C'est la notion de responsabilité et des externalités négatives
Si ton shitbull yveujoué
mord quelqu'un dans la rue, c'est une externalité négative de ton shitbull et donc ta responsabilité
Les grandes entreprises provoquent un grand nombre d'externalités négatives, mais le plus souvent elles s'en sortent sans débourser le moindre centime ou sans en subir la moindre conséquence.
Or quelqu'un doit en payer le prix. Ce quelqu'un, c'est la société dans son ensemble.
Exemples d'externalités négatives :
Pollution atmosphérique
Bruit
Pollution lumineuse
Dégradation des sites et des paysages
Destruction de la biodiversité
Erosion, dégradation des sols
Surexploitation des ressources
Au niveau social : le trajet domicile-travail (du temps, du carburant, du trafic qui ralentit tout le monde, etc)
Augmentation du chômage lorsque les employés sont remplacés par des machines
Perte de savoir-faire et de fierté artisanale et nationale à cause de l'industrialisation massive
Dégradation globale de la qualité des produits pour la même raison
Dégradation de la santé publique à cause de produits chimiques douteux dans l'alimentation et les produits quotidiens
Etc, etc.
Bien sûr, il y a aussi des externalités positives. Mais compensent-elles les dégâts ? Sûrement pas.
Quel est le problème ? La notion de responsabilité dans la propritété n'est pas assez mise en exergue.
Traditionnellement, la propriété donne trois pouvoirs : Usus, Fructus, Abusus. User la chose, cueillir les fruits de la chose, Abuser de la chose (la détruire, la donner ou la vendre...)
Mais on rappelle rarement que la propriété, c'est aussi des devoirs
Et le premier d'entre eux, c'est de réparer les dégâts qui pourraient être causés par elle.
C'est d'autant plus vrai pour les entreprises qui, non seulement causent des grands dégâts à la société, mais en plus en profitent énormément.
A mon avis il faudrait carrément rappeler ça dans la Constitution. Et il faut que l'Etat évalue ces externalités négatives pour essayer de les éviter, pénaliser les entreprises et compenser si nécessaire
Si ton shitbull yveujoué
Les grandes entreprises provoquent un grand nombre d'externalités négatives, mais le plus souvent elles s'en sortent sans débourser le moindre centime ou sans en subir la moindre conséquence.
Or quelqu'un doit en payer le prix. Ce quelqu'un, c'est la société dans son ensemble.
Exemples d'externalités négatives :
Etc, etc.
Bien sûr, il y a aussi des externalités positives. Mais compensent-elles les dégâts ? Sûrement pas.
Quel est le problème ? La notion de responsabilité dans la propritété n'est pas assez mise en exergue.
Traditionnellement, la propriété donne trois pouvoirs : Usus, Fructus, Abusus. User la chose, cueillir les fruits de la chose, Abuser de la chose (la détruire, la donner ou la vendre...)
Mais on rappelle rarement que la propriété, c'est aussi des devoirs
Et le premier d'entre eux, c'est de réparer les dégâts qui pourraient être causés par elle.
C'est d'autant plus vrai pour les entreprises qui, non seulement causent des grands dégâts à la société, mais en plus en profitent énormément.
A mon avis il faudrait carrément rappeler ça dans la Constitution. Et il faut que l'Etat évalue ces externalités négatives pour essayer de les éviter, pénaliser les entreprises et compenser si nécessaire
Au plaisir ~
Mes profits, tes pertes
Mes profits, tes pertes
Exactement
Au plaisir ~
Exactement
Fondamentalement ce n'est pas un problème strictement économique.
C'est la manifestation économique d'un problème universel qui trouve sa source dans le coeur humain.
La tendance à ne prendre pour soi que le bien, et à laisser tout le mal aux autres.
exemple : beaucoup de gens disent "qui êtes vous pour me juger" lorsqu'on les critique, mais si on leur fait un compliment alors ils ne formuleront pas cette objection. Pourtant le compliment est un jugement aussi, mais c'est un jugement positif. Ainsi on accepte le jugement tant qu'il nous arrange, mais si le jugement nous dérange alors on réfute le jugement en bloc, jusqu'à nier à autrui la capacité de juger correctement (vous ne pouvez pas juger, seul Dieu le peut)
Idem pour l'injustice
Tout le monde s'accorde à dire que l'injustice est une mauvaise chose, pourtant celui qui trouve un billet de cinquante euros par terre ne vas pas se mettre à pousser un cri rageur vers le ciel en dénonçant l'injustice de cette situation, et pourtant c'est injuste quand même. On n'a rien fait pour trouver un billet par terre, on ne le mérite pas du tout, mais c'est un injustice profitable, alors on ferme les yeux dessus. On ferme si profondément les yeux dessus qu'on ne considère même pas que c'est une injustice, on appelle cela un "coup de chance".
