Salut les kheys ! 
Après presque une année d'absence sur le forum, je suis heureux d'avoir de nouveau un peu de disponibilité pour vous partager une petite pensée sur la Bible !
Alors oui, cette petite pensée n'aura pas la prétention de traiter une grande thématique comme la prière, la souffrance, l'apocalypse (sujets d'ailleurs déjà abordés sur d'autres topics [Bible] !) mais l'objectif est simplement de vous montrer qu'un seul petit mot peut constituer un point de bascule sur une interprétation classiquement donnée.
Comme vous l'aurez deviné à la lecture du titre, c'est le verset 39 du chapitre 5 de l'évangile de Matthieu que j'aimerais citer :
"Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu'un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l'autre".
On est d'accord, se prendre une baffe ne fait plaisir à personne
Et généralement, l'interprétation donnée à ce verset est : contrôlez vos pulsions de vengeance, ne répliquez pas, même en cas d'injustice, passez en dessous...
En soit, toutes ces explications sont vraies mais elles pourraient presque (je dis presque) transformer les chrétiens en chiffe molle, avec peu de caractère, passifs, voire pire, en personnes qui peuvent trouver une forme de satisfaction à la douleur...
Et c'est là l'objet de ce topic : Jésus apporte une précision très subtile => il parle d'être frappé sur la joue droite, puis de tendre la gauche.
C'est franchement un détail qui passe inaperçu car même dans Luc, il est simplement écrit : "Si quelqu'un te frappe sur une joue, présente-lui aussi l'autre".
Or, voici l'analyse (évidemment personnelle) que j'aimerais vous partager :
Aujourd'hui, il y a environ 90% de droitier, 10% de gaucher. A l'époque, il n'y a aucune raison qu'il en fût autrement.
Partons donc du principe que l'auteur de la claque soit droitier, eh bien vous vous apercevrez qu'il ne peut pas donner de claque sur la joue droite de la personne qui sera en face de lui, à moins de faire des contorsions chelou pour que sa paume touche ladite joue.
Il y a toutefois une autre possibilité : celle d'infliger un soufflet, c'est-à-dire mettre une claque par un revers de main.
Quelle différence me direz-vous entre une claque et un soufflet ? Le mépris.
Dès lors, voici l'autre signification que l'on pourrait tirer de cet enseignement : le but n'est pas pour le chrétien de recevoir des coups à tire-larigot mais en restant droit, debout, en face de son adversaire, il pourra lui faire comprendre que ce mépris lui glisse dessus car Christ vit en lui.
Pour aller plus loin : c'est également "permettre" (je mets des guillemets hein) de laisser une chance à son adversaire de le frapper "loyalement" et qu'une telle "réhabilitation" aura pour véritable effet de lui faire réaliser qu'il agit en insensé.
Pour le dire autrement, en faisant comprendre à l'auteur de la claque que le mépris n'aura aucune emprise sur vous - toujours grâce à Jésus Christ - sans pour autant riposter ou fuir, n'est-ce pas là le meilleur témoignage d'amour qui peut être donné à quelqu'un qui n'en a justement pas pour le faire changer d'attitude ?
Voilà, je sais que certains pourront se dire que c'est faire des extrapolations sur un verset déjà clair, que c'est tiré par les cheveux etc mais c'est la seule interprétation qui, à ce jour, permet d'expliquer pourquoi il est question de "droite" et de "gauche".
Si vous avez d'autres idées, je suis évidemment preneur :D A très vite !
Après presque une année d'absence sur le forum, je suis heureux d'avoir de nouveau un peu de disponibilité pour vous partager une petite pensée sur la Bible !
Alors oui, cette petite pensée n'aura pas la prétention de traiter une grande thématique comme la prière, la souffrance, l'apocalypse (sujets d'ailleurs déjà abordés sur d'autres topics [Bible] !) mais l'objectif est simplement de vous montrer qu'un seul petit mot peut constituer un point de bascule sur une interprétation classiquement donnée.
