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J’ai besoin de savoir ce que veut dire

PIB = M C I X
Franck Sausage
:tomoon:
il y a 2 ans
:chat_lunettes:


MACROECONOMIE Olivier Blanchard et Daniel Cohen. Macroéconomie.

MACROECONOMIE Macroéconomie
La courbe de Philipps. Le taux de chômage naturel et l'inflation.

En 1958, Phillips a représenté le taux d'inflation ne ordonnée et le taux de chômage en bascisse pour le Royaume Uni sur un diagramme. Le tout entre 1861 et 1957. Sa conclusion est qu'il y a une corrélation négative entre chômage et inflation. Quand le chômage était faible, l'inflation était forte et invérsement. En 1960, Solow et Samuelson font la même chose pour les Etats Unis en analysant les données d'entre 1900 et 1960. Il semble aussi qu'il y a une relation négative entre chômage et inflation. Les 2 économistes l'ont appelé la courbe de Philipps. Elle montrait qu'en dehors des période particulières comme la Grande Dépression, les pays pouvaient choisir entre différentes combinaisons d'inflation et de chômage. Mais cette relation a fortement été remise en cause à partir des années 1970 car dans les pays de l'OCDE, il y avait un chômage élevé mais l'inflation était également forte. C'était la stagflation. Des modifications ont été apportées à la courbe de Philipps. Le salaire nominal W, tel qu'il dérive de la fixation des salaires, dépend du niveau anticipé des prix P e, du taux de chômage u, et d'une variable z rassemblant les autres déterminations de l'équation de salaire que ce soit les allocations chômage jusqu'aux modalités de négociations collectvies. Aussi le niveau des prix P fixés par les entreprises est égal au salaire nominal W ( coût de production ) multiplié par 1 plus un taux de markup m. On peut supposer que le niveau effectif des prix est égal au niveau anticipé. On aboutit alors au taux de chômage structurel ou taux de chômage naturel. Mais sans cette hypothèse? Si on remplace le salaire nominal dans l'équation P = ( 1 + m ) W, on a : P = Pe ( 1 + m ) F ( u,z ). Une hausse anticipée du niveau des prix entraîne une augmentation des salaires nominaux ce qui conduit les entreprises à augmenter leurs prix. Une augmentation du chômage entraîne une diminution des salaires nominaux, conduisant les entreprises à réduire leurs prix.
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Si on suppose que l'inflation varie d'une année à l'autre autour d'une valeur moyenne Pi . On suppose aussi que l'inflation ne persiste pas. Donc que l'inflation observée sur une année n'est pas un bon prédicteur de l'inflation l'année suivante. Ces 2 hypothèses correspondent à la description de l'inflation sur la période que Philipps, Solow et Samuelson étudiaient. Dans un environnement économique comme ça, on comprend les anticipations qui consistent à quel que soit le niveau d'inflation passé, pensent que l'inflation de cette année sera égale à Pi. Donc : Pie = Pi*
Avant il était suggéré que les décideurs politiques pouvaient arbitrer entre chômage et inflation et qu'en acceptant une inflation plus élevée, ils pouvaient avoir un taux de chômage plus faible. Mais que s'ils voulaient drastiquement réduire l'inflation, cela se payerait par une augmentation du chômage. Quand on voit la relation inflation/chômage aux USA, on voit qu'entre 1961 et 1969, le taux de chômage a baissé de 6,8% et 3,4% alors que l'inflation a augmenté de 1% à 5,5%. Cette montée est concomitante des dépenses liées à la guerre du Vietnam. En France, les pics d'inflation se situent lors de la guerre d'Algérie et lors des débuts de la Vème République. La politique de rigueur fit baisser le taux d'inflation français durant les années suivantes.
Mais pour revenir aux USA, la relation se brise durant les années 1970. On voit qu'il n'y a plus de relation négative entre chômage et taux d'inflation. Certaines années durant, il y a non seulement une inflation forte mais aussi un taux de chômage élevé. Ce phénomène est appelé stagflation. En France durant la même période, la relation éngative semble persiste. Mais plus tard, la relation disparait également. La raison est que les partenaires sociaux n'ont plus formé leurs anticipations comme avant. Cela s'explique par un changement du processus d'inflation. Car le taux d'inflation est devenu plus persistant. Une inflation forte une année est plus sucsceptible d'être suivie d'une inflation également forte l'année suivante. L'inflation persistante a conduit les salariés et entreprises à anticiper de façon différente. Ce qui a eu un impact sur la relation entre chômage et inflation. L'inflation anticipée pour une année dépend en partie d'une valeur constante Pi .et en partie de l'inflation observée l'an passée avec Rt - 1. Tant que l'inflation ne persistait pas, les travailleurs et entreprises pouvaient ignorer l'inflation passée et supposer que l'inflation future serait égale au niveau moyen constatant R. Pour la période étudiée par Samuelssone t Solow, O était proche de 0. Or la valeur de O a augmenté durant les années 1970. Les anticipations à l'époque de Solow et Samuelsson étaient données à peu près par Pi e = R*.
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A noter que bien que la relation négative entre chômage et inflation est apparue dans les données, la relation n'est pas parfaite comme cela a été démontré. La relation de Philipps est plus complexe que cela et a aussi des limites. Durant les années 1990, la relation entre courbe de Phillips a changé et en raison d'un changement de la politique monétaire. En effet depuis le début des années 1980, bien des banques centrales dont la FED, ont mis en avant leur engagement à maintenir l'inflation à un niveau bas et stable, souvent proche d'une cible donnée, généralement autour de 2%. L'objectif était atteint dans les années 1990. Les agents formaient leurs anticipations de manière différentes encore avec la stabilisation de l'inflation. Quand bien même l'inflation était supérieure à la cible donnée sur une année, il était supposé que la Banque centrale corrigerait cela rapidement. Pour revenir à la courbe de Philipps, il s'agit en fait d'une relation entre l'inflation, l'inflation anticipée et la chômage. Donc la relation entre chômage et inflation dépend beaucoup de la manière dont les agents économiques forment leurs anticipations, ce qui dépend à son tour de l'évolution de l'inflation. Cela signifie que pour le moment on est revenu à la courbe de Philipps d'antan mais que si l'inflation s'écartait de beaucoup de sa cible et pour longtemps, la relation entre chômage et inflation se modifierait à nouveau, revenant sans doute à la courbe de Philipps accélératrice des années 1970 et 1980.

La courbe de Philipps est aussi lié au concept de taux de chômage structurel. Milton Friedman et Edmund Phelps à la fin des années 1960 s'interrogeaient sur l'existence de cet arbitre chômage inflation. Ils analysent les fondements logiques et montrent que ce genre d'arbitrages n'est possible qu'à condition que les agents sous estiments systématiquement l'inflation dans leurs anticipations, ce qui n'est pas possible de façon éternelle. Ils expliquèrent aussi que si les gouvernements tentaient de maintenir indéfiniment un chômage faible en acceptant une inflation forte, cet arbitrage n'existait plus.
Le taux de chômage ne pouvait être maintenu sous un certain seuil, qu'ils appelèrent taux de chômage naturel. Aujourd'hui la plupart des économistes acceptent la notion de taux de chômage structurel.
On voit aussi que le taux de chômage structurel dépend à la fois de tous les facteurs pesant sur la détermination des salaires, de la marge fixée par les entreprises et de la sensibilité de l'inflation au taux de chômage. On le voit dans la zone euro puique le taux de chômage est proche en moyenne des 10% depuis 1990, ce qui peut refléter une déviation du taux de chômage au dessus de son niveau structurel. Un taux de chômage moyen élevé pendant 30 ans reflète sans doute un taux de chômage structurel élevé dont il faut chercher l'explication dans les déterminants des relations de fixation de salaires et de fixation des prix. Mais les variations du taux de chômage structurels sont durs à mesurer car on ne mesure pas le taux de chômage structurel mais seulement le taux de chômage courant. On peut quand même voir certaines grandes évolutions comme le fait qu'en Europe le taux de chômage structurel a connu une augmentation depuis les années 1960, ce qui est moins le cas aux Etats Unis.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 10 mois
J’ai besoin de savoir ce que veut dire

PIB = M C I X
C = Consommation
I = Investissement

X = exportation
M je suis pas sûr à 100% mais ça doit vouloir dire importation.

La croissance économique.

La production par habitant dans les pays riches n'a pas toujours augmenté de façon identique à l'évolution du produit par habitants dans la plupart des pays riches depuis 1950. En supposant que le taux de croissance du produit par habitant ait été aussi faible que 0,5% par an depuis l'an 1 pour ces mêmes pays, cela voudrait dire que le produit par habitant en l'an 1 aurait été de 0,005% du niveau actuel, ce qui est beaucoup trop faible. Plus on remonte dans le temps, plus il est difficile d'estimer la croissance. Mais on sait tout de même qu'entre la fin de l'Empire romain jusqu'aux années 1500/1600 environ, il n'y avait pas de croissance de la production par habitant en Europe. La plupart des travailleurs étaient des agriculteurs. L'agriculture qui, malgré son évolution au cours des siècles, n'étaient pas aussi régulières et importantes que celles que l'on constate depuis le XIXème siècle dans des pays industrialisés. Entre 1500 et 1700, la croissance du produit par habitant est devenue positive mais faible, quelque chose comme 0,1% par an environ. Puis 0,2% par an entre 1700 et 1820. L'histoire montre aussi que le phénomène de convergence n'est pas nouveau. Les Etats Unis n'ont pas toujours été en tête. La plus grande partie du premier millénaire et jusqu'au XIV voire XVème siècle, la CHine avait le plus haut niveau de production par habitant. Puis les villes du nord de l'Italie prirent la tête quelques siècles durant avant que les Pays Bas ne prennent leurs place jusqu'en 1820 environ, qui fut en tête de 1820 à 1870. Les Etats Unis sont passés en tête par la suite. Mais cela ne sera probablement pas le cas éternellement si on juge par l'histoire. Lorsqu'on regarde les tableaux donnés par Penn World Tables, version 9.1, on voit que les pays qui étaient relativement plus pauvre en 1960 n'ont généralement pas crû pus vite. La convergence n'est donc pas une règle absolue.
Le rattrapage a pour le moment davantage concerné les pays asiatiques. Le Japon a été le premier pays asiatique à croître rapidement et à maintenir un niveau de production par habitant le plus élevé d'Asie. A partir des années 1960, des pays comme Taiwan, Hong Kong, Singapour et la Corée du Sud, appelés souvent les 4 dragons, ont suivi cette voie. Leur taux de croissance du PIB par habitant a rapidement augmenté. En 1960, leur production par habitant représentait environ 15% de la production américaine par habitant et en 2017, ce chiffre était passé à 85%. D'autres pays asiatiques comme la Thailande, l'Indonésie et la Malaisie ont connu des taux similaires. Le tout sachant que la Chine a connu un taux de croissance de la production par habitant moyenne de 4,5% entre 1960 et 2017. La convergence ne s'est pas beaucoup vu du côté des pays africains en revanche. Certains ont connu depuis les années 1960 des taux de croissance par habitant négatifs, soit une baisse absolue du niveau de vie. La croissance n'est donc pas une nécessité historique. Il faut savoir que la production utilise le capital et le travail, 2 imputs. : Y = F ( K,N ). Y représente la production, K le capital ( soit la somme de toutes les machines bâtiments ) et N le travail ( soit tous les travailleurs de l'économie ) Ceci étant dit les machines et les bureaux ne jouent pas le même rôle dans la production et on pourrait les traiter comme étant deux imputs distincts. La fonction de production F ( soit quelle production peut on obtenir pour une quantité donnée de capital et de travail ) dépend de l'état de la technologie. Plus un pays est technologiquement avancé, plus il peut produire plus avec une même quantité de capital et de travail qu'un pays moins avancé technologiquement.
On peut nommer technologie comme étant la liste de tous les plans de fabrication de tous les produits et techniques permettant de les produires. Ou alors parler de la technologie comme d'une quantité de production possible dans une économie dépend également de l'organisation des entreprises et d du fonctionnement du marché et du système de lois ainsi que de leur application. On peut aussi parler d'environnement politique. On peut supposer que le nombre de travailleurs est doublé et que le niveau de capital de l'économie est doublé également. La production de l'économie va probablement doublé. On parle de rendements d'échelle constants : si l'échelle de l'opération est doublée, c'est à dire les quantités de travail et de capital doublées, la production doublera également. : 2Y = F ( 2K, 2N ). Ou pour tout nombre x : xY = F ( xK, xN ).Les rendements d'échelle se rapportent à ce qui se passe pour la production quand le capital et le travail augmentent en même temps. Mais quand un seul des deux facteurs augmente, on peut penser que la production augmente également. Ou alors qu'une même quantité de capital en plus va entraîner de moins en moins d'augmentation de production. On peut évoquer l'exemple du fait que plus il y a d'ordinateurs, plus la productions d'un secrétariat va augmenter. Mais chaque nouvel ordinateur augmentera moins la production que le premier. Car trop c'est trop. On décrit cette propriété comme les rendements décroissants du capital. Pour ce qui est du travail, c'est la même chose car pour une quantité de capital donnée, des augmentations successives de quantité de travail entraînent des augmentations de moins en moins importantes de la production. On parle dans ce cas de rendements décroissants du travail.
En bref, les fluctuations de la production sur une longue période sont négligeables par rapport à la croissance, soit l'augmentation régulière de la production agrégée au cours du temps. L'accumulation du capital seule ne peut pas permettre une croissance durable. Mais le taux d'épargne est une variable déterminante pour le niveau de revenu qu'une économie peut atteindre même s'il est sans effet sur le taux de croissance. Une croissance durable de la production par travailleur dépend finalement en grande partie du progrès technique. La question la plus importante de la théorie de la croissance est sans doute de savoir quels sont les déterminants du progrès technique. Les économistes, pour comprendre la croissance, parlent d'une fonction de production reliant la production agrégée aux imputs, capital et travail. La quantité qu'on peut produire pour des quantités de capital et de travail donnés dépend de l'état de la technologie.
En bref, les fluctuations de la production sur une longue période sont négligeables par rapport à la croissance, soit l'augmentation régulière de la production agrégée au cours du temps. L'accumulation du capital seule ne peut pas permettre une croissance durable. Mais le taux d'épargne est une variable déterminante pour le niveau de revenu qu'une économie peut atteindre même s'il est sans effet sur le taux de croissance. Une croissance durable de la production par travailleur dépend finalement en grande partie du progrès technique. La question la plus importante de la théorie de la croissance est sans doute de savoir quels sont les déterminants du progrès technique. Les économistes, pour comprendre la croissance, parlent d'une fonction de production reliant la production agrégée aux imputs, capital et travail. La quantité qu'on peut produire pour des quantités de capital et de travail donnés dépend de l'état de la technologie.

