Un GAUCHO avec un CERVEAU contre les FEMMES

« Dans un article récent, j'ai suggéré que les femmes étaient incapables de traiter un sujet autrement que d'un point de vue personnel. Aucune meilleure illustration de cette affirmation n'aurait pu être souhaitée que le premier paragraphe de la réponse de Mme Besant à ce même article. Or, j'aurais dû dire que si une femme vivante avait été capable de s'élever au-dessus de cette incapacité, cela aurait été Mme Besant. Mais non, même les plus brillants et les meilleurs du sexe, semble-t-il, portent sur eux ce signe fatal de la faiblesse sexuelle. Ainsi, lorsque je m'efforce de démasquer ce que, à tort ou à raison, je considère comme une superstition au sujet des femmes, et de dénoncer l'injustice sociale qui en résulte, on m'accuse, bien sûr, d'être un Roméo ou un Robert, ou quelque autre. d'autres « âmes aimantes » de mauvaise humeur, écrivant sous le prétexte de « souffrance personnelle », etc. Bien sûr, chez les lecteurs masculins de To-Day, de telles suggestions ne feront que susciter un sourire. Ils rappellent l’hypothèse bourgeoise séculaire selon laquelle quiconque prône des conditions économiques plus équitables doit avoir cruellement besoin d’un dîner ; ou de l'incapacité du mollah turc à expliquer l'intérêt purement scientifique du savant allemand pour la théologie islamique par une autre hypothèse que le souci de trouver le chemin vers la faveur du prophète. Cette incapacité à comprendre l'intérêt ou l'émotion venant d'autre chose que des raisons personnelles les plus conventionnelles, les hommes étant généralement éradiqués par la culture, semble pour le moment, du moins, ineffaçable chez les femmes, même les plus douées. Bien sûr, je peux référer Mme Besant (en privé) à au moins deux ou trois personnes respectables qui se porteront garantes du fait que les opinions exprimées dans ledit article sont anciennes (de plusieurs années) pour moi, et que, par conséquent, la prétendue « crise » doit effectivement être une crise prolongée. Cependant, je veux bien que Mme Besant continue à s'amuser du genre très banal de « révélation de soi » qu'elle croit avoir découverte»

Même à l’époque, les féministes avaient les mêmes arguments !