Scènes de guerriers du VIe siècle avant JC sur une plaquette d’ardoise découverte sur un site tartessien en Espagne
Les archéologues du Conseil national de la recherche espagnole (CSIC) qui fouillent le site archéologique de Casas del Turunuelo ont mis au jour une plaque d’ardoise d’environ 20 centimètres gravée sur les deux faces où l’on peut identifier différents motifs.
La plaque d’ardoise comprend des exercices de dessin, une scène de bataille impliquant trois personnages et des représentations répétées de visages ou de figures géométriques. Selon les premières indications, cette découverte rare à Guareña (Badajoz, Espagne) pourrait avoir aidé le graveur à graver des motifs sur des pièces de bois, d’ivoire ou d’or.
La nouvelle campagne a également permis de découvrir l’emplacement de la porte orientale qui donne accès à la salle des marches, fouillée en 2023 et connue pour la découverte des premiers reliefs figurés de Tartessos.
Les Tartessiens, qui auraient vécu dans le sud de l’Ibérie (l’Andalousie et l’Estrémadure actuelles), sont considérés comme l’une des premières civilisations d’Europe occidentale.
La fin de l’âge du bronze a vu l’émergence de la culture de Tartessos dans le sud-ouest de la péninsule ibérique, en Espagne. Cette culture se caractérise par l’utilisation de la langue tartessienne, aujourd’hui disparue, associée à des caractéristiques phéniciennes et paléo-hispaniques locales. Les Tartessiens maîtrisaient la métallurgie et le travail des métaux, créant des objets ornés et des éléments décoratifs.
L’équipe de l’Institut d’archéologie de Mérida (IAM), un centre conjoint du Conseil national de la recherche espagnole (CSIC) et de la Junta de Extremadura, dirigé par Esther Rodríguez González et Sebastián Celestino Pérez, est responsable de ces fouilles archéologiques.
Lors d’une conférence de presse, l’équipe d’experts du CSIC a souligné l’importance de la plaque d’ardoise découverte, qui représente quatre individus identifiés comme des guerriers, compte tenu de leurs vêtements décorés et des armes qu’ils portent.
Les premières indications, bien qu’elles nécessitent des recherches plus approfondies, indiquent qu’il s’agit d’une ardoise de bijoutier, un matériau qui aurait soutenu l’artiste pendant qu’il gravait les motifs sur des pièces de bois, d’ivoire ou d’or.
La plaque d’ardoise comprend des exercices de dessin, une scène de bataille impliquant trois personnages et des représentations répétées de visages ou de figures géométriques. Selon les premières indications, cette découverte rare à Guareña (Badajoz, Espagne) pourrait avoir aidé le graveur à graver des motifs sur des pièces de bois, d’ivoire ou d’or.
La nouvelle campagne a également permis de découvrir l’emplacement de la porte orientale qui donne accès à la salle des marches, fouillée en 2023 et connue pour la découverte des premiers reliefs figurés de Tartessos.
Les Tartessiens, qui auraient vécu dans le sud de l’Ibérie (l’Andalousie et l’Estrémadure actuelles), sont considérés comme l’une des premières civilisations d’Europe occidentale.
La fin de l’âge du bronze a vu l’émergence de la culture de Tartessos dans le sud-ouest de la péninsule ibérique, en Espagne. Cette culture se caractérise par l’utilisation de la langue tartessienne, aujourd’hui disparue, associée à des caractéristiques phéniciennes et paléo-hispaniques locales. Les Tartessiens maîtrisaient la métallurgie et le travail des métaux, créant des objets ornés et des éléments décoratifs.
L’équipe de l’Institut d’archéologie de Mérida (IAM), un centre conjoint du Conseil national de la recherche espagnole (CSIC) et de la Junta de Extremadura, dirigé par Esther Rodríguez González et Sebastián Celestino Pérez, est responsable de ces fouilles archéologiques.
Lors d’une conférence de presse, l’équipe d’experts du CSIC a souligné l’importance de la plaque d’ardoise découverte, qui représente quatre individus identifiés comme des guerriers, compte tenu de leurs vêtements décorés et des armes qu’ils portent.
Les premières indications, bien qu’elles nécessitent des recherches plus approfondies, indiquent qu’il s’agit d’une ardoise de bijoutier, un matériau qui aurait soutenu l’artiste pendant qu’il gravait les motifs sur des pièces de bois, d’ivoire ou d’or.
