Bonjour, mes chers kheyons.
On importe trop de produits des pays étrangers ! Faudrait-il subventionner nos entreprises locales ?
Il y a une meilleure solution, bien plus juste, qui ne se fait pas à ma connaissance.
D'abord, un constat évident : si les pays étrangers produisent plus que nous, c'est parce que les lois, taxes et standards de qualité sont beaucoup plus exigentes ici. Bien sûr, ce ne sont pas les seuls facteurs, mais ce sont des facteurs de taille à n'en point douter.
Mais cela veut dire que les importations sont injustes pour nos producteurs locaux. On paye les producteurs étrangers qui ne sont pas soumis à nos normes, et on laisse crever nos producteurs qui sont soumis à toutes les normes.
Alors il s'agirait de rétablir la justice de la situation.
Prenons un pays et un produit en particulier, par exemple le Brésil et le soja.
La question à se poser c'est :
Est-ce que le Brésil produirait autant de soja si on y appliquait exactement les mêmes règles, taxes et standards qu'ici ?
La réponse est évidemment non. Alors la question devient :
Combien de soja le Brésil produirait-il si on y appliquait les mêmes règles qu'ici ?
Et cette réponse nous permettra de répondre à la question finale :
Combien de soja le Brésil pourrait-il se permettre d'exporter s'il appliquait les mêmes règles qu'ici ?
On prend le chiffre actuel d'exportations, on soustrait le chiffre hypothétique, et la différence devient le plafond d'exportation autorisé.
Et il faudrait faire ça pour tous les produits et tous les pays.
Ce n'est que justice pour les producteurs locaux. Ils n'ont absolument pas la faute de subir les taxes et les règlements français. Ce n'est pas un manque de savoir-faire, ou de travail, ou un climat défavorable qui explique leur manque de performance, mais bel et bien des règlements arbitraires et imposés par la force.
Ce plafond des exportations n'est pas un avantage injuste octroyé aux producteurs. C'est plutôt un rétablissement de l'équilibre par rapport au reste du monde.
Bien sûr il faut aussi baisser les taxes et assouplir les règlementations qui sont terriblement asphyxiantes, mais ça c'est encore un autre sujet
BONUS :
(Jean-Baptiste Say)
On importe trop de produits des pays étrangers ! Faudrait-il subventionner nos entreprises locales ?
Il y a une meilleure solution, bien plus juste, qui ne se fait pas à ma connaissance.
D'abord, un constat évident : si les pays étrangers produisent plus que nous, c'est parce que les lois, taxes et standards de qualité sont beaucoup plus exigentes ici. Bien sûr, ce ne sont pas les seuls facteurs, mais ce sont des facteurs de taille à n'en point douter.
Mais cela veut dire que les importations sont injustes pour nos producteurs locaux. On paye les producteurs étrangers qui ne sont pas soumis à nos normes, et on laisse crever nos producteurs qui sont soumis à toutes les normes.
Alors il s'agirait de rétablir la justice de la situation.
Prenons un pays et un produit en particulier, par exemple le Brésil et le soja.
La question à se poser c'est :
La réponse est évidemment non. Alors la question devient :
Et cette réponse nous permettra de répondre à la question finale :
On prend le chiffre actuel d'exportations, on soustrait le chiffre hypothétique, et la différence devient le plafond d'exportation autorisé.
Et il faudrait faire ça pour tous les produits et tous les pays.
Ce n'est que justice pour les producteurs locaux. Ils n'ont absolument pas la faute de subir les taxes et les règlements français. Ce n'est pas un manque de savoir-faire, ou de travail, ou un climat défavorable qui explique leur manque de performance, mais bel et bien des règlements arbitraires et imposés par la force.
Ce plafond des exportations n'est pas un avantage injuste octroyé aux producteurs. C'est plutôt un rétablissement de l'équilibre par rapport au reste du monde.
