Les classes sociales en 2025

Bonjour, mes chers kheyons.

De temps en temps je réécris ce topic sur les classes sociales, d'une part car j'affine un peu plus ma pensée, d'autre part car c'est salutaire d'avoir ces choses en tête, et enfin parce que j'aime bien, ça m'amuse

Restez jusqu'à la fin, car je propose une petite analyse nouvelle qui pourra peut être vous intéresser

Bref, commençons, de bas en haut :



C'est ce qu'on appelle "le peuple". Cette classe se décompose en 3 :

Les pauvres. Attention, il ne s'agit pas ici (que) de travailleurs, mais plutôt des gens qui ne font pas grand chose et touchent les aides sociales. Cela comprend :

- Les SDF, qui sont un grand éventail de profils très différents. Il faut se méfier, deux SDF ne se valent pas. Parmi eux il y a des gens normaux dans la galère, des punk à chien, des zadistes, des gens qui se gavent en réalité pas mal en cumulant aides sociales, dons, logement derrière (logés la nuit par un pote), et un long etc

- Les banlieusards, arabes, maghrébins, dealeurs qui vivent à la fois du crime et des aides sociales

- Les pauvres qui bossent à temps partiel, ceux à l'AAH, et autres.

Les pauvres sont plutôt de gauche de par leurs intérêts (plus d'aides, donc plus de taxation, donc plus de socialisme).

La classe moyenne. Ce sont les prolo facho qui votent RN. C'est la classe qui souffre le plus économiquement et socialement, car ils bossent et paient beaucoup d'impôts proportionnellement à leur revenu. C'est cette classe qui risque de se rebeller à l'avenir, c'était la classe des gilets jaunes notamment. Cela comprend des salariés mais aussi des petits patrons.

Les moyens sont plutôt de droite économiquement, car ils ont marre de se faire ponctionner comme des vaches à lait. Ils en ont également marre de l'immigration et des gauchiasses en général. Mais ça s'arrête là : le moyen a en réalité le coeur à gauche (ça reste un prolo au final), mais ses intérêts objectifs le forcent à se positionner à droite.

Les riches. On inclut ici les petits bourgeois, qui sont en réalité issus des classes moyennes supérieures, mais dont les intérêts convergent in fine avec ceux des riches et du "roi" (on verra ça par la suite), c'est à dire le maintien du système. Il y a ici tous les petits boutiquiers youtubesques et médiatiques. Et bien sûr il y a les grands riches également, mais attention : non pas les riches rentiers, mais plutôt les riches entrepreneurs tels que le milliardaire Bernard Arnault.

Les intérêts des riches convergent partiellement avec ceux de la classe moyenne : réduire les taxes, arrêter un peu l'immigration, enculer les gauchiasses. Mais le riche, au fond, est très confortable dans le système actuel et n'a aucune intention de le changer. Alors tout son stratagème est d'entuber la classe moyenne pour croire qu'elle est avec elle, afin d'obtenir les votes et le soutien nécessaires à la prise de pouvoir. Et dès que le pouvoir est pris...



Je vous rassure, elle n'a de noblesse que le nom. On trouve ici les riches de type rentier, et particulièrement toutes les sortes de hauts fonctionnaires. Magistrats, sécrétaires ministériels, conseillers d'état... et aussi les politiciens, dont les partis politiques, en tête la dynastie le Pen, les parlementaires en général, les maires de grandes villes, etc. Enfin, on peut inclure aussi quelques militaires dans le pot.

Ils ne sont pas forcément les plus riches, mais ils compensent par le pouvoir que leur confère leur poste.

La noblesse est plus nuancée politiquement. Gauche, droite... ça n'a aucune valeur à ses yeux, car elle n'a pas la galère des prolos (elle ne travaille pas, elle est surtout dans le commandement politique) et elle s'en fout du capital, elle est rentière et tant qu'elle peut continuer à vivre dans le confort ça lui va

La noblesse va surtout s'adapter à la politique du moment, afin de conserver sa rente d'abord, ensuite afin de gagner plus de terrain pour les ambitieux. C'est du pur calcul politique, il n'y a aucune vraie conviction derrière. Les juges, par exemple, sont de gauche et laxistes car tout leur milieu est de gauche, et c'est du suicide social que d'être droitard. Si on changeait tout le système et le droitardisme était à l'ordre du jour, ils seraient de droite.

