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Après un temps chez l’Action Française, Gabriel Jeantet fut Cagoulard. Surveillé par la République, il partit en Italie aux alentours de 1938. Lorsque la guerre fut déclarée, il revint en France et se lança dans les combats. Après l’Armistice, il se retrouva Chargé de mission au cabinet Pétain.
En juillet 1943, Pétain convoqua Paul Dungler dans son bureau. Il avait appris, par des membres de l’O.R.A., que celui-ci voulait se rendre à Alger voir Giraud, afin de discuter de l’armement du maquis en Alsace. Afin d’éliminer tous cas de conscience, Pétain chargea Dungler d’annoncer à Giraud et De Gaulle qu’il reportait sur eux le serment de fidélité que les officiers de l’Armée d’Afrique lui avait donné. Pétain ajouta également qu’il donnerait rendez-vous à Giraud et De Gaulle à la Libération, en-dessous de l’Arc-de-Triomphe…
Le 18 décembre 1943, le colonel Petétin, un ancien membre du 2ème Bureau (Services Secrets de l’Armée), vint voir Gabriel Jeantet au cabinet de Pétain, à Vichy – Jeantet avait aussi des liens avec la Résistance, puisqu’il avait aidé le maquis. Il lui annonça qu’à Nice, un industriel français nommé Focamberge était en contact avec des membres du Front Noir : ils voulaient renverser Hitler. En contrepartie, une Armistice avec les forces Anglo-saxonne à l’Ouest serait prévue, afin que nous puissions nous battre sans entrave contre les Russes. Jeantet en parla à Pétain qui se montra prudent, craignant un piège.
(Autorisation de circuler, délivrée par Pétain)
Il se rendit ensuite à Nice avec Petétin, pour rencontrer Focamberge ainsi que d’autres membres du Front Noir tels que Buccholz. L’organisation lui sembla sérieuse. En revenant à Vichy, il fit son rapport à Pétain. Les Résistants allemands espéraient qu’il servirait d’intermédiaire avec les Américains. Pétain donna son aval pour que les choses avancent en ce sens.
Jeantet revint à Nice pour le Réveillon du Nouvel An.
« Minuit, l’instant des vœux – Le général de la Wehrmacht s’avance, un verre de champagne à la main : « A la santé, à l’honneur de votre grand Maréchal. » Je lui réponds doucement : « A la mort d’Hitler. »
Les Résistants envisageaient effectivement, dans le cas où ils n’arriveraient pas à le destituer, d’assassiner Hitler.
Jeantet transmit cette information à Pétain, le prévenant que les Résistants auront ensuite auront de lui pour établir un traité avec les Américains. Pétain fut très intéressé et leur demanda de se hâter, pour éviter que la France soit à nouveau un champ de bataille.
A ce moment-là, Dungler revint d’Alger. Il avait été contacté par les Américains qui souhaitaient entrer en contact avec la Résistance Allemande. Apprenant cela, Jeantet retourna à Nice avec Dungler pour discuter avec les officiers allemands. Après un bref revoir à Vichy, il repartirent à Nice. La Gestapo avait démantelé le réseau… Dungler fut arrêté. S’il y échappa dans un premier temps, Jeantet fut finalement arrêté à son tour par la Milice, qui le livra à la Gestapo. Un code secret lui fut envoyé pour le prévenir que Pétain interviendrait pour lui. Malheureusement, cela ne suffit pas. Il fut déporté en Yougoslavie, au camp d’Einsenberg. Ses deux collaborateurs, Pierre Darbieux et Philippe d’Elbée, également déportés, tous deux mourront dans des camps.
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Article :
https://contrehistoire.wo[...]e-la-resistance-partie-2/
Source :
Pétain contre Hitler, de Gabriel Jeantet
En juillet 1943, Pétain convoqua Paul Dungler dans son bureau. Il avait appris, par des membres de l’O.R.A., que celui-ci voulait se rendre à Alger voir Giraud, afin de discuter de l’armement du maquis en Alsace. Afin d’éliminer tous cas de conscience, Pétain chargea Dungler d’annoncer à Giraud et De Gaulle qu’il reportait sur eux le serment de fidélité que les officiers de l’Armée d’Afrique lui avait donné. Pétain ajouta également qu’il donnerait rendez-vous à Giraud et De Gaulle à la Libération, en-dessous de l’Arc-de-Triomphe…
Le 18 décembre 1943, le colonel Petétin, un ancien membre du 2ème Bureau (Services Secrets de l’Armée), vint voir Gabriel Jeantet au cabinet de Pétain, à Vichy – Jeantet avait aussi des liens avec la Résistance, puisqu’il avait aidé le maquis. Il lui annonça qu’à Nice, un industriel français nommé Focamberge était en contact avec des membres du Front Noir : ils voulaient renverser Hitler. En contrepartie, une Armistice avec les forces Anglo-saxonne à l’Ouest serait prévue, afin que nous puissions nous battre sans entrave contre les Russes. Jeantet en parla à Pétain qui se montra prudent, craignant un piège.
(Autorisation de circuler, délivrée par Pétain)
Il se rendit ensuite à Nice avec Petétin, pour rencontrer Focamberge ainsi que d’autres membres du Front Noir tels que Buccholz. L’organisation lui sembla sérieuse. En revenant à Vichy, il fit son rapport à Pétain. Les Résistants allemands espéraient qu’il servirait d’intermédiaire avec les Américains. Pétain donna son aval pour que les choses avancent en ce sens.
Jeantet revint à Nice pour le Réveillon du Nouvel An.
« Minuit, l’instant des vœux – Le général de la Wehrmacht s’avance, un verre de champagne à la main : « A la santé, à l’honneur de votre grand Maréchal. » Je lui réponds doucement : « A la mort d’Hitler. »
Les Résistants envisageaient effectivement, dans le cas où ils n’arriveraient pas à le destituer, d’assassiner Hitler.
Jeantet transmit cette information à Pétain, le prévenant que les Résistants auront ensuite auront de lui pour établir un traité avec les Américains. Pétain fut très intéressé et leur demanda de se hâter, pour éviter que la France soit à nouveau un champ de bataille.
A ce moment-là, Dungler revint d’Alger. Il avait été contacté par les Américains qui souhaitaient entrer en contact avec la Résistance Allemande. Apprenant cela, Jeantet retourna à Nice avec Dungler pour discuter avec les officiers allemands. Après un bref revoir à Vichy, il repartirent à Nice. La Gestapo avait démantelé le réseau… Dungler fut arrêté. S’il y échappa dans un premier temps, Jeantet fut finalement arrêté à son tour par la Milice, qui le livra à la Gestapo. Un code secret lui fut envoyé pour le prévenir que Pétain interviendrait pour lui. Malheureusement, cela ne suffit pas. Il fut déporté en Yougoslavie, au camp d’Einsenberg. Ses deux collaborateurs, Pierre Darbieux et Philippe d’Elbée, également déportés, tous deux mourront dans des camps.
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Article :
Source :
Pétain contre Hitler, de Gabriel Jeantet
il y a 10 mois
il y a 10 mois
modoPD
10 mois
ça reste un collabo génant
Un type qui aide les résistants, en sauve de la mort, et qui voit ses collègues se faire arrêter par la Gestapo, pas vraiment collabo tout ça
il y a 10 mois
il y a 10 mois