant doté des capacités physiques d'un homme : irritable, exigeant égocentrique et violent s'il n'obtient pas ce qu'il veut. La violence s'intensifie et devient une habitude. C'est pour cette raison qu'un enfant gâté se transforme généralement en tyran malfaisant.
Mais si l'on peut trouver l'origine de ce mal dans l'État providentiel, il n'est néanmoins pas suffisant à la propagation de ce dernier et l'on rentre ainsi dans le domaine de la culture et des idées car il faut non seulement croire qu'il est économiquement possible de se comporter de la manière la plus irresponsable et égoïste qui soit mais aussi estimer qu'il est moralement permis de le faire.
C'est ainsi qu'il s'est formé une alliance impie entre ceux qui, à gauche, croient l'homme doté de droits mais pas de devoirs, et les libertaires de droite, qui voient dans le choix du consommateur la réponse à toutes les questions sociales.
Les gens ont donc le droit d'avoir des enfants comme ils l'entendent, et les enfants ont bien sûr le droit d'échapper à la privation, du moins sur le plan matériel. La manière dont les hommes et les femmes s'associent pour avoir des enfants n'est en fin de compte qu'une question de choix du consommateur, sans plus de conséquences morales que celui entre chocolat noir et chocolat au lait et l'État ne doit bien entendu pas faire de discrimination entre les différentes formes d'association et d'éducation des enfants.
En outre, c'est apparemment à l'autorité publique qu'il incomberait d'atténuer, par une fiscalité redistributive, les conséquences matérielles de l'irresponsabilité individuelle et d'en atténuer les effets par une armée de travailleurs sociaux.
La lâcheté morale de nos élites politiques est responsable du désastre social massif qui s'est abattu sur notre pays. S'ils reconnaissaient un tant soit peu les conséquence de ce libertinage idéologique, ils pourraient se sentir obligés d'imposer des restrictions à leur propre comportement car on ne peut pas exiger des autres ce que l'on rechigne soi-même à faire.
En matière de logement social, il est avantageux pour une mère de se mettre en porte-à-faux, d'être célibataire, sans aucun soutien des pères et d'être dépendante de l'État pour ses revenus. Elle est alors prioritaire, ne paiera ni les impôts, ni le loyer, ni les charges.
Quant aux hommes, l'État les décharge de toute responsabilité morale à l'égard de leurs enfants. L'État est désormais le père de l'enfant tandis que le père biologique reste libre d'utiliser les revenus dont il dispose comme argent de poche, pour des divertissements et gâteries en tout genre.
Ainsi, se trouve-t-il réduit lui-même au statut d'enfant doté des capacités physiques d'un homme : irritable, exigeant égocentrique et violent s'il n'obtient pas ce qu'il veut. La violence s'intensifie et devient une habitude. C'est pour cette raison qu'un enfant gâté se transforme généralement en tyran malfaisant.
Mais si l'on peut trouver l'origine de ce mal dans l'État providentiel, il n'est néanmoins pas suffisant à la propagation de ce dernier et l'on rentre ainsi dans le domaine de la culture et des idées car il faut non seulement croire qu'il est économiquement possible de se comporter de la manière la plus irresponsable et égoïste qui soit mais aussi estimer qu'il est moralement permis de le faire.
C'est ainsi qu'il s'est formé une alliance impie entre ceux qui, à gauche, croient l'homme doté de droits mais pas de devoirs, et les libertaires de droite, qui voient dans le choix du consommateur la réponse à toutes les questions sociales.
Les gens ont donc le droit d'avoir des enfants comme ils l'entendent, et les enfants ont bien sûr le droit d'échapper à la privation, du moins sur le plan matériel. La manière dont les hommes et les femmes s'associent pour avoir des enfants n'est en fin de compte qu'une question de choix du consommateur, sans plus de conséquences morales que celui entre chocolat noir et chocolat au lait et l'État ne doit bien entendu pas faire de discrimination entre les différentes formes d'association et d'éducation des enfants.
En outre, c'est apparemment à l'autorité publique qu'il incomberait d'atténuer, par une fiscalité redistributive, les conséquences matérielles de l'irresponsabilité individuelle et d'en atténuer les effets par une armée de travailleurs sociaux.
La lâcheté morale de nos élites politiques est responsable du désastre social massif qui s'est abattu sur notre pays. S'ils reconnaissaient un tant soit peu les conséquence de ce libertinage idéologique, ils pourraient se sentir obligés d'imposer des restrictions à leur propre comportement car on ne peut pas exiger des autres ce que l'on rechigne soi-même à faire.
Très bon topic kheyou
Je vous aime tous
Tu ne fais pas exception
il y a 5 jours
Yoneda
5j
Guidé par la philosophie apparemment généreuse et humaine qu'aucun enfant, quelle que soit son origine, ne soit souffrir de privation, l'État porte aujourd'hui secours à tout enfant (ou plutôt à la mère de tout enfant).
En matière de logement social, il est avantageux pour une mère de se mettre en porte-à-faux, d'être célibataire, sans aucun soutien des pères et d'être dépendante de l'État pour ses revenus. Elle est alors prioritaire, ne paiera ni les impôts, ni le loyer, ni les charges.
Quant aux hommes, l'État les décharge de toute responsabilité morale à l'égard de leurs enfants. L'État est désormais le père de l'enfant tandis que le père biologique reste libre d'utiliser les revenus dont il dispose comme argent de poche, pour des divertissements et gâteries en tout genre.
