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L'amour, a été inventé par des couples, qui se formèrent par hasard, puis ne se dissolurent jamais. Jamais l'idée d'une telle relation, ni un lointain pressentiment de ce que pouvait être de l’« excitation sexuelle », n'avait effleuré l'esprit de l'un ou l'autre des membres de ces couples avant leurs formations. Ils crurent inventer, contre toute morale, une forme de jeu, ou bien d'installation mentale, qui les rendait à jamais incompréhensibles à quiconque. Ils crurent être à ce point étranges et dérangés, et n'en revinrent pas que non seulement il s'avère exister quelqu'un d'autre qui puisse s'enthousiasmer de quelque chose d'aussi tordu, absurde que de réunir les organes de la honte, ou bien de convenir, comme d'un secret ésotérique, qu'ils sentent bon et non mauvais - invention du sentiment poétique, c'est-à-dire transgression de ce que l'on perçoit par ailleurs comme du bon sens - mais qu'en outre ils se soient trouvés, et qu'il soit advenu qu'au travers de leurs échanges, ils aient, chacun de leur côté, fait le pari fou de se livrer l'un à l'autre en une matière aussi insensée. Ils se pensaient unis par une folie si singulière qu'elle n'avait jamais connu d'équivalent, et les séparait absolument de l'Humanité. Ils n'avaient pas tort en un sens : on ne peut pas faire partie d'un couple, ET de l'Humanité. Ils ne se jurèrent jamais fidélité, pour chacun cela allait de soi qu'il n'ait aucun intérêt d'aucun ordre pour quelqu'un en-dehors d'eux et qu'il en allait de même pour l'autre. Ils n'étaient pas non plus fusionnels, ils se désiraient avec toute force et exclusivement, mais le monde n'était pas divisé en deux : eux, et le reste, il etait divisé en trois : lui, elle, et le reste. C'est-à-dire que si l'un d'eux disparaissait, l'autre ne faisait toujours pas pour autant partie du reste. Si l'un d'eux disparaissait, c'était pour l'autre un tiers du monde qui s'éteignait, c'est ainsi que si quelqu'un lui avait suggéré qu'il y avait d'autres personnes qui pouvaient envisager de pratiquer les mêmes folies avec lui, il aurait envisagé cette situation hypothétique comme partouze (sans envie et sans dégoût également, ne visualisant que par envie, et n'ayant pas besoin d'une représentation pour traiter des opérations logiques en la matière, représentation qui si elle avait été amenée de l'extérieur, aurait en revanche suscité un dégoût et une haine sans limites), mais si on lui avait suggéré qu'il pouvait substituer par un grain de sable prélevé dans le dernier tiers du monde, le premier tiers du monde tout entier, être exclusive à nouveau dans le partage de la folie des organes de la honte, cela lui aurait paru absurde, cela lui aurait en effet semblé être inclure ce qui avait précisément consisté à scinder le monde en division strictement étanches l'une à l'autre, dans le cadre même de la partouze universelle. Cela lui aurait semblé être retrancher au monde un second tiers, et non seulement en salir les deux tiers, non pas que le dernier tiers soit sale en soi mais que c'est dans la non-confusion que les deux premiers étaient chacun portés à équivalence avec quelque chose de la taille de tout l'espace, toutes ses planètes et tous ses soleils réunis, et c'est vraiment par le symbole que constitue cette immensité cosmique que les amants conçurent la folie des organes de la honte : le monde, avant cela, leur avait semblé indistinct de la morale, c'est pourquoi en inventant l'installation mentale produisant les aberrations corporelles qui caractérisaient leur relation, ils estimèrent pénétrer ce qui, puisqu'il contenait autant et émouvait au moins autant que le monde mais n'était pas le monde, était l'anti-monde, dans ce sens de ce qui, en tant qu'autre exemple, reléguait le monde comme un un élément parmi une liste. En tant qu'ils surplombaient cette liste par la connaissance qu'il en avaient tout en en faisant partie, ce qui les surprit est que le monde tel qu'il leur avait paru auparavant, comme inconscient, comme n'étant pas témoin comme eux de la liste, cette idée du monde qu'ils avaient eu naïvement, si elle avait été vraie, n'aurait pas donné au monde le droit, pas assez d'importance ontologique pour figurer parmi eux sur cette liste. Ils attribuèrent donc au monde la propriété d'être conscient, mais par esprit de symétrie, se demandèrent comment cette liste pouvait représenter une vérité plus profonde que le monde si deux tiers de cette liste allaient par paire et un tiers allait seul. Les couples inventeurs de l'amour n'eurent pas la même réponse à cette question.