Bien sûr il faut aussi baisser les taxes et assouplir les règlementations qui sont terriblement asphyxiantes, mais ça c'est encore un autre sujet
BONUS :
Au plaisir ~
Bonjour, mes chers kheyons.
On importe trop de produits des pays étrangers ! Faudrait-il subventionner nos entreprises locales ?
Il y a une meilleure solution, bien plus juste, qui ne se fait pas à ma connaissance.
D'abord, un constat évident : si les pays étrangers produisent plus que nous, c'est parce que les lois, taxes et standards de qualité sont beaucoup plus exigentes ici. Bien sûr, ce ne sont pas les seuls facteurs, mais ce sont des facteurs de taille à n'en point douter.
Mais cela veut dire que les importations sont injustes pour nos producteurs locaux. On paye les producteurs étrangers qui ne sont pas soumis à nos normes, et on laisse crever nos producteurs qui sont soumis à toutes les normes.
Alors il s'agirait de rétablir la justice de la situation.
Prenons un pays et un produit en particulier, par exemple le Brésil et le soja.
La question à se poser c'est :
Est-ce que le Brésil produirait autant de soja si on y appliquait exactement les mêmes règles, taxes et standards qu'ici ?
La réponse est évidemment non. Alors la question devient :
Combien de soja le Brésil produirait-il si on y appliquait les mêmes règles qu'ici ?
Et cette réponse nous permettra de répondre à la question finale :
Combien de soja le Brésil pourrait-il se permettre d'exporter s'il appliquait les mêmes règles qu'ici ?
On prend le chiffre actuel d'exportations, on soustrait le chiffre hypothétique, et la différence devient le plafond d'exportation autorisé.
Et il faudrait faire ça pour tous les produits et tous les pays.
Ce n'est que justice pour les producteurs locaux. Ils n'ont absolument pas la faute de subir les taxes et les règlements français. Ce n'est pas un manque de savoir-faire, ou de travail, ou un climat défavorable qui explique leur manque de performance, mais bel et bien des règlements arbitraires et imposés par la force.
Ce plafond des exportations n'est pas un avantage injuste octroyé aux producteurs. C'est plutôt un rétablissement de l'équilibre par rapport au reste du monde.
Bien sûr il faut aussi baisser les taxes et assouplir les règlementations qui sont terriblement asphyxiantes, mais ça c'est encore un autre sujet
BONUS : (Jean-Baptiste Say)
On importe trop de produits des pays étrangers ! Faudrait-il subventionner nos entreprises locales ?
Il y a une meilleure solution, bien plus juste, qui ne se fait pas à ma connaissance.
D'abord, un constat évident : si les pays étrangers produisent plus que nous, c'est parce que les lois, taxes et standards de qualité sont beaucoup plus exigentes ici. Bien sûr, ce ne sont pas les seuls facteurs, mais ce sont des facteurs de taille à n'en point douter.
Mais cela veut dire que les importations sont injustes pour nos producteurs locaux. On paye les producteurs étrangers qui ne sont pas soumis à nos normes, et on laisse crever nos producteurs qui sont soumis à toutes les normes.
Alors il s'agirait de rétablir la justice de la situation.
Prenons un pays et un produit en particulier, par exemple le Brésil et le soja.
La question à se poser c'est :
La réponse est évidemment non. Alors la question devient :
Et cette réponse nous permettra de répondre à la question finale :
On prend le chiffre actuel d'exportations, on soustrait le chiffre hypothétique, et la différence devient le plafond d'exportation autorisé.
Et il faudrait faire ça pour tous les produits et tous les pays.
Ce n'est que justice pour les producteurs locaux. Ils n'ont absolument pas la faute de subir les taxes et les règlements français. Ce n'est pas un manque de savoir-faire, ou de travail, ou un climat défavorable qui explique leur manque de performance, mais bel et bien des règlements arbitraires et imposés par la force.
Ce plafond des exportations n'est pas un avantage injuste octroyé aux producteurs. C'est plutôt un rétablissement de l'équilibre par rapport au reste du monde.
