Ce sujet a été résolu
Salut tout le monde, aujourd'hui petit topic sur la religion, à l'ancienne.
Ici je vais aborder un sujet en apparence assez chiant, mais en réalité très intéressant. Il s'agit d'examiner le rapport qu'il y a entre la religion et la grammaire.
Je n'ai pas pensé à ce sujet comme ça, tout seul. C'est à la lecture d'un bouquin de Nietzsche que j'ai commencé m'intéresser au sujet.
Voici ce qu'il disait dans le Crépuscule des Idoles : « Je crains que nous ne nous débarrassions jamais de Dieu, puisque nous croyons encore à la grammaire »
Il s'agit d'un des passages les plus complexe de l'oeuvre de Nietzsche. Je dois bien avouer que la première fois que j'ai lu ça je n'ai rien compris.
C'est beaucoup plus tard, très tardivement, que j'ai commencé à comprendre un peu ce qu'il voulait dire.
Alors, je ne vais pas vraiment parler de Nietzsche ici, ni de lui ni de sa thèse. Je ne vais pas essayer d'expliquer ce qu'il a voulu dire, je vais plutôt développer mes propres thèses.
Pour cela je vais simplement garder cette idée qu'il y a effectivement un lien profond entre la grammaire et la religion. Et je vais commencer par là.
Commençons par la religion.
Je vais aller très vite ici, mes premières affirmations ne seront ni expliquées ni démontrées. Je me suis déjà occupé de développer ces points dans d'autres topics, et je ne ferai pas de redites ici.

Lorsqu'on parle de Dieu, le maître mot c'est : UN
Lorsqu'on parle de Satan, le maître mot c'est : DEUX
Comme je vous le disais à l'instant il s'agit d'une affirmation non démontrée, mais peu importe. Pour le moment gardons cette idée en tête, c'est fondamental pour la suite.

Arrêtons-nous là pour l'instant, et passons à la grammaire. Nous ferons régulièrement l'aller-retour entre l'un et l'autre tout au long de l'exposé.
Comme vous le savez, en langue française il existe des pronoms :
-je
-tu
-il
-nous
-vous
-ils
On remarquera une chose, beaucoup plus importante que ce qu'on pourrait croire.


Bon, vous vous souvenez de ce que je disais à propos de Dieu et de Satan ?
Dieu = un
Satan = deux
Eh bien justement, on peut faire un parallèle ici.
Lorsqu'il s'agit de parler de soi-même on utilise UN pronom, mais lorsqu'on s'adresse à autrui on peut utiliser DEUX pronoms.
A partir de là on peut se poser les questions suivantes :
Est-ce que Dieu c'est comme « Je » ?
Est-ce que Satan c'est comme « tu » et « vous » ?
Tout me porte à croire que oui, et je vais essayer de le démontrer.
Il me semble en effet que bien souvent lorsque les gens parlent de Dieu ils ont tendance à parler d'eux-même sans s'en rendre compte, il s'agit d'un phénomène tout à fait inconscient et qui du reste n'est pas assumé la plupart du temps.
Le grand cas d'école sur ce forum c'est Azlok.
Azlok est gay, donc il dit que Dieu est gay. Vous voyez ce que je veux dire ?
Alors bien sûr on me répondra que Azlok est fou, sauf qu'il n'est pas le seul à faire ça.
D'ailleurs il existe un cas très célèbre de quelqu'un qui le savait et l'assumait parfaitement : Jésus.

En effet, lorsque Jésus parle de Dieu il utilise toujours le mot « Père ». On retrouve cette expression dans presque toutes ses paraboles. Mais lorsqu'un de ses disciples lui a demandé de montrer le Père, Jésus a répondu « qui m'a vu a vu le Père » (Jean 14:9).
De là on comprend qu'à chaque fois que Jésus parlait du Père, de Dieu, il parlait également de lui-même.