On pourrait critiquer cela, mais cette tendance à ne prendre pour soi que le bien et à laisser toute la merde aux autres ne vient pas de nulle part. Elle est spontanée, évidente, parfaitement naturelle, en un sens elle est même plutôt bonne car elle permet d'éviter les emmerdes et d'obtenir ce dont on a besoin pour vivre. C'est très probablement un héritage évolutif.
Imaginons un scénario un peu exagéré, celui de l'honnêteté parfaite, on dirait alors un homme: "cessez de ne prendre que ce qui vous arrange et de délaisser ce qui vous déplait, vous voulez manger des champignons ? Alors cessez de ne prendre que les bons et de laisser les mauvais de coté. Mangez les bons champignons, et les mauvais aussi, même ceux qui sont toxique et qui vont vous tuer." On voit le problème tout de suite.
Pourtant, cet instinct si bon, qui nous pousse à ne prendre que ce qui est bon pour nous et à laisser de coté le reste peut se retourner contre nous dans la mesure où il peut se révéler antisocial.
Alors que faire ? Je ne sais pas. Voilà, c'était ma participation au topic.
C'est la manifestation économique d'un problème universel qui trouve sa source dans le coeur humain.
exemple : beaucoup de gens disent "qui êtes vous pour me juger" lorsqu'on les critique, mais si on leur fait un compliment alors ils ne formuleront pas cette objection. Pourtant le compliment est un jugement aussi, mais c'est un jugement positif. Ainsi on accepte le jugement tant qu'il nous arrange, mais si le jugement nous dérange alors on réfute le jugement en bloc, jusqu'à nier à autrui la capacité de juger correctement (vous ne pouvez pas juger, seul Dieu le peut)
Idem pour l'injustice
Tout le monde s'accorde à dire que l'injustice est une mauvaise chose, pourtant celui qui trouve un billet de cinquante euros par terre ne vas pas se mettre à pousser un cri rageur vers le ciel en dénonçant l'injustice de cette situation, et pourtant c'est injuste quand même. On n'a rien fait pour trouver un billet par terre, on ne le mérite pas du tout, mais c'est un injustice profitable, alors on ferme les yeux dessus. On ferme si profondément les yeux dessus qu'on ne considère même pas que c'est une injustice, on appelle cela un "coup de chance".
On pourrait critiquer cela, mais cette tendance à ne prendre pour soi que le bien et à laisser toute la merde aux autres ne vient pas de nulle part. Elle est spontanée, évidente, parfaitement naturelle, en un sens elle est même plutôt bonne car elle permet d'éviter les emmerdes et d'obtenir ce dont on a besoin pour vivre. C'est très probablement un héritage évolutif.
Imaginons un scénario un peu exagéré, celui de l'honnêteté parfaite, on dirait alors un homme: "cessez de ne prendre que ce qui vous arrange et de délaisser ce qui vous déplait, vous voulez manger des champignons ? Alors cessez de ne prendre que les bons et de laisser les mauvais de coté. Mangez les bons champignons, et les mauvais aussi, même ceux qui sont toxique et qui vont vous tuer." On voit le problème tout de suite.
Pourtant, cet instinct si bon, qui nous pousse à ne prendre que ce qui est bon pour nous et à laisser de coté le reste peut se retourner contre nous dans la mesure où il peut se révéler antisocial.
Alors que faire ? Je ne sais pas. Voilà, c'était ma participation au topic.
Fondamentalement ce n'est pas un problème strictement économique.
C'est la manifestation économique d'un problème universel qui trouve sa source dans le coeur humain.