Comme vous l'aurez deviné à la lecture du titre, c'est le verset 39 du chapitre 5 de l'évangile de Matthieu que j'aimerais citer :
"Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu'un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l'autre".
On est d'accord, se prendre une baffe ne fait plaisir à personne
Et généralement, l'interprétation donnée à ce verset est : contrôlez vos pulsions de vengeance, ne répliquez pas, même en cas d'injustice, passez en dessous...
En soit, toutes ces explications sont vraies mais elles pourraient presque (je dis presque) transformer les chrétiens en chiffe molle, avec peu de caractère, passifs, voire pire, en personnes qui peuvent trouver une forme de satisfaction à la douleur...
Et c'est là l'objet de ce topic : Jésus apporte une précision très subtile => il parle d'être frappé sur la joue droite, puis de tendre la gauche.
C'est franchement un détail qui passe inaperçu car même dans Luc, il est simplement écrit : "Si quelqu'un te frappe sur une joue, présente-lui aussi l'autre".
Or, voici l'analyse (évidemment personnelle) que j'aimerais vous partager :
Aujourd'hui, il y a environ 90% de droitier, 10% de gaucher. A l'époque, il n'y a aucune raison qu'il en fût autrement.
Partons donc du principe que l'auteur de la claque soit droitier, eh bien vous vous apercevrez qu'il ne peut pas donner de claque sur la joue droite de la personne qui sera en face de lui, à moins de faire des contorsions chelou pour que sa paume touche ladite joue.
Il y a toutefois une autre possibilité : celle d'infliger un soufflet, c'est-à-dire mettre une claque par un revers de main.
Quelle différence me direz-vous entre une claque et un soufflet ? Le mépris.
Dès lors, voici l'autre signification que l'on pourrait tirer de cet enseignement : le but n'est pas pour le chrétien de recevoir des coups à tire-larigot mais en restant droit, debout, en face de son adversaire, il pourra lui faire comprendre que ce mépris lui glisse dessus car Christ vit en lui.
Pour aller plus loin : c'est également "permettre" (je mets des guillemets hein) de laisser une chance à son adversaire de le frapper "loyalement" et qu'une telle "réhabilitation" aura pour véritable effet de lui faire réaliser qu'il agit en insensé.
Pour le dire autrement, en faisant comprendre à l'auteur de la claque que le mépris n'aura aucune emprise sur vous - toujours grâce à Jésus Christ - sans pour autant riposter ou fuir, n'est-ce pas là le meilleur témoignage d'amour qui peut être donné à quelqu'un qui n'en a justement pas pour le faire changer d'attitude ?
Voilà, je sais que certains pourront se dire que c'est faire des extrapolations sur un verset déjà clair, que c'est tiré par les cheveux etc mais c'est la seule interprétation qui, à ce jour, permet d'expliquer pourquoi il est question de "droite" et de "gauche".
Si vous avez d'autres idées, je suis évidemment preneur :D A très vite !
Salut les kheys !
Après presque une année d'absence sur le forum, je suis heureux d'avoir de nouveau un peu de disponibilité pour vous partager une petite pensée sur la Bible !
Alors oui, cette petite pensée n'aura pas la prétention de traiter une grande thématique comme la prière, la souffrance, l'apocalypse (sujets d'ailleurs déjà abordés sur d'autres topics [Bible] !) mais l'objectif est simplement de vous montrer qu'un seul petit mot peut constituer un point de bascule sur une interprétation classiquement donnée.
Comme vous l'aurez deviné à la lecture du titre, c'est le verset 39 du chapitre 5 de l'évangile de Matthieu que j'aimerais citer :
"Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu'un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l'autre".
On est d'accord, se prendre une baffe ne fait plaisir à personne
Et généralement, l'interprétation donnée à ce verset est : contrôlez vos pulsions de vengeance, ne répliquez pas, même en cas d'injustice, passez en dessous...
En soit, toutes ces explications sont vraies mais elles pourraient presque (je dis presque) transformer les chrétiens en chiffe molle, avec peu de caractère, passifs, voire pire, en personnes qui peuvent trouver une forme de satisfaction à la douleur...