Bon évidemment c'est un peu plus compliqué que ça, il y a des pages et des pages de théologie chrétienne pour approfondir le sujet, faire la distinction entre le père, le fils et le Saint Esprit.
Ici je ne présente que des généralités et je ne rentrerai pas dans les détails.
Du reste, lorsque j'affirme que dans la psyché humaine Dieu = Je c'est vrai, mais ce n'est pas systématique non plus.
Ce que je veux dire par là c'est que dans l'ensemble l'être humain possède une sorte de réflexe naturel qui consiste à se prendre pour le centre du monde, pour Dieu. C'est ce qu'on appelle l'égo. Je met le cas de Jésus à part, parce que chez lui c'est vraiment particulier. Ici je parle des êtres humain "normaux".
Cependant, tout être humain peut apprendre qu'en réalité il n'est pas le centre du monde, qu'il n'est pas Dieu. Auquel cas lorsqu'un être humain comprend cela il cessera de parler de lui-même en parlant de Dieu.
Il parlera évidemment toujours un peu de lui-même, mais pas seulement.
Il y aura quelque chose en plus, quelque chose ou quelqu'un.

Bien, arrêtons nous là pour l'instant.
Nous avons examiné le cas de Dieu, et son rapport avec le mot « Je ».
Passons maintenant à Satan, et voyons si cette notion a quelque chose à voir avec les pronoms « tu » et « vous ».
Encore une fois il semblerait que oui. Car de même qu'un être humain tend naturellement à se prendre pour Dieu, il semblerait que nous ayons aussi une grosse tendance à toujours que le diable c'est les autres.

C'est un phénomène très facile à observer, y compris en dehors de la religion. L'idée générale c'est qu'on a tendance à penser que ce sont toujours les autres qui sont cons, que ce sont toujours les autres qui sont méchant, mauvais.
D'ailleurs il y a une phrase très célèbre de Jean-Paul Sartre qui illustre assez bien ce que je veux dire : « l'enfer c'est les autres ».

En vertu de ce principe d'après lequel un être humain va d'abord considérer que le diable c'est toujours les autres, alors on admettra que Satan a effectivement quelque chose à voir avec les pronoms « tu » et « vous » qui servent justement à désigner autrui.
Ici aussi il faut apporter une nuance.
C'est-à-dire qu'encore une fois tout ce que je décris-là est une sorte de réflexe naturel qu'on retrouve très souvent dans la pensée humaine.
Cependant ce réflexe peut-être dépassé à partir du moment où on comprend que les autres ne sont peut-être pas aussi méchant que ce qu'on croyait, et qu'en réalité on est pas non plus un ange soi-même.

Mais quoi qu'il en soit, même si un être humain peut apprendre à nuancer sa pensée, il n'en demeure pas moins que le réflexe naturel et primordial consiste à dire « Dieu c'est moi, et Satan c'est les autres ». J'insiste ici sur le mot primordial, car encore une fois ce que je tente de décrire ici est un réflexe premier de la pensée humaine.
D'où l'équation :
-Dieu = je
-Satan = tu/vous
Au sujet de Satan, il faut encore remarquer quelque chose de très important, et nous reviendrons ici à la religion.

Dans le christianisme on nous dit qu'à la fin des temps viendra un personnage qu'on appelle l'antéchrist.