Oui, c'est triste à dire mais c'est comme ça

Le point commun à tous les nobles est qu'ils vont protéger leur roi. Nous verrons qui est-ce que je nomme "roi" dans ce système...



Le clergé est principalement fait des journalistes et des profs d'université, de lycée, de collège.

Leur mission : prêcher la bonne parole antifasciste.

Pendant très longtemps, le clergé a été presque exclusivement composé de gauchiasses. Moralisateurs, intolérants, inquisiteurs, les gauchiasses ont dominé la société pendant plusieurs décennies (au moins depuis Mitterrand) et ont farouchement combattu les hérétiques (fachos) et prêché le féminisme, l'antiracisme, le padamalgam, l'hyper-sexualité, l'européisme, l'écologisme (CITOYEN.S.E.S.E.S, CHANGEZ D'ATTITUDE, CAR LA FIN DE TEMPS EST PROCHE ! ) et plein d'autres dogmes de la foi antifasciste

Mais ces derniers temps, le clergé vit des moments difficiles. La foi dans la Vérité s'amoindrit, le Diable gagne de plus en plus de terrain ! Que faut-il faire ? Se remettre en question ? Bien sûr que non, on ne discute pas avec le Diable ! La mission de l'Eglise antifasciste est de combattre les hérétiques jusqu'à la fin, c'est ce qu'aurait voulu le héros qui a tué Hitler

Trêve de plaisanteries : le clergé est une classe qui est "à gauche", mais il faut faire très attention avec cela. Oui, leur pensée, leurs dogmes sont "de gauche", mais ils pourraient très bien être de droite.

Le clergé avait besoin d'une religion, car c'est leur façon de fonctionner. Ils ont besoin d'un système, d'une structure qui leur dise comment penser. Puisque le christianisme est mort, ils ont pris les idées triomphantes du siècle dernier : les idées antifascistes. Ces idées ne sont pas mauvaises en soi (ne pas maltraiter la femme et faire qu'elle soit égale en droits, ne pas maltraiter et détester les noirs juste parce qu'ils sont noirs, etc), mais le clergé en a fait des dogmes absolus, et a ensuite produit une véritable théologie : intersectionnalité, théorie de genre, racisme systémique...

Peu à peu, ces dogmes s'effondrent sous leur propre poids. Qui, ou quoi, va les remplacer ? Non pas la droite telle qu'on la connaît aujourd'hui, je crois que c'est impossible. Mais ce qui est certain, c'est que la gauchiasserie va finir par disparaître d'elle-même, tout simplement car plus personne n'écoutera les journaputes, les profs de merde, etc

En même temps, le clergé est constitué de salopes sans colonne vertébrale. Ils ne vont jamais s'attaquer au Roi, aux riches, aux puissants en général. Ils vont systématiquement viser les pauvres et les classes moyennes : par exemple pour l'écologie, ils ne vont jamais remettre en question les grosses boîtes, mais toujours Jérôme qui roule dans sa clio pour aller au boulot

Fort avec les faibles, faibles avec les forts : c'est la devise des gauchiasses.

(Partie 1/2)

"Les pauvres sont plutôt de gauche de par leurs intérêts (plus d'aides, donc plus de taxation, donc plus de socialisme)."


Voilà en quoi les pauvres sont de vrais enculer complètement ignorant, et qu'ils resteront pauvre toute leurs misérable vie

On arrive à la partie la plus intéressante de ce topic, du moins à mon avis.

Auparavant, je croyais que les rois de notre société étaient les banques, mais je crois m'être trompé. En réalité, il y a une autre catégorie de la population qui correspond mieux à ce rôle.

Qui est-ce donc ?



C'est tentant de dire "les boomers", mais ce n'est pas tout à fait exact. Les boomers se trouvent juste être les retraités en ce moment. Demain, on continuera de servir les retraités, quels qu'ils soient.