Et c'est là l'objet de ce topic : Jésus apporte une précision très subtile => il parle d'être frappé sur la joue droite, puis de tendre la gauche.
C'est franchement un détail qui passe inaperçu car même dans Luc, il est simplement écrit : "Si quelqu'un te frappe sur une joue, présente-lui aussi l'autre".
Or, voici l'analyse (évidemment personnelle) que j'aimerais vous partager :
Aujourd'hui, il y a environ 90% de droitier, 10% de gaucher. A l'époque, il n'y a aucune raison qu'il en fût autrement.
Partons donc du principe que l'auteur de la claque soit droitier, eh bien vous vous apercevrez qu'il ne peut pas donner de claque sur la joue droite de la personne qui sera en face de lui, à moins de faire des contorsions chelou pour que sa paume touche ladite joue.
Il y a toutefois une autre possibilité : celle d'infliger un soufflet, c'est-à-dire mettre une claque par un revers de main.
Quelle différence me direz-vous entre une claque et un soufflet ? Le mépris.
Dès lors, voici l'autre signification que l'on pourrait tirer de cet enseignement : le but n'est pas pour le chrétien de recevoir des coups à tire-larigot mais en restant droit, debout, en face de son adversaire, il pourra lui faire comprendre que ce mépris lui glisse dessus car Christ vit en lui.
Pour aller plus loin : c'est également "permettre" (je mets des guillemets hein) de laisser une chance à son adversaire de le frapper "loyalement" et qu'une telle "réhabilitation" aura pour véritable effet de lui faire réaliser qu'il agit en insensé.
Pour le dire autrement, en faisant comprendre à l'auteur de la claque que le mépris n'aura aucune emprise sur vous - toujours grâce à Jésus Christ - sans pour autant riposter ou fuir, n'est-ce pas là le meilleur témoignage d'amour qui peut être donné à quelqu'un qui n'en a justement pas pour le faire changer d'attitude ?
Voilà, je sais que certains pourront se dire que c'est faire des extrapolations sur un verset déjà clair, que c'est tiré par les cheveux etc mais c'est la seule interprétation qui, à ce jour, permet d'expliquer pourquoi il est question de "droite" et de "gauche".
Si vous avez d'autres idées, je suis évidemment preneur :D A très vite !
Après presque une année d'absence sur le forum, je suis heureux d'avoir de nouveau un peu de disponibilité pour vous partager une petite pensée sur la Bible !
Alors oui, cette petite pensée n'aura pas la prétention de traiter une grande thématique comme la prière, la souffrance, l'apocalypse (sujets d'ailleurs déjà abordés sur d'autres topics [Bible] !) mais l'objectif est simplement de vous montrer qu'un seul petit mot peut constituer un point de bascule sur une interprétation classiquement donnée.
Comme vous l'aurez deviné à la lecture du titre, c'est le verset 39 du chapitre 5 de l'évangile de Matthieu que j'aimerais citer :
"Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu'un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l'autre".
On est d'accord, se prendre une baffe ne fait plaisir à personne
Et généralement, l'interprétation donnée à ce verset est : contrôlez vos pulsions de vengeance, ne répliquez pas, même en cas d'injustice, passez en dessous...
En soit, toutes ces explications sont vraies mais elles pourraient presque (je dis presque) transformer les chrétiens en chiffe molle, avec peu de caractère, passifs, voire pire, en personnes qui peuvent trouver une forme de satisfaction à la douleur...
Et c'est là l'objet de ce topic : Jésus apporte une précision très subtile => il parle d'être frappé sur la joue droite, puis de tendre la gauche.
C'est franchement un détail qui passe inaperçu car même dans Luc, il est simplement écrit : "Si quelqu'un te frappe sur une joue, présente-lui aussi l'autre".
Or, voici l'analyse (évidemment personnelle) que j'aimerais vous partager :
Aujourd'hui, il y a environ 90% de droitier, 10% de gaucher. A l'époque, il n'y a aucune raison qu'il en fût autrement.