il y a 8 mois
:Onche_gpaslu:
OTP/664 🜏
il y a 8 mois
Mmo
Mmo
8 mois
:Onche_gpaslu:
:this_ent:
il y a 8 mois
Les uns considérèrent que le dernier tiers était lui-même fait de trois tiers, dont le dernier était composé de trois tiers, et ainsi de suite. Les deux premiers tiers du dernier tiers formaient ensemble la dualité (noir-blanc, masculin-féminin, bien-mal, santé-maladie vrai-faux etc., les catégories auxquelles ils avaient cru avant de se connaître), le dernier tiers formait la non-dualité, ce qui dans ce qui par ailleurs avait des exemples encodés dans les dualité des deux premiers tiers du monde, trouvait ici d'autres exemples ne l'étant pas, cette catégorie non-duelle comportant trois sous-catégories dont la dernière comportait trois sous-catégories etc. Les humains, en considérant tout objet, cherchent par défaut à le situer sur chacune des dualités auxquelles ils croient. Il arrive cependant qu'ils investissent, en dernier recours bien que parfois massivement, la représentation non-duelle, mais ce que l'on observe en ce sens notamment avec le wokisme, en général, c'est une plongée encore plus profonde en humanité, une descente d'escalier de dernier tiers en dernier tiers, un enfoncement conforme au catéchisme sartrien, plutôt qu'une ascension ex-centrique, une sortie d'exclusion en exclusion. Ils estimèrent en effet, réciproquement, que la triade qu'ils formaient avec le monde, devait être le tiers d'une autre, étant elle-même le tiers d'un autre et ainsi de suite. Ils savaient que chaque étape d'ex-centration de la spirale de Fibonacci qu'ils constituaient était un saut qualitatif des thématiques. Ainsi pour leur « étage », avec A=lui, B=elle et C=non-eux, C était constitué de A’=oui, B’=non et C’=ni oui ni non. Ils se demandèrent de quoi étaient composé les deux tiers restants de ce dont lui, elle et le monde étaient un tiers, c'est-à-dire ce qui pouvait par définition reléguer ce qu'ils étaient avec le monde au rang de reste, de non-cela, tout en formant deux choses radicalement distinctes. Je ne sais pas s'ils répondirent à cette question, mais il ne me vient pas d'idée quant à moi, je crois pourtant que j'avais une vague idée ou bien que je savais exactement hier, mais je ne m'en souviens plus. Je me souviens pourtant que ça avait l'air simple en y pensant. Je crois surtout qu'il me vint, ou presque, l'intuition d'un algorithme permettant de deviner systématiquement les thématiques d'un étage suivant par ex-centration, à partir de celles de son ou ses précédents. Je regrette vraiment d'avoir oublié, cela était peut-être la clé finale du pouvoir de sécuriser l'Amour.

C'était pour une première partie des couples inventeurs de l'Amour. D’autres considérèrent que le dernier tiers formait une paire avec autre chose : qu'il n'y avait donc pas de tiers mais des quarts, inférèrent un quart qui ait au monde le même rapport que celui qui était le leur entre eux et etait par cela même tout aussi éloigné d'eux que ne l'était le monde. Ils accédèrent donc à l'idée de ce que Nietzsche appelle les arrière-mondes : quelque chose d'en-dehors de ce que l'on estampille « monde » par exclusion de soi avec l'idée que ses limites ont un lien avec sa physique, mais néanmoins étroitement lié à ce qui advient en-dedans. Il ne fait aucun doute que la tentative de communiquer cela a eu des répercussions fâcheuses, dès lors que l'humain ne pouvait voir dans cette chose « mariée » au monde qu'un fourre-tout pour ses désirs vulgaires, une opportunité de les élever au rang d'impératifs catégoriques.