Les retraités n'ont pas les soucis du pauvre ou de la classe moyenne. Ils n'ont pas les soucis du riche entrepreneur, ce sont des rentiers. En même temps ils n'exercent pas de fonctions politiques comme la noblesse, ils n'ont pas de responsabilités et ils s'en branlent. Ils ne sont pas vraiment des gauchistes : ils ne sont qu'avec le clergé de façade, mais en réalité beaucoup de retraités virent à droite, sont très racistes au fond, etc.

La société entière travaille pour les retraités actuellement. Et tout ce système est construit pour servir les retraités, tout le monde tourne autour d'eux. L'exemple le plus crucial est le covid, où on a mis à l'arrêt la planète entière (pas moins que ça) pour que Sa Majesté n'attrappe pas un rhume.

On me dira que la réforme des retraites vient infirmer cette idée. Or cette réforme ne conteste pas le principe de gaver des retraités, et elle intervient surtout pour MAINTENIR le système, surtout pas pour le changer. En effet, cette réforme était nécessaire pour éviter l'effondrement du système.

Mais pourquoi c'est comme ça ? Pourquoi servir les intérêts des retraités, qui ne produisent rien et vivent comme des parasites ?

C'est une question de légitimité.

On ne sert pas le roi parce qu'il est puissant, on le sert parce qu'il est légitime.

Et d'où vient la légitimité des retraités, me direz-vous ? Du travail.

Oui, les retraités ont travaillé toute leur vie avant d'en arriver là. Or en 2025, notre système de valeurs met le travail par-dessus tout : la valeur suprême, l'acte le plus moral, le plus saint du monde est de TRAVAILLER. Cela nous vient en grande partie de la morale protestante.

Comme le disait le voisin centaure à la bande de fils de pute :

Alors les retraités, qui ont travaillé toute leur vie, sont nécessairement les plus grands saints de notre société.

Etant les plus grands saints, on les sert comme des rois. C'est légitime, ils l'ont bien mérité, ils ont fait le sacrifice ultime, ce sont des saints martyrs

Eux-mêmes renforcent ce narratif avec leurs histoires à dormir debout : la fameuse orange à Noël, le fait qu'ils se levaient à 4h du matin et marchaient 30km sous la pluie pour aller bosser, la dureté de la vie dans un monde "menacé par la guerre nucléaire", etc.

Mais ces narratifs vont se poursuivre, et d'autant plus que les générations d'après ont souffert bien plus que les boomers.

Car ce n'est pas vraiment du travail qu'il s'agit, ou plutôt, on parle du "travail" dans son sens primaire de "torture". Ce qui est moral n'est pas le fait de produire, c'est surtout le fait de souffrir.

J'ai jusque là parlé des retraités. Mais en réalité, il faudrait élargir cette définition à tous ceux qui exploitent leur souffrance (réelle ou perçue) pour se faire servir comme un Roi et dicter aux autres ce qu'ils doivent dire ou penser. Les retraités sont juste la catégorie la plus large de la population qui correspond à cette définition.

Or il est idiot de fonder la légitimité sur la souffrance seule. Il faudrait surtout évaluer POUR QUOI on souffre.

Tu bosses t'es payé, personne ne fait ça par générosité ou par charité. Les boomers, et tout le monde, a bossé pour être payé et s'acheter à boire, des clopes, des restos, une maison, une voiture, et vivre dans le confort. Faut arrêter de sanctifier une action fondée sur l'égoïsme. Les prolos ne sont pas des saints martyrs qui se sacrifient pour la Vérité, ils sont des salariés qui bossent pour bouffer Mcdo et scroller sur Tiktok

"agneugneu les RSAistes, les AAHistes, les dealers, les chômeurs ont de l'argent sans bosser (ou partiellement pour les chômeurs), ils sont immoraux, ils récoltent ce qu'ils n'ont pas semé, ils n'ont pas souffert comme moi". La seule différence entre eux et toi c'est qu'ils sont plus malins que toi, et ont trouvé des combines pour se faire du fric sans bosser, ou en bossant le minimum. Ils ont pris le temps de comprendre le système et de l'enculer à leur façon. Et encore, ils récoltent les miettes qui tombent de la table, c'est pas non plus des milliardaires

Alors la solution n'est pas de combattre les boomers, mais plutôt de s'opposer au système de légitimité actuel. NON, travailler, ou souffrir, ne te rend pas plus légitime. Ce qui te rend plus légitime, ce sont les raisons qui te poussent à agir.