LA GRANDE INFLATION

2 féçons pour un gouvernement pour financer ses dépenses. Soit en empruntant en émettant des obligations. Soit en émettant de la monnaie. Si la banque centrale coopère, le gouvernement peut dans les faits créer de la monnaie. Il peut notamment émettre des obligations et intimer l'ordre à la Banque centrale de les acheter. La banque centrale crée de la monnaie pour les acheter et le gouvernement se sert de cet argent pour financer ses déficits. Ce procédé est appelé monétisation de la dette. L'émission de titres est la façon dont la plupart des pays financent leurs déficits, donc par l'emprunt. Mais en période d'hyperinflation, 2 changements se produisent en général. D'abord la crise budgétaire dont la cause est habituellement uen crise sociale ou une crise économique. Une guerre civile ou une révolution détruisant la capacité de l'état à collecter les impôts peut être cause de crise budgétaire. Notamment au Nicaragua en 1980. Ou alors la guerre qui augmente les dépenses pour la reconstruction et réduire les ressources fiscales du gouvernement. On peut citer le cas de l'Allemagne en 1922 et 1923 dont les dépenses étaient 3 fois supérieurs à leurs ressources. Mais un choc économque d'ampleur comme une chute des prix des exportations peut également causer cela. C'est ce qui s'est passé en Bolivie dans les années 1980 car la chute des prix de l'étain, qui était la principale source de revenu en Bolivie, était l'une des causes premières de l'hyperinflation. L'autre changement réside dans l'incapacité du gouvernement d'emprunter ou alors à son refus d'emprunter pour financer ses déficits à cause de la taille des déficits qui deviennent de plus en plus difficiles à rembourser. Plus la crise se développe, plus les créanciers demandent des taux d'intérêt de plus en plus élevés sur leurs prêts. Certains créanciers étrangers peuvent parfois refuser d'accorder des prêts. Donc le gouvernement se tourne vers l'émission de monnaie.
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il y a 10 mois
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MARCHES FINANCIERS ET ANTICIPATIONS

Les obligations diffèrent entre elles de part le risque de signature ( ou risque de défaut ), qui est le risque que l'émetteur de l'obligation ne puisse honorer ses engagements. Ensuite il y a la maturité, qui est la durée durant laquelle les obligations donnent droit à des versements à leur détenteur. Une obligations ayant la promesse de rapporter 1000 euros 6 mois durant a une maturité de 6 mois. Une obligations rapportant 100 euros par an durant les 20 prochaines années et un paiement final de 1000 euros a une maturité de 20 ans. Des obligations de maturités différentes ont chacune un prix et un taux d'intérêt qui leur est associé, qui est appelé rendement à l'échéance. En regardant le rendement d'obligations de différentes maturités, on peut faire une relation entre maturité et rendement. Cette relation est nommée courbe des taux ou structure par terme des taux d'intérêts, terme étant ici synonyme de maturité. Quand on analyse la courbe des taux aux Etats Unis entre novembre 2000 et juin 2001 ( source : Federal Reserve Economic Data Fred ) ), on voit qu'en novembre 2000, la courbe des taux était légèrement décroissance et le taux à 3 mois était de 6,2% alors que le taux à 30 ans était de 5,8%. Donc les taux longs étaient légèrement inférieures aux taux courts. En juin 2001, la courbe des taux est plus pentue avec un taux à 3 mois de 3,5% et un taux à 30 ans de 5,7%. Les taux longs étaient devenus supérieurs aux taux courts. La courbe des taux était légèrement décroissante en novembre 2000 et croissante en juin 2001.
Pour comprendre le prix des obligations, on peut prendre l'exemple de 2 obligations. Une obligation de maturité de 1 an, donnant droit à un paiement de 100 euros et une de maturité de 2 ans, donnant droit à un paiement de 100 euros de 2 ans. Soit i1t le taux d'intérêt nominal à 1 an. On le note i1t plutôt que it. Le prix de l'obligation à un an est la valeur actualisée de 100 euros l'an prochain : P1t = 100/(1+i1t)
Les obligations sont émises par le gouvernement pour financer le déficit ou par les entreprises pour financer leurs investissements. Si elles sont émises par le gouvernement, les obligations sont nommées obligations du Trésor. Si elles sont émises par les entreprises, ce sont des obligations privées. Aux Etats Unis, les obligations sont classées en fonction de leur risque de signature, donc risque de défaut de m'émetteur par 2 entreprises privées, Moody's Investors Service ( MIS ) et la Standard and Poor's Corporation ( S and P ) Les notes, les ratings donc, données par Moody's vont de AAA pour des obligations sans risque, comme les bons du Trésor, à C pour les obligations où le risque de signature est élevé. Un rating plus faible implique un taux plus élevé. La différente entre le taux d'intérêt versé sur une obligation quelconque et celui versé sur l'obligation la mieux notée est appelée prime de risque. Les obligations les plus risquées sont nommées junk bonds. Comme elles donnent droit à un taux d'intérêt très élevé, elles étaient populaires durant les années 1980 auprès des investisseurs. Elle l'étaient moins par la suite après certains faillites. Les obligations n'ayant qu'un seul versement sont nommées obligations à zéro coupon. Ce montant est dénommé valeur faciale ou nominale de l'obligation. Les obligations donnant droit à plusieurs versements avant leur maturité et à un remboursement à maturité sont des obligations à coupons. Les versements avant maturité s'appellent les coupons. Le versement final est la valeur faciale de l'obligation. Le ratio de la valeur des coupons à la valeur faciale est le taux d'intérêt nominal de l'obligation. Le rendement courant est le ratio du coupon au prix de l'obligation.
Par exemple une obligation donnant droit à des coupons de 5 euros par an et à une valeur faciale de 100 euros pour un prix de 80 euros a un taux d'intérêt nominal égal à 5% et un rendement courant de 6,25%. D'un point de vue économique, ni le taux d'intérêt nominal, ni le rendement courant ne sont des mesures intéressantes. La bonne mesure du taux d'intérêt sur une obligation est son rendement à maturité ou à échéance. On peut le concevoir à peu près comme le taux d'intérêt moyen servi par l'obligation au cours de sa durée de vie. Les obligations sont généralement classées en obligations à court terme, moyen terme ou long terme. Respectivement ayant des maturités d'un 1 ou moins, d'un à 10 ans, et de plus de 10 ans. Les obligations du Trésor américain ont une maturité allant de quelques jours à 30 ans. Les obligations dont la maturité est de moins d'1 ans sont des billets du Trésor, T Bills. Ce sont des obligations à 0 coupon. Les obligations d'1 à 10 ans de maturité sont des Treasury notes. Celles dont la maturité est de plus de 10 ans sont des bons du Trésor ( Treasury bonds ). Ces 2 dernières catégories sont des obligations à coupons. Les obligations assimilables du Trésor ( OAT ) sont le support de l'endettement à moyen et long terme de l'Etat français. La maturité de ces titres est comprise à entre 2 et 50 ans. La plupart des OAT sont à taux fixes ou remboursables in fine, mais certaines obligations sont émises à taux variables ou sont indexées sur l'inflation. L'Etat français a d'autres instruments de gestion de trésorerie comme les bons du Trésor à taux fixe et à intérêt précomptés ( BTF ), dont la maturité est inférieure à 1 an. Les obligations sont généralement libellées en termes nominaux. Elles comportent la promesse d'une suite de revenus nominaux, en termes de monnaie nationale. Mais il y a d'autres types d'obligations, notamment les obligations indexées, dont les coupons sont ajustés en fonction de l'inflation.
Au lieu de donner droit à 100 euros par exemple, l'obligation va rapporter 100 ( A+ Pi ) euros, Où Pi est le taux d'inflation qui aura lieu l'an prochain. Comme elles protègent les détenteurs d'obligations contre le risque d'inflation, les obligations indexées sont populaires dans de nombreux pays. Elles jouent un rôle important en Grande Bretagne où durant les années 1990, 2000 et 2010 notamment les ménages les avaient utilisées de plus en plus comme instrument d'épargne pour leur retraite. En détenant des obligations à long terme indexées, ils peuvent s'assurer sur leurs revenus sont protégés contre le risque d'inflation. Les obligations indexées furent introduites aux Etats Unis en 1997. Le prix de l'obligation à 1 an varie en raison inverse du taux d'intérêt nominal à 1 an. Ce qui est déterminé est le prix de l'obligation à 1 an. Le taux d'intérêt nominal à 1 an est inféré du prix de l'obligation par l'équation. Comme le prix d'une obligation à 2 ans est P2t, chaque euro placé dans une obligation à 2 ans permet d'acheter 1/Pet cette année. Quand l'année prochaine arrive, l'obligation ne sera plus qu'à 1 an de maturité et sera devenue une obligation à 1 an. Le prix auquel on peut espérer la vendre et donc P e 1t+1 , le prix anticupé d'une obligation à 1 an dans 1 an. On peut espérer recevoir Pe 1t + 1/P2t euros l'an prochain pour chaque euro investi cette année dans une obligation à 2 ans de maturité. Pour ce qui est de quelle obligation détenir, on suppose que les investisseurs ne soient préoccupés que du rendement de leur actif. Le rendement d'une obligation à 1 an est connu avec certitude. Celle d'une obligation à 2 ans dépend du taux d'intérêt à 1 an dans 1 ans et est donc incertain. Dire que les investisseurs sont intéressés par le rendement de leur épargne signifie qu'ils sont indifférents au risque.
Selon cette hypothèse et s'il y a des quantités disponibles d'obligations à 1 and et à 2 ans dans l'économie, il faut que les 3 obligations offrent les mêmes rendements à 1 ans.

L'économie ouverte : le marché des biens et des capitaux.

Quand on analyse l'évolution des importations et exportations françaises par rapport au PIB depuis 1948, on voit comment les ratios ont évolué dans le temps. En effet les importations et les exportations ne représentaient que 14% du PIB en 1950 pour finalement augmenter à 30% du PIV environ. La France tout comme bon nombre de pays dans le monde, commerce plus avec le reste du monde. Les importations et les exportations ont suivi la même tendance. Aux Etats Unis, les importations ont quasi systématiquement été supérieures aux exportations depuis 1980. Cela fait un déficit commercial récurrent. Ce déficit a atteint autour de 5% du PIB pendant 5 années consécutives. Il s'est réduit depuis le début de la crise tout en restant relativement important. A noter que le ratio exportation ou importation sur le PIB n'est pas forcément un bon indicateur de l'ouverture car de nombreux secteurs peuvent être exposés à la concurrence étrangère sans que les effets de cette concurrence ne se traduisent forcément par des importations plus élevées car en restant compétitifs et en gardant leurs prix assez bas, ces secteurs peuvent conserveur leur part du marché et empêcher les importations. Cela suggère qu'un meilleur indice de l'ouverture soit la proportion du produit intérieur composée de biens échangeables, soit les biens en concurrence avec les biens étrangers, soit sur le marché intérieur soit à l'étranger. On voit que les Etats Unis et le Japon ont les ratios d'exportation les plus bas. La France, le Royaume Uni et l'Allemagne ont des ratios entre 2 et 4 fois supérieurs. Ratios encore plus élevés pour certains pays européens plus petits comme l'Autriche ou la Belgique, qui a atteint un ratio de près de 85% durant le début des années 2020.
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il y a 10 mois
Il me semble que l'équation complète c'est : PIB = C + I + G + (X - M)

avec G qui veut dire dépenses gouvernementales.
Ou un truc du genre.

A noter qu'il est possible d'avoir un ratio d'exportation supérieur à 100% Pourtant les USA n'ont pas de barrières commerciales plus importantes que le Royaume Uni ou la Belgique. La taille du pays et la géographie sont des facteurs plus importants. Concernant le Japon, cela s'explique en partie par l'éloignement des autres marchés. Et plus un pays est petit, plus il doit se spécialiser sur quelques produits seulement, les produire, les exporter et compter sur les importations pour les autres produits qui lui manquent.
Quaond on pense aux décisions du consommateur sur le marché des biens, on peut aller outre la simple décision d'épargner ou de consommer. Car les consommateurs ont d'autres décisions possibles quand le marché est ouvert, à savoir acheter des biens étrangers ou nationaux. Les autres acheteurs étrangers et nationaux ont la même décision à arrêter. S'ils décident d'acheter des biens nationaux, la demande de biens nationaux augmente et par conséquent le produit intérieur augmente également. S'ils décident l'achat de produits étrangers, c'est le produit étranger qui augmente. Quand des entreprises et des consommateurs décident d'acheter des produits étrangers ou nationaux, c'est le prix des biens étrangers en termes de biens nationaux qui est central. On appelle ce prix relatif le taux de change réel. Dans les journaux on parle plus de taux de change nominaux, les prix relatifs des devises. Il faut savoir que les taux de change nominaux entre 2 monnaies sont donnés de 2 manièures. Soit par le prix de la monnaie étrangère par rapport à la monnaie nationale, soit par le prix de la monnaie nationale par rapport à la monnaie étrangère. Les variations entre ceux ci s'appellent appréciations ou dépréciations nominales. Une appréciation de la monnaie nationale arrive quand le prix de la monnaie nationale en monnaie étrangère augmente. Une dépréciation signifie que le prix de la monnaie nationale diminue par rapport à la monnaie étrangère. Une appréciation correspond à une baisse du taux de change et une dépréciation à une hausse du taux de change.
On voit qu'au début des années 1980 par exemple, la valeur du dollar est passé de 4,24 francs à 9,59 francs en 1984. Cette chute du franc a été totalement annulé les 3 années suivantes car le dollar est revenu à 5,34 francs à la fin de l'année 1987. Il y a eu donc importante appréciation du dollar durant la première moitié des années 1980, suivie d'une dépréciation de même importante. Puis il y a eu l'euro remplaçant le franc en 1999. Pour ce qui est du taux de change réel entre Etats Unis et France, soit le prix des biens américains en termes de biens français, on peut supposer que les USA produisent un seul bien, le Cadillac et la France un seul bien, une Safrane. D'abord on prend le prix d'une cadillac pour le convertir en euro. Aux USA disons que c'est 40 000 dollars, 1 dollar valant 0,80 euros pour l'exemple, le prix d'une Cadillac est de 32 000 euros. Ensuite il faut calculer le ratio du prix d'une Cadillac en euros sur le prix d'une Safrane en termes de Safrane, soit le taux de change réel entre les USA et la France, qui serait : 32000/30000 = 1,07.
Mais dans la réalité il faut avoir un taux de change réel reflétant le prix relatif de tous les biens produits aux USA par rapport à tous les biens produits en France. Il faut se servir d'un indice des prix en dollars de tous les biens produits aux USA et d'un indice des prix en euros de tous les biens produits en France. C'est ce que font les déflateurs du PIB. Ce sont des indices par définition de prix pour l'ensemble de biens et services produits dans l'économie.
En 1998, le taux de change réel avait presque la même valeur qu'en 1976. Donc le prix relatif des biens français était à peu près le même en 1998 qu'en 1976. Mais le dollar valait moins de 5 francs en 1976 et près de 6 francs en 1998. Le taux de change réel était à peu près le même en dépit de la hausse du taux de change dollar/franc sur cette période. En réalité c'est parce que quand le dollar augmentait par rapport au franc, le niveau des prix augmentait plus vite en France qu'aux USA. En gros sur des périodes longues, selon les différences de tauxd'inflation entre les pays considérés, les taux de change nominaux et réels peuvent évoluer différemment. Pour ce qui est de l'oscillation du taux de change réel durant la même période des années 1980, la raison est que les taux d'inflation n'étient pas très différents aux USA et en France. Du coup, les mouvements d'une année sur l'autre du ratio de prix P*/P ont été faibles comparés aux mouvements généralement importants du taux de change nominal. D'année en année ou même sur quelques années, les mouvements du taux de change réel viennent principalement de mouvements du taux de change nominal. Depuis le milieu des années 1980, les taux de change nominaux et réels ont évolué presque parallèlement, reflétant le fait que les taux d'inflation aient été similaires dans les 2 pays.Pour passer de taux de change réels bilatéraux à des taux de change réels multimatéraux, on utilise la part du commerce français avec chaque pays comme pondération du pays. En utilisant les parts d'exportation, on peut construire un taux de change réel d'importation. Les économistes ne veulent pas s'embarrasser de taux de change différents du coup ils utilisent un taux de change considérant une moyenne des parts d'importations et d'exportations.
L'ouverture des marchés financiers permet aux investisseurs financiers de détenir à la fois actifs étrangers et nationaux, de spéculer sur les mouvements des taux d'intérêts étrangers par rapport aux taux d'intérêts nationaux, sur ceux des taux de change, de diversifier leur portefeuille, etc... Vendre ou acheter des actifs étrangers signifie pour l'opération ellle même acheter ou vendre de la monnaie étrangère, appelée parfois change international ou juste change. Du coup la taille des transactions sur les marchés du change international donne une idée de l'importance des transactions financières internationales. En 2016 le volume enregistré quotidien des transactions de change dans le monde était de 5,1 milliarsd de dollars soit 4,6 milliards d'euros dont 88% impliquaient des dollars américains d'un côté de la transaction et 31% des euros. Le nombre d'importations et exportations américaines en 2016 étaient un total de 13 milliards de dollars, soit 12 milliards d'euros par jour. Si les seules transactions libellées en dollars sur les marchés de change avaient été réalisées d'un côté par les exportateurs américains convertissant leurs recettes en devises étrangères et de l'autre côté par les importateurs américains achetant des devises étrangères pour avoir des biens étrangers, le volume des transactions aurait été de 13 millliards de dollars par jour donc 0,3% du volume en dollars constaté de transactions impliquant des dollars sur les marchés de change international, soit 4 500 milliards de dollars ce qui représentait 4 100 milliards d'euros. La plupart des transactions ne sont pas associés au commerce de biens et de service mais à l'achat et vente d'actifs financiers. Le volume des transactions sur les marchés de change augmentent rapidement. Entre 2001 et la fin des années 2010, le volume des transactions de change à New York a plus que quadruplé, ce qui reflète une augmentation des transactions financières plus qu'une augmentation de transactions de commerce.
La balance des paiements mesure les transactions d'un pays avec le reste du monde. On peut se faire une idée de la balance des paiements française en regardant du côté de la Banque de France, dans les données annuels des rapports consacrés à chaque année. Dans ces rapports de la Banque de France, le solde des importations et exportations de biens et services sont montrés, les importations générant des versement au reste du monde par la France et les exportations générant des versements du reste du monde à la France. En 2018, les importations ont dépassé les exportations ce qui donnent un déficit commercial français de -25,5 milliards d'euros. Mais les versements au reste du monde ou du reste du monde vers la France se fait aussi via les revenus de résidents français de leur détention d'actifs étrangers et les résidents étrangers recevant des revenus de leur détention d'actifs français. En 2018 les revenus nets français reçus du reste du monde faisaient 58 milliards d'euros. Ceci est appelé revenus primaires. Et les pays émettent aussi des transferts directs, soit par l'aide internationale, soit par envoi de fonds des travailleurs à l'étranger. Mais ces pays là peuvent aussi être des detinateurs de ces transferts directs. Le solde de ces transferts est appelé revenus secondaires dans les rapports de la Banque de France. En 2018 ils s'élevaient à - 47,7 milliards pour la France. Si on additionne tous les versements venant du reste du monde ou allant vers le reste du monde, on a un solde de - 15,1 milliards d'euros. Et ce total constitue le solde du compte courant. Et le fait que la France ait un déficit au niveau de son compte courant signifie qu'elle a dû emprunter à l'étranger ou par équivalence que la détention étrangère nette d'actifs français ait augmenté de 15,1 milliards d'euros. Les contreparties du compte courant se divisent en 2 comptes, à savoir le compte financier et le compte de capital.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 10 mois
C = Consommation
I = Investissement

X = exportation
M je suis pas sûr à 100% mais ça doit vouloir dire importation.

