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Je n'ai jamais demandé à vivre
J'ai frôlé la mort plusieurs fois mais je suis toujours la. qui sait ? La prochaine sera peut-être la bonne
il y a 7 mois
Oui mais la vie ne sert à rien …


tout ce qu’on fait est voué à disparaître dans le néant


Toute la culture, les bâtiments, les projets etc ..


Tout ça va disparaître quand le soleil va s’éteindre


C’est irrémédiable, donc osef de la vie
il y a 7 mois
Je n'ai jamais demandé à vivre
J'ai frôlé la mort plusieurs fois mais je suis toujours la. qui sait ? La prochaine sera peut-être la bonne
Périsse le jour où je suis né,

et la nuit qui a dit : « Un homme est conçu ! »

Ce jour, qu’il se change en ténèbres,

que Dieu d’en haut n’en ait pas souci,

que la lumière ne brille pas sur lui !

Que les ténèbres et l’ombre de la mort le revendiquent,

qu’un nuage épais le couvre,

que l’éclipse de sa lumière jette l’épouvante !

Cette nuit, que les ténèbres en fassent leur proie,

qu’elle ne compte pas dans les jours de l’année,

qu’elle n’entre pas dans la supputation des mois !

Que cette nuit soit un désert stérile,

qu’on n’y entende pas de cri d’allégresse !

Que ceux-là la maudissent, qui maudissent les jours,

qui savent évoquer Léviathan !

Que les étoiles de son crépuscule s’obscurcissent,

qu’elle attende la lumière, sans qu’elle vienne,

et qu’elle ne voie point les paupières de l’aurore,

parce qu’elle ne m’a pas fermé les portes du sein,

et n’a pas dérobé la souffrance à mes regards  !

Que ne suis-je mort dès le ventre de ma mère,

au sortir de ses entrailles que n’ai-je expiré !

Pourquoi ai-je trouvé deux genoux pour me recevoir,

et pourquoi deux mamelles à sucer  ?

Maintenant je serais couché et en paix,

je dormirais et je me reposerais

avec les rois et les grands de la terre,

qui se sont bâti des mausolées ;

avec les princes qui avaient de l’or,

et remplissaient d’argent leur demeures.

Ou bien, comme l’avorton ignoré, je n’existerais pas,

comme ces enfants qui n’ont pas vu la lumière.

Là les méchants n’exercent plus leurs violences,

là se repose l’homme épuisé de forces ;

les captifs y sont tous en paix,

ils n’entendent plus la voix de l’exacteur.

Là se trouvent le petit et le grand,

l’esclave affranchi de son maître.

Pourquoi donner la lumière aux malheureux,

et la vie à ceux dont l’âme est remplie d’amertume,

qui espèrent la mort, et la mort ne vient pas,

qui la cherchent plus ardemment que les trésors,

qui sont heureux, qui tressaillent d’aise

et se réjouissent quand ils ont trouvé le tombeau ;

à l’homme dont la route est cachée

et que Dieu enferme de toutes parts ?

Mes soupirs sont comme mon pain

et mes gémissements se répandent comme l’eau.

Ce que je crains, c’est ce qui m’arrive ;

ce que je redoute fond sur moi.

Plus de tranquillité, plus de paix,

plus de repos, et le trouble m’a saisi.

il y a 7 mois
Je n'ai jamais demandé à vivre
J'ai frôlé la mort plusieurs fois mais je suis toujours la. qui sait ? La prochaine sera peut-être la bonne
:chatpointilleux:
K O L O S S A L
:selection:
https://vocaroo.com/1iItBDh1fzus Taggle
:KolossalMalaise2Noel:
Moi je bande la
:chat_aw:
il y a 7 mois
Je n'ai jamais demandé à vivre
J'ai frôlé la mort plusieurs fois mais je suis toujours la. qui sait ? La prochaine sera peut-être la bonne
Hérodote décrit un peuple ancien qui pleurait les nouvelles naissances (pour les souffrances que la nouvelle vie allait endurer) et se réjouissait de la mort (comme une libération définitive des souffrances de la vie)
:dujardin_boit:
Chocapic c'est fort en chocolat
il y a 7 mois
ColRoulin
ColRoulin
7 mois
Périsse le jour où je suis né,

et la nuit qui a dit : « Un homme est conçu ! »

Ce jour, qu’il se change en ténèbres,

que Dieu d’en haut n’en ait pas souci,

que la lumière ne brille pas sur lui !

Que les ténèbres et l’ombre de la mort le revendiquent,

qu’un nuage épais le couvre,

que l’éclipse de sa lumière jette l’épouvante !

Cette nuit, que les ténèbres en fassent leur proie,

qu’elle ne compte pas dans les jours de l’année,

qu’elle n’entre pas dans la supputation des mois !

Que cette nuit soit un désert stérile,

qu’on n’y entende pas de cri d’allégresse !

Que ceux-là la maudissent, qui maudissent les jours,

qui savent évoquer Léviathan !

Que les étoiles de son crépuscule s’obscurcissent,

qu’elle attende la lumière, sans qu’elle vienne,

et qu’elle ne voie point les paupières de l’aurore,

parce qu’elle ne m’a pas fermé les portes du sein,

et n’a pas dérobé la souffrance à mes regards  !

Que ne suis-je mort dès le ventre de ma mère,

au sortir de ses entrailles que n’ai-je expiré !

Pourquoi ai-je trouvé deux genoux pour me recevoir,

et pourquoi deux mamelles à sucer  ?

Maintenant je serais couché et en paix,

je dormirais et je me reposerais

avec les rois et les grands de la terre,

qui se sont bâti des mausolées ;

avec les princes qui avaient de l’or,

et remplissaient d’argent leur demeures.

Ou bien, comme l’avorton ignoré, je n’existerais pas,

comme ces enfants qui n’ont pas vu la lumière.

Là les méchants n’exercent plus leurs violences,

là se repose l’homme épuisé de forces ;

les captifs y sont tous en paix,

ils n’entendent plus la voix de l’exacteur.

Là se trouvent le petit et le grand,

l’esclave affranchi de son maître.

Pourquoi donner la lumière aux malheureux,

et la vie à ceux dont l’âme est remplie d’amertume,

qui espèrent la mort, et la mort ne vient pas,

qui la cherchent plus ardemment que les trésors,

qui sont heureux, qui tressaillent d’aise

et se réjouissent quand ils ont trouvé le tombeau ;

à l’homme dont la route est cachée

et que Dieu enferme de toutes parts ?

Mes soupirs sont comme mon pain

et mes gémissements se répandent comme l’eau.

Ce que je crains, c’est ce qui m’arrive ;

ce que je redoute fond sur moi.

Plus de tranquillité, plus de paix,

plus de repos, et le trouble m’a saisi.

Super Poème. Vraiment.
:Risitas-doigt:


De mon côté, c'est plutôt dans la conception de comics univers.
:rougeyron_canape:
il y a 7 mois