Ce sujet a été résolu
Aussi loin que cela demande de creuser et aussi sombre soit le voyage
Aussi large soit cette schizophrénie et aussi logique soit-elle
En se coupant de la nature, l'homme moderne se prive de son lien le plus vital avec le monde, celui qui a structuré sa psyché depuis des millénaires. Avant que l'homme ne migre dans les grandes villes et ne se pose consciemment comme distinct de la nature et comme "maitre et possesseur" de celle-ci, pour reprendre l'expression de René Descartes, la nature n'était pas un simple environnement pour l'être humain : elle était vécue, expérimentée, intériorisée. Elle faisait partie de lui comme il faisait partie d'elle.
"Les pierres, les plantes, les animaux ne parlent plus à l'homme et l'homme ne parle plus aux animaux en croyant qu'ils peuvent l'entendre, écrit Jung. Son contact avec la nature a été rompu, et avec lui a disparu l'énergie affective profonde qu'engendraient ses relations symboliques."
Depuis qu'il s'est différencié d'elle par un effort conscient, son appartenance ne subsiste plus que dans son inconscient, qui conserve les instincts, les archétypes et la mémoire de ce lien vital.
Mais nous ne comprenons plus ce langage, et cette dissociation est pour Jung source de nombreuses névroses de l'homme moderne.
Il faut donc retrouver ce lien vital avec la nature (soi), quand bien même celui-ci passera toujours plus par le prisme de la conscience que par celui de l'inconscient, à l'inverse de ce qui se produisait pour nos lointains ancêtres.
Pour qualifier cette rupture entre l'homme et la nature, le sociologue Max Weber parlait de "Désenchantement du monde". Jung appelle ainsi à un "réenchantement du monde", par la capacité à nous relier aux autres espèces vivantes et à ressentir dans toutes les dimensions de notre être (corps, cœur, imaginaire, pensée) notre appartenance au cosmos.
Il en va de même avec la coupure radicale que nous avons faite avec le passé : arrachés à nos racines.
il y a 5 mois
Oldboy
5 mois
Les little people montrent le chemin
Tu parle des kheys qui font moins d'1m80 ?
あそびたい~つ !
il y a 5 mois
Tu parle des kheys qui font moins d'1m80 ?
Ils sont nombreux même si ils sont difficiles à voir
il y a 5 mois
Tu parle des kheys qui font moins d'1m80 ?
T'avais pas à dire ça
Le topic était sympa à lire
Le topic était sympa à lire
il y a 5 mois
Ils sont nombreux même si ils sont difficiles à voir
J'en ai jamais vu
Je vais ouvrir l'œil à partir de maintenant
あそびたい~つ !
Je vais ouvrir l'œil à partir de maintenant
il y a 5 mois
T'avais pas à dire ça
Le topic était sympa à lire
Le topic était sympa à lire
Je mérite une punition tu pense ?
あそびたい~つ !
il y a 5 mois
Je mérite une punition tu pense ?
Totalement, c'était vraiment pas gentil venant de toi
il y a 5 mois
Totalement, c'était vraiment pas gentil venant de toi
Oh non
あそびたい~つ !
il y a 5 mois
KJ-Anima
5 mois
Aussi loin que cela demande de creuser et aussi sombre soit le voyage
Aussi large soit cette schizophrénie et aussi logique soit-elle
En se coupant de la nature, l'homme moderne se prive de son lien le plus vital avec le monde, celui qui a structuré sa psyché depuis des millénaires. Avant que l'homme ne migre dans les grandes villes et ne se pose consciemment comme distinct de la nature et comme "maitre et possesseur" de celle-ci, pour reprendre l'expression de René Descartes, la nature n'était pas un simple environnement pour l'être humain : elle était vécue, expérimentée, intériorisée. Elle faisait partie de lui comme il faisait partie d'elle.
"Les pierres, les plantes, les animaux ne parlent plus à l'homme et l'homme ne parle plus aux animaux en croyant qu'ils peuvent l'entendre, écrit Jung. Son contact avec la nature a été rompu, et avec lui a disparu l'énergie affective profonde qu'engendraient ses relations symboliques."
Depuis qu'il s'est différencié d'elle par un effort conscient, son appartenance ne subsiste plus que dans son inconscient, qui conserve les instincts, les archétypes et la mémoire de ce lien vital.
Mais nous ne comprenons plus ce langage, et cette dissociation est pour Jung source de nombreuses névroses de l'homme moderne.
Il faut donc retrouver ce lien vital avec la nature (soi), quand bien même celui-ci passera toujours plus par le prisme de la conscience que par celui de l'inconscient, à l'inverse de ce qui se produisait pour nos lointains ancêtres.
Pour qualifier cette rupture entre l'homme et la nature, le sociologue Max Weber parlait de "Désenchantement du monde". Jung appelle ainsi à un "réenchantement du monde", par la capacité à nous relier aux autres espèces vivantes et à ressentir dans toutes les dimensions de notre être (corps, cœur, imaginaire, pensée) notre appartenance au cosmos.
Il en va de même avec la coupure radicale que nous avons faite avec le passé : arrachés à nos racines.
Prendre des décisions intentionnelles et en faire part est extrêmement effrayant pour quelqu’un qui n’a jamais eu le cran de le faire
il y a 4 mois