Partons donc du principe que l'auteur de la claque soit droitier, eh bien vous vous apercevrez qu'il ne peut pas donner de claque sur la joue droite de la personne qui sera en face de lui, à moins de faire des contorsions chelou pour que sa paume touche ladite joue.
Il y a toutefois une autre possibilité : celle d'infliger un soufflet, c'est-à-dire mettre une claque par un revers de main.
Quelle différence me direz-vous entre une claque et un soufflet ? Le mépris.
Dès lors, voici l'autre signification que l'on pourrait tirer de cet enseignement : le but n'est pas pour le chrétien de recevoir des coups à tire-larigot mais en restant droit, debout, en face de son adversaire, il pourra lui faire comprendre que ce mépris lui glisse dessus car Christ vit en lui.
Pour aller plus loin : c'est également "permettre" (je mets des guillemets hein) de laisser une chance à son adversaire de le frapper "loyalement" et qu'une telle "réhabilitation" aura pour véritable effet de lui faire réaliser qu'il agit en insensé.
Pour le dire autrement, en faisant comprendre à l'auteur de la claque que le mépris n'aura aucune emprise sur vous - toujours grâce à Jésus Christ - sans pour autant riposter ou fuir, n'est-ce pas là le meilleur témoignage d'amour qui peut être donné à quelqu'un qui n'en a justement pas pour le faire changer d'attitude ?
Voilà, je sais que certains pourront se dire que c'est faire des extrapolations sur un verset déjà clair, que c'est tiré par les cheveux etc mais c'est la seule interprétation qui, à ce jour, permet d'expliquer pourquoi il est question de "droite" et de "gauche".
Si vous avez d'autres idées, je suis évidemment preneur :D A très vite !
EDIT : Je suis CON
Nous sommes un.
EDIT : Je suis CON
Justement, ton gif montre qu'un droitier frappera automatiquement la joue gauche. Or, Jésus dit bien "si l'on te frappe sur la joue droite" ! 
EDIT : Je suis CON
Justement, ton gif montre qu'un droitier frappera automatiquement la joue gauche. Or, Jésus dit bien "si l'on te frappe sur la joue droite" !
Ah putain je suis con
Nous sommes un.
Nous nous accordons tous sur un point, rien n'est plus jouissif qu'infliger un soufflet à un golem qui ne se sent plus pisser
"Vivre c'est combattre et combattre c'est vivre"
Nous nous accordons tous sur un point, rien n'est plus jouissif qu'infliger un soufflet à un golem qui ne se sent plus pisser
Salut les kheys !
Après presque une année d'absence sur le forum, je suis heureux d'avoir de nouveau un peu de disponibilité pour vous partager une petite pensée sur la Bible !
Alors oui, cette petite pensée n'aura pas la prétention de traiter une grande thématique comme la prière, la souffrance, l'apocalypse (sujets d'ailleurs déjà abordés sur d'autres topics [Bible] !) mais l'objectif est simplement de vous montrer qu'un seul petit mot peut constituer un point de bascule sur une interprétation classiquement donnée.
Comme vous l'aurez deviné à la lecture du titre, c'est le verset 39 du chapitre 5 de l'évangile de Matthieu que j'aimerais citer :
"Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu'un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l'autre".
On est d'accord, se prendre une baffe ne fait plaisir à personne
Et généralement, l'interprétation donnée à ce verset est : contrôlez vos pulsions de vengeance, ne répliquez pas, même en cas d'injustice, passez en dessous...
En soit, toutes ces explications sont vraies mais elles pourraient presque (je dis presque) transformer les chrétiens en chiffe molle, avec peu de caractère, passifs, voire pire, en personnes qui peuvent trouver une forme de satisfaction à la douleur...
Et c'est là l'objet de ce topic : Jésus apporte une précision très subtile => il parle d'être frappé sur la joue droite, puis de tendre la gauche.
C'est franchement un détail qui passe inaperçu car même dans Luc, il est simplement écrit : "Si quelqu'un te frappe sur une joue, présente-lui aussi l'autre".
