Voilà c'est un terrible malentendu qui a failli me coûter cher. Je vous jure que tout est vrai.
En fait au passage piéton je passe à côté d'une mamie sans faire belek et je la bouscule involontairement, faut dire elle bloquait bien le passage avec son gros cul et son dos voûté par des décennies de travail à la ferme. Et donc en la bousculant, je lui ai fait perdre un billet de 100 baht qu'elle avait dans la poche (c'est que dalle genre 2€50).
Moi comme je suis un gentilhomme ben je l'aide normal elle a le dos cassé la pauvre mdr, donc je me baisse pour ramasser son billet. Sauf que dans le même temps, j'entrevois un fils de pute qui m'avait arnarqué en me vendant une trotinette avec un moteur défectueux à genre 100m de moi sur le trottoir d'en face, je rentre pas dans les détails c'est pas le sujet. Bref je tape boulette pour le rattraper, je le chope. Et là je me dis merde en fait c'était pas lui (faut dire que c'est pas pour être raciste mais tous les asiatiques ont la même tête). Mais c'est là que je me rend compte que j'ai fait une grave erreur : j'ai oublié de rendre son billet à la dame qui se met à gueuler et à ameuter tout le quartier. À ce moment précis j'ai réalisé que j'étais dans la sauce, mais c'était trop tard.
Ils ont commencé à m'insulter dans leur langue de fou en me jetant tout ce qu'il y avait à leur portée, bouts de bois, barres de fer, oeufs, j'ai même un Nokia G42 qui m'a frôlé l'oreille wtf... J'ai essayé de les calmer en hurlant des phrases stylées que j'ai entendues dans des anime (tout en m'enfuyant) genre "Sumimaseeeeern gomeneeee", "Shitsurei Shimasu yoooooo!" "yamete kudasai" mais ça leur a mis encore plus le seum lol...
Bref j'ai réussi à les semer en m'enfuyant dans des petites ruelles étroites mais le problème c'est que je suis dans le quartier de l'université et que tout le monde connaît tout le monde. C'est plein d'étudiants ici et je suis le seul étranger. Dès que je sors de chez moi j'ai 100% de chances de me faire monter en l'air...
Bon par contre certes j'ai gagné 2€50 c'est le bon côté des choses, je crache pas dessus... mais à quel prix...