La croissance économique.

La production par habitant dans les pays riches n'a pas toujours augmenté de façon identique à l'évolution du produit par habitants dans la plupart des pays riches depuis 1950. En supposant que le taux de croissance du produit par habitant ait été aussi faible que 0,5% par an depuis l'an 1 pour ces mêmes pays, cela voudrait dire que le produit par habitant en l'an 1 aurait été de 0,005% du niveau actuel, ce qui est beaucoup trop faible. Plus on remonte dans le temps, plus il est difficile d'estimer la croissance. Mais on sait tout de même qu'entre la fin de l'Empire romain jusqu'aux années 1500/1600 environ, il n'y avait pas de croissance de la production par habitant en Europe. La plupart des travailleurs étaient des agriculteurs. L'agriculture qui, malgré son évolution au cours des siècles, n'étaient pas aussi régulières et importantes que celles que l'on constate depuis le XIXème siècle dans des pays industrialisés. Entre 1500 et 1700, la croissance du produit par habitant est devenue positive mais faible, quelque chose comme 0,1% par an environ. Puis 0,2% par an entre 1700 et 1820. L'histoire montre aussi que le phénomène de convergence n'est pas nouveau. Les Etats Unis n'ont pas toujours été en tête. La plus grande partie du premier millénaire et jusqu'au XIV voire XVème siècle, la CHine avait le plus haut niveau de production par habitant. Puis les villes du nord de l'Italie prirent la tête quelques siècles durant avant que les Pays Bas ne prennent leurs place jusqu'en 1820 environ, qui fut en tête de 1820 à 1870. Les Etats Unis sont passés en tête par la suite. Mais cela ne sera probablement pas le cas éternellement si on juge par l'histoire. Lorsqu'on regarde les tableaux donnés par Penn World Tables, version 9.1, on voit que les pays qui étaient relativement plus pauvre en 1960 n'ont généralement pas crû pus vite. La convergence n'est donc pas une règle absolue.
Le rattrapage a pour le moment davantage concerné les pays asiatiques. Le Japon a été le premier pays asiatique à croître rapidement et à maintenir un niveau de production par habitant le plus élevé d'Asie. A partir des années 1960, des pays comme Taiwan, Hong Kong, Singapour et la Corée du Sud, appelés souvent les 4 dragons, ont suivi cette voie. Leur taux de croissance du PIB par habitant a rapidement augmenté. En 1960, leur production par habitant représentait environ 15% de la production américaine par habitant et en 2017, ce chiffre était passé à 85%. D'autres pays asiatiques comme la Thailande, l'Indonésie et la Malaisie ont connu des taux similaires. Le tout sachant que la Chine a connu un taux de croissance de la production par habitant moyenne de 4,5% entre 1960 et 2017. La convergence ne s'est pas beaucoup vu du côté des pays africains en revanche. Certains ont connu depuis les années 1960 des taux de croissance par habitant négatifs, soit une baisse absolue du niveau de vie. La croissance n'est donc pas une nécessité historique. Il faut savoir que la production utilise le capital et le travail, 2 imputs. : Y = F ( K,N ). Y représente la production, K le capital ( soit la somme de toutes les machines bâtiments ) et N le travail ( soit tous les travailleurs de l'économie ) Ceci étant dit les machines et les bureaux ne jouent pas le même rôle dans la production et on pourrait les traiter comme étant deux imputs distincts. La fonction de production F ( soit quelle production peut on obtenir pour une quantité donnée de capital et de travail ) dépend de l'état de la technologie. Plus un pays est technologiquement avancé, plus il peut produire plus avec une même quantité de capital et de travail qu'un pays moins avancé technologiquement.
On peut nommer technologie comme étant la liste de tous les plans de fabrication de tous les produits et techniques permettant de les produires. Ou alors parler de la technologie comme d'une quantité de production possible dans une économie dépend également de l'organisation des entreprises et d du fonctionnement du marché et du système de lois ainsi que de leur application. On peut aussi parler d'environnement politique. On peut supposer que le nombre de travailleurs est doublé et que le niveau de capital de l'économie est doublé également. La production de l'économie va probablement doublé. On parle de rendements d'échelle constants : si l'échelle de l'opération est doublée, c'est à dire les quantités de travail et de capital doublées, la production doublera également. : 2Y = F ( 2K, 2N ). Ou pour tout nombre x : xY = F ( xK, xN ).Les rendements d'échelle se rapportent à ce qui se passe pour la production quand le capital et le travail augmentent en même temps. Mais quand un seul des deux facteurs augmente, on peut penser que la production augmente également. Ou alors qu'une même quantité de capital en plus va entraîner de moins en moins d'augmentation de production. On peut évoquer l'exemple du fait que plus il y a d'ordinateurs, plus la productions d'un secrétariat va augmenter. Mais chaque nouvel ordinateur augmentera moins la production que le premier. Car trop c'est trop. On décrit cette propriété comme les rendements décroissants du capital. Pour ce qui est du travail, c'est la même chose car pour une quantité de capital donnée, des augmentations successives de quantité de travail entraînent des augmentations de moins en moins importantes de la production. On parle dans ce cas de rendements décroissants du travail.
En bref, les fluctuations de la production sur une longue période sont négligeables par rapport à la croissance, soit l'augmentation régulière de la production agrégée au cours du temps. L'accumulation du capital seule ne peut pas permettre une croissance durable. Mais le taux d'épargne est une variable déterminante pour le niveau de revenu qu'une économie peut atteindre même s'il est sans effet sur le taux de croissance. Une croissance durable de la production par travailleur dépend finalement en grande partie du progrès technique. La question la plus importante de la théorie de la croissance est sans doute de savoir quels sont les déterminants du progrès technique. Les économistes, pour comprendre la croissance, parlent d'une fonction de production reliant la production agrégée aux imputs, capital et travail. La quantité qu'on peut produire pour des quantités de capital et de travail donnés dépend de l'état de la technologie.
En bref, les fluctuations de la production sur une longue période sont négligeables par rapport à la croissance, soit l'augmentation régulière de la production agrégée au cours du temps. L'accumulation du capital seule ne peut pas permettre une croissance durable. Mais le taux d'épargne est une variable déterminante pour le niveau de revenu qu'une économie peut atteindre même s'il est sans effet sur le taux de croissance. Une croissance durable de la production par travailleur dépend finalement en grande partie du progrès technique. La question la plus importante de la théorie de la croissance est sans doute de savoir quels sont les déterminants du progrès technique. Les économistes, pour comprendre la croissance, parlent d'une fonction de production reliant la production agrégée aux imputs, capital et travail. La quantité qu'on peut produire pour des quantités de capital et de travail donnés dépend de l'état de la technologie.

LA GRANDE INFLATION

2 féçons pour un gouvernement pour financer ses dépenses. Soit en empruntant en émettant des obligations. Soit en émettant de la monnaie. Si la banque centrale coopère, le gouvernement peut dans les faits créer de la monnaie. Il peut notamment émettre des obligations et intimer l'ordre à la Banque centrale de les acheter. La banque centrale crée de la monnaie pour les acheter et le gouvernement se sert de cet argent pour financer ses déficits. Ce procédé est appelé monétisation de la dette. L'émission de titres est la façon dont la plupart des pays financent leurs déficits, donc par l'emprunt. Mais en période d'hyperinflation, 2 changements se produisent en général. D'abord la crise budgétaire dont la cause est habituellement uen crise sociale ou une crise économique. Une guerre civile ou une révolution détruisant la capacité de l'état à collecter les impôts peut être cause de crise budgétaire. Notamment au Nicaragua en 1980. Ou alors la guerre qui augmente les dépenses pour la reconstruction et réduire les ressources fiscales du gouvernement. On peut citer le cas de l'Allemagne en 1922 et 1923 dont les dépenses étaient 3 fois supérieurs à leurs ressources. Mais un choc économque d'ampleur comme une chute des prix des exportations peut également causer cela. C'est ce qui s'est passé en Bolivie dans les années 1980 car la chute des prix de l'étain, qui était la principale source de revenu en Bolivie, était l'une des causes premières de l'hyperinflation. L'autre changement réside dans l'incapacité du gouvernement d'emprunter ou alors à son refus d'emprunter pour financer ses déficits à cause de la taille des déficits qui deviennent de plus en plus difficiles à rembourser. Plus la crise se développe, plus les créanciers demandent des taux d'intérêt de plus en plus élevés sur leurs prêts. Certains créanciers étrangers peuvent parfois refuser d'accorder des prêts. Donc le gouvernement se tourne vers l'émission de monnaie.
Merci mais c un peu tard clayon ahi
Franck Sausage
:tomoon:
il y a 10 mois
Merci mais c un peu tard clayon ahi
Mieux vaut tard que jamais.
:benzemonstre:


Le compte financier détaille les flux financiers avec le reste du monde alors que le compte de capital retrace les acquisitions d'actifs non financiers, dont les achats et ventes de brevets. Puisqu'en 2018 la France a eu un déficit de 27,3 milliards d'euros de son compte financier, cela veut dire que les agents du reste du monde ont acheté pour 27,3 milliards d'euros d'actifs financiers en France. En 2018 les investissements directs se soldent par des sorties nettes de 55,2 milliards d'euros. En investissements de portefeuille, les achats nets de titres étrangers par les résidents français font 19,2 milliards. Les entrées nettes de capitaux des autres investissements représentent 62 milliards d'euros. On peut se dire que les flux financiers devraient être égaux à la somme du compte de capital et du compte courant. Mais les chiffres de transaction du compte courant, du compte financier et du compte de capital viennent de plusieurs sources différents. Ils ne sont pas tout le temps étaux. La différence entre les 2, - les erreurs et les omissions - était de - 14,3 milliards d'euros. Les données même en France ne sont pas parfaites. Supposons que les autres investisseurs financiers et vous vouliez détenir seulement l'actif dont le taux de rendement est le plus élevé. Si les titres européens et américains sont détenus dans ce cas, ils doivent avoir le même taux de rendement. De cette façon, cette relation d'arbitrage est vérifiée : 1 + i t = ( 1/Et) ( 1+i*t) E e t + 1
Ou en réorganisation cette équation : 1 + it = ( E e t+&/Et ) ( 1+it) Cette équation là est appelée relation de parité non couverte des taux d'intérêt ou alors condition de parité des taux d'intérêt. L'hypothèse que les investisseurs détiendront seulement l'actif ayant le plus fort taux de rendement anticipé est trop restrictive cependant étant donné qu'elle ignore 2 choses. D'abord le risque car le taux de change d'ici 1 an n'est pas certain. Donc détenir des titres américains est plus risqué en termes d'euros que détenir des titres européens. Elle ignore également les coûts de transaction étant donné que placer et retirer son argent des titres européens requiert 3 opérations distinctes, chacune ayant un coût de transaction. Pour caractériser les mouvements de capitaux sur les marchés financiers mondiaux ( New York, Tokyo, Francfort et Londres ), cette équation n'est pas loin de la réalité. De faibles variation des taux d'intérêt et des rumeurs d'appréciation ou des dépréciation imminente peuvent entraîner à des mouvements de plusieurs dizaines de milliards de dollars en quelques minutes. L'arbitrage de cette deuxième équation est une bonne approximation de la réalité pour les pays riches. D'autres pays dont les marchés de capitaux sont moins développés et plus restraints ou ayant diverses formes de contrôle des échanges de capitaux ont plus de marge de mauenvure dans le choix de leurs taux d'intérêtantérieurs que cette équation de l'implique. On peut, pour avoir une meilleure intuition des implications de l'arbitrage, réécrire l'équation de cette façon : 1 + i t1+i*t) 1 + ( Ee t+& - E t )/ E t
A noter que l'expression non couverte sert à distinguer cette relation d'une autre relation appelée la parité couverte. Cette condition d'arbitrage s'applique aux choix consistant à acheter et détenir des titres américains à 1 ans ou acheter des euros aujourd'hui, acheter des titres européens à 1 an et accepter de vendre des euros contre des dollars dans 1 an à un prix indéterminé, nommé le taux de change à terme. Le taux de rendement qui peut être atteint dans les 2 cas sans aucun risque, doit être le même. La condition de parité des taux d'intérêt couverte est une relation d'arbitrage sans risque. Aussi savoir s'il est plus risqué de détenir des titres français ou américains dépend du point du vu qu'on adopte. La détention de titres français est plus risquée du point de vue des investisseurs américains tandis que détenir des titres américains est plus risqué du point de vue des investisseurs français.
Cela donne une relation entre le taux d'intérêt nominal intérieur, le taux nominal étranger et le taux de dépréciation anticipé. Comme l'augmentation de E est une dépréciation, ( E e t + & - Et ) / Et est effectivement le taux de dépréciation anticipé ( si on anticipe le fait que la monnaie nationale va s'apprécier, ce terme est négatif ). Tant que le taux d'intérêt ou le taux anticipé de dépréciation ne sont pas trop élevés, disons en dessous de 20% par an, cette équation donne une bonne approximation de la réalité : it = i*t + E et+1 - Et /Et
L'arbitrage implique que le taux d'intérêt intérieur soit à peu près égal au taux d'intérêt étranger plus le taux de dépréciation anticipé de la monnaie nationale. Il faut se rappeler de cette relation : dans la condition où la parité des taux d'intérêt est non couverte, le taux d'intérêt intérieur doit être égal au taux d'intérêt étranger, plus la dépréciation anticipée de la monnaie nationale. On peut prendre l'exemple du marché des titres brésiliens où en septembre 1993, le taux d'intérêt très élevé à l'époque au Brésil illustre cet argument consistant à dire que la condition de parité non couverte des taux d'intérêt montre que les investisseurs financiers doivent en moyenne s'attendre à une dépréciation de 1,5 % du dollar vis à vis de l'euro dans l'anéne à venir. C'est la raison pour laquelle ils souhaitent détenir des titres européens malgré leur plus faible taux d'intérêt. Les titres brésiliens dans cet exemple rapportent un intérêt mensuel de 36,9µ/ Cela semble attractif par rapport au taux annuel de 3% des titres américains qui correspondent à un taux d'intérêt mensuel de 0,2%. On pourrait penser qu'il faille dans ce cas acheter des titres brésiliens. Mais pour décider, il manque quelque chose d'important, à savoir le taux anticipé de la dépréciation du dollar par rapport au cruzeiro, le cruzeiro étant la monnaie brésilienne à l'époque, aujourd'hui c'est le real. On a besoin de cette info car le taux de rendement en dollars d'un investissement dans des titres brésiliens est égal à : ( 1 + i*t ) Eet+1/Et = 1,369 Eet+1/Et

L'ouverture des marchés permet aux investisseurs d'avoir des actifs nationaux et étrangers.
Le taux de change nominal est le prix de la devise étrangère en termes de monnaie nationale. Du point de vue de l'Europe, le taux de change nominal entre l'Europe et les Etats Unis est le prix de 1 dollar en euros. Une appréciation nominale est une augmentation du prix de la monnaie nationale en termes de monnaie étrangère. Vu la définiiton du taux de change, cela correspond à une baisse de ce taux. Une dépréciation nominale est une diminution du prix de la monnaie nationale en termes de monnaie étrangère. Cela veut dire une augmentation du taux de change. Une appréciation réelle est une augmentation du prix relatif des biens en termes de biens étrangers. Cela correspond à une baisse du taux de change réel. Une dépréciation réelle est une diminution du prix relatif des biens étrangers. Cela correspond à une augmentation du taux de change réel. Le taux de change réel est le prix relatif des biens étrangers en biens nationaux. Il est égal au taux de change nominal multiplié par le niveau des prix étrangers divisé par le niveau des prix intérieurs. Le taux de change multilatéral, ou taux de change effectif réel, est une moyenne pondérées des taux de change réels bilatéraux, dont la pondération reflète le poids dans le commerce. La balance des paiements enregistre les transactions d'un pays avec le reste du monde. Le solde des transactions courantes est obtenu en additionnant le solde des importations et exportations de biens et services, les revenus nets reçus du reste du monde ( revenus primaires ) et le solde des transferts directs ( revenus secondaires ). Le solde du compte de capital et du compte financier est égal aux flux de capitaux en provenance du reste du monde moins les flux de capitaux versés au reste du monde.
Le compte financier et le compte de capital sont les contreparties du solde des transactions courantes. En laissant de côté les problèmes statisqiues, le solde des transactions courantes ajoué au solde du compte finacnier et du compte de capital doit sommer à 0. Un déficit du compte des transactions courantes est financé par des flux nets de capitaux en provenance du reste du monde et donc par un excédent du solde du compte financier et du compte de capital. De façon similaire, un excédent du solde de transactions courantes implique un déficit du solde du compte financier et du compte du capital. La relation de parité non couverte des taux d'intérêts ou simplement condition de parité des taux d'intérêt, est une condition d'arbitrage impliquant que le taux d'intérêt intérieur soit à peu près égal au taux d'intérêt étrangers plus le taux de dépréciation anticipé de la monnaie nationale.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 10 mois
:chat_lunettes:

Anticipations, production et politique économique.