Certains couples inventeurs de l'Amour, enfin, envisagèrent les deux possibilités.

Les témoins de leur indéfectible fidélité l'un à l'autre, ne recevant aucune attention de leur part, estimèrent spontanément qu'il leur manquait quelque chose : qu'au côté de cela, les rapports sexuels qu'ils connaissaient à l'issue d'attirances multiples avaient quelque chose de machinal, quelque chose qui, s'il ne les rendait pas plus mal en soi, du moins les occupait beaucoup sans qu'ils en tirent quelque avantage de rang social, et représentait donc une perte sèche. Les plus ambitieux décidèrent donc de se différencier du grand nombre en rentabilisant leur sexualité, cette occupation chronophage. Ils firent de leur penchant un spectacle visant à induire l'idée qu'ils appartenaient à la race de ceux qu'ils avaient observé vivre dans leur pureté innocente. Genèse du mariage. Le mariage est à l'Amour ce que la Santé est à la médecine. Alors que l'Amour commence par le mépris absolu, c'est-à-dire sans conscience, de la communauté, le mariage commence précisément parce qu'il porte le sceau d'une communauté. Par cela, le mariage, tandis qu'il se veut être l'antithèse de la prostitution, est la Sublime Prostitution. Ils s'accaparèrent également par cette ruse des spécimens de cette race pour couronner leur sombre entreprise. Ils mirent des générations à revenir de leur erreur par l'insurrection contre les instances qu'ils avaient désignées pour réguler leurs désirs. Ils ne pouvaient cependant pas renier totalement la tyrannie qu’ils s’étaient imposée (vivre dans l'imitation d’une nature étrangère, contre la sienne propre), sans tomber dans la catégorie épouvantail qu’ils avaient érigée, décalquée d’après leur réalité profonde : la prostitution d’ordre inné, soit, dans le référentiel qu'ils s'étaient absurdement imposé, la propension à commettre l'adultère ou la fornication. Ils commencèrent par créer le divorce, dont les conditions s'assouplirent progressivement, jusqu'à ce que tout ce que représente désormais un mariage soit transposable dans le non-mariage, dans le couple moderne, dans un contrat d'exclusivité amiable, rétractable à tout moment. Désormais, s'engager dans un « couple » indépendamment de son passé sexuel, se rétracter puis répéter l'opération à loisir est sérieusement considéré comme distinct de s'offrir au tout venant. Il n'y a pourtant que les usurpateurs, les humains, qui condamnent ce comportement dans sa plus simple expression. Pire, le couple moderne, à itérations multiples, ne se veut pas seulement différent, mais moins éloigné de la monogamie absolue, que de la partouze
il y a 8 mois
Tecktonik
Tecktonik
8 mois
Les uns considérèrent que le dernier tiers était lui-même fait de trois tiers, dont le dernier était composé de trois tiers, et ainsi de suite. Les deux premiers tiers du dernier tiers formaient ensemble la dualité (noir-blanc, masculin-féminin, bien-mal, santé-maladie vrai-faux etc., les catégories auxquelles ils avaient cru avant de se connaître), le dernier tiers formait la non-dualité, ce qui dans ce qui par ailleurs avait des exemples encodés dans les dualité des deux premiers tiers du monde, trouvait ici d'autres exemples ne l'étant pas, cette catégorie non-duelle comportant trois sous-catégories dont la dernière comportait trois sous-catégories etc. Les humains, en considérant tout objet, cherchent par défaut à le situer sur chacune des dualités auxquelles ils croient. Il arrive cependant qu'ils investissent, en dernier recours bien que parfois massivement, la représentation non-duelle, mais ce que l'on observe en ce sens notamment avec le wokisme, en général, c'est une plongée encore plus profonde en humanité, une descente d'escalier de dernier tiers en dernier