Un loup
Égaré au paradis blanc
N'avait que pour seul compagnon
Un soleil éblouissant
Arpentant inlassablement
Les dunes vierges gelées
Il grava sur son cœur
Le vœu d'un été regretté
Le soleil,
Affable, de bons conseils
Lui suggéra sans ménagement
Une ascension amère
Vers l'inconnu terrifiant
Trépas de froid
Trépas de chaud
Où mènent donc
Les sempiternelles méandres
Du Beau ?