On peut supposer qu'il n'y a que 2 périodes, la période courante et la période future. Comme àa pas besoin de définir les anticipations sans arrêt. Selon cette hypothèse, on peut écrire la relation IS avec : Y = C ( Y - T ) + ( Y,r + x = + G L'équilibre du marché des biens suppose que la demande soit égale à l'offre. Avant d'introduire les anticipations on peut les écrire sous une forme plus compacte. : A ( Y, T, r, x ) = C ( Y - T ) + I ( Y, r + x ). A représente la demandée privée. Avec cette notation, IS s'écrit : Y = A ( Y, T, r, x ) + G ( +, -,-,-). Les propriétés de A découlent des propriétés des fonctions de consommation et d'investissement. A est fonction croissance de Y car la consommation et l'investissement croissent avec le revenu. A est une fonction décroissante de T. A est une fonction décroissante du taux directeur réel r ( taux directeur de la banque centrale corrigée de l'inflation. ) : un taux d'intérêt plus élevé conduit à un investissement plus faible. A est une fonction décroissante de la prime de risque x car une prime de risque plus élevée accroît le taux d'intérêt auquel els entreprises peuvent emprunter et conduit à un investissement plus faible. On suppose que la prime de risque est constante ici. Pour prendre en compte les anticipations il faut ajouter à l'équation première les variables anticipées de la période future: Y = A ( Y, Y exposant e, T, T exposant r, r, r exposant e, ) + G ( +, +,-,-,-,- ) L'exposant e signifie que la variable est anticipée. Une hausse du revenu courant ou futur accroît la consommation présente. Une hausse des impôts courants ou futurs diminue la consommation présente. Une hausse des taux d'intérêts réels courants ou anticipés diminue la consommation présente.
Le taux d'intérêt que la banque centrale détermine directement est le taux d'intérêt réel sans risque r. Donc la courbe LM est toujours une droite horizontale au taux réel r choisi par la banque centrale. Les équations IL et LM sont donc : IS : Y = A ( Y, Y'e, T, T'e, r, r'e ) + G LM : r = r_ with the bar on top of him. Le point A représente l'équilibre simultané sur le marché des biens et les marchés financiers. Si on suppose que l'économie est en récession et que le banque centrale décide d'accroître l'offre de monnaie, dans un premier temps on suppose que cette politique expansionniste ne modifie pas les anticipations de taux d'intérêt ou de produit futurs. Quand on analyse une courbe sur l'effet d'une politique expansionniste, la courbe LM se déplace de LM en LM''E. Le nouvel équilibre en B est caractérisé par une production plus forte et un taux d'intérêt plus faible. La pente de la courbe IS détermine l'importance relative de ces 2 effets. Ici sur l'effet sur la production est faible car une variation du taux d'intérêt pour les anticipations fixées, n'a qu'un effet faible sur la dépense Mais la politique monétaire n'a pas d'effets sur sur les variables courantes. Suite à un changement de politique monétaire, les anticipations de taux peuvent être révisées à la baisse. Ce qui se passe dans ce cas c'est que pour un taux d'intérêt donné en période courant, un taux d'intérêt futur plus faible accroît la richesse et la dépense : la courbe IS se déplacera en IS'. Les effets directs de la politique monétaire sont limités, mais une fois pris en compte les effets intermédiaires sur les anticipations, la politique monétaire se révèle plus efficace.
Les effets d'une politique macroéconomique en général dépendent de la manière dont elle pèse sur les anticipations. Si un changement de politique monétaire entraîne une révision par les agents de leurs anticipations, son effet peut être important. Dans le cas contraire, les effets de l'expansion monétaire sur la production seront faibles. Et les anticipations ne sont pas arbitraires. Pour former leurs anticipations, les agents prévoient les inflexions probables de politique économique future, puis analysent leurs effets sur l'activité. Même s'ils ne le font pas eux mêmes, ( car la plupart d'entre nous ne résolvent pas des modèles macroéconomiques avant de prendre une décision ) ils le font indirectement en lisant des journaux ou d'autres sources d'informations sur ce qu'anticipent certains prévisionnistes. Les économistes parlent d'anticipations rationnelles pour décrire cette méthode de prévision reposant sur l'analyse des modèles tournée vers l'avenir par opposition par exemple à des prévisions reposant sur l'extrapolation d'évolutions passées. L'introduction de cette hypothèse dans les modèles macroéconomiques durant les années 1970 a modifié la manière dont les macroéconomistes réfléchissent à la politique économique. La plupart des macroéconomistes de nos jours se servent des hypothèses d'anticipations rationnelles. Cela n'a pas toujours été le cas car on a parlé avant cela de révolution des anticipations rationnelles. Ils avaient 2 manières de penser les anticipations. D'abord par la théorie des animaux, expression introduite par Keynes pour désigner les variations imprévisibles de l'investissement : les variations des anticipations sont aléatoires. Ensuite il y avait les règles de révision d'anticipation.
Par exemple on rencontrait l'hypothèse d'anticipations adaptatives, selon lesquelles les individus corrigent leurs anticipations d'une fraction de l'erreur observée précédemment. Un groupe d'économistes conduit par Thomas Sargent et Robert Lucas durant les années 1970 a constaté ces façons de penser. Ils avançaient qu'en évaluant les effets d'une politique économique, il était incohérent de supposer qu'elle n'avait pas de répercussions sur les anticipations et que les économistes devraient par conséquent considérer que les gens utilisent toute l'information disponible sur le futur, c'est à dire que leurs anticipations sont rationnelles. Reprenant les principaux modèles macroéconomiques de leur époque, les 2 économistes ont montré que l'hypothèse des anticipations rationnelles pouvaient altérer des résultats classiques. Lucas a expliqué que la désinflation n'aurait pas nécessairement un coût en terme d'emploi si elle était parfaitement crédible. Les recherches de Sargent et Lucas ont démontré que la macroéconomie avait besoin d'être refondée ce qui s'est produit durant les 2 décennies ayant suivies. La plupart des macroéconomistes utilisent désormais l'hypothèse des anticipations rationnelles comme hypothèse de travail dans leurs modèles et leurs analyses de la politique économie, la meilleure hypothèse possible est que les agents feront du mieux qu'ils le pourront pour mesurer les implications. Une politique fondée sur l'hypothèse que les agents feront des erreurs systématiques n'es pas cohérent.
Sur le court terme, une baisse du déficit budgétaire conduit à une baisse de la demande et donc à une réduction de la production. Sur le moyen terme, un déficit budgétaire moindre signifie un niveau d'investissement plus important alors que dans le long terme l'investissement plus élevé entraîne un stock de capital plus important et donc plus de produit. Certains économistes ont affirmé que la baisse du déficit pouvait sous certaines conditions augmenter la production même dans le court terme. Le raisonnement est que si les consommateurs prennent en compte l'effet attendu de la baisse du déficit sur leur richesse, leurs anticipations des revenus futurs peuvent suffisamment s'améliorer pour conduire à une hausse de la consommation et non à une baisse. Pour ce qui est de ce qui va se passer dans la période courant si le gouvernement veut mettre en oeuvre un programme de réduction des déficits par une baisse des dépenses publiques courantes et futures G et G', il faut d'abord supposer que les anticipations du revenu futur et du taux d'intérêt futur ne se modifient pas. Dans ce cas la baisse des dépenses publiques déplace la courbe IS vers la gauche et entraîne une baisse du produit. Sur le moyen terme une baisse du déficit est neutre pour la production mais elle entraîne une baisse du taux d'intérêt et une hausse de l'investissement privé. Dans le moyen terme on considère le stock de capital comme fixé. La production dépend donc du niveau de productivité ( donné ) et du niveau naturel de l'emploi. Si les dépenses publiques ne modifient pas le niveau de chômage structurel, les variations de ces dépenses ne jouent pas sur la production dans le moyen terme.
La réduction du déficit n'a pas d'effet sur la production. Vu que la production est égale à la somme des dépenses publiques et de la demande privée, si les dépenses publiques sont plus faibles, les dépenses privées doivent être plus fortes pour compenser. Cela suppose un taux d'intérêt plus bas car une baisse du taux d'intérêt implique une hausse de l'investissement et donc une hausse de la demande privée qui compense la baisse des dépenses publiques. Sur le long terme la hausse de l'investissement conduit à une hausse du stock de capital et donc de la production. Plus l'épargne est forte, plus le stock de capital est important et plus le niveau de production est élevé. Si les entreprises, consommateurs et intervenants sur les marchés financiers ont des anticipations rationnelles, en réponse à l'annonce d'une réduction du déficit, ils vont anticiper tous ces effets. Ils réviseront donc leurs anticipations de la production future Y ' e à la hausse et leurs anticipations du taux r ' e à la baisse.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 10 mois
:chat_lunettes:


On peut évoquer le cas de l'Irlande durant les années 1980 car l'Irlande a connu 2 épisodes majeurs de réduction du déficit public durant les années 1980. Le premier programme a débuté en 1982. Le déficit avait atteint les 13% du PIB en 1981. La dette publique représentait quant à elle 77% du PIB. Pour reprendre le contrôle de ses finances, le gouvernement à mit en oeuvre un programme pour réduire le déficit, notamment par des hausses d'impôts. Si la production avait continué de croître à son rythme précédent, le déficit aurait été réduit de 5% du PIB. Mais les résultats déçurent et quand on regarde du côté de la source OCDE, Perspectives économiques, juin 1998, et qu'on regarde du côté des principaux indicateurs macroéconomiques en Irlande, 1981 - 1984 et 1986 - 1989, la croissance fut faible en 1982 et quasi nulle en 1983. Ce qui entraîna une hausse du chômage, de 9,5% en 1981 à 15% en 1984. Les recettes fiscales furent par conséquent plus faibles que prévues. La baisse du déficit ne fut que de 3,5% du PIB. Et la combinaison d'une faible croissance et d'un déficit persistant conduit à une nouvelle hausse du taux d'endettement public, qui est passé à 97% du PIB. Une autre tentative a eu lieu à partir de février 1987. Le déficit était de 10,7% du PIB en 1986 et la dette publique avait grimpée à 116% du PIB ce qui était un record en Europe à cette époque là. Ce programme avait pour objectif cette fois de réduire le rôle de l'Etat dans l'économie. Il fallait donc que la baisse des dépenses publiques puisse entraîner une réduction du déficit. Les dépenses publiques prirent la place des impôts dans cette politique. Il fallait qu'il y a ait un élargissement de l'assiette des recettes fiscales sans augmentation du taux marginal de prélèvement.
Si la production avait continué de croître à son rythme précédent, la baisse du déficit aurait été de 6,4% du PIB. La croissance fut entre 1987 et 1989 supérieure en moyenne à 5% et le taux de chômage baissa de 2%. Le déficit diminua de 9% du PIB. L'hypothèse avancé par rapport à ces résultats différents par certains économistes est que les différentes entre les 2 ajustements venaient de différences relatives aux effets sur les anticipations des 2 programmes. Le premier programme était trop focalisé sur les revenus et ne remettait pas en cause la présence de l'Etat qui était déjà à l'époque critiqué. Le deuxième se concentrait sur la maîtrise des dépenses et sur la réforme fiscale, ce qui aurait eu un impact plus favorable sur les anticipations. Le taux d'épargne privé peut suggérer en effet que les anticipations ont été cruciales durant ces moments. Quand le revenu disponible ralentit de façon inhabituelle voire diminue, durant une période de récession, la consommation ralentit ou diminue moins que le revenu car les ménages savent que la situation est provisoire. En période de récession ou de croissance exceptionnellement lente, en général le taux d'épargne diminue. Entre 1981 et 1984, malgré la faible croissance puis de la récession, le taux d'épargne privé a augmenté. Cela veut dire que les ménages ont réduit leur consommation dans des proportions supérieurs à la baisse des revenus, traduisant ainsi un pessimisme vis à vis du futur.
Pourtant, la différence des comportements n'est pas imputable aux différences entre les 2 ajustements car la politique monétaire n'était pas identique durant l'application de ces 2 politiques budgétaires. Ensuite l'Irlande avait vu sa productivité augmenter largement plus vite que les salaires, diminuant ainsi le coût du travail. Cela avait eu lieu durant l'application du second programme. Beaucoup d'entreprises étrangères étaient venues s'implanter en Irlande car attirées par le faible coût du travail, une force de travail bien éduquée et formée, et les baisses d'impôts. Cela joua un rôle important dans la croissance irlandaise débutant en 1987. Entre 1990 et 2007, la croissance irlandaise restait forte, autour des 5%. Puis il y a eu la crise économique. Cette période d'expansion entre 1990 et 2007 s'explique sans doute par d'autres facteurs que les facteurs purement macroéconomiques mais le tournant budgétaire de 1987 a convaincu les entreprises et ménages y compris entreprises étrangères que le gouvernement reprenait contrôle sur ses finances. La baisse du déficit de 1987 - 1989 s'accompagnait d'une forte expansion et non de la récession prédite pourtant par le modèle IS/LM. On peut parler de l'ouvrage de Francesco Giavazzi et de Marco Pagano intitulé : " Can severe fiscal contractions be expansionary? Tales of two small European Countries ". NBER, Macroeconomics Annual, 1990, Pages 75 - 110. John Dermott et Robert Wescoot dans " An Empirical Analisys of Fiscal Adjustments ", un bilan international des programmes de réduction du déficit public est effectué, document de travail, FMI, juin 1996. En bref puisque l'avenir est incertain on peut former des prévisions mais on sait que celles ci sont incertaines. Dans certaines situations, l'incertitude peut avoir des effets sur ces décisions.

Le régime de change.

En juillet 1944, des représentants de 44 pays se sont rencontrés à Bretton Woods aux USA pour définir les grandes lignes d'un nouveau système monétaire international et d'un système de taux de change. Le système adopté était basé sur des taux de change fixes avec tous les pays ancrant leur devise sur le dollar. Ces accords ont crée aussi le FMI pour surveiller ce nouveau système monétaire internationale. La Banque mondiale pour adier les pays bélligérants et leurs anciennes colonies à reconstruire leur pays à la fin de la guerre. En 1973, une série ce crises de change mis fin au système. Depuis plusieurs régimes de changes existent dans le monde. Certains pays ont des changes fixes, d'autres flexibles. D'autres ont changé de régime depuis 1973. Le taux de change réel est le même à moyen terme que l'économie soit en change fixe ou flexible. A court terme le niveau des prix intérieurs et le niveau des prix étrangers sont fixés ( un taux de change nominal fixe implique un taux de change réel fixe ), mais à moyen terme, les niveaux des prix peuvent s'ajuster et le taux de change réel aussi même si le taux de change nominal est fixé. Cela n'implique pas que le choix d'un régime de change n'a pas d'importance car les processus d'ajustement vers le bon taux de change et le sentier de croissance du produit durant l'ajustement sont différents selon que l'ajustement est réalisé par le taux de change ou par le niveau des prix. Ensuite, les pays fixant leurs taux de change subissent souvent des crises, en 1973 notamment pour les pays participant aux accords de Bretton Woods et en 1992 pour les pays membres du SME. Et aussi pour les pays asiatiques en 1997 et 1998.
Les crises de change commencent quand les marchés financiers concluent que le taux de change n'est pas soutenable et que le pays est susceptible de dévaluer prochainement. Pour compenser le risque de dévaluation perçu par les investisseurs, la banque centrale doit augmenter le taux d'intérêt souvent à des niveaux très élevés. Le pays fait face à un choix du entre maintenir le taux d'intérêt à un niveau très élevé, diminuer la demande et déclencher une récession ou abandonner la parité et dévaluer. Dans certaines études, on voit qu'en change flexible, un pays nécessitant une dépréciatino réelle de sa monnaie pour réduire son déficit commercial ou sortir d'une récession, peut le faire via une politique monétaire expansionniste, entrâinant une baisse du taux d'intérêt et une dépréciation du taux de change. En change fixe le pays perd ces 2 instruments car par définition le taux de change nominal est fixe et ne peut donc pas être ajusté. Et en change fixe la condition de parité des taux d'intérêt a pour conséquence que le pays ne peut pas ajuster son taux d'intérêt qui doit rester égal au taux d'intérêt mondial. Au vu de cela, un régime de change flexible semble le plus attractif des 2 car à priori un pays ne devrait pas renoncer à ces 2 instruments de politique macroéconomique que sont le taux d'intérêt et le taux de change.
Mais la réalité n'est pas aussi simple. Si on considère les évolutions à moyen terme, cette conclusion va être précisée. La différence entre les 2 régimes disparait à moyen terme. A moyen terme les 2 régimes conduisent au même taux de change réel et au même niveau de production.