Bien sûr il faut aussi baisser les taxes et assouplir les règlementations qui sont terriblement asphyxiantes, mais ça c'est encore un autre sujet
BONUS :
En effet, ils ne veulent pas dépendre des aides, ils veulent vivre de leur travail sans avoir à recourir à des financements, c'est ce qui ressort des discussions avec les agriculteurs sauf, évidemment, les cadres de la FNSEA qui sont de gros exploitants éligibles à la PAC sur laquelle ils font du gras et qui ont la plupart du temps des billes dans l'industrie agro-alimentaire (comme Arnaud Rousseau qui a un conflit d'intérêt énorme avec Lesieur)
Or même eux vont avoir du mal à subir la concurrence du libre-échange avec l'Ukraine et le Brésil... Dossier à suivre mais la paysannerie française mange sale
Or même eux vont avoir du mal à subir la concurrence du libre-échange avec l'Ukraine et le Brésil... Dossier à suivre mais la paysannerie française mange sale
En effet, ils ne veulent pas dépendre des aides, ils veulent vivre de leur travail sans avoir à recourir à des financements, c'est ce qui ressort des discussions avec les agriculteurs sauf, évidemment, les cadres de la FNSEA qui sont de gros exploitants éligibles à la PAC sur laquelle ils font du gras et qui ont la plupart du temps des billes dans l'industrie agro-alimentaire (comme Arnaud Rousseau qui a un conflit d'intérêt énorme avec Lesieur)
Or même eux vont avoir du mal à subir la concurrence du libre-échange avec l'Ukraine et le Brésil... Dossier à suivre mais la paysannerie française mange sale
Or même eux vont avoir du mal à subir la concurrence du libre-échange avec l'Ukraine et le Brésil... Dossier à suivre mais la paysannerie française mange sale
En effet, ils ne veulent pas dépendre des aides, ils veulent vivre de leur travail sans avoir à recourir à des financements, c'est ce qui ressort des discussions avec les agriculteurs sauf, évidemment, les cadres de la FNSEA qui sont de gros exploitants éligibles à la PAC sur laquelle ils font du gras et qui ont la plupart du temps des billes dans l'industrie agro-alimentaire (comme Arnaud Rousseau qui a un conflit d'intérêt énorme avec Lesieur)
Or même eux vont avoir du mal à subir la concurrence du libre-échange avec l'Ukraine et le Brésil... Dossier à suivre mais la paysannerie française mange sale
Or même eux vont avoir du mal à subir la concurrence du libre-échange avec l'Ukraine et le Brésil... Dossier à suivre mais la paysannerie française mange sale
Tout à fait. C'est tentant de simplement interdire les importations ou de subventionner massivement les producteurs locaux - c'est exactement ce que font les USA. Mais cela ne fait que créer une dépendance et des injustices
Au plaisir ~
Il faut être un peu informé sur le sujet qui nous préoccupe tous : l'alimentation, d'où ça vient, comment c'est produit, qui se trouve aux points nodaux du système...
Parce que mine de rien, la concurrence dans beaucoup de domaines a jusqu'ici fait tout le contraire de ce qu'elle était supposée engendrer, c'est-à-dire augmenter la qualité, au contraire elle est descendue, on nous propose des viandes et accompagnements produits avec des OGM et des produits phytosanitaires dégueulasses qui peuvent provoquer des cancers du colon à coup sûr
Or celui qui en profite n'est pas le consommateur mais l'industrie pharmaceutique qui a 20000 balles mini qui tombent à coup sûr pour chaque personne atteinte... C'est une façon de créer des rentes sur la santé des gens ; or le capitalisme débridé c'est ça, c'est mettre une transaction sur quelque chose qui était gratuit à la base, éclater les anciens tabous pour ne laisser que la marchandise
Parce que mine de rien, la concurrence dans beaucoup de domaines a jusqu'ici fait tout le contraire de ce qu'elle était supposée engendrer, c'est-à-dire augmenter la qualité, au contraire elle est descendue, on nous propose des viandes et accompagnements produits avec des OGM et des produits phytosanitaires dégueulasses qui peuvent provoquer des cancers du colon à coup sûr
Or celui qui en profite n'est pas le consommateur mais l'industrie pharmaceutique qui a 20000 balles mini qui tombent à coup sûr pour chaque personne atteinte... C'est une façon de créer des rentes sur la santé des gens ; or le capitalisme débridé c'est ça, c'est mettre une transaction sur quelque chose qui était gratuit à la base, éclater les anciens tabous pour ne laisser que la marchandise
Il faut être un peu informé sur le sujet qui nous préoccupe tous : l'alimentation, d'où ça vient, comment c'est produit, qui se trouve aux points nodaux du système...