Or, voici l'analyse (évidemment personnelle) que j'aimerais vous partager :
Aujourd'hui, il y a environ 90% de droitier, 10% de gaucher. A l'époque, il n'y a aucune raison qu'il en fût autrement.
Partons donc du principe que l'auteur de la claque soit droitier, eh bien vous vous apercevrez qu'il ne peut pas donner de claque sur la joue droite de la personne qui sera en face de lui, à moins de faire des contorsions chelou pour que sa paume touche ladite joue.
Il y a toutefois une autre possibilité : celle d'infliger un soufflet, c'est-à-dire mettre une claque par un revers de main.
Quelle différence me direz-vous entre une claque et un soufflet ? Le mépris.
Dès lors, voici l'autre signification que l'on pourrait tirer de cet enseignement : le but n'est pas pour le chrétien de recevoir des coups à tire-larigot mais en restant droit, debout, en face de son adversaire, il pourra lui faire comprendre que ce mépris lui glisse dessus car Christ vit en lui.
Pour aller plus loin : c'est également "permettre" (je mets des guillemets hein) de laisser une chance à son adversaire de le frapper "loyalement" et qu'une telle "réhabilitation" aura pour véritable effet de lui faire réaliser qu'il agit en insensé.
Pour le dire autrement, en faisant comprendre à l'auteur de la claque que le mépris n'aura aucune emprise sur vous - toujours grâce à Jésus Christ - sans pour autant riposter ou fuir, n'est-ce pas là le meilleur témoignage d'amour qui peut être donné à quelqu'un qui n'en a justement pas pour le faire changer d'attitude ?
Voilà, je sais que certains pourront se dire que c'est faire des extrapolations sur un verset déjà clair, que c'est tiré par les cheveux etc mais c'est la seule interprétation qui, à ce jour, permet d'expliquer pourquoi il est question de "droite" et de "gauche".
Si vous avez d'autres idées, je suis évidemment preneur :D A très vite !
Après presque une année d'absence sur le forum, je suis heureux d'avoir de nouveau un peu de disponibilité pour vous partager une petite pensée sur la Bible !
Alors oui, cette petite pensée n'aura pas la prétention de traiter une grande thématique comme la prière, la souffrance, l'apocalypse (sujets d'ailleurs déjà abordés sur d'autres topics [Bible] !) mais l'objectif est simplement de vous montrer qu'un seul petit mot peut constituer un point de bascule sur une interprétation classiquement donnée.
Comme vous l'aurez deviné à la lecture du titre, c'est le verset 39 du chapitre 5 de l'évangile de Matthieu que j'aimerais citer :
"Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu'un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l'autre".
On est d'accord, se prendre une baffe ne fait plaisir à personne
Et généralement, l'interprétation donnée à ce verset est : contrôlez vos pulsions de vengeance, ne répliquez pas, même en cas d'injustice, passez en dessous...
En soit, toutes ces explications sont vraies mais elles pourraient presque (je dis presque) transformer les chrétiens en chiffe molle, avec peu de caractère, passifs, voire pire, en personnes qui peuvent trouver une forme de satisfaction à la douleur...
Et c'est là l'objet de ce topic : Jésus apporte une précision très subtile => il parle d'être frappé sur la joue droite, puis de tendre la gauche.
C'est franchement un détail qui passe inaperçu car même dans Luc, il est simplement écrit : "Si quelqu'un te frappe sur une joue, présente-lui aussi l'autre".
Or, voici l'analyse (évidemment personnelle) que j'aimerais vous partager :
Aujourd'hui, il y a environ 90% de droitier, 10% de gaucher. A l'époque, il n'y a aucune raison qu'il en fût autrement.
Partons donc du principe que l'auteur de la claque soit droitier, eh bien vous vous apercevrez qu'il ne peut pas donner de claque sur la joue droite de la personne qui sera en face de lui, à moins de faire des contorsions chelou pour que sa paume touche ladite joue.
Il y a toutefois une autre possibilité : celle d'infliger un soufflet, c'est-à-dire mettre une claque par un revers de main.
Quelle différence me direz-vous entre une claque et un soufflet ? Le mépris.