La tendance à ne prendre pour soi que le bien, et à laisser tout le mal aux autres.
exemple : beaucoup de gens disent "qui êtes vous pour me juger" lorsqu'on les critique, mais si on leur fait un compliment alors ils ne formuleront pas cette objection. Pourtant le compliment est un jugement aussi, mais c'est un jugement positif. Ainsi on accepte le jugement tant qu'il nous arrange, mais si le jugement nous dérange alors on réfute le jugement en bloc, jusqu'à nier à autrui la capacité de juger correctement (vous ne pouvez pas juger, seul Dieu le peut)
Idem pour l'injustice
Tout le monde s'accorde à dire que l'injustice est une mauvaise chose, pourtant celui qui trouve un billet de cinquante euros par terre ne vas pas se mettre à pousser un cri rageur vers le ciel en dénonçant l'injustice de cette situation, et pourtant c'est injuste quand même. On n'a rien fait pour trouver un billet par terre, on ne le mérite pas du tout, mais c'est un injustice profitable, alors on ferme les yeux dessus. On ferme si profondément les yeux dessus qu'on ne considère même pas que c'est une injustice, on appelle cela un "coup de chance".
On pourrait critiquer cela, mais cette tendance à ne prendre pour soi que le bien et à laisser toute la merde aux autres ne vient pas de nulle part. Elle est spontanée, évidente, parfaitement naturelle, en un sens elle est même plutôt bonne car elle permet d'éviter les emmerdes et d'obtenir ce dont on a besoin pour vivre. C'est très probablement un héritage évolutif.
Imaginons un scénario un peu exagéré, celui de l'honnêteté parfaite, on dirait alors un homme: "cessez de ne prendre que ce qui vous arrange et de délaisser ce qui vous déplait, vous voulez manger des champignons ? Alors cessez de ne prendre que les bons et de laisser les mauvais de coté. Mangez les bons champignons, et les mauvais aussi, même ceux qui sont toxique et qui vont vous tuer." On voit le problème tout de suite.
Pourtant, cet instinct si bon, qui nous pousse à ne prendre que ce qui est bon pour nous et à laisser de coté le reste peut se retourner contre nous dans la mesure où il peut se révéler antisocial.
Alors que faire ? Je ne sais pas. Voilà, c'était ma participation au topic.
C'est la manifestation économique d'un problème universel qui trouve sa source dans le coeur humain.
exemple : beaucoup de gens disent "qui êtes vous pour me juger" lorsqu'on les critique, mais si on leur fait un compliment alors ils ne formuleront pas cette objection. Pourtant le compliment est un jugement aussi, mais c'est un jugement positif. Ainsi on accepte le jugement tant qu'il nous arrange, mais si le jugement nous dérange alors on réfute le jugement en bloc, jusqu'à nier à autrui la capacité de juger correctement (vous ne pouvez pas juger, seul Dieu le peut)
Idem pour l'injustice
Tout le monde s'accorde à dire que l'injustice est une mauvaise chose, pourtant celui qui trouve un billet de cinquante euros par terre ne vas pas se mettre à pousser un cri rageur vers le ciel en dénonçant l'injustice de cette situation, et pourtant c'est injuste quand même. On n'a rien fait pour trouver un billet par terre, on ne le mérite pas du tout, mais c'est un injustice profitable, alors on ferme les yeux dessus. On ferme si profondément les yeux dessus qu'on ne considère même pas que c'est une injustice, on appelle cela un "coup de chance".
On pourrait critiquer cela, mais cette tendance à ne prendre pour soi que le bien et à laisser toute la merde aux autres ne vient pas de nulle part. Elle est spontanée, évidente, parfaitement naturelle, en un sens elle est même plutôt bonne car elle permet d'éviter les emmerdes et d'obtenir ce dont on a besoin pour vivre. C'est très probablement un héritage évolutif.
Imaginons un scénario un peu exagéré, celui de l'honnêteté parfaite, on dirait alors un homme: "cessez de ne prendre que ce qui vous arrange et de délaisser ce qui vous déplait, vous voulez manger des champignons ? Alors cessez de ne prendre que les bons et de laisser les mauvais de coté. Mangez les bons champignons, et les mauvais aussi, même ceux qui sont toxique et qui vont vous tuer." On voit le problème tout de suite.
Pourtant, cet instinct si bon, qui nous pousse à ne prendre que ce qui est bon pour nous et à laisser de coté le reste peut se retourner contre nous dans la mesure où il peut se révéler antisocial.