Ce qu'il y a d'intéressant à propos de l'antéchrist, c'est que personne n'est capable de dire s'il s'agit d'une personne unique ou bien d'un groupe de personne.
Le problème c'est que deux personnes ont parlé de l'antéchrist : Saint Paul et Saint Jean.
-Lorsque Saint Paul en parle, il le désigne clairement comme un individu, une personne unique.
-Lorsque Saint Jean en parle, il le désigne comme un groupe de personne.
Je vous donne les textes ici:
D'abord Saint Paul:
"Ne laissez personne vous égarer d’aucune manière. Car il faut que vienne d’abord l’apostasie, et que se révèle l’Homme de l’impiété, le fils de perdition, celui qui s’oppose, et qui s’élève contre tout ce que l’on nomme Dieu ou que l’on vénère, et qui va jusqu’à siéger dans le temple de Dieu en se faisant passer lui-même pour Dieu."
-Deuxième lettre de saint Paul aux Thessaloniciens
Et maintenant Saint Jean:
Petits enfants, c'est la dernière heure, et comme vous avez appris qu'un antéchrist vient, il y a maintenant plusieurs antéchrists: par là nous connaissons que c'est la dernière heure. Ils sont sortis du milieu de nous, mais ils n'étaient pas des nôtres; car s'ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous, mais cela est arrivé afin qu'il fût manifeste que tous ne sont pas des nôtres.
-1 Jean 2
A partir de là on remarquera qu'il y a un point commun entre Satan (l'antéchrist, les forces du mal, etc...) et les pronoms « tu » et « vous ».
Car en effet, lorsqu'on s'adresse à quelqu'un ou peut dire soit « tu » soit « vous ». Mais le « vous » peut également être utilisé pour s'adresser à un groupe de personne.
De la même manière qu'en ce qui concerne l'antéchrist on ne sait pas déterminer avec certitude s'il s'agit d'une personne unique ou d'un groupe de personnes, de la même manière le pronom « vous » peut tout aussi bien désigner une personne qu'un groupe de personnes.
Pour conclure, je reviendrai à Nietzsche et je te dirai ceci : Il est vrai que nous croyons en Dieu car nous croyons à la grammaire, mais Nietzsche n'as pas tout dit. Ce qu'il a oublié de dire, c'est que nous croyons à la grammaire, donc nous croyons aussi au diable.
il y a 2 ans
Evidemment il y a quelques remarques et objections à faire.
Parmis les objections on pourrait dire par exemple que le raisonnement que je tiens fonctionne dans le cas de la langue française, mais pas dans les autres langages. C'est exact.
On pourrait se poser des questions aussi, par exemple si on admet qu'il y a un lien profond entre le langage et la théologie alors on peut se demander lequel influence l'autre. Je considère personnellement qu'il s'agit d'un problème de type "la poule ou l'oeuf", ici je ne chercherai pas à répondre.
On peut encore s'intéresser à d'autres choses, et faire remarquer que parfois lorsqu'on lit la Bible on remarque que Dieu s'exprime en disant "Je", mais parfois il parle de lui-même en disant "Nous", il y a un exemple très célèbre de cela dans la Genèse. Tout ceci mérite encore de plus amples réflexions.
Et au delà des remarques et des objections on pourrait aussi choisir de continuer le raisonnement que j'ai posé ici, et voir si ça va plus loin.
Il existe en effet un autre élément de langage tout à fait remarquable en langue française, qui correspond plus ou moins à tout ce que je viens de de montrer ici.
Si on se rappelle encore que Dieu c'est UN et que Satan c'est DEUX, alors on ne pourra pas s'empêcher de remarquer qu'en Français quand on parle aux femmes on peut utiliser deux expressions, soit madame ou mademoiselle. Ce qui n'est pas le cas lorsqu'on s'adresse aux hommes, dans ce cas on utilisera un terme unique: "monsieur".
L'équivalent masculin de mademoiselle existait autrefois il me semble, c'était "damoiseau", mais ce terme n'as pas été retenu.
Là encore un parallèle est à faire, car le Dieu unique des religions abrahamiques est désigné sous le nom de Père par Jésus, c'est-à-dire qu'on utilise un symbole masculin pour le décrire, ce qui se retrouve également dans le langage en français, avec l'usage d'un mot unique pour s'adresser aux hommes.
A contrario nous avons deux mots pour nous adresser aux femmes, vous voyez ce que je veux dire ?
Ce que je vous dis là mériterait de plus ample développement, mais je vais m'arrêter là pour le moment. Il y a encore beaucoup de choses à dire, mais je poursuivrai cette réflexion dans un autre topic.
Le topic s'arrête ici, pour ceux qui auraient envie de discuter un peu je resterai, pour les autres je vous souhaite une bonne soirée.
Parmis les objections on pourrait dire par exemple que le raisonnement que je tiens fonctionne dans le cas de la langue française, mais pas dans les autres langages. C'est exact.
On pourrait se poser des questions aussi, par exemple si on admet qu'il y a un lien profond entre le langage et la théologie alors on peut se demander lequel influence l'autre. Je considère personnellement qu'il s'agit d'un problème de type "la poule ou l'oeuf", ici je ne chercherai pas à répondre.
On peut encore s'intéresser à d'autres choses, et faire remarquer que parfois lorsqu'on lit la Bible on remarque que Dieu s'exprime en disant "Je", mais parfois il parle de lui-même en disant "Nous", il y a un exemple très célèbre de cela dans la Genèse. Tout ceci mérite encore de plus amples réflexions.
Et au delà des remarques et des objections on pourrait aussi choisir de continuer le raisonnement que j'ai posé ici, et voir si ça va plus loin.
Il existe en effet un autre élément de langage tout à fait remarquable en langue française, qui correspond plus ou moins à tout ce que je viens de de montrer ici.