tiers, un enfoncement conforme au catéchisme sartrien, plutôt qu'une ascension ex-centrique, une sortie d'exclusion en exclusion. Ils estimèrent en effet, réciproquement, que la triade qu'ils formaient avec le monde, devait être le tiers d'une autre, étant elle-même le tiers d'un autre et ainsi de suite. Ils savaient que chaque étape d'ex-centration de la spirale de Fibonacci qu'ils constituaient était un saut qualitatif des thématiques. Ainsi pour leur « étage », avec A=lui, B=elle et C=non-eux, C était constitué de A’=oui, B’=non et C’=ni oui ni non. Ils se demandèrent de quoi étaient composé les deux tiers restants de ce dont lui, elle et le monde étaient un tiers, c'est-à-dire ce qui pouvait par définition reléguer ce qu'ils étaient avec le monde au rang de reste, de non-cela, tout en formant deux choses radicalement distinctes. Je ne sais pas s'ils répondirent à cette question, mais il ne me vient pas d'idée quant à moi, je crois pourtant que j'avais une vague idée ou bien que je savais exactement hier, mais je ne m'en souviens plus. Je me souviens pourtant que ça avait l'air simple en y pensant. Je crois surtout qu'il me vint, ou presque, l'intuition d'un algorithme permettant de deviner systématiquement les thématiques d'un étage suivant par ex-centration, à partir de celles de son ou ses précédents. Je regrette vraiment d'avoir oublié, cela était peut-être la clé finale du pouvoir de sécuriser l'Amour.

C'était pour une première partie des couples inventeurs de l'Amour. D’autres considérèrent que le dernier tiers formait une paire avec autre chose : qu'il n'y avait donc pas de tiers mais des quarts, inférèrent un quart qui ait au monde le même rapport que celui qui était le leur entre eux et etait par cela même tout aussi éloigné d'eux que ne l'était le monde. Ils accédèrent donc à l'idée de ce que Nietzsche appelle les arrière-mondes : quelque chose d'en-dehors de ce que l'on estampille « monde » par exclusion de soi avec l'idée que ses limites ont un lien avec sa physique, mais néanmoins étroitement lié à ce qui advient en-dedans. Il ne fait aucun doute que la tentative de communiquer cela a eu des répercussions fâcheuses, dès lors que l'humain ne pouvait voir dans cette chose « mariée » au monde qu'un fourre-tout pour ses désirs vulgaires, une opportunité de les élever au rang d'impératifs catégoriques.

Certains couples inventeurs de l'Amour, enfin, envisagèrent les deux possibilités.

Les témoins de leur indéfectible fidélité l'un à l'autre, ne recevant aucune attention de leur part, estimèrent spontanément qu'il leur manquait quelque chose : qu'au côté de cela, les rapports sexuels qu'ils connaissaient à l'issue d'attirances multiples avaient quelque chose de machinal, quelque chose qui, s'il ne les rendait pas plus mal en soi, du moins les occupait beaucoup sans qu'ils en tirent quelque avantage de rang social, et représentait donc une perte sèche. Les plus ambitieux décidèrent donc de se différencier du grand nombre en rentabilisant leur sexualité, cette occupation chronophage. Ils firent de leur penchant un spectacle visant à induire l'idée qu'ils appartenaient à la race de ceux qu'ils avaient observé vivre dans leur pureté innocente. Genèse du mariage. Le mariage est à l'Amour ce que la Santé est à la médecine. Alors que l'Amour commence par le mépris absolu, c'est-à-dire sans conscience, de la communauté, le mariage commence précisément parce qu'il porte le sceau d'une communauté. Par cela, le mariage, tandis qu'il se veut être l'antithèse de la prostitution, est la Sublime Prostitution. Ils s'accaparèrent également par cette ruse des spécimens de cette race pour couronner leur sombre entreprise. Ils mirent des générations à revenir de leur erreur par l'insurrection