Alors que faire ? Je ne sais pas. Voilà, c'était ma participation au topic.
Certes, ça va au-delà de l'économique. C'est très ancré dans notre comportement, et ce n'est pas toujours mauvais, c'est aussi un instinct de préservation et d'éviter les embrouilles
Si une grosse usine peut déverser des litres de produits chimiques sur la rivière et s'en sortir, elle va le faire, comme l'autre va prendre le billet de 50€. C'est une valeur qu'il prend sans contrepartie
Et je pense qu'on peut laisser cet instinct nous guider dans la plupart des cas, d'ailleurs il vaut mieux laisser faire tant que c'est pas trop grave, sinon le problème peut même s'empirer.
Je m'explique : ce matin je me faisais la réflexion des frais de bouche des entreprises. Souvent ils se gavent bien aux frais de l'entreprise, on pourrait se dire "quelle bande de connards, ils bouffent du homard et du champagne gratuit", et en effet c'est des connards
Mais ce homard et ce champagne sont peut-être un mal mineur comparé à ce qu'ils pourraient faire. Peut-être que cette injustice garde beaucoup de riches, surtout des petits bourgeois (qui sont très nombreux) de prendre davantage de risques pour enculer le gouvernement et la société, puisqu'ils l'enculent déjà un petit peu. Je ne sais pas si je me fais comprendre
Enfin bon, cette réflexion serait valide en temps normal, le problème c'est qu'aujourd'hui les injustices commencent à trop s'empiler, la merde sous le tapis ne fait que grossir et on en arrive à un point asphyxiant.
Un exemple que l'on connait bien : l'immigration qui profite aux restaurateurs boomers et aux migrants. Je n'ai pas trop besoin de développer je pense
Pour tout ce qui est écologie pareil, la biodiversité se dégrade à vue d'oeil, les montagnes de plastique en mer font peur, etc
A un moment faut faire un peu le ménage. L'erreur c'est de prétendre changer définitivement la nature humaine et ses travers. C'est l'erreur des gauchistes, à mon avis, quand pour eux la solution c'est de supprimer le droit de propriété des moyens de production. Comme ça aucune externalité négative, n'est-ce pas, puisque c'est la société qui gère tout. Ouais bon, encore une fois pas besoin de développer, t'as compris le soucis
Si une grosse usine peut déverser des litres de produits chimiques sur la rivière et s'en sortir, elle va le faire, comme l'autre va prendre le billet de 50€. C'est une valeur qu'il prend sans contrepartie
Et je pense qu'on peut laisser cet instinct nous guider dans la plupart des cas, d'ailleurs il vaut mieux laisser faire tant que c'est pas trop grave, sinon le problème peut même s'empirer.
Je m'explique : ce matin je me faisais la réflexion des frais de bouche des entreprises. Souvent ils se gavent bien aux frais de l'entreprise, on pourrait se dire "quelle bande de connards, ils bouffent du homard et du champagne gratuit", et en effet c'est des connards
Mais ce homard et ce champagne sont peut-être un mal mineur comparé à ce qu'ils pourraient faire. Peut-être que cette injustice garde beaucoup de riches, surtout des petits bourgeois (qui sont très nombreux) de prendre davantage de risques pour enculer le gouvernement et la société, puisqu'ils l'enculent déjà un petit peu. Je ne sais pas si je me fais comprendre
Enfin bon, cette réflexion serait valide en temps normal, le problème c'est qu'aujourd'hui les injustices commencent à trop s'empiler, la merde sous le tapis ne fait que grossir et on en arrive à un point asphyxiant.
Un exemple que l'on connait bien : l'immigration qui profite aux restaurateurs boomers et aux migrants. Je n'ai pas trop besoin de développer je pense
Pour tout ce qui est écologie pareil, la biodiversité se dégrade à vue d'oeil, les montagnes de plastique en mer font peur, etc
A un moment faut faire un peu le ménage. L'erreur c'est de prétendre changer définitivement la nature humaine et ses travers. C'est l'erreur des gauchistes, à mon avis, quand pour eux la solution c'est de supprimer le droit de propriété des moyens de production. Comme ça aucune externalité négative, n'est-ce pas, puisque c'est la société qui gère tout. Ouais bon, encore une fois pas besoin de développer, t'as compris le soucis
Au plaisir ~
Certes, ça va au-delà de l'économique. C'est très ancré dans notre comportement, et ce n'est pas toujours mauvais, c'est aussi un instinct de préservation et d'éviter les embrouilles
Si une grosse usine peut déverser des litres de produits chimiques sur la rivière et s'en sortir, elle va le faire, comme l'autre va prendre le billet de 50€. C'est une valeur qu'il prend sans contrepartie
Et je pense qu'on peut laisser cet instinct nous guider dans la plupart des cas, d'ailleurs il vaut mieux laisser faire tant que c'est pas trop grave, sinon le problème peut même s'empirer.