Un tour du monde.

Pour ce qui est des données macroéconomiques, il y en a beaucoup sur l'Insee, Institut national de la statistique et des études économiques. La Banque de France met en ligue des séries de données macroéconomiques sur leur site www.banque-france.fr et la Banque de France publie sa prévision sur court terme et triestriellement sa projection de moyen terme sur www.banque-france.fr https://www.banque-france[...]s-macroeconomiques-france . Il y a quelques annuaires de sites comme Ecoline de la Sorbonne avec urfirst.enc.sorbonne.fr https://urfirst.enc.sorbo[...]ine/TEXT_statistiques.htm. Ou http://bibiotheque.sciencepo-lyon.fr/
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il y a 10 mois
Je viens de vérifier, et oui M = importations la plupart des cas.

L'OCDE www.oecd.org, est une organisation comprenant la plupart des pays riches du monde. Ces pays représentent 70% de la production mondiale. On peut lire les perspectives économiques de l'OCDE paraissant 2 fois par an. Annuellement on a les perspectives de l'emploi de l'OCDE, qui traite plus spécifiquement des problèmes et des chiffres du marché du travail. Enfin il y a des données actuelles assemblées et publiés dans " L'économie mondiale, : statistiques historiques; Le FMI a des publications couvrant la majorité des pays du monde car le FMI compte 187 membres et fournit des données sur chacun d'entre eux. Perpsctives de l'économie mondiale est une publication du FMI particulièrement utile, paraissant 2 fois par an et traitant de problèmes économiques majeurs du monde et de pays membres spécifiques. Certaines séries statistiques sont disponibles sur le site du FMI. Le moniteur de finances publiques porte sur les évolutions budgétaires tandis que le rapport sur la stabilité financière dans le monde, GFSR en anglais, est axé sur les évolutions financières. On le voit sur le site : www.imf.org/externel/french/index.htm . La référence de base aux USA pour les statistiques historiques à long terme est Historical Statistics of the United States, Colonial Times to 1970, Parts 1 and 2. C'est publié par le Bureau of the Census, lié à l'US Department of Commerce.

.En juin 2009 il y a eu reprise après la crise financière. La croissance de la production a été positive par la suite. Mais les expansions ne durent jamais éternellement et les Etats Unis finiront par connaître une autre récession. Elle peut être déclenchée par une guerre commerciale entraîne une diminution des exportations. Elle peut venir d'une grande invertitude amenant les ménages à consommer moins et les entreprises à moins investir. Elle peut être la conséquence d'une autre crise financière malgré les mesures prises depuis 2009 pour diminuer les risques. Mais à partir d'événements auxquels paersonne ne pense, une crise peut également se produire. La question est de savoir ce que les décideurs politiques vont faire pour limiter la baisse de la production. La Fed a une partie du mandat destiné à lutter contre les récessions. Ensuite elle dispose du contrôle de la fixation du taux d'intérêt, le meilleur instrument de politique économique. En diminuant le taux d'intérêt, la Fed peut stimuler la demande, augmenter la production et diminuer le chômage. En augmentant le taux d'intérêt elle peut freiner la demande et entraîner le chômage à la hausse. La fed a abaissé le taux d'intérêt au moment de la crise, passant de 5,3 % en juillet 2008 à presque 0% en décembre 2008. Source : Fred, Reserve Fédérale de Saint Louis. Le taux est ensuite demeuré à près de 0%, légèrement au dessus, jusqu'à la fin de l'année 2015. Il a augmenté par la suite et s'élevait à 1,55% en novembre 2019,, en légère baisse sur 1 an. La fed s'est arrêté à 0 et même si elle pouvait diminuer encore plus le taux d'intérêt, elle ne pe pouvait pas car le taux d'intérêt directeur ne peut pas être négatif. Si c'était le cas alors personne ne détiendrait d'obligations. Tout le monde voudrait détenir plutôt des liquidités étant donné que le liquide est l'exemple typique d'un actif à taux 0. Cette contrainte est connue sous le nom de plancher zéro ou zero lower bound en anglais.
Le taux d'intérêt directeur a augmenté depuis la crise mais cette contrainte reste un problème car le taux d'intérêt reste très bas par rapport aux normes historiques. Cela veut dire que les marges de maneuvre de la Fed sont plus réduites. Si une autre récession se produisait elle pourrait baisser le taux directeur d'un peu moins de 200 points, ce qui n'est pas suffisant pour avoir une ffet sur la demande. On peut se tourner dans ce cas vers la politique budgétaire même si on est pas sûr que ce soit suffisant. Les fluctuations de l'activité sur le court terme viennent des variations de la demande et des décisions de la banque centrale. Mais à long terme la croissance est déterminée par d'autres facteurs principalement la croissance de la productivité car sans elle, impossible d'avoir d'augmentation du revenu par habitant sur la durée. Or depuis le début des années 2010 aux USA, la croissance de la productivité a été plus faible qu'elle l'a été au cours des 2 décennies présentes et assez largement. D'une année à l'autre cette croissance varie beaucoup. On peut penser que certains ralentissements sont juste dus à quelques mauvaises années. D'autres économistes pensent que des problèmes de mesure rendent l'évaluation de la qualité difficile et que la croissance de la productivité peut être sous estimée. Difficile de mesurer par exemple la productivité d'un nouveau téléphone par rapport à un modèle plus ancien. Car pour le même prix que l'ancien, il peut réaliser des fonctions plus nombreuses. Donc il est plus productif. D'autres pensent que les USA sont juste entrés dans une période de croissance plus faible de la productivité et que les principaux gains issus de l'innovation technologique ou en matière d'information et de communication ( TIC ), ont déjà été obtenus et que les progrès seront moins rapides, pendant un certain temps du moins.
On parle beaucoup de la Chine dans l'actualité économique étant donné le potentiel de ce pays en tant que superpuissance, si la Chine ne l'est pas déjà. La Chine a une population plus de 4 fois supérieure à celle des Etats Unis. Sa production exprimée en euro ( en multipliant le chiffre en yuans - unité de compte de la monnaie chinois, le renminbi - par le taux de change euros-yuans ), n'est que de 11 300 milliards d'euros soit à peine plus de 65% de la production américaine. Son pI par habitant n'est que de moins de 9 000 euros soit moins de 20% du PIB par habitant aux USA. Cependant en parlant de PIB par habitant, quand on compare entre 2 pays, il faut se montrer prudent car beaucoup de biens sont moins chers dans les pays pauvres. Par exemple on sait que le prix d'un repas moyen au restaurant à New York estbeaucoup plus cher que le prix d'un repas moyen au restaurant à Pékin. Le même revenu permet d'acheter bien plus à Pékin qu'à New York. Il faut donc évoquer des indicateurs comme la parité du pouvoir d'achat,noté PPA ou en anglais PPP, purchasing power parity. En utilisant cet ajustement, l'écart du PIB par habitant se réduit entre les 2 pays tout en restant clairement à l'avantage des Etats Unis. Ensuite la CHine a cru rapidement durant les 3 dernières décennies.
Quand on mesure la croissance de production, à savoir le taux de croissance annuelle du PIB réel, le taux de chômage : moyenne annuelle et le taux d'inflation : taux annuel de variation du niveau des prix, on voit qu'à la fin des années 2000, la Chine a connu une croissance de près de 10% par an. Cela représente un doublement de la production tous les 7 ans. Si on compare ces chiffres à ceux de l'UE et des USA, on sait pourquoi le poids des économies émergentes dont la Chine, augmente si rapidement. Source, FMI, Perspectives de l'économie mondiale, octobre 2019. Il est difficile de détecter les effets de la crise dans les données car la croissance diminue à peine et le chômage à très peu augmenté dans les années ayant suivi 2007. Ce n'est pas parce que la Chine est fermée au reste du monde. Même si les exportations chinois ont ralenti durant la crise, l'impact inverse sur la demande a été intégralement compensé par l'expansion fiscale majeure du gouvernement chinois notamment uneaugmentation importante des investissements publics. Le résultat a été une croissance de la demande et ensuite de la production. Ensuite la croissance est passée de 10% par an en ce qui concerne la production d'avant crise à moins de 8% après crise et à 6,1% en 2019. On peut se demander comment est ce que la Chine a fait pour maintenir un taux de croissance aussi élevé sur le long terme. On peut se demander si on peut se fier aux indicateurs statistiques chinois. La Chine est un pas communiste et les fonctionnaires pourraient êtreincités à exagérer la performance de leur secteur ou de leur province. Les économistes ayant exploré la question arrivent à la conclusion que ce n'est probablement pas le cas. La croissance de la production est réellement très élevée en Chine. Cette croissance vient de 2 sources.
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il y a 10 mois
Sinon, marcoéconomie > microéconomie.
Faut le savoir.
:BenzCap:


D'abord la rapide accumulation du capital car le taux d'investissement qui désignent les investissements par rapport au PIB excède 46% de la production ce qui est beaucoup . Le taux d'investissement aux USA en 2019 n'est que de 21% par comparaison. Plus d'accumulation de capital veut dire une productivité plus élevée et une plus grande production. Ensuite il y a le progrès technique rapide car le gouvernement chinois a encouragé les entrreprises étrangères à se délocaliser pour produire en Chine. Et les entreprises étrangères étant beaucoup plus productives que les entreprises chinoises typiquement, cela a entraîné une augmentation de la productivité et de la production. On peut également noter le soutien de la création de coentreprises entre firmes étrangères et chinoises. En faisant en sorte que les entreprises chinoises travaillent et s'instruisent avec des entreprises étrangères, la Chine a vu la productivité de ses firmes augmenter de manière spectaculaire. Du coup on peut se dire qu'avoir une croissance rapide, c'est facile pour tout pays pauvre s'il y a une croissance rapide de la production et une croissance de la productivité. Sauf que la Chine est un des nombreux pays ayant réalisé la transition d'une économie à planification centralisée à une économie de marché. La plupart des pays de l'ex URSS ont vu leur production chuter lors de la transition et la majorité d'entre eux ont un taux de croissance bien plus bas que celui de la Chine. On peut y ajouter les problèmes de corruption et les droits de propriété incertains faisant que les entreprises étrangères n'étaient pas désireuses d'investir dans bien des pays de l'ex URSS.
Certains économistes pensent que si la Chine s'en est le mieux sorti, c'est parce que la transition a été plus lente. En effet les premières réformes chinoises ont eu lieu dès 1980 et aujourd'hui encore bien des entreprises restent sous le contrôle de l'Etat. Pour d'autres c'est du au fait que le parti communiste chinois soit resté au pouvoir, ce qui aurait facilité la transition économique. Le contrôle politique strict a permis une meilleure protection des droits de propriété au moins pour de nouvelles entreprises, les incitant à investir. Quant au ralentissement de la croissance chinoise ces dernières années, la plupart des économistes voire les autorités chinoises estiment qu'une croissance plus faible est désormais souhaitable avec le passage de l'investissement à la consommation constituant le principal défi auquel la Chine doit faire face.
Le taux de chômage moyen de la zone euro a été de 7,9% en 2019. A noter que cela masque des variations importantes car la Grèce et l'Espagne avaient 16 et 13% de taux de chômage respectivement alors qu'en Allemagne le taux de chômage en 2019 était proche de 3%. Au milieu de tout cela on trouve la France avec entre 8 et 9% et l'Italie avec un taux de chômage de 10%. On se dit que la méthode pour réduire le chômage doit être adapté aux spécificités de chaque pays. Qqand on lit Perspectives de l'économie mondiale, sortie en octobre 2019 par le FMI et qu'on se penche du côté du cas espagnol, on voit qu'après une hausse ayant débuté au milieu des années 1990, le taux de chômage a diminué passant d'un sommet de près de 25% en 1994 à 8% en 2007. Mais le taux de chômage a explosé avec la crise. Il est passé à 25% en 2013. Il a certes diminué depuis mais on se trouve toujours autour de 13% environ. Donc une partie du taux de chômage actuel résulte des conséquences de la crise et de l'effondrement soudain de la demande. Le boom immobilier s'est transformé en crise immobilière. Cela plus une hausse soudaine des taux d'intérêt ont entraîné une augmentation du chômage à partir de 2008. On peut espérer que la demande continuera d'augmenter à terme et que le chômage continuera à baisser. Le taux de chômage en Espagne depuis la crise n'est pas descendue à moins de 8%. On peut donc se dire que d'autres facteurs et mécanismes jouent un rôle important. On peut y voir des dysfonctionnements au niveau du marché du travail. Pour certains économistes, le marché du travail est trop rigide en Europe et protège trop les travailleurs.
Pour une protection des employés, il est fait que ce soit coûteux pour les entreprises de licencier leurs travailleurs. L'un des résultat non souhaités de cela serait de dissuader les entreprises d'embaucher des travailleurs, ce qui revient à augmenter le chômage. A cela s'ajoute l'assurance chômage. Selon ces économistes, il faut éliminer les rigidités du marché du travail et adopter des institutions du marché du travail proche du modèle anglo saxon. Le Royaume Uni a suivi en partie le modèle américain d'ailleurs. Mais d'autres sont plus sceptiques par rapport à ces conclusions. Car il est souligné que le chômage n'est pas élevé partout en Europe. La plupart des pays européens ont une assurance sociale et protection plutôt généreuse aux travailleurs. Du coup peut être que le problème ce n'est pas le niveau de protection mais la façon dont cette protection est mise en oeuvre. Ces économistes pensent qu'il faut comprendre ce que les pays européens ayant un taux de chômage faible font de bien et ce qui peut être transposé ou adapter à d'autres pays européens ayant un taux de chômage plus élevé.
Les partisans de l'euro utilisent l'argument symbolique et que l'euro est la preuve de la fin des conflits militaires en Europe. D'autres tentent d'attirer l'attention sur les avantages économiques que l'euro offrirait. Ils citent notamment la fin des changements relatifs à la valeur des multiples devises, la fin de la nécessité de changer de monnaie quand on voyage dans les pays de la zone euro et la fin de certains soucis pour les entreprises. A cela s'ajoute une élimination relative des obstacles aux échanges commerciaux entre les pays européens de la zone euro. D'autres s'inquiètent par contre que la symbolique de l'euro soit là pour cacher les coûts économiques substantiels. Car une monnaie unique veut dire politique monétaire commune ce qui veut implique le même taux d'intérêt dans tous les pays de la zone euro. Mais si un pays plonge dans une récession tandis qu'un autre est en plein boom économique? Le premier pays a besoin de taux d'intérêt plus bas pour relancer les dépenses et la production tandis que le deuxième pays a besoin de taux d'intérêt plus élevés pour ralentir son économie. Il y a le risque que le premier reste longtemps en récession et que l'autre garde son économie en surchauffe pour longtemps également.
Certains membres de la zone euro lors de la crise ont connu une récession profonde à l'image de la Grèce, de l'Irlande et du Portugal. Avec leur propre monnaie, ils aurait probablement baissé leur taux d'intérêt ou déprécié leur monnaie vis à vis d'autres membres de la zone euro pour augmenter la demande pour leurs exportations. Mais vu qu'ils partagent la même monnaie, cela n'était tout simplement pas possible. Vu qu'une politique monétaire nationale adéquate n'est pas possible, alors il faut se tourner vers la politique budgétaire. Mais du fait de la crise de la dette souveraine ou des critères que la zone euro impose à ses membres, c'était une voie fermée. Pour cette raison certains pensent que la sortie de la zone euro de ces pays serait une bonne chose tandis que pour d'autres ce serait imprudent et perturbatrice en plus de déboucher sur des problèmes plus profonds pour le pays concerné.
Les grandeurs de la macroéconomie. En 2018 le PIB français était de 2 350 milliards d'euros et de 47 milliards 58 ans plutôt en 1960. Pourtant la production française n'était pas 50 fois plus élevé en 2018 qu'en 1960. Le PIB nominal c'est la somme des quantités des biens finaux produits, multipliés par leur prix courant. Onvoit bien que selon cette définition le PUB nominal peut augmenter dans le temps pour 2 raisons. D'abord parce que la production de la plupart des biens augmente avec le temps et ensuite le prix de la plupart des biens augmente également. On produit de plus en plus de voitures et leur prix augmente également chaque année. Pour mesurer l'évolution de la production au cours du temps il faut éliminer cet effet de la hausse des prix. C'est la raison pour laquelle on définit le PIB réel comme la somme des quantités des biens finaux, multipliée par un prix constant et non courant. Pour ce qui est du PIB réel, disons que si l'économie produisait un seul bien, disons une voiture, ce serait facile de calculer le PIB réel. Il suffirait de compter le nombre de voitures produites chaque année. Et le nombre obtenu on l'appelerait le PIB réel. Ou alors si on veut mesurer en euros au lieu de mesurer en voitures, on peut utiliser le prix des voitures lors d'une année fixée. Le PIB nominal qui est égal à la quantité de voitures produites multipliée par leurs prix, s'élève de 100 000 euros en 2017 à 144 000 euros en 2018, soit une augmentation de 44%, et de 144 000 euros en 2018 ) 169 000 euros en 2019 soit un accroissement de 16%. On peut définit le PIB réel comme le nombre de voitures. Si le nombre de voitures est de 10 en 2017, 12 en 2018 et 13 en 2019, cela implique un accroissement de 20% entre 2017 et 2018 et de 8? entre 2018 et 2019. On peut le définir aussi en multipliant le nombre de voitures par un prix commun, par exemple le prix de 2018. Cela donne le PIB réel aux prix de 2018.
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il y a 10 mois
D'ailleurs sur la macroéconomie, il y a quelques livres intéressants.
:chat_lunettes:


Les grandeurs de la macroéconomie.