contre les instances qu'ils avaient désignées pour réguler leurs désirs. Ils ne pouvaient cependant pas renier totalement la tyrannie qu’ils s’étaient imposée (vivre dans l'imitation d’une nature étrangère, contre la sienne propre), sans tomber dans la catégorie épouvantail qu’ils avaient érigée, décalquée d’après leur réalité profonde : la prostitution d’ordre inné, soit, dans le référentiel qu'ils s'étaient absurdement imposé, la propension à commettre l'adultère ou la fornication. Ils commencèrent par créer le divorce, dont les conditions s'assouplirent progressivement, jusqu'à ce que tout ce que représente désormais un mariage soit transposable dans le non-mariage, dans le couple moderne, dans un contrat d'exclusivité amiable, rétractable à tout moment. Désormais, s'engager dans un « couple » indépendamment de son passé sexuel, se rétracter puis répéter l'opération à loisir est sérieusement considéré comme distinct de s'offrir au tout venant. Il n'y a pourtant que les usurpateurs, les humains, qui condamnent ce comportement dans sa plus simple expression. Pire, le couple moderne, à itérations multiples, ne se veut pas seulement différent, mais moins éloigné de la monogamie absolue, que de la partouze
Tjr pareil
OTP/664 🜏
il y a 8 mois
pavé césar, ceux qui n'ont pas lu te saluent :Rome:
"Une patrie, un Etat, un chef ."
:Franco1:
:Bonneau_pill:
il y a 8 mois
:Chat_choque_zoom:
:SpiderPhoque:
:arabie:
il y a 8 mois
De mon livre oui
il y a 8 mois
Quoi ?
il y a 8 mois
Tecktonik
Tecktonik
8 mois
L'amour, a été inventé par des couples, qui se formèrent par hasard, puis ne se dissolurent jamais. Jamais l'idée d'une telle relation, ni un lointain pressentiment de ce que pouvait être de l’« excitation sexuelle », n'avait effleuré l'esprit de l'un ou l'autre des membres de ces couples avant leurs formations. Ils crurent inventer, contre toute morale, une forme de jeu, ou bien d'installation mentale, qui les rendait à jamais incompréhensibles à quiconque. Ils crurent être à ce point étranges et dérangés, et n'en revinrent pas que non seulement il s'avère exister quelqu'un d'autre qui puisse s'enthousiasmer de quelque chose d'aussi tordu, absurde que de réunir les organes de la honte, ou bien de convenir, comme d'un secret ésotérique, qu'ils sentent bon et non mauvais - invention du sentiment poétique, c'est-à-dire transgression de ce que l'on perçoit par ailleurs comme du bon sens - mais qu'en outre ils se soient trouvés, et qu'il soit advenu qu'au travers de leurs échanges, ils aient, chacun de leur côté, fait le pari fou de se livrer l'un à l'autre en une matière aussi insensée. Ils se pensaient unis par une folie si singulière qu'elle n'avait jamais connu d'équivalent, et les séparait absolument de l'Humanité. Ils n'avaient pas tort en un sens : on ne peut pas faire partie d'un couple, ET de l'Humanité. Ils ne se jurèrent jamais fidélité, pour chacun cela allait de soi qu'il n'ait aucun intérêt d'aucun ordre pour quelqu'un en-dehors d'eux et qu'il en allait de même pour l'autre. Ils n'étaient pas non plus fusionnels, ils se désiraient avec toute force et exclusivement, mais le monde n'était pas divisé en deux : eux, et le reste, il etait divisé en trois : lui, elle, et le reste. C'est-à-dire que si l'un d'eux disparaissait, l'autre ne faisait toujours pas pour autant partie du reste. Si l'un d'eux disparaissait, c'était pour l'autre un tiers du monde qui s'éteignait, c'est ainsi que si quelqu'un lui avait suggéré qu'il y avait d'autres personnes qui pouvaient envisager de pratiquer les mêmes folies avec lui, il aurait envisagé cette situation hypothétique comme partouze (sans envie et sans dégoût également, ne visualisant que par envie, et n'ayant pas besoin d'une représentation