[FIC IA] MARINE LE PEN PRESIDENTE - Au nom du Père

Paris, le jeudi 23 novembre 2023

La grande démission

C’est un séisme politique qui secoue la France ce matin. Emmanuel Macron, Président de la République depuis 2017, a annoncé sa démission ce mercredi 22 novembre lors d’une allocution solennelle depuis l’Élysée. En 2023, la France a traversé une période de turbulences politiques et économiques sans précédent. Du fait de l'absence de majorité absolue, plusieurs textes ont été adoptés à la suite du recours à l'article 49, alinéa 3 de la Constitution utilisé à 23 reprises par la Première ministre Élisabeth Borne. Ces textes sont notamment la réforme des retraites au printemps dernier ainsi que la dernière loi de finances et de financement de la sécurité sociale. Sa décision entraîne donc des élections présidentielles anticipées les 17 et 31 décembre, avec un second tour qui marquera le réveillon du Nouvel An, plongeant la nation dans une nouvelle campagne présidentielle intense organisée dans des délais record.

Alliance stratégique LR-RN

Le jeudi 23 novembre 2023, lendemain de la démission d’Emmanuel Macron et alors que le dépôt des candidatures à l’élection présidentielle anticipée doit être fait d’ici mercredi prochain, Éric Ciotti annonce dans un entretien au journal télévisé de TF1 un grand « Rassemblement des Droites ». Le patron des Républicains s’est finalement laissé convaincre de rejoindre le clan Lepéniste. Il rompt ainsi le cordon sanitaire instauré dans les années 1980 par Jacques Chirac.

Les copains d'avant

Quelques heures plus tard, le projet est qualifié par le président du Sénat Gérard Larcher de « pacte du diable ». Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, dénonce lui, un «choix inutile et contre-productif». Des élus, comme Aurélien Pradié, Virginie Duby-Muller et Philippe Juvin, annoncent carrément quitter le parti. Le Maire du Touquet, Daniel Fesquelle estime qu’Eric Ciotti aurait signé les accords de Munich en 1938 et appelle la Droite à « refuser toute collaboration ». Laurent Wauquiez a été désigné candidat lors d'un bureau politique exceptionnel qui s'est prononcé sur l'exclusion d'Eric Ciotti (invalidée par le tribunal judiciaire) et le choix d'un candidat pour la Droite Républicaine.

La famille avant tout

Marion Maréchal annonce dans la foulée la création d’un nouveau parti politique, qu’elle baptise Identité-Libertés (en fait la reprise du Mouvement conservateur, initialement Sens commun, dont elle succède à la présidence à Laurence Trochu). Elle déclare que son objectif est de travailler à l'Union des Droites et faire le lien entre Marine Le Pen et Eric Zemmour.

Tables de négociations

Sarah Knafo est invitée avec Jordan Bardella et Éric Ciotti à l'émission « Touche pas à mon poste » sur C8, où l'animateur Cyril Hanouna lui demande de répondre à Jordan Bardella à son appel à un grand Rassemblement des Droites et a dépasser les égos de chacun. La compagne d’Eric Zemmour accepte devant plus de 3 millions de téléspectateurs ce rapprochement: « Jordan, on se connaît depuis qu’on a 17 ans, tous les deux on vient de Seine-Saint-Denis (…), une coalition est possible. Jordan, on est prêts, ensemble, tout est possible. »

Troubles du passé

Florian Philippot, ancien stratège du Front National, entre aussi dans la course présidentielle. L’ancien lieutenant de Marine Le Pen et président du mouvement Les Patriotes incarne un souverainisme pur et dur, avec un discours focalisé sur la sortie de l’Union Européenne (Frexit) et de l’OTAN ce qui lui a valu le soutien de François Asselineau et l’UPR, la critique des institutions globales comme l’OMS, et une opposition frontale aux politiques sanitaires perçues comme liberticide. Il compte également séduire les déçus du RN, face à l'évolution libérale du parti marquée par l'arrivée d'Éric Ciotti et le retour de Marion Maréchal.

La gauche divisée

Jean-Luc Mélenchon, déjà candidat trois fois à la présidentielle, a proposé une « offre fédérative » à ceux qui veulent rejoindre LFI pour porter une candidature commune à l’élection présidentielle mais il a exclu de sa démarche le Parti communiste car il refuse de faire chemin avec des gens qui les insultent en cours de route. La cheffe des Ecologistes Marine Tondelier a aussitôt répondu présente.

L’héritier

La voie est désormais libre pour l’ancien Ministre de l’Education Nationale Gabriel Attal qui s’est déclaré candidat à l’élection présidentielle après avoir remporté une primaire en ligne entre les adhérents, qualifiée de flous par ses principaux opposants (Philippe, Darmanin) . Il estime avoir gagné la confiance d'une partie des Français et tissé un lien particulier avec eux et va représenter le bloc central lors de la prochaine élection présidentielle. Emmanuel Macron semble avoir désigner son héritier même si les échanges avec Horizons, le parti de l’ancien Premier Ministre Edouard et membre de la coalition Ensemble, ont été très tendues à tel point que le Maire du Havre était prêt à présenter sa candidature en dissident.



Les candidats
Nathalie ARTHAUD (Lutte Ouvrière)
Gabriel ATTAL (Renaissance)
Laurent Wauquiez (Droite Républicaine)
Jean LASSALLE (Résistons)
Marine LE PEN (Rassemblement National)
Jean-Luc MELENCHON (La France Insoumise)
Florian PHILIPPOT (Les Patriotes)
Fabien ROUSSEL (Parti Communiste Française)

Premier message mis à jour, la suite va enfin arriver en espérant que ça plaise.

Ahi Ciotti cette ganache de putain de mongolien

Tu pouvais au moins corriger ton prompt en plaçant l'action en 2025 et rajouter que Attal à été premier ministre. Surtout que le PS risque de ne pas vraiment se laisser faire par JLM étant donné leur score au européennes et au législatives.

Alors en fait si j'ai mis ces dates là c'est parce que je vais m'appuyer sur ma partie Geo-Political Simulator qui a commencé au 1er janvier 2024

C'est grave tu crois

Ah bah si c'est comme oui c'est rien