Dès lors, voici l'autre signification que l'on pourrait tirer de cet enseignement : le but n'est pas pour le chrétien de recevoir des coups à tire-larigot mais en restant droit, debout, en face de son adversaire, il pourra lui faire comprendre que ce mépris lui glisse dessus car Christ vit en lui.
Pour aller plus loin : c'est également "permettre" (je mets des guillemets hein) de laisser une chance à son adversaire de le frapper "loyalement" et qu'une telle "réhabilitation" aura pour véritable effet de lui faire réaliser qu'il agit en insensé.
Pour le dire autrement, en faisant comprendre à l'auteur de la claque que le mépris n'aura aucune emprise sur vous - toujours grâce à Jésus Christ - sans pour autant riposter ou fuir, n'est-ce pas là le meilleur témoignage d'amour qui peut être donné à quelqu'un qui n'en a justement pas pour le faire changer d'attitude ?
Voilà, je sais que certains pourront se dire que c'est faire des extrapolations sur un verset déjà clair, que c'est tiré par les cheveux etc mais c'est la seule interprétation qui, à ce jour, permet d'expliquer pourquoi il est question de "droite" et de "gauche".
Si vous avez d'autres idées, je suis évidemment preneur :D A très vite !
Si cette interprétation est vraie, ça fait beaucoup de sens, du côté des débats par exemple.
Exemple typique : un type se fait traiter de facho sur un plateau télé. Il va se défendre, résister, essayer de prouver par tous les moyens qu'il n'est pas un facho, il va même essayer de "rendre les coups" en accusant l'autre aussi. Résultat
il va s'enfoncer et passer pour un con
En revanche, celui qui "tend la joue droite" va réagir différemment. Il dira "oui je suis un facho, et? ça fait quoi?" Il va "tendre la joue" pour que l'autre le "frappe" encore. Résultat
l'accusateur sera gêné, étonné, il n'osera pas "frapper à la loyale" (sortir un vrai argument quoi), et le "facho" a beaucoup plus de chances de s'en sortir.
Ce n'est pas forcément la réponse idéale, mais en tout cas c'est une réponse beaucoup plus solide et efficace que la première.
Bref, je valide cette interprétation personnellement
Exemple typique : un type se fait traiter de facho sur un plateau télé. Il va se défendre, résister, essayer de prouver par tous les moyens qu'il n'est pas un facho, il va même essayer de "rendre les coups" en accusant l'autre aussi. Résultat
En revanche, celui qui "tend la joue droite" va réagir différemment. Il dira "oui je suis un facho, et? ça fait quoi?" Il va "tendre la joue" pour que l'autre le "frappe" encore. Résultat
Ce n'est pas forcément la réponse idéale, mais en tout cas c'est une réponse beaucoup plus solide et efficace que la première.
Bref, je valide cette interprétation personnellement
Au plaisir ~
Salut les kheys !
Après presque une année d'absence sur le forum, je suis heureux d'avoir de nouveau un peu de disponibilité pour vous partager une petite pensée sur la Bible !
Alors oui, cette petite pensée n'aura pas la prétention de traiter une grande thématique comme la prière, la souffrance, l'apocalypse (sujets d'ailleurs déjà abordés sur d'autres topics [Bible] !) mais l'objectif est simplement de vous montrer qu'un seul petit mot peut constituer un point de bascule sur une interprétation classiquement donnée.
Comme vous l'aurez deviné à la lecture du titre, c'est le verset 39 du chapitre 5 de l'évangile de Matthieu que j'aimerais citer :
"Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu'un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l'autre".
On est d'accord, se prendre une baffe ne fait plaisir à personne
Et généralement, l'interprétation donnée à ce verset est : contrôlez vos pulsions de vengeance, ne répliquez pas, même en cas d'injustice, passez en dessous...
En soit, toutes ces explications sont vraies mais elles pourraient presque (je dis presque) transformer les chrétiens en chiffe molle, avec peu de caractère, passifs, voire pire, en personnes qui peuvent trouver une forme de satisfaction à la douleur...