Parce que mine de rien, la concurrence dans beaucoup de domaines a jusqu'ici fait tout le contraire de ce qu'elle était supposée engendrer, c'est-à-dire augmenter la qualité, au contraire elle est descendue, on nous propose des viandes et accompagnements produits avec des OGM et des produits phytosanitaires dégueulasses qui peuvent provoquer des cancers du colon à coup sûr
Or celui qui en profite n'est pas le consommateur mais l'industrie pharmaceutique qui a 20000 balles mini qui tombent à coup sûr pour chaque personne atteinte... C'est une façon de créer des rentes sur la santé des gens ; or le capitalisme débridé c'est ça, c'est mettre une transaction sur quelque chose qui était gratuit à la base, éclater les anciens tabous pour ne laisser que la marchandise
Parce que mine de rien, la concurrence dans beaucoup de domaines a jusqu'ici fait tout le contraire de ce qu'elle était supposée engendrer, c'est-à-dire augmenter la qualité, au contraire elle est descendue, on nous propose des viandes et accompagnements produits avec des OGM et des produits phytosanitaires dégueulasses qui peuvent provoquer des cancers du colon à coup sûr
Or celui qui en profite n'est pas le consommateur mais l'industrie pharmaceutique qui a 20000 balles mini qui tombent à coup sûr pour chaque personne atteinte... C'est une façon de créer des rentes sur la santé des gens ; or le capitalisme débridé c'est ça, c'est mettre une transaction sur quelque chose qui était gratuit à la base, éclater les anciens tabous pour ne laisser que la marchandise
J'ajoute que pour l'alimentation il faudrait interdire l'importation de produits qui n'ont pas les mêmes standards de qualité que nous, lorsque c'est une question de santé publique.
Au plaisir ~
C'est vrai, mais ça ne durera pas éternellement. Ce système ne peut pas tenir, il finira forcément par s'effondrer. Alors c'est bien de penser à l'après
Au plaisir ~
Tout à fait. C'est tentant de simplement interdire les importations ou de subventionner massivement les producteurs locaux - c'est exactement ce que font les USA. Mais cela ne fait que créer une dépendance et des injustices
C'est une question de priorisation des besoins sur la rentabilité
Personnellement, je crois que le problème de l'agriculture américaine, comme beaucoup d'autres, c'est tout simplement son ouverture et c'est pour ça que les subventions et tarifs ne seront probablement pas suffisants pour ramener des travailleurs agricoles américains blancs, parce que même dans ces conditions il faudrait pouvoir suivre la production intensive d'autres pays qui s'embarrassent d'encore moins de normes
C'est pour ça que les pays Est-asiatiques mettent pas seulement 10 ou 20% de droits de douanes sur le riz, mais parfois 200 ou 300%! Parce que c'est une production primordiale sur laquelle il faut surtout pas rogner et que les circuits de distribution sécurisés, les normes de production bien respectées
L'agriculture c'est la base de la civilisation depuis le croissant fertile, il ne peut en être autrement
Personnellement, je crois que le problème de l'agriculture américaine, comme beaucoup d'autres, c'est tout simplement son ouverture et c'est pour ça que les subventions et tarifs ne seront probablement pas suffisants pour ramener des travailleurs agricoles américains blancs, parce que même dans ces conditions il faudrait pouvoir suivre la production intensive d'autres pays qui s'embarrassent d'encore moins de normes