De façon très générale, il y a deux catégories de raisons qui poussent les gens à agir :

L'argent
La vérité

C'est bien sûr très généraliste, mais ça permet de comprendre facilement.

Que l'autre souffre ou pas, il faut surtout regarder pour quel motif on agit. Agit-on pour l'argent, pour notre profit, ou pour la vérité ?

Deux boulangers travaillent le même nombre d'heures. Mais le premier refourgue des merdes industrielles métro, le deuxième soigne la qualité de ses pains et de ses pâtisseries, afin de vendre des vrais produits artisanaux. Lequel est plus moral ? Dans les esprits, c'est le deuxième. Mais dans le système actuel, les deux ont exactement la même légitimité et le même poids moral. Cela est non seulement absurde, mais aussi néfaste, et nous mène à la ruine.



La vraie question n'est pas "comment tuer le roi?" car dans ce système, le roi ne peut pas durer. C'est logique. Si on commence à gâter les "souffrants", au bout d'un moment ils seront comblés d'argent et de privilèges, et donc ils ne souffriront plus, terminant justement avec ce qui les rendait légitimes : leur souffrance. C'est bien sûr cas des boomers, mais aussi de plein d'autres catégories de la population.

Les immigrés. Cela fait des décennies qu'on les arrose de pognon et de provilèges, et aujourd'hui plus personne ne peut les blairer, même le système vire à droite.

Les restaurateurs. Au début ils avaient la sympathie de tout le monde, ou en tout cas de beaucoup de gens. On a commencé à les gaver d'aides, et puis on a commencé à comprendre qu'ils n'étaient pas forcément les plus moraux

Les femmes. Le siècle dernier, et le siècle encore avant, on peut dire qu'elles souffraient beaucoup. Mais après des décennies d'aides et de privilèges, les femmes sont devenues des princesses insupportables en majorité, et leur légitimité ne fait que s'effondrer

Et un long etc.

Les rois dans ce système sont tout l'inverse de ce qu'ils devraient être normalement. Un roi est fait, en théorie, pour durer éternellement. Les faux-rois actuels sont condamnés à disparaître au bout de quelques années. En d'autres mots : les vrais sont installés sur une colline solide, les faux sont installés sur du sable.

C'est pour cela qu'il faut refonder la légitimité sur les intentions, sur ce qu'il y a au fond du coeur de chacun.

Un homme intègre vivra toujours pour la vérité, et rien au monde ne pourra changer cela. Il peut souffrir, prendre du plaisir, peu importe : son coeur restera droit, fidèle à la vérité.

Alors la vraie question qu'il faut se poser n'est pas "comment tuer le roi", mais plutôt "comment prendre la place du roi".

La réponse est claire. Les faux sont condamnés à se renouveler sans cesse, alors que les vrais sont solidement installés et ne s'en iront pas. Les vrais sont nécessairement destinés à l'emporter.

Alors plutôt que d'appartenir à telle ou telle classe sociale, ou de défendre tels ou tels intérêts, soyez vrais, et on vous servira pour l'éternité.

Au plaisir !

(Partie 2/2)

il faut arrêter de caser les gens dans des cases + G PALU

Donne une grille de salaire, c'est plus simple

j'ai aussi l'impression que c'est une histoire d'ethnie et que le cv a remplacé la lignée

pour le cv : on ne dit plus "mes parents étaient" mais "j'ai été"

pour l'ethnie : j'ai l'impression que le racisme caché des vieux les pousse à se sentir encore plus comme des rois face aux immigrés, les vieux sont souvent de souche, et les jeunes sont souvent immigrés