En 2018 le PIB français était de 2 350 milliards d'euros et de 47 milliards 58 ans plutôt en 1960. Pourtant la production française n'était pas 50 fois plus élevé en 2018 qu'en 1960. Le PIB nominal c'est la somme des quantités des biens finaux produits, multipliés par leur prix courant. On voit bien que selon cette définition le PUB nominal peut augmenter dans le temps pour 2 raisons. D'abord parce que la production de la plupart des biens augmente avec le temps et ensuite le prix de la plupart des biens augmente également. On produit de plus en plus de voitures et leur prix augmente également chaque année. Pour mesurer l'évolution de la production au cours du temps il faut éliminer cet effet de la hausse des prix. C'est la raison pour laquelle on définit le PIB réel comme la somme des quantités des biens finaux, multipliée par un prix constant et non courant. Pour ce qui est du PIB réel, disons que si l'économie produisait un seul bien, disons une voiture, ce serait facile de calculer le PIB réel. Il suffirait de compter le nombre de voitures produites chaque année. Et le nombre obtenu on l'appellerait le PIB réel. Ou alors si on veut mesurer en euros au lieu de mesurer en voitures, on peut utiliser le prix des voitures lors d'une année fixée. Le PIB nominal qui est égal à la quantité de voitures produites multipliée par leurs prix, s'élève de 100 000 euros en 2017 à 144 000 euros en 2018, soit une augmentation de 44%, et de 144 000 euros en 2018 ) 169 000 euros en 2019 soit un accroissement de 16%. On peut définit le PIB réel comme le nombre de voitures. Si le nombre de voitures est de 10 en 2017, 12 en 2018 et 13 en 2019, cela implique un accroissement de 20% entre 2017 et 2018 et de 8? entre 2018 et 2019. On peut le définir aussi en multipliant le nombre de voitures par un prix commun, par exemple le prix de 2018. Cela donne le PIB réel aux prix de 2018.

Avec cette définition on peut calculer le PIB de 2017 en euros constant de 2018, qui vaut 10 x 12 000 = 120 000 euros. Le PIB réel de 2018 est égal à 12 x 12 000 = 144 000 euros soit le PIB nominal de cette année là. Le PIB réel de 2019 en euros constants de 2018 vaut 12 x 12 000 = 156 000 euros. Comme on multiplie le nombre de voitures par le même prix quelle que soit l'année, la croissance du PIB réel, mesuré en euros de 2018, est la même que quand elle est mesurée en voitures : le PIB réel en euros de 2018 augmente de 20% de 2017 à 2018 et de 8% de 2018 à 2019. Si on avait mesuré le PIB réel aux prix de 2019, le niveau du PIB aurait été différent étant donné que les prix ont changé entre 2018 et 2019. Mais son taux de croissance resterait inchangé. Le gros problème pour construire un PIB réel en pratique c'est qu'il y a beaucoup de biens finaux. Le PIB réel est défini normalement comme la moyenne pondérée de la production de tous les biens finaux, ce qui soulève la question du choix de la pondération. Les prix relatifs des biens paraissent être la pondération naturelle car si un bien a un coût unitaire 2 fois plus élevé qu'un autre, il devrait peser 2 fois plus dans le PIB réel. Mais si les prix relatifs changent au cours du temps, ce qui arrive? Faut il fixer les pondérations en choisissant une année de référence ou les modifier? Le mesure du PIB réel en comptabilité nationale est appelée PIB réel en euros constants. C'est une mesure de la production totale et son évolution montre comment elle s'est modifiée au cours du temps.
.
Au delà de cela la deuxième variable de l'analyse macroéconomique importante c'est le taux de chômage qui est défini comme étant le ratio du nombre de chômeurs sur la population active. u = U/L. Taux de chômage = chômeurs/actifs La population active est la somme des travailleurs employés et des chômeurs. : L = N + U soit population active = travailleurs + chômeurs. Pendant un certain temps, le nombre de personnes inscrites dans les bureaux du chômage était la seule source disponibles de données sur le chômage et seuls ces travailleurs étaient comptés comme chômeurs. Mais cette mesure du chômage est très limitée. La proportion des chômeurs inscrits sur les registres du chômage variaient selon les pays et les moments. Certains ne faisaient pas l'effort de s'inscrire notamment ceux ayant épuisé leurs droits aux allocations chômage. Les pays sans système d'aides sociales ou ayant des aides sociales moins généreuses avaient des taux de chômage plus faibles. La plupart des pays aujourd'hui utilisent des enquêtes plus larges pour déterminer le taux de chômage réel. L'enquête emploi est un exemple pour ce qui est de la France. C'est réalisé par l'Insee. Cette enquête est la partie française des enquêtes sur les forces de travail coordonnés par Eurostat au niveau européen. Aux USA, c'est la Current Population Survey ( CPS ) qui est l'enquête permettant de calculer le taux de chômage. 8,6% de la population française active était au chômage au troisième trimestre 2019, soit avant la période covid. Aux USA en novembre 2019, le taux de chômage était de 3,5%. Ceux ne travaillant pas mais ne cherchant pas d'emploi ne sont pas considérés comme appartenant à la population active. Quand le chômage est élevé, une partie des chômeurs arrête de chercher du travail et n'appartient plus à la catégorie des chômeurs.
Ce sont les travailleurs découragés. Pour prendre un exemple extrême, si tous les travailleurs inemployés cessaient de chercher du travail, le taux de chômage serait nul. Cela ferait du taux de chômage un indicateur insuffisant de ce qui se passe sur le marché du travail. Sans aller jusque là en général un taux de chômage fort est associé à un plus grand nombre de travailleurs quittant la population active. En gros un taux de chômage élevé entraîne un taux d'activité - aussi appelé taux de participation - faible. Il y a 2 raisons principales pour laquelle les économistes se préoccupent de la question du chômage. Le chômage a des effets directs sur le bien être des chômeurs. Malgré des allocations chômages relativement élevés en France, le chômage est synonyme souvent de souffrance psychologiques et économiques. La gravité dépend de la nature du chômage. Contrairement à une idée reçue d'ailleurs, les chômeurs ne forment pas pour la plupart un groupe stagnant qui reste longtemps au chômage. Le nombre de travailleurs perdant un emploi en France et ceux qui en trouvent un nouveau atteint plusieurs millions chaque année. Après il y a des personnes au chômage pour de longues durées notamment dans un contexte d'augmentation globale du niveau du chômage. Ensuite le taux de chômage peut être un indicateur du fait que toutes les ressources de l'économie ne sont pas utilisées correctement. Mais à l'inverse de la même manière qu'une machine peut tourner trop vite, une économie dans laquelle le chômage est très bas peut surexploiter ses ressources et connaître des pénuries locales de main d'oeuvre. Ce qu'on doit qualifier de trop élevé de trop bas est une question complexe ceci étant dit. Selon une étude du German Socio Economic Panel ( G - SOEP ), la baisse du bonheur ne dépend pas beaucoup de la générosité des allocations chômage.
Donc le chômage affecte le bonheur plus pour des raisons psychiologiques que pour des raisons financières. George Akerlof, prix Nobel d'économie en 2001, disait : " Une personne sans emploi perd non seulement son revenu, mais aussi souvent le sentiment qu'elle accomplit les devoirs attendus d'elle en tant qu'être humain. " Pour ce qui est du cas de l'inflation, les macroéconomistes s'intéressent souvent à 2 mesures, le déflateur du PIB et l'indice des prix à la consommation. Pour ce qui est du déflateur du PIB, on suppose que le PIB nominal augmente mais que le PIB réel noté Yt soit inchangé. Dans ce cas l'accroissement du PIB nominal doit être du à la hausse des prix. Cela motive la définition d'un déflateur du PIB. Le déflateur du PIB de l'année t ( Pt ) se définit comme le ratio du PIB nominal au PIB réel durant l'année t : P t = PIB nominal en t/PIB réel en t. L'année où PIB nominal et réel sont égaux par construction, cette définition implique un niveau des prix égal à 1. Le déflateur du PIB est juste un simple indice. Son niveau est arbitraire car il est égal à 1 l'année de référence. Il n'a pas de sens économique. Mais son taux de variation a une interprétation économique car il donne la proportion dans laquelle les prix augmentent au cours du temps, le taux d'inflation. Un des avantages à définir le niveau des prix comme délfateur du PIB est que cela implique une relation simple entre PIB nominal, PIB réel et niveau des prix. On note Y t le PIB réel. On peut réécrire l'équation précédente de cette façon : PIB nominal = Pt Yt. Le PIB nominal est égal au PIB réel multiplié par le déflateur du PIB..
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il y a 10 mois
On peut considérer le PIB, principale mesure de l'activité économique globale, de 3 manières. D'abord il est la valeur des biens et des services fianux produits dans l'économie pendant une certaine période. Deuxièmement il est la somme des valeurs ajoutées dans l'économie durant une certaine période. Troisièmement il est la somme des revenus distribués dans l'économie pendant une certaine période. Le PIB nominal est égal à la somme des quantités des biens finaux multipliés par leur prix. Cela implique que les variations du PIB nominal reflètent à la fois des modifications de quantités et de prix. Le PIB réel est une mesure du produit. Les variations du PIB réel traduisent seulement des variations de quantités. La population active est la somme entre employés et chômeurs. Le taux de chômage c'est le rapport entre chômeurs et population active. Les personnes sans emplois et en ont cherché au cours des 4 dernières semaines sont considérées comme chômeurs. Les économistes s'intéressent au chômage en raison du coût humain qu'il représente. Ils s'intéressent au chômage aussi parce qu'il est un signe de l'efficacité avec laquelle une économie utilise ses ressources. Un taux de chômage élevé indique qu'un pays n'utilise pas ses ressources de façon efficace. L'inflation est la hausse générale du niveau des prix. Le taux d'inflatione s tle taux d'acroissement des prix. Le déflateur du PIB, qui donne le prix moyen des biens produits dans l'économie, et l'indice des prix à la consommation, exprimant le prix moyen des biens consommés dans l'économie, sont les 2 indicateurs principaix utilisés par les économistes. La relation empirique entre le taux d'inflation et le taux de chômage est la courbe de Phillips. En fonction du temps la relation s'est modifiée tout comme en fonction des pays considérés. La relation a généralement la forme suivante : quand le taux de chômage est élevé l'inflation tend à baisser et vice versa. Quand il est élevé l'inflation a tendance à baisser.
'inflation est coûteuse car elle modifie la répartition des revenus et augmente les distorsions de prix et l'incertitude. Il y a 2 relations eimportantes entre inflation, chômage et production. D'abod la loi d'Okun qui est une relation entre croissance et la production est évolution du chômage : une croissance forte de la production entraîne en général une diminutino du chômage. La deuxième c'est la courbe de Phillips qui est une relation entre chômage et inflation. Les macroéconoistes distinguent court terme à savoir quelques années, moyen terme, en gros une dizaine d'années et long terme, qui représente quelques décennies voire plus. Le produit est déterminé par la demande dans la court terme,. Par le stock de capital, la technologie et la population active dans le moyen terme. Et enfin par des facteurs comme l'éducation, la recherche, la qualité du gouvernement et l'épargne dans le long terme.

Le marché des biens.

Les facteurs déterminant l'achat de machines par une entreprise ne sont pas les mêmes que ceux utilisés par les ménages pour les dépenses de nourriture ou par le gouvernement pour l'achat d'avions de combat. Pour comprendre les déterminants de la production, on décompose la production agrégée ( PIB ) en fonction des types de biens produits et des types d'acheteurs. La première composante est la consommation ( C ). Ce sont les biens achetés par les ménages : nourritures, vacances, voiture, etc.... La consommation est la composante la plus importante du PIB et représente 54% du PIB en 2018. On appelle parfois l'investissement I l'investissement en capital fixe pour le distinguer de l'investissement en stock. L'investissement se décompose en investissement des entreprises, achat par les achat par les entreprises de nouveaux terrains ou de nouvelles machines ( ordinateurs par exemple ), investissement des particuliers, achats par les ménages de nouvelles maisons ou appartements, et investissement des administrations publiques. Les composantes de l'investissement et les décisions les déterminant ont plus en commun qu'on le croit parfois. Les entreprises achètent des machines pour produire plus dans le futur et les ménages achètent des biens immobiliers pour recevoir des services immobiliers dans le futur. On regroupe pour cela ces catégories sous le titre d'investissement. Elle représentent réunies 19M du PIB en 2018. Les dépenses gouvernementales correspondent aux achats de biens et services par le gouvernement que ce soient les autorités locales ou nationales. Les biens peuvent être des fournitures de bureaux, avions, etc....
Les services sont les services offerts par les fonctionnaires. On considère que le gouvernement achète les services de ses fonctionnaires qu'il offre ensuite au public. La valeur de ces services pour lesquels il n'existe pas de prix est estimée à leur coût. Les dépenses gouvernementales n'incluent pas les transferts qu'ils opèrent comme l'assurance sociale ou les intérêts payés sur la dette publique. Ce ne sont ni des achats de biens ni des achats de services. On peut diviser tout cela entre services par les ménages, les entreprises et le gouvernement. Pour obtenir l'ensemble de toutes les dépenses, on retranche les importations ( M ° : achat de biens et services étrangers par les ménages, les entreprises et le gouvernement. Ensuite il faut ajouter les exportations ( X ) : achat par les étrangers de biens et services nationaux. La différence entre importations et exportations est appelée exportations nettes, ou balance commerciale. Si les exportations dépassent les importations en prix, les pays ont un excédent commercial. Mais si les importations dépassent les exportations, le pays a un déficit commercial. La différence entre biens produits et biens achetés pour une année donnée est appelée variation de stocks et est notée $S. Si la production excède les ventes, les entreprises accumulent des stocks : la variation de stocks est positive. Si la production est inférieure aux ventes, les entreprises réduisent leurs stocks : la variation de stocks est négative. Les variations de stocks sont généralement petites, tantôt positives, tantôt négatives. En 2018, les variations de stocks étaient positives en France car les stocks ont augmenté et représentaient 1% du PIB. On peut résumer cette déxomposition fondamentale de cette manière : Y = C + E+ G + X -M. Le PIB est égal à la somme des achats finaux, consommation, investissement, dépenses du gouvernement et balance commerciale.
On appelle Z la demande totale des biens. On peut écrire donc Z = C + I + G + X - M. Cette équation est une identité. Elle définit Z, la demande finale, comme la somme de 3 termes. La consommation des ménages dépend de bien des paramètres. Le plus important étant le revenu disponible. On le note ici Y D. C'est le niveau que les ménages ont à disposition après qu'elles aient payé leurs impôts et bénéficié des différents transferts venant de l'Etat. La consommation augmente quand le revenu augmente et baisse dans le cas inverse. On peut décrire donc la consommation des ménages comme tel : C = C ( y D ) ( + )Cette fonction C est appelée fonction de consommation. Les économistes nomment une telle équation une équation de comportement, pour indiquer qu'elle reflète un certain aspect du comportement, celui des ménages ici. Le signe + indique que la consommation dépend positivement du revenu. Car le ménage gagne de revenus, plus il dépense. Pour donner une forme spécifique à cette fonction de consommation, le pus simple est de supporter que la relation entre les 2 variables est linéaire. Cela veut dire qu'on peut écrire la relation entre la consommation et le revenu de la manière suivante : C = c0 = c1 YD. La fonction de consommation dépend de c0 et c1, 2 paramètres. Le coefficent c1 es appelé la propension à consommer. On l'appelle en fait propension marginale à consommer. Le paramètre mesure en combien d'euros la consommation augmente quand le revenu augmente de 1 euro. Si c1 vaut 0,6 par exemple, la consommation augmentera de 60 centimes quand le revenu augmentera de 1 euro. Pour que c1 soit positif ( plus je gagne plus je dépense ) et l'autre qu'il soit inférieur à 1 : mon revenu me permet aussi d'épargner. Le coefficient c0 a une première interprétation littérale : c'est le niveau de consommation d'un ménage dont le revenu est nul c'est à dire la consommation incompressible. Si le revenu est nul, on paye en puisant dans son épargne ou en s'endettant.
Le coefficient c0 s'interprète aussi moins littéralement comme un paramètre qui évolue aussi, en fonction d'autres variables que le revenu. Si je pense que je vais avoir une promotion par exemple je peux dépenser plus que je gagne. Si on me propose de m'endetter à des taux favorables, je peux changer de comportement de consommation également. La relation entre consommation et revenu disponible est une relation linéaire donc représentée par une droite coupant l'axe des y en C0 et sa panete vaut c1. On a supposé que c1 était inférieur à 1 donc la courbe est plus plate que la première bissectrice, la droite à 45 degrés. On doit ensuite définir le revenu disponible. On peut l'écrire comme étant Y D = Y - T. Y étant le revenu total et T mesurant l'ensemble des impôts, net des transferts payés par le gouvernement en indemnités chômage ou en assurance maladie par exemple. On appellera T les impôts ( taxes en anglais ), mais ne pas oublier qu'il s'agit en fait des impôts nets. En remplaçant Y D par sa valeur dans l'équation on obtient ! C = c0 + c1 ( Y - T ).
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il y a 10 mois
OP = F D P