C'est pour ça que les pays Est-asiatiques mettent pas seulement 10 ou 20% de droits de douanes sur le riz, mais parfois 200 ou 300%! Parce que c'est une production primordiale sur laquelle il faut surtout pas rogner et que les circuits de distribution sécurisés, les normes de production bien respectées
L'agriculture c'est la base de la civilisation depuis le croissant fertile, il ne peut en être autrement
C'est vrai, mais ça ne durera pas éternellement. Ce système ne peut pas tenir, il finira forcément par s'effondrer. Alors c'est bien de penser à l'après
C'est une question de priorisation des besoins sur la rentabilité
Personnellement, je crois que le problème de l'agriculture américaine, comme beaucoup d'autres, c'est tout simplement son ouverture et c'est pour ça que les subventions et tarifs ne seront probablement pas suffisants pour ramener des travailleurs agricoles américains blancs, parce que même dans ces conditions il faudrait pouvoir suivre la production intensive d'autres pays qui s'embarrassent d'encore moins de normes
C'est pour ça que les pays Est-asiatiques mettent pas seulement 10 ou 20% de droits de douanes sur le riz, mais parfois 200 ou 300%! Parce que c'est une production primordiale sur laquelle il faut surtout pas rogner et que les circuits de distribution sécurisés, les normes de production bien respectées
L'agriculture c'est la base de la civilisation depuis le croissant fertile, il ne peut en être autrement
Personnellement, je crois que le problème de l'agriculture américaine, comme beaucoup d'autres, c'est tout simplement son ouverture et c'est pour ça que les subventions et tarifs ne seront probablement pas suffisants pour ramener des travailleurs agricoles américains blancs, parce que même dans ces conditions il faudrait pouvoir suivre la production intensive d'autres pays qui s'embarrassent d'encore moins de normes
C'est pour ça que les pays Est-asiatiques mettent pas seulement 10 ou 20% de droits de douanes sur le riz, mais parfois 200 ou 300%! Parce que c'est une production primordiale sur laquelle il faut surtout pas rogner et que les circuits de distribution sécurisés, les normes de production bien respectées
L'agriculture c'est la base de la civilisation depuis le croissant fertile, il ne peut en être autrement
C'est complètement délirant, c'est une ouverture qui ne fait aucun sens.
Adam Smith, le libéral pro-libre échange par excellence, mettait deux grandes limites au libre-échange :
La sécurité nationale
Le "dumping fiscal / social" (il ne le disait pas comme ça mais c'était l'idée)
C'est le STRICT MINIMUM, encore une fois venant d'un type très favorable à la liberté de circulation.
Et bien sûr on n'est pas obligés d'en rester là. On peut ajouter des motifs de santé publique (ne pas importer des produits qui ne respectent pas nos règles sanitaires), vouloir préserver le savoir-faire d'une nation, l'interdiction de produits qui incorporent de l'obsolescence programmée, des motifs géopolitiques, etc.
Adam Smith, le libéral pro-libre échange par excellence, mettait deux grandes limites au libre-échange :
C'est le STRICT MINIMUM, encore une fois venant d'un type très favorable à la liberté de circulation.
Et bien sûr on n'est pas obligés d'en rester là. On peut ajouter des motifs de santé publique (ne pas importer des produits qui ne respectent pas nos règles sanitaires), vouloir préserver le savoir-faire d'une nation, l'interdiction de produits qui incorporent de l'obsolescence programmée, des motifs géopolitiques, etc.
Au plaisir ~
uppercut
Au plaisir ~
Jean-Baptiste Say :
Au plaisir ~
Bonjour, mes chers kheyons.
On importe trop de produits des pays étrangers ! Faudrait-il subventionner nos entreprises locales ?