Je m'explique : ce matin je me faisais la réflexion des frais de bouche des entreprises. Souvent ils se gavent bien aux frais de l'entreprise, on pourrait se dire "quelle bande de connards, ils bouffent du homard et du champagne gratuit", et en effet c'est des connards
Mais ce homard et ce champagne sont peut-être un mal mineur comparé à ce qu'ils pourraient faire. Peut-être que cette injustice garde beaucoup de riches, surtout des petits bourgeois (qui sont très nombreux) de prendre davantage de risques pour enculer le gouvernement et la société, puisqu'ils l'enculent déjà un petit peu. Je ne sais pas si je me fais comprendre
Enfin bon, cette réflexion serait valide en temps normal, le problème c'est qu'aujourd'hui les injustices commencent à trop s'empiler, la merde sous le tapis ne fait que grossir et on en arrive à un point asphyxiant.
Un exemple que l'on connait bien : l'immigration qui profite aux restaurateurs boomers et aux migrants. Je n'ai pas trop besoin de développer je pense
Pour tout ce qui est écologie pareil, la biodiversité se dégrade à vue d'oeil, les montagnes de plastique en mer font peur, etc
A un moment faut faire un peu le ménage. L'erreur c'est de prétendre changer définitivement la nature humaine et ses travers. C'est l'erreur des gauchistes, à mon avis, quand pour eux la solution c'est de supprimer le droit de propriété des moyens de production. Comme ça aucune externalité négative, n'est-ce pas, puisque c'est la société qui gère tout. Ouais bon, encore une fois pas besoin de développer, t'as compris le soucis
Si une grosse usine peut déverser des litres de produits chimiques sur la rivière et s'en sortir, elle va le faire, comme l'autre va prendre le billet de 50€. C'est une valeur qu'il prend sans contrepartie
Et je pense qu'on peut laisser cet instinct nous guider dans la plupart des cas, d'ailleurs il vaut mieux laisser faire tant que c'est pas trop grave, sinon le problème peut même s'empirer.
Je m'explique : ce matin je me faisais la réflexion des frais de bouche des entreprises. Souvent ils se gavent bien aux frais de l'entreprise, on pourrait se dire "quelle bande de connards, ils bouffent du homard et du champagne gratuit", et en effet c'est des connards
Mais ce homard et ce champagne sont peut-être un mal mineur comparé à ce qu'ils pourraient faire. Peut-être que cette injustice garde beaucoup de riches, surtout des petits bourgeois (qui sont très nombreux) de prendre davantage de risques pour enculer le gouvernement et la société, puisqu'ils l'enculent déjà un petit peu. Je ne sais pas si je me fais comprendre
Enfin bon, cette réflexion serait valide en temps normal, le problème c'est qu'aujourd'hui les injustices commencent à trop s'empiler, la merde sous le tapis ne fait que grossir et on en arrive à un point asphyxiant.
Un exemple que l'on connait bien : l'immigration qui profite aux restaurateurs boomers et aux migrants. Je n'ai pas trop besoin de développer je pense
Pour tout ce qui est écologie pareil, la biodiversité se dégrade à vue d'oeil, les montagnes de plastique en mer font peur, etc
A un moment faut faire un peu le ménage. L'erreur c'est de prétendre changer définitivement la nature humaine et ses travers. C'est l'erreur des gauchistes, à mon avis, quand pour eux la solution c'est de supprimer le droit de propriété des moyens de production. Comme ça aucune externalité négative, n'est-ce pas, puisque c'est la société qui gère tout. Ouais bon, encore une fois pas besoin de développer, t'as compris le soucis
nous sommes d'accord sur la nécessité de régler les injustices, elles sont beaucoup trop grosses et trop visible aujourd'hui, cela menace l'équilibre de notre société