:chatpointilleux:
il y a 10 mois
Je sais récolter du minerai et du vespène en même temps. Même trois cratères à la fois pour le vespène. Si ça peux aider.
:Chat_Caprisun_grimoir_livre:
il y a 10 mois
Parmi les livres intéressants sur la macroéconomie :

La consommation est donc une fonction croissante du revenu agrégé Y et une fonction décroissante des impôts T. Pour ce qui est de l'investissement noté I, les modèles économiques utilisent les variables endogènes, que le modèle permet de calculer, par exemple le niveau de revenu dans une économie donnée, et les variables exogènes influant sur le modèle mais n'étant pas déterminées par celui ci, notamment la pluie dans une économie égricole. Pour l'exemple on peut considérer que l'investissement est une variable exogène dépendant de plusieurs facteurs comme l'usure des machines, le taux d'intérêt, les technologies disponibles. Mais on suppose que les variables exogènes au problème étudié. On écrit que : I = I '.
Pour ce qui est des dépenses gouvernementales, notées G, c'est la troisième composante de la demande globale. Ce sont les variables de la politiques budgétaires avec les impôts, notés T ( les choix d'impôts et de dépenses du gouvernement ). On dira que G et T sont des variables pas directement liées à la production, soit des variables exogènes. La première raison est que le gouvernement ne se comporte pas de la même façon avec les ménages et les entreprises, rendant problématique de postuler une relation de " comportement " de l'Etat. Ensuite une des tâches de la macroéconomie est de conseiller le gouvernement par rapport aux décisions d'impôts et de dépenses. On ne peut pas à la fois présupposer ce que va faire le gouvernement et vouloir ensuite en déduire ce qu'il devrait faire. Ensuite pour ce qui est de l'équilibre sur le marché des biens, si on suppose que les importations et les exportations sont nulles, on peut écrire : Z = C + I + G. En remplaçant C et I par leurs valeurs dans ces équations, on obtient que la demande finale est une fonction du revenu qui s'écrit : Z = c0 + c1 ( Y - T ) + I ' + G. La demande finale dépend du revenu, des impôts, des dépenses publiques et des investissements. Pour déterminer l'équilibre sur le marché des biens, on sait que le revenu Y conditionne mais demande mais le détermine aussi. A l'équilibre ce qui est vendu est égal au revenu des agents, qui conditionne leurs dépenses. On a donc : Y = Z. Si on remplace Z par sa valeur on obtient : Y = c0 + c1 ( Y - T ) + I ' + G. Q l'équilibre le membre de droite, le revenu, doit être égal au membre de gauche, la demande. Ce n'est possible que pour une seule valeur de Y. On la calcule par 2 méthodes, soit graphiquement, soit algébriquement.
Au delà de la présentation de l'équilibre sur le marché des biens comme résultat de l'égalisation de l'offre et de la demande de biens, il y a une manière équivalente quoique différence, de caractériser cet équilibre. Au lieu de partir de la consommation, on peut considérer l'épargne à la place. L'épargne des ménages et des gouvernements. La part du revenu des agents économiques non consommée sera appelée épargne privée. On peut noter S = Y D - C. Saving est la manière dont on dit l'épargne en anglais. Si on reprend la définition du revenu disponible : S = Y - T - C. On définira l'épargne publique comme la différence entre recettes de l'Etat et ses dépenses, à savoir T - G. Quand l'Etat est en déficit, l'épargne est négative et le déficit est égal ) G - T. On peut reprendre l'écriture de l'équilibre du marché des biens et services d'une autre façon. L'offre égale le revenu et est égale à la demande agrégée, conduisant à écrire : Y = C + I + G En soustrayant les impôts T et la consommation de chaque côté de l'équation, on obtient : Y - T - C = I + G - T. Le membre de gauche est égal à l'épargne privée telle qu'on vient de la définit. On peut réécrire cette équation : S = I + G - T. Ou alors I = S + ( T - G ). Le terme de gauche, l'investissement, est égal au terme de droite, l'épargne globale privée et publique.
Le gouvernement en choisissant le bon niveau de G et T peut décider du niveau de revenu Y qu'il désire atteindre. S'il veut augmenter le revenu de 1 milliard, il suffit d'augmenter le niveau des dépenses publiques de ( 1 - c1 ) milliard. Mais ce n'est pas aussi simple pour les gouvernements de décider du niveau de la production. Sinon la récession de 2008 - 2009 n'aurait probablement pas eu exactement la même ampleur. Modifier le niveau des impôts et des dépenses publiques n'est aussi facile car il faut en plus de convaincre le parlement, faire les bons choix et au bon moment. Dans certaines équations faites pour simplifier les choses, les investissements sont supposés constant mais ce n'est que rarement le cas. Les investissements baissent quand la situation se dégrade. Il faut aussi analyser les importations et exportations. Le taux de change fait aussi partie des variables avec lesquelles le gouvernement doit compter. Les anticipations des agents jouent aussi un rôle. La réponse des ménages à une baisse d'impôt dépend des anticipations qu'ils formeent sur leur pérennité. S'ils pensent que ces baisses sont transitoires, il hésiteront à modifier leurs dépenses et pourront décider d'augmenter leur épargne. Atteindre une certaine cible de revenus peut entraîner des effets secondaires négatifs aussi. Car si l'objectif est trop élevé la conséquence peut être une poussée d'inflation que le gouvernement pourrait avoir du mal à résorber. Augmenter les dépenses ou réduire les impôts signifie soit une augmentation du déficit et de la dette publique soit une réduction de l'excédent commercial s'il n'y a pas de déficit de base. Une dette trop élevée à des inconvénients à long terme quand il s'agit de la rembourser.
L'épargne est perçue comme une vertu généralement. On entend parfois voire souvent dans le débat public qu'une économie épargnant beaucoup connaîtra croissance et prospérité. Mais ce n'est pas forcément le cas. Si on suppose que pour un même niveau de revenu disponible, les ménages décident d'épargner plus, ce qui signifie qu'ils réduisent leur consommation. En gros que les consommateurs réduisent c0, l'éeffet de cette décision sur le produit et l'épargne, l'équation montre que cela entraîne une bausse du produit : la baisse de la consommation entraîne une baisse de la demande qui à son tour, réduit le produit. Pour déduire ce qu'il advient de l'épargne on réecrit l'épargne comme la différence entre le revenu disponible et la consommation : S = Y D - C = Y - T - C. Si on remplace C par sa valeur, on a : S = - c0 + ( 1 - c1 = ( Y - T ) Il y a 2 effets. D'un côté - c0 est plus élevé donc moins négatif car les consommateurs épargnent plus pour un niveau donné de leur revenu, ce qui tend à augmenter le niveau total d'épargne. De l'autre côté cependant leur revenu Y est maintenant plus faible, ce qui tend à réduire l'épargne. A priori donc l'effet est ambigu. On ne peut pas savoir quel effet va dominer l'autre. L'équation correspondant à la condition d'équilibre selon laquelle l'épargne et l'investissement doivent être égaux dit : I = S + ( T - G ).

Le chômage en Europe.

Le chômage européen est resté élevé durant les années 1980 et 1990 avant d'avoir des évolutions plus contrastées d'un pays à l'autre. Pour la plupart eds économistes, c'est un phénomène différent de la Grande Dépression. Durant les années 1930 le chômage élevé trouvait son origine principalement dans une contraction de la demande sur le marché des biens et des services. Le haut niveau de chômage européen depuis les anées 1970 trouverait son origine dans le fonctionnement ou dysfonctionnement du marché du travail. D'autres théories ont été avancées et testées. Jusqu'aux années 1970, le chômage européen était bien plus bas en Europe qu'aux Etats Unis. Or la situation s'est inversée à partir des années 1970 et 1980 lorsque le chômage est passé de 2% à plus de 8% en Europe alors que le taux de chômage aux Etats Unis augmentait de manière bien moindre et qu'il a même connu une diminution à partir de 1982. L'Europe a connu des moyennes de chômage allant autour des 9%. La hausse du taux de chômage en Europe reflète majoritairement une hausse du chômage structurel. A noter que selon Perspectives de l'économie mondiale, du FMI, Eurostat, l'inflation est stable en Europe entre la fin des années 1990 jusqu'à la fin des années 2000. Cela suggère que le taux de chômage structurel était avant la crise déclenchée en 2008 proche du taux effectif. Il y a eu diminution de l'inflation après la fin des années 2000 ce qui laisse penser que l'augmentation du chômage depuis 2008 renvoyait plutôt à des facteurs conjoncturels comme l'insuffisance de la demande globale depuis la crise des subprimes. Malgré une légère baisse depuis 2013, le taux de chômage en Europe reste relativement élevée si on compare avec les Etats Unis. On voit bien également que le taux de chômage est hétérogène selon les pays européens.
Cette hétérogénéité a connu une augmentation depuis les années 1990. Les flux sur le marché du travail sont plus faibles en Europe qu'aux Etats Unis. Un taux de chômage peut être identique dans 2 marchés de travail aux fonctionnements différents. On peut prendre l'exemple d'un marché où tous les travailleurs alterneraient entre 9 mois d'emplois et 1 mois de chômage. Et un autre marché sur lequel 90% des travailleurs ont un emploi en permanence et 10% sont en permanence au chômage. L'augmentation du chômage durant les années 1970 s'est accompagnée d'une augmentation de l'inflation. Cela suggère des chocs sur l'offre globale car on se souvient du mécanisme faisant qu'un choc sur l'offre globale déplace le chômage et l'inflation dans la même direction alors que des chocs sur la demande globale les déplacent dans des directions opposées. Le fait que les prix du pétrole ont augmenté en 1973 puis 1979 et que le deuxième choc quoique moins prévisible, était plus important, s'est traduit par un ralentissement de la croissance de productivité.
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il y a 10 mois
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C'est dans un contexte de fortes demandes d'augmentations de salaire par les travailleurs suite aux mouvements sociaux des années 1960 que les 2 chocs sont intervenus. Une augmentation des prix du pétrole a pour effet un déplacement vers le bas de la courbe PS. Le ralentissement des gains de productivité a le même effet.
Il y a 2 raisons importantes de se soucier du chômage de longue durée en Europe. Car être au chômage quelques mois, ce n'est pas la même chose qu'être au chômage plus d'1 an voire plkus étant donné que les chômeurs de longue durée perdent une partie de leur compétence ou ne peuvent pas les acquérir s'agissant de jeunes chômeurs qui sont nombreux en Europe. C'est un cercle vicieux car les employeurs sont réticents à embaucher des chômeurs de longue durée. Du coup ces derniers ont tendance à abandonner leur recherche et s'ensuit une perte de confiance en soi voire de la dépression. A cela s'ajoute l'autre raison que est de l'ordre des implications macroéconomiques car le chômage de longue durée fait augmenter le taux de chômage structurel. Imaginons qu'aucun chômeur pour l'exemple, ne puise trouver du travail, parmi les chômeurs de longue durée seulement. Les chômeurs de longue durée ne jouant plus aucun rôle dans la détermination des salaires, les employeurs ne peuvent pas menacer d'embaucher des chômeurs de longue durée de façon crédible pour négocier des salaires moindres. Les travailleurs n'ont pas à craindre la concurrence des chômeurs de longue durée même s'ils se retrouvent au chômage.
L'hétérogénéité augmente donc en Europe à partir des années 1990 et cela donne lieu à des débats sur le rôle des institutions. L'UE des 15 a connu un pic à 10,4% de taux de chômage en 1993. Avec des mécanismes d'hystérèse il devenait moins plausible que des chocs subis dans les années 1970 et 1980 puissent à eux seuls avoir des effets aussi importants sur les années 1990 et 2000. Surtout les chocs subies par les économies étaient communs. Du coup comment expliquer cette hétérogénéité croissante entre les pays européens. Du coup certains ont porté leur attention sur les institutions des différents pays. A partir des années 1990, l'idée dominante en Europe était que c'était à cause des rigidités du marché du travail qu'il y avait beaucoup de chômage. Trop de rigidités imposeraient trop de contraintes aux entreprises et les empêcheraient de s'ajuster aux changements de l'environnement économiques en rendant les adaptations trop coûteuses et provoquant donc un taux de chômage élevé. Ceux qui en parlent font souvent allusion aux salaires ne représentant qu'une partie du coût du travail. Il faut ajouter les cotisations retraites, cotisations sociales, etc... Et les cotisations sociales à la charge des employeurs sont plus élevées en Europe qu'aux Etats Unis. Les syndicats sont plus puissants en Europe qu'aux Etats Unis et ils poussent les salaires à la hausse et en imposant des contraintes sur l'organisation du travail dans les entreprises, ils limiteraient leur flexibilité, ce qui les empêcherait de s'adapter aux nouvelles conditions du marché. C'est encore une source d'augmentation des coûts de production. Ensuite, les entreprises voulant licencier doivent supporter des coûts de licenciement importants ou doivent s'engager dans des procédures judiciaires longues.
Ces coûts empêchent de licencier des travailleurs non nécessaires, augmentant ainsi les coûts de production, et ils incitent également les entreprises à réfléchir à 2 fois avant d'embaucher un nouveau travailleur. De plus, les salaires nominaux représentent dans pas mal de pays européens une fraction importante du salaire moyen. Associés à des coûts non salariaux considérables, ils rendent souvent peu intéressant le fait d'embaucher un travailleur non qualifié ou peu qualifié. Les travailleurs peu qualifiés restent ainsi au chômage et perdent par la même occasion l'opportunité d'acquérir une formation " sur le tas ". Enfin, les allocations chômage sont plus généreuses en Europe par rapport aux Etats Unis. Du coup ils représentent une proportion plus importante du salaire. En plus de cela elle sont plus faciles à obtenir et à prolonger, ce qui ferait que les chômeurs seraient moins motivés pour chercher du travail.