Il y a une meilleure solution, bien plus juste, qui ne se fait pas à ma connaissance.
D'abord, un constat évident : si les pays étrangers produisent plus que nous, c'est parce que les lois, taxes et standards de qualité sont beaucoup plus exigentes ici. Bien sûr, ce ne sont pas les seuls facteurs, mais ce sont des facteurs de taille à n'en point douter.
Mais cela veut dire que les importations sont injustes pour nos producteurs locaux. On paye les producteurs étrangers qui ne sont pas soumis à nos normes, et on laisse crever nos producteurs qui sont soumis à toutes les normes.
Alors il s'agirait de rétablir la justice de la situation.
Prenons un pays et un produit en particulier, par exemple le Brésil et le soja.
La question à se poser c'est :
Est-ce que le Brésil produirait autant de soja si on y appliquait exactement les mêmes règles, taxes et standards qu'ici ?
La réponse est évidemment non. Alors la question devient :
Combien de soja le Brésil produirait-il si on y appliquait les mêmes règles qu'ici ?
Et cette réponse nous permettra de répondre à la question finale :
Combien de soja le Brésil pourrait-il se permettre d'exporter s'il appliquait les mêmes règles qu'ici ?
On prend le chiffre actuel d'exportations, on soustrait le chiffre hypothétique, et la différence devient le plafond d'exportation autorisé.
Et il faudrait faire ça pour tous les produits et tous les pays.
Ce n'est que justice pour les producteurs locaux. Ils n'ont absolument pas la faute de subir les taxes et les règlements français. Ce n'est pas un manque de savoir-faire, ou de travail, ou un climat défavorable qui explique leur manque de performance, mais bel et bien des règlements arbitraires et imposés par la force.
Ce plafond des exportations n'est pas un avantage injuste octroyé aux producteurs. C'est plutôt un rétablissement de l'équilibre par rapport au reste du monde.
Bien sûr il faut aussi baisser les taxes et assouplir les règlementations qui sont terriblement asphyxiantes, mais ça c'est encore un autre sujet
BONUS : (Jean-Baptiste Say)
On importe trop de produits des pays étrangers ! Faudrait-il subventionner nos entreprises locales ?
Il y a une meilleure solution, bien plus juste, qui ne se fait pas à ma connaissance.
D'abord, un constat évident : si les pays étrangers produisent plus que nous, c'est parce que les lois, taxes et standards de qualité sont beaucoup plus exigentes ici. Bien sûr, ce ne sont pas les seuls facteurs, mais ce sont des facteurs de taille à n'en point douter.
Mais cela veut dire que les importations sont injustes pour nos producteurs locaux. On paye les producteurs étrangers qui ne sont pas soumis à nos normes, et on laisse crever nos producteurs qui sont soumis à toutes les normes.
Alors il s'agirait de rétablir la justice de la situation.
Prenons un pays et un produit en particulier, par exemple le Brésil et le soja.
La question à se poser c'est :
La réponse est évidemment non. Alors la question devient :
Et cette réponse nous permettra de répondre à la question finale :
On prend le chiffre actuel d'exportations, on soustrait le chiffre hypothétique, et la différence devient le plafond d'exportation autorisé.
Et il faudrait faire ça pour tous les produits et tous les pays.
Ce n'est que justice pour les producteurs locaux. Ils n'ont absolument pas la faute de subir les taxes et les règlements français. Ce n'est pas un manque de savoir-faire, ou de travail, ou un climat défavorable qui explique leur manque de performance, mais bel et bien des règlements arbitraires et imposés par la force.
Ce plafond des exportations n'est pas un avantage injuste octroyé aux producteurs. C'est plutôt un rétablissement de l'équilibre par rapport au reste du monde.
Bien sûr il faut aussi baisser les taxes et assouplir les règlementations qui sont terriblement asphyxiantes, mais ça c'est encore un autre sujet
BONUS :
sisi
Au plaisir ~