Et c'est là l'objet de ce topic : Jésus apporte une précision très subtile => il parle d'être frappé sur la joue droite, puis de tendre la gauche.
C'est franchement un détail qui passe inaperçu car même dans Luc, il est simplement écrit : "Si quelqu'un te frappe sur une joue, présente-lui aussi l'autre".
Or, voici l'analyse (évidemment personnelle) que j'aimerais vous partager :
Aujourd'hui, il y a environ 90% de droitier, 10% de gaucher. A l'époque, il n'y a aucune raison qu'il en fût autrement.
Partons donc du principe que l'auteur de la claque soit droitier, eh bien vous vous apercevrez qu'il ne peut pas donner de claque sur la joue droite de la personne qui sera en face de lui, à moins de faire des contorsions chelou pour que sa paume touche ladite joue.
Il y a toutefois une autre possibilité : celle d'infliger un soufflet, c'est-à-dire mettre une claque par un revers de main.
Quelle différence me direz-vous entre une claque et un soufflet ? Le mépris.
Dès lors, voici l'autre signification que l'on pourrait tirer de cet enseignement : le but n'est pas pour le chrétien de recevoir des coups à tire-larigot mais en restant droit, debout, en face de son adversaire, il pourra lui faire comprendre que ce mépris lui glisse dessus car Christ vit en lui.
Pour aller plus loin : c'est également "permettre" (je mets des guillemets hein) de laisser une chance à son adversaire de le frapper "loyalement" et qu'une telle "réhabilitation" aura pour véritable effet de lui faire réaliser qu'il agit en insensé.
Pour le dire autrement, en faisant comprendre à l'auteur de la claque que le mépris n'aura aucune emprise sur vous - toujours grâce à Jésus Christ - sans pour autant riposter ou fuir, n'est-ce pas là le meilleur témoignage d'amour qui peut être donné à quelqu'un qui n'en a justement pas pour le faire changer d'attitude ?
Voilà, je sais que certains pourront se dire que c'est faire des extrapolations sur un verset déjà clair, que c'est tiré par les cheveux etc mais c'est la seule interprétation qui, à ce jour, permet d'expliquer pourquoi il est question de "droite" et de "gauche".
Si vous avez d'autres idées, je suis évidemment preneur :D A très vite !
Après presque une année d'absence sur le forum, je suis heureux d'avoir de nouveau un peu de disponibilité pour vous partager une petite pensée sur la Bible !
Alors oui, cette petite pensée n'aura pas la prétention de traiter une grande thématique comme la prière, la souffrance, l'apocalypse (sujets d'ailleurs déjà abordés sur d'autres topics [Bible] !) mais l'objectif est simplement de vous montrer qu'un seul petit mot peut constituer un point de bascule sur une interprétation classiquement donnée.
Comme vous l'aurez deviné à la lecture du titre, c'est le verset 39 du chapitre 5 de l'évangile de Matthieu que j'aimerais citer :
"Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu'un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l'autre".
On est d'accord, se prendre une baffe ne fait plaisir à personne
Et généralement, l'interprétation donnée à ce verset est : contrôlez vos pulsions de vengeance, ne répliquez pas, même en cas d'injustice, passez en dessous...
En soit, toutes ces explications sont vraies mais elles pourraient presque (je dis presque) transformer les chrétiens en chiffe molle, avec peu de caractère, passifs, voire pire, en personnes qui peuvent trouver une forme de satisfaction à la douleur...
Et c'est là l'objet de ce topic : Jésus apporte une précision très subtile => il parle d'être frappé sur la joue droite, puis de tendre la gauche.
C'est franchement un détail qui passe inaperçu car même dans Luc, il est simplement écrit : "Si quelqu'un te frappe sur une joue, présente-lui aussi l'autre".
Or, voici l'analyse (évidemment personnelle) que j'aimerais vous partager :
Aujourd'hui, il y a environ 90% de droitier, 10% de gaucher. A l'époque, il n'y a aucune raison qu'il en fût autrement.
