[REDPILL] Le NÉANT fait partie intégrante de nous

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Un jour vous êtes né par le biais de vos parents, ils vous ont conçu et vous avez pris connaissance. Votre conscience s’est éveillée, nul ne sait si on vous l’a donnée ou si l’activité de votre cerveau l’a créé dans le corps de votre mère. Il est étrange d’observer que cette conscience s’est incréé, elle est venue se loger à l’intérieur de votre corps. Elle évolue également, étroitement liée à l’évolution de votre cerveau. Votre conscience n’a pas de mémoire, vos premiers souvenirs datent du moment où votre mémoire était suffisamment entraînée pour les conserver. Votre conscience n’a pas non plus de langage, la voix dans votre tête parle la langue maternelle de vos parents. Vous n’aviez même pas conscience de votre propre corps, de vous en tant qu’enfant (référence au test du miroir). Votre manière de penser, de parler est intimement lier à vos événements passés et votre environnement, les mêmes éléments que votre cerveau a assimilé. Il est étrange de remarquer que le comportement de votre conscience ressemble pleinement à l’évolution de vos capacités cérébrales. C’est uniquement une remarque, car la provenance de la conscience est toujours inconnue. Ces observations permettent de voir en la mort, une destruction de la conscience, identique à votre corps. Un plongeon glaçant dans le néant qui se voit plutôt être chaleureux, si vous êtes suffisamment informé sur la notion du temps, une notion que je vais développé juste après. Si vous avez compris que la mémoire est indépendante de la conscience, vous avez déjà compris que votre vie est déjà un néant. Prendre plaisir, être riche, les regrets, les remords, être un célestin ou réussir sa vie, se trouve sur une même marche d’un escalier unique, le néant. Vous oublierez tout, tous, que vous ayez trouvé le bonheur ou non. Cette conclusion dit que votre sort, que vous soyez mort jeune, atteint d’une maladie incurable, mort d’un accident de voiture, d’un cancer n’est pas triste. Aucune raison de profiter de la vie, faites ce que bon vous semble, vos regrets n’existeront plus. Certains ont peur de cela, la vie dans la mort, le paradis, l’enfer, la réincarnation, tant d’idées qui se retrouvent aujourd’hui dans nos pensés. C’est le moment de parler du temps, il est infini, un concept dans un autre. Autrement dit, 13 milliards d’années n’est pas une mesure appropriée du temps, dites simplement l’éternité. Ou je veux en venir ? On a vu que la conscience ne ressemble pas à la perception que possède votre vous actuel, pas de mémoire, pas de langage ou de sens, et pourtant vous n’êtes pas prêt aujourd’hui à devenir immortel en tant qu’être humain, errer pour l’éternité alors pourquoi le vouloir dans la mort. Le néant est une protection. Le soulagement d’être libre pour l’éternité sans avoir à conserver en mémoire nos actes de notre vie peut-être ratée. Il en va de même pour les personnes souhaitant marquer l’histoire. Non vous n’allez pas perdurer dans le temps, « je ne meurs que lorsque les autres m’oublient ». Eh bien vous avez raison, pendant 1000 ans on ne vous oubliera pas, peut-être 10 000 ans que sais-je, mais vous serez au final soit oublié par la mort de l’humanité ou parce que les Hommes ont sélectionné les éléments de leur Histoire. Pour conclure sur la mort, j’écrirais que ce message n’existe pas car il est écrit et lu par des gens déjà mort sans le savoir.