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Pour comprendre pourquoi ces facteurs peuvent mener à un taux de chômage plus élevé qu'il devrait l'être, on peut se rapporter à la réalité du modèle WS/PS. Dans les termes de ce modèle, chacun des facteurs se rapporte à des élements de z ou de m et font augmenter le taux de chômage structurel. Des coûts indirects ou cachés du travail augmentent les coûts globaux donc u, la marge des prix sur les salaires. En renforçant le pouvoir de négociation des travailleurs, les syndicats font aussi augmenter les salaires, faisant augmenter z et donc le salaire pour un taux de chômage donné. En réduisant le coût du chômage, les allocations chômage renforcent le pouvoir de négociation des travailleurs, qui peuvent ainsi obtenir un salaire plus élevé pour un taux de chômage donné. Et les syndicats réduisent la flexibilité des entreprises, ce qui augmente les coûts et donc les réponses des entreprises ne sont plus optimales, donc u augmente. Si on compare la situation des différents pays de l'OCDE, certaines instiutions semblent être corrélés avec un taux de chômage plus élevé. On peut parler des modalités de fixation des salaires avec l'exemple de la Suède. Les pays dans lesquels la durée de l'indemnisation du chômage est plus longue ( pas forcément plus généreuse ) tendent à avoir un taux de chômage plus élevé alors que par contre il ne semble pas avoir de corrélation entre taux de chômage et niveau des prélèvements obligatoires ou celui des coûts de licenciement. C'est vrai qu'en général, le marché du travail européen offre plus de sécurités d'emploi que le marché américain et ce n'est pas récent. En réalité, bien des réglementations toujours en vigueur en Europe existaient à l'époque durant les années 1960 lorsque le taux de chômage était encore plus bas que le taux de chômage américain.
En plus de cela, certaines de ces rigidités sont moins importantes aujourd'hui qu'elle ne l'étaient il y a 10/20 ans. De plus, le pouvoir des syndicats s'est beaucoup affaibli car un taux de syndicalisation, soit proportion de la force du travail syndiquée, a diminué dans la plupart des pays européens depuis les années 1980. Bien des pays ont voté des loi facilitant le recours au travail à temps partiel ou à des contrats à durée déterminée, évitant de payer des indemnités de licenciement en fin de contrat. Pour prouver que les rigidités du travail sont aussi responsables du chômage, il faut aussi prouver que même si les institutions n'ont pas changé, leurs effets sur le chômage sont plus forts qu'ils ne l'étaient il y a quelques décennies. En effet la croissance a ralentie depuis les années 1960 de même que la concurrence entre les entreprises a augmenté et que les changements structurels sont plus rapides.

La crise liée à la pandémie covid-19.

C'était la première fois qu'une crise sanitaire déclenchait une récession planétaire. Des mesures de confinement ont été pris dans certains pays. En France, cela a commencé le 17 mars 2020 avant de prendre fin le 11 mai dans sa forme la plus stricte. En France, l'Insee estime que début mai 2020, l'activité a diminué d'un tiers environ. Chaque mois de confinement réduit mécaniquement le produit annuel d'environ 3%. Ainsi les 2 mois de confinement, de mi mars à mi mai, induisent une baisse du PIB annuel de 6%. Aux USA, le taux de chômage est passé de 3,5% en février à 14,7% en avril ce qui est le plus haut niveau depuis la WW2. Le nombre de chômeurs inscrits à Pôle emploi en France et n'ayant pas travaillé du tout au cours du moins a augmenté de 250 000 entre fin février et mars soit une augmentation de plus de 7%. Cette hausse est liée aux inscriptions nouvelles notamment de personnes en fin de CDD ou de mission d'intérim et dont les contrats n'ont pas été renouvelés en raison du confinement. Mais aussi et surtout d'une baisse des sorties du chômage car les recrutements ont été soit annulés soit reportés. Sans oublier que les chômeurs inscrits travaillaient moins car les personnes inscrites à Pôle emploi peuvent travailler. D'après une estimation du 30 avril 2020 publiée par eurostat, l'office statistique de l'UE, le produit intérieur brut en volume corrigé des variations saisonnières et des effets de calendrier a reculé de 3,8% dans la zone euro au premier trimestre de 2020 par rapport au trimestre précédent. Cette contraction de l'activité vient notamment des mesures de confinement covid ayant commencé à être mises en place par les états membres en mars 2020. En France au premier trimestre de 2020, le PIB a baissé de 5,8% ce qui représente baisse la plus forte sur l'historique de la série trimestrielle depuis 1949. Pour l'Italie durant la même période, c'est pareil ainsi que pour l'Espagne avec une baisse de respectivement - 4,7 et - 5,2%.
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il y a 10 mois
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Selon les secteurs, l'impact sur l'activité n'a pas été la même. Pour caractériser cette crise, certains ont parlé de choc d'offre keynésien ce qui peut sembler contradictoire étant donné que c'est soit un choc d'offre notamment après une crise pétrolière soit un choc de demande keynésien. Dans le premier cas il faut baisser les salaires pour réinstaller la profitabilité des entreprises et dans le deuxième cas il faut augmenter la dépense publique. Sauf que dans ce cas ci , il y a eu un empêchement de produire. C'est pour ça que certains l'appellent un choc d'offre. Mais la baisse des salaires n'est pas la solution car cela ne pouvait pas permettre une restauration de l'attractivité des secteurs où ils travaillent. Contrairement aux schémas keynésiens qui plus est, cela ne sert à rien d'augmenter la dépense publique dans les secteurs même menacés car ils ne peuvent pas produire plus. Mais l'Etat pouvait au moins mener une politique de soutien aux personnes et aux entreprises frappées par la crise sanitaire pour éviter un effondrement plus grave encore de l'économie. Que ce soit un choc d'offre ou de demande, il faut augmenter l'activité pour réduire le chômage. Là, il s'agissait de limiter l'activité pour restreindre temporairement les contacts entre individus. La politique voulait donc limiter les impacts durables et négatifs du confinement, du moins à priori. Pour cela il fallait compenser les pertes de revenus pour les entreprises et ménages faisant face à une contrainte de liquidité et ne pouvant pas maintenir leur revenu en empruntant : mesures de reports de prêts, aides et cotisations sociales notamment. Et maintenir les liens entre employeurs et salariés le plus possibles pour que l'activité puise repartir après le confinement. A noter que les déficits ont beaucoup augmenté en réponse à ces mesures budgétaires.
A l'instar du Japon, les taux d'intérêts européens étaient restés bas voire trop bas. Barry Eichengreen a fait remarqué que les erreurs tragiques de la crise des années 1930 étaient nourries par la crainte du retour de l'inflation. Pourtant les pays traversaient une période de déflation étant donné qu'entre 1929 et 1932, les prix avaient baissé de plus de 30%. A ce moment là en 2020, certains craignaient le retour du risque déflationniste plus que le risque inflationniste. A noter que l'activité partielle avait déjà été utilisé comme instrument de sauvegarde de l'emploi durant la grande récession de 2008 - 2009 en France et surtout en Allemagne. En Allemagne, la mise en oeuvre d'accords collectifs sur le temps de travail et sur la rémunération a contribué au " miracle ) du marché du travail, dans la mesure où le taux de chômage n'a connu qu'une hausse modérée et temporaire durant la grande récession. Au cours de l'année 2009 en moyenne, le recours à l'activité partielle pour motif conjoncturel a concerné 3% de l'emploi salarié en Allemagne contre 1,3% en France. Ces chiffres sont relativement négligeables par rapport à ceux de la crise covid. Entre le 1 mars et le 12 mai 2020, le recours au dispositif d'activité partielle en France a connu un essor énorme, étant passé de quasi 0 ou presque à 12,4 millions de salariés et de 1 unité à 1 246 000 demandes, et ce pour une dépense publique prévisionnelle qui était de l'ordre des 26 milliards d'euros. En réalité ce chiffre était dépassé en l'occurrence. Cela représente presque la moitié de l'emploi salarié total. 3 secteurs concentraient la moitié des demandes, à savoir les activités de services spécialisés, techniques et scientifiques. Ensuite les services administratifs et de soutien. Enfin le commerce et la construction. En Allemagne, l'Agence fédérale pour l'emploi a fait état de 10,1 millions de personnes concernées entre le 1 mars et le 26 avril 2020, soit 25% de l'emploi salarié total.
D'ailleurs la source : Dares, montre bien le nombre de demandes d'activité partielle déposée s en France, tous motifs confondus, entre le 1er mars et le 12 mai , et nombre de salariés concernés.

Progrès technique et croissance.

Le taux de croissance de la production est déterminé à l'état stationnaire par le taux de progrès technique. Mais il faut aussi se demander les déterminants du progrès technique. Quand on parle de progrès technique on pense souvent aux grandes découvertes. Ces avancées font penser que ce processus est plus déterminé par le hasard et la recherche scientifique que par les éléments économiques. Mais en fait la grande part du progrès technique dans les économies dites modernes viennent des activités de recherche et de développement ( R and D ) des entreprises. Or aux Etats Unis, Royaume Uni, Japon, Allemagne et France, les dépenses industrielles de développement et recherchhe représentent entre 2 et 3% du PIB. Les 3 quarts des scientifiques américains travaillant dans la recherche et le développement sont employés par des entreprises privées. Et les dépenses de recherche et développement représentent 20% de leur investissement brut, 60% de leur investissement net, c'est à dire leur investissement brut moins la dépréciation du capital. Les entreprises faisant des dépenses de recherche et développement le font pour accroître leur profit car elles se disent qu'en augmentant ces dépenses, la probabilité de découvrir et mettre en vente un nouveau produit augmente. On parle ici d'un bien fabriqué ou alors d'une nouvelle technique de production. Si ce produit a du succès, l'entreprise fera plus de profits. Mais il y a une différence entre engager des dépenses dans la recherche et le développement et acheter de nouvelles machines par exemple car les résultats de la première catégorie viennent avant tout des idées. Une machine ne peut pas être utilisée par plusieurs entreprises en même temps contrairement aux idées. Une entreprise achetant une nouvelle machine ne se préoccupe pas des autres entreprises étant donné que les vols de machiens outils sont rares. Mais il est bien plus probable qu'une entreprise se fasse volée ou copiée son idée.
La fécondité correspond à la façon dont les dépenses permettent l'obtention de résultats en termes de nouvelle idée et de nouveau produit. SI une recherche est féconde et que donc les dépenses en recherche et développement permettent de faire de nouvelles découvertes en nombre, l'entreprise va être plus incitée à faire des dépenses dans ce domaine là ce qui entraînera un taux de progrès technique supérieur. Et ces déterminants de fécondité sont en partie hors du cadre strictement économique. Car ça dépend de beaucoup du succès des relations entre la recherche fondamentale, c'est àd ire la recherche de résultats et de principes théoriques généraux et la recherche appliquée, c'est à dire l'application des résultats de la recherche fondamentale à des usages particuliers et au développement de nouveaux produits. Donc ce n'est pas seulement la recherche fondamentale qui permet le progrès technique mais le succès de la recherche appliquée dépend de la recherche fondamentale. Certaines inventions révolutionnaires comme l'invention du transitor ou du microprocesseur, ont entraîné un développement de l'industrie informatique. Certains pays misent plus sur la recherche fondamentale et d'autres davantage sur la recherche appliquée et le développement de nouvelles techniologies. Le système éducatif joue aussi un rôle important. On dit qu'en France on produit plus de théoriciens que de chercheurs appliqués. Des études montrent l'importance de la culture d'entreprise car une grande partie du pogrès technique vient de la capacité de l'entrepreneur à organiser la production de nouveaux produits et leur mise en vente sur le marché. Pour que le potentiel d'une découverte soit pleinement réalisée, il faut plusieurs années voire dizaines d'années parfois. Certains craignent que le progrès technique ralentisse étant donné que les découvertes majeurs ont déjà en grande partie été faites.
L'autre déterminant du niveau de la recherche et développement et du progrès technique c'est le degré d'appropriabilité des résultats de la recherche. Concrètement à quel point l'entreprise est propriétaire de sa découverte. Si l'entreprise ne veut pas s'approprier les profits qui résultent du développement de nouveaux produits, elle ne va pas faire de dépenses en recherche et développement. Le taux de progrès technique sera faible. Il faut parler du degré de protection des nouveaux produits. Cela nous ramène aux lois des pays concernés car sans protection légale, les profits à tirer d'un nouveau produit vont être faibles et les produits sont fondés la plupart du temps sur un procédé secret notamment la recette de Coca Cola. Les concurrents mettraient peu de temps à s'approprier l'invention sans protection légale, du moins à découvrir le secret. L'inventeur perdrait ses avantages. Du coup bien des pays ont faits des lois sur la propriété intellectuelle et la délivrance de brevets. Un brevet permet à l'entreprise ayant découvert un nouveau produit le droit d'exclure quiconque de la production ou de l'utilisation de ce produit pour un certain temps seulement. On peut aussi évoquer la nature du procédé car ça arrive parfois que la découverte d'un nouveau produit soit suivi de d'autres découvertes améliorant la première et soient bien plus rentables que l'original. Du coup ça ne sert à rien d'être le premier à trouver l'idée puisqu'on peut attendre que d'autres le fassent pour finalement perfectionner par la suite ce qui a été découvert. Pour cette raison, un champ de recherche fécond peut ne pas donner de résultats car nul ne se lance dans ce domaine pour engager trop de dépenses initiales pour finalement voire le fruit de son travail pris en grande partie par ceux qui n'auront rien dépensé.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 10 mois
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La croissance chinoise.

Entre 1949 et 1970, le système économique de la Chine reposait sur la planification centralisée. Il y a eu durant cette époque le grand bond en avant en 1958 et la révolution culturelle de 1966, 2 réformes majeures ayant conduits à des désastres sur le plan humain comme sur le plan économique. Le PIB a diminué entre 1959 et 1962. 25 millions de personnes durant cette période sont mortes de faim. Le PIB a diminué encore de plus de 10% entre 1966 et 1968. Suite à la mort de Mao en 1976, des mécanismes de marché ont été introduits dans l'économie par les nouveaux dirigeants chinois. Une réforme de 1978 a autorité les agriculteurs à vendre leur production sur les marchés ruraux une fois qu'ils ont versé un quota dû à l'Etat. Les agriculteurs ont eu des droits croissants sur les produits de leur terre. Aujourd'hui les fermes d'état produisent moins de 1% de la production agricole. A partir des années 1970 dans les autres secteurs, les entreprises d'Etat ont eu plus d'autonomie dans les décisions de production, des prix et des mécanismes de marché ont été introduits pour un nombre croissant de biens. Sous forme souvent d'entreprises de bourgs et de villages, l'entreprise privée a été encouragée, guidées avec un objectif de profit tandis que des clauses favorables et des avantages fiscaux ont permis d'attirer les investisseurs étrangers. La croissance actuelle est passée de 2,5% entre 1952 et 1977 à plus de 9% par la suite jusqu'aux années 2010. C'est une moyenne. On se dit que comme avec l'exemple de la corée du nord et de la corée du sud, la planification centralisée n'est pas un bon système économique. Du coup on peut se dire que c'est facile pour des pays d'avoir des gains importants de productivité en passant de la planification centralisée à l'économie de marché.
Mais ce n'est pas aussi simple car dans les pays d'Europe de l'est et centrale, cette transition s'est accompagnée d'une chute du PUB d'entre 10 et 20% en général. Certains pays ont attendu de 5 à 10 ans pour que le produit dépasse le niveau antérieur à la transition. La chute de la production a été non seulement plus forte mais aussi plus longue dans les pays de l'ex URSS. Dans ce pays là, la transition s'est traduit par un effondrement brutal du secteur public qui n'a pas été suffisamment été compensé par la croissance du secteur privé, trop lente. En Chine par contre, non seulement le déclin du secteur public a été plus lent mais en plus de cela, ce lent déclin a été largement compensé par la forte croissance du secteur privé. Certains analystes évoquent le facteur culturel, insistant sur la tradition confucéenne dominante en Chine reposant sur le travail, le respect des engagements, la confiance, etc.... qui auraient été les fondements des institutions permettant un bon fonctionnement d'une économie de marché. D'autres parlent d'une explication historique car contrairement à la situation russe il est vrai que la planification centralisée n'a durée que quelques décennies en Chine. Du coup les responsables et les agents savaient comment fonctionnait une économie de marché ce qui a fait qu'ils se sont facilement adaptés au nouvel environnement. On pourrait aussi parler du fait que le parti communiste chinois est resté au pouvoir et que cette stabilité politique a pu permettre aux entreprises publiques de continuer à produire avec le soutien du gouvernement, tout en faisant en sorte que la production du secteur privé augmente tout en garantissant le respect des droits de propriété aux investisseurs étrangers. Les investisseurs étrangers ont aidé à introduire la technologie des pays riches en Chine et cette technologie a été transmise aux entreprises locales. Mais cela n'a pas été possible dans les pays de l'ex URSS pour des raisons politiques.
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il y a 10 mois