Trois silhouettes numériques sur la face avant de la plaque. Crédit photo : E. Rodríguez / M. Luque / CSIC
« Cette découverte est un exemple unique dans l’archéologie péninsulaire et nous rapproche de la compréhension des processus artisanaux de Tartessos, jusqu’alors invisibles, tout en nous permettant de compléter nos connaissances sur les vêtements, l’armement ou les coiffes des personnages représentés, puisqu’ils fourmillent de détails », déclare Esther Rodríguez.
Cette documentation complète les découvertes faites lors de la campagne précédente, où la documentation de plusieurs visages a permis, pour la première fois, d’admirer la façon dont la société des VIe-Ve siècles avant JC portait ses bijoux.
Les chercheurs ont également travaillé sur la porte orientale, qu’ils ont identifiée en 2023. Sur la base de la nature des vestiges architecturaux documentés et de la découverte de la porte orientale du bâtiment au centre d’une façade monumentale de plus de trois mètres de haut, l’équipe de recherche estime que cette porte confirme l’accès principal du bâtiment à son extrémité orientale, qui conserve ses deux étages constructifs. La porte relie la salle des marches à une grande cour pavée d’ardoises, devant laquelle se trouve un couloir pavé. Ce couloir sépare le corps principal du bâtiment d’un ensemble de pièces où des lots de matériaux intéressants ont été récupérés.
De plus, le matériel archéologique récupéré dans les pièces adjacentes situées devant cet accès suggère qu’il s’agit de la zone de production ou artisanale de l’édifice. La découverte de pièces extérieures consacrées à diverses activités artisanales est également remarquable car elle met en lumière des questions sociétales inconnues à cette époque et renforce l’identité artisanale de Tartessos.
« Nos efforts vont maintenant se concentrer sur l’étude des vestiges retrouvés, qu’il s’agisse des reliefs faciaux ou des ivoires. En ce qui concerne les travaux archéologiques sur le site, notre objectif pour la prochaine campagne est de délimiter ces zones de production qui semblent s’étendre, au moins, sur tout le côté est du site. Parallèlement, nous commencerons à ouvrir les pièces qui flanquent l’espace principal, dont le degré de conservation est excellent et qui peuvent nous aider à définir la fonctionnalité du bâtiment », a déclaré Sebastián Celestino.
Cette documentation complète les découvertes faites lors de la campagne précédente, où la documentation de plusieurs visages a permis, pour la première fois, d’admirer la façon dont la société des VIe-Ve siècles avant JC portait ses bijoux.
Les chercheurs ont également travaillé sur la porte orientale, qu’ils ont identifiée en 2023. Sur la base de la nature des vestiges architecturaux documentés et de la découverte de la porte orientale du bâtiment au centre d’une façade monumentale de plus de trois mètres de haut, l’équipe de recherche estime que cette porte confirme l’accès principal du bâtiment à son extrémité orientale, qui conserve ses deux étages constructifs. La porte relie la salle des marches à une grande cour pavée d’ardoises, devant laquelle se trouve un couloir pavé. Ce couloir sépare le corps principal du bâtiment d’un ensemble de pièces où des lots de matériaux intéressants ont été récupérés.
De plus, le matériel archéologique récupéré dans les pièces adjacentes situées devant cet accès suggère qu’il s’agit de la zone de production ou artisanale de l’édifice. La découverte de pièces extérieures consacrées à diverses activités artisanales est également remarquable car elle met en lumière des questions sociétales inconnues à cette époque et renforce l’identité artisanale de Tartessos.
« Nos efforts vont maintenant se concentrer sur l’étude des vestiges retrouvés, qu’il s’agisse des reliefs faciaux ou des ivoires. En ce qui concerne les travaux archéologiques sur le site, notre objectif pour la prochaine campagne est de délimiter ces zones de production qui semblent s’étendre, au moins, sur tout le côté est du site. Parallèlement, nous commencerons à ouvrir les pièces qui flanquent l’espace principal, dont le degré de conservation est excellent et qui peuvent nous aider à définir la fonctionnalité du bâtiment », a déclaré Sebastián Celestino.
C'est l'été ! Ton excuse pour rester affalé et ne pas BAISER ?!
continue à poster des topics comme ça clé, en temps que représentant des ghosts d'ici, on aime te lire
"On prend plus de plaisir à l'horizontale, mais parfois, à la verticale, on peut aussi s'amuser" Stéphane Bern