pour traiter des opérations logiques en la matière, représentation qui si elle avait été amenée de l'extérieur, aurait en revanche suscité un dégoût et une haine sans limites), mais si on lui avait suggéré qu'il pouvait substituer par un grain de sable prélevé dans le dernier tiers du monde, le premier tiers du monde tout entier, être exclusive à nouveau dans le partage de la folie des organes de la honte, cela lui aurait paru absurde, cela lui aurait en effet semblé être inclure ce qui avait précisément consisté à scinder le monde en division strictement étanches l'une à l'autre, dans le cadre même de la partouze universelle. Cela lui aurait semblé être retrancher au monde un second tiers, et non seulement en salir les deux tiers, non pas que le dernier tiers soit sale en soi mais que c'est dans la non-confusion que les deux premiers étaient chacun portés à équivalence avec quelque chose de la taille de tout l'espace, toutes ses planètes et tous ses soleils réunis, et c'est vraiment par le symbole que constitue cette immensité cosmique que les amants conçurent la folie des organes de la honte : le monde, avant cela, leur avait semblé indistinct de la morale, c'est pourquoi en inventant l'installation mentale produisant les aberrations corporelles qui caractérisaient leur relation, ils estimèrent pénétrer ce qui, puisqu'il contenait autant et émouvait au moins autant que le monde mais n'était pas le monde, était l'anti-monde, dans ce sens de ce qui, en tant qu'autre exemple, reléguait le monde comme un un élément parmi une liste. En tant qu'ils surplombaient cette liste par la connaissance qu'il en avaient tout en en faisant partie, ce qui les surprit est que le monde tel qu'il leur avait paru auparavant, comme inconscient, comme n'étant pas témoin comme eux de la liste, cette idée du monde qu'ils avaient eu naïvement, si elle avait été vraie, n'aurait pas donné au monde le droit, pas assez d'importance ontologique pour figurer parmi eux sur cette liste. Ils attribuèrent donc au monde la propriété d'être conscient, mais par esprit de symétrie, se demandèrent comment cette liste pouvait représenter une vérité plus profonde que le monde si deux tiers de cette liste allaient par paire et un tiers allait seul. Les couples inventeurs de l'amour n'eurent pas la même réponse à cette question.
Ok Chat G PéTé
:Risitasse:
Ce qu'il me faut c'est du bon chichon, pour me remettre d'aplomb, et je me prendrai bien une trace
:kadyrov_fume:
il y a 8 mois
Ok Chat G PéTé
:Risitasse:
:pf:
il y a 8 mois
Pavé indigeste, de l’air, oscour
:Zinzolibar:
il y a 8 mois
PARANOlA
PARANOlA
8 mois
Pavé indigeste, de l’air, oscour
:Zinzolibar:
:pf:
il y a 8 mois
Up
il y a 8 mois
Tecktonik
Tecktonik
8 mois
L'amour, a été inventé par des couples, qui se formèrent par hasard, puis ne se dissolurent jamais. Jamais l'idée d'une telle relation, ni un lointain pressentiment de ce que pouvait être de l’« excitation sexuelle », n'avait effleuré l'esprit de l'un ou l'autre des membres de ces couples avant leurs formations. Ils crurent inventer, contre toute morale, une forme de jeu, ou bien d'installation mentale, qui les rendait à jamais incompréhensibles à quiconque. Ils crurent être à ce point étranges et dérangés, et n'en revinrent pas que non seulement il s'avère exister quelqu'un d'autre qui puisse s'enthousiasmer de quelque chose d'aussi tordu, absurde que de réunir les organes de la honte, ou bien de convenir, comme d'un secret ésotérique, qu'ils sentent bon et non mauvais - invention du sentiment poétique, c'est-à-dire transgression de ce que l'on perçoit par ailleurs comme du bon sens - mais qu'en outre ils se soient trouvés, et qu'il soit advenu qu'au travers de leurs échanges, ils aient, chacun de leur côté, fait