Ainsi, se trouve-t-il réduit lui-même au statut d'enfant doté des capacités physiques d'un homme : irritable, exigeant égocentrique et violent s'il n'obtient pas ce qu'il veut. La violence s'intensifie et devient une habitude. C'est pour cette raison qu'un enfant gâté se transforme généralement en tyran malfaisant.
Mais si l'on peut trouver l'origine de ce mal dans l'État providentiel, il n'est néanmoins pas suffisant à la propagation de ce dernier et l'on rentre ainsi dans le domaine de la culture et des idées car il faut non seulement croire qu'il est économiquement possible de se comporter de la manière la plus irresponsable et égoïste qui soit mais aussi estimer qu'il est moralement permis de le faire.
C'est ainsi qu'il s'est formé une alliance impie entre ceux qui, à gauche, croient l'homme doté de droits mais pas de devoirs, et les libertaires de droite, qui voient dans le choix du consommateur la réponse à toutes les questions sociales.
Les gens ont donc le droit d'avoir des enfants comme ils l'entendent, et les enfants ont bien sûr le droit d'échapper à la privation, du moins sur le plan matériel. La manière dont les hommes et les femmes s'associent pour avoir des enfants n'est en fin de compte qu'une question de choix du consommateur, sans plus de conséquences morales que celui entre chocolat noir et chocolat au lait et l'État ne doit bien entendu pas faire de discrimination entre les différentes formes d'association et d'éducation des enfants.
En outre, c'est apparemment à l'autorité publique qu'il incomberait d'atténuer, par une fiscalité redistributive, les conséquences matérielles de l'irresponsabilité individuelle et d'en atténuer les effets par une armée de travailleurs sociaux.
La lâcheté morale de nos élites politiques est responsable du désastre social massif qui s'est abattu sur notre pays. S'ils reconnaissaient un tant soit peu les conséquence de ce libertinage idéologique, ils pourraient se sentir obligés d'imposer des restrictions à leur propre comportement car on ne peut pas exiger des autres ce que l'on rechigne soi-même à faire.
En matière de logement social, il est avantageux pour une mère de se mettre en porte-à-faux, d'être célibataire, sans aucun soutien des pères et d'être dépendante de l'État pour ses revenus. Elle est alors prioritaire, ne paiera ni les impôts, ni le loyer, ni les charges.
Quant aux hommes, l'État les décharge de toute responsabilité morale à l'égard de leurs enfants. L'État est désormais le père de l'enfant tandis que le père biologique reste libre d'utiliser les revenus dont il dispose comme argent de poche, pour des divertissements et gâteries en tout genre.
Ainsi, se trouve-t-il réduit lui-même au statut d'enfant doté des capacités physiques d'un homme : irritable, exigeant égocentrique et violent s'il n'obtient pas ce qu'il veut. La violence s'intensifie et devient une habitude. C'est pour cette raison qu'un enfant gâté se transforme généralement en tyran malfaisant.
Mais si l'on peut trouver l'origine de ce mal dans l'État providentiel, il n'est néanmoins pas suffisant à la propagation de ce dernier et l'on rentre ainsi dans le domaine de la culture et des idées car il faut non seulement croire qu'il est économiquement possible de se comporter de la manière la plus irresponsable et égoïste qui soit mais aussi estimer qu'il est moralement permis de le faire.
C'est ainsi qu'il s'est formé une alliance impie entre ceux qui, à gauche, croient l'homme doté de droits mais pas de devoirs, et les libertaires de droite, qui voient dans le choix du consommateur la réponse à toutes les questions sociales.
Les gens ont donc le droit d'avoir des enfants comme ils l'entendent, et les enfants ont bien sûr le droit d'échapper à la privation, du moins sur le plan matériel. La manière dont les hommes et les femmes s'associent pour avoir des enfants n'est en fin de compte qu'une question de choix du consommateur, sans plus de conséquences morales que celui entre chocolat noir et chocolat au lait et l'État ne doit bien entendu pas faire de discrimination entre les différentes formes d'association et d'éducation des enfants.
En outre, c'est apparemment à l'autorité publique qu'il incomberait d'atténuer, par une fiscalité redistributive, les conséquences matérielles de l'irresponsabilité individuelle et d'en atténuer les effets par une armée de travailleurs sociaux.
La lâcheté morale de nos élites politiques est responsable du désastre social massif qui s'est abattu sur notre pays. S'ils reconnaissaient un tant soit peu les conséquence de ce libertinage idéologique, ils pourraient se sentir obligés d'imposer des restrictions à leur propre comportement car on ne peut pas exiger des autres ce que l'on rechigne soi-même à faire.
C'est d'autant plus problématique qu'il n'y a aucune conséquence sociale. Si ça apportait une alloc ET la méfiance du peuple on ferait vite la différence entre vraies et fausses victimes.
Mais comme il est interdit de discriminer et que la population a ce standard moral, il n'y a que des avantages.
Mais comme il est interdit de discriminer et que la population a ce standard moral, il n'y a que des avantages.
Je vous aime tous
Tu ne fais pas exception
il y a 5 jours
Anti-social le mot est fort, mais ça encourage l'individualisme et la déresponsabilisation
il y a 5 jours