Partons donc du principe que l'auteur de la claque soit droitier, eh bien vous vous apercevrez qu'il ne peut pas donner de claque sur la joue droite de la personne qui sera en face de lui, à moins de faire des contorsions chelou pour que sa paume touche ladite joue.
Il y a toutefois une autre possibilité : celle d'infliger un soufflet, c'est-à-dire mettre une claque par un revers de main.
Quelle différence me direz-vous entre une claque et un soufflet ? Le mépris.
Dès lors, voici l'autre signification que l'on pourrait tirer de cet enseignement : le but n'est pas pour le chrétien de recevoir des coups à tire-larigot mais en restant droit, debout, en face de son adversaire, il pourra lui faire comprendre que ce mépris lui glisse dessus car Christ vit en lui.
Pour aller plus loin : c'est également "permettre" (je mets des guillemets hein) de laisser une chance à son adversaire de le frapper "loyalement" et qu'une telle "réhabilitation" aura pour véritable effet de lui faire réaliser qu'il agit en insensé.
Pour le dire autrement, en faisant comprendre à l'auteur de la claque que le mépris n'aura aucune emprise sur vous - toujours grâce à Jésus Christ - sans pour autant riposter ou fuir, n'est-ce pas là le meilleur témoignage d'amour qui peut être donné à quelqu'un qui n'en a justement pas pour le faire changer d'attitude ?
Voilà, je sais que certains pourront se dire que c'est faire des extrapolations sur un verset déjà clair, que c'est tiré par les cheveux etc mais c'est la seule interprétation qui, à ce jour, permet d'expliquer pourquoi il est question de "droite" et de "gauche".
Si vous avez d'autres idées, je suis évidemment preneur :D A très vite !
D'accord mais t'as fumé quoi ?
Bac +5, RSA mais je compte évoluer, bientôt l'AAH
Si cette interprétation est vraie, ça fait beaucoup de sens, du côté des débats par exemple.
Exemple typique : un type se fait traiter de facho sur un plateau télé. Il va se défendre, résister, essayer de prouver par tous les moyens qu'il n'est pas un facho, il va même essayer de "rendre les coups" en accusant l'autre aussi. Résultat
il va s'enfoncer et passer pour un con
En revanche, celui qui "tend la joue droite" va réagir différemment. Il dira "oui je suis un facho, et? ça fait quoi?" Il va "tendre la joue" pour que l'autre le "frappe" encore. Résultat
l'accusateur sera gêné, étonné, il n'osera pas "frapper à la loyale" (sortir un vrai argument quoi), et le "facho" a beaucoup plus de chances de s'en sortir.
Ce n'est pas forcément la réponse idéale, mais en tout cas c'est une réponse beaucoup plus solide et efficace que la première.
Bref, je valide cette interprétation personnellement
Exemple typique : un type se fait traiter de facho sur un plateau télé. Il va se défendre, résister, essayer de prouver par tous les moyens qu'il n'est pas un facho, il va même essayer de "rendre les coups" en accusant l'autre aussi. Résultat
En revanche, celui qui "tend la joue droite" va réagir différemment. Il dira "oui je suis un facho, et? ça fait quoi?" Il va "tendre la joue" pour que l'autre le "frappe" encore. Résultat
Ce n'est pas forcément la réponse idéale, mais en tout cas c'est une réponse beaucoup plus solide et efficace que la première.
Bref, je valide cette interprétation personnellement
Un "musicien" qui pose cette question, pourquoi ça ne m'étonne qu'à moitié ? 
Un "musicien" qui pose cette question, pourquoi ça ne m'étonne qu'à moitié ?
Je vois que tu es en forme, ça fais plaisir
Sinon à part ça tu m'avais déjà parlé de cette interprétation, on en avais déjà discuté il y a quelques mois je crois
Content de te voir de nouveau sur le forum, tu as réussi à trouver du temps pour poster du coup ?
Sinon à part ça tu m'avais déjà parlé de cette interprétation, on en avais déjà discuté il y a quelques mois je crois
Content de te voir de nouveau sur le forum, tu as réussi à trouver du temps pour poster du coup ?