le pari fou de se livrer l'un à l'autre en une matière aussi insensée. Ils se pensaient unis par une folie si singulière qu'elle n'avait jamais connu d'équivalent, et les séparait absolument de l'Humanité. Ils n'avaient pas tort en un sens : on ne peut pas faire partie d'un couple, ET de l'Humanité. Ils ne se jurèrent jamais fidélité, pour chacun cela allait de soi qu'il n'ait aucun intérêt d'aucun ordre pour quelqu'un en-dehors d'eux et qu'il en allait de même pour l'autre. Ils n'étaient pas non plus fusionnels, ils se désiraient avec toute force et exclusivement, mais le monde n'était pas divisé en deux : eux, et le reste, il etait divisé en trois : lui, elle, et le reste. C'est-à-dire que si l'un d'eux disparaissait, l'autre ne faisait toujours pas pour autant partie du reste. Si l'un d'eux disparaissait, c'était pour l'autre un tiers du monde qui s'éteignait, c'est ainsi que si quelqu'un lui avait suggéré qu'il y avait d'autres personnes qui pouvaient envisager de pratiquer les mêmes folies avec lui, il aurait envisagé cette situation hypothétique comme partouze (sans envie et sans dégoût également, ne visualisant que par envie, et n'ayant pas besoin d'une représentation pour traiter des opérations logiques en la matière, représentation qui si elle avait été amenée de l'extérieur, aurait en revanche suscité un dégoût et une haine sans limites), mais si on lui avait suggéré qu'il pouvait substituer par un grain de sable prélevé dans le dernier tiers du monde, le premier tiers du monde tout entier, être exclusive à nouveau dans le partage de la folie des organes de la honte, cela lui aurait paru absurde, cela lui aurait en effet semblé être inclure ce qui avait précisément consisté à scinder le monde en division strictement étanches l'une à l'autre, dans le cadre même de la partouze universelle. Cela lui aurait semblé être retrancher au monde un second tiers, et non seulement en salir les deux tiers, non pas que le dernier tiers soit sale en soi mais que c'est dans la non-confusion que les deux premiers étaient chacun portés à équivalence avec quelque chose de la taille de tout l'espace, toutes ses planètes et tous ses soleils réunis, et c'est vraiment par le symbole que constitue cette immensité cosmique que les amants conçurent la folie des organes de la honte : le monde, avant cela, leur avait semblé indistinct de la morale, c'est pourquoi en inventant l'installation mentale produisant les aberrations corporelles qui caractérisaient leur relation, ils estimèrent pénétrer ce qui, puisqu'il contenait autant et émouvait au moins autant que le monde mais n'était pas le monde, était l'anti-monde, dans ce sens de ce qui, en tant qu'autre exemple, reléguait le monde comme un un élément parmi une liste. En tant qu'ils surplombaient cette liste par la connaissance qu'il en avaient tout en en faisant partie, ce qui les surprit est que le monde tel qu'il leur avait paru auparavant, comme inconscient, comme n'étant pas témoin comme eux de la liste, cette idée du monde qu'ils avaient eu naïvement, si elle avait été vraie, n'aurait pas donné au monde le droit, pas assez d'importance ontologique pour figurer parmi eux sur cette liste. Ils attribuèrent donc au monde la propriété d'être conscient, mais par esprit de symétrie, se demandèrent comment cette liste pouvait représenter une vérité plus profonde que le monde si deux tiers de cette liste allaient par paire et un tiers allait seul. Les couples inventeurs de l'amour n'eurent pas la même réponse à cette question.
En tout cas ça fait un bide sur AVN
Que le côté obscur soit toujours ton allié. J'augmente la torture électronique pour Béatrice El Beze
il y a 8 mois
Sans blague les forumeurs seraient-ils des ratés fainéants ?
il y a 8 mois