L'équivalent masculin de mademoiselle existait autrefois il me semble, c'était "damoiseau", mais ce terme n'as pas été retenu.
Là encore un parallèle est à faire, car le Dieu unique des religions abrahamiques est désigné sous le nom de Père par Jésus, c'est-à-dire qu'on utilise un symbole masculin pour le décrire, ce qui se retrouve également dans le langage en français, avec l'usage d'un mot unique pour s'adresser aux hommes.
A contrario nous avons deux mots pour nous adresser aux femmes, vous voyez ce que je veux dire ?
Ce que je vous dis là mériterait de plus ample développement, mais je vais m'arrêter là pour le moment. Il y a encore beaucoup de choses à dire, mais je poursuivrai cette réflexion dans un autre topic.
Le topic s'arrête ici, pour ceux qui auraient envie de discuter un peu je resterai, pour les autres je vous souhaite une bonne soirée.
il y a 2 ans
Crousti-Jouif
2 ans
Je lis demain la il est trop tard
Pas de soucis, je poste souvent mes topics entre 1h et 6h du matin
il y a 2 ans
Pas de soucis, je poste souvent mes topics entre 1h et 6h du matin
Ça a l'air intéressant de ce que j'ai vu en diagonal
il y a 2 ans
qui va lire ça sérieux ?
¡Esta serpiente marina MATÓ a un Celestino! https://streamable.com/fmjgjb 

il y a 2 ans
Ça a l'air intéressant de ce que j'ai vu en diagonal
Bien sûr que c'est intéressant
il y a 2 ans
Je = Dieu lui-même et lui seul
Nous = Trinité
Ça fait des siècles que ça papote sur ça, rien de nouveau
Damoiselle et Damoiseau servaient à désigné les jeunes hommes et femmes noble/de haute lignée.
L'équivalent de mademoiselle, une femme non marié on le rappelle, c'est mondamoiseau (qui lui aussi est usité pour les hommes non marié). Sinon de nos jours on a aussi le choix entre maitre (pour les pyj de -16ans) et jeune homme ou jeune gomme/pomme
Nous = Trinité
Ça fait des siècles que ça papote sur ça, rien de nouveau
Damoiselle et Damoiseau servaient à désigné les jeunes hommes et femmes noble/de haute lignée.
L'équivalent de mademoiselle, une femme non marié on le rappelle, c'est mondamoiseau (qui lui aussi est usité pour les hommes non marié). Sinon de nos jours on a aussi le choix entre maitre (pour les pyj de -16ans) et jeune homme ou jeune gomme/pomme
il y a 2 ans
Rien de mieux que de commencer le week-end par un topic "religion" de Morgoth !
En matière d'IRM fonctionnelle, certains chercheurs ont justement voulu examiner l'activité cérébrale d'un sujet qui prie.
Eh bien apparemment, la prière ferait baisser l'activité du lobe pariétal, ce qui permettrait de moins se centrer sur soi mais plus sur ce qu'il y a autour de nous.
Certes, cette constatation relève du plan physique, mais c'est lourd en symbole : il y a cet effet de translation entre le "je" (= l'égo) avec le nous (= la symbiose entre notre âme et celle de Jésus Christ).
Pour le dire de manière imagée, c'est comme si l'on décidait de quitter son propre chemin pour se placer sur celui de Christ qui a clairement précisé être "le chemin, la vérité, la vie" (Jean 14:6).
J'aimerais rajouter une remarque.
En utilisant le mot "symbiose", certains pourraient opposer le verset selon lequel ce n'est pas vraiment une "union" mais Jésus Christ qui prend toute la place : (Galates 2:20) "et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi".
Mais à mon sens, ce verset concerne la manière dont le Père nous perçoit lorsque nous faisons alliance avec Jésus Christ (qui est aussi Dieu) car c'est notre seule voie de salut à cause de notre nature pécheresse.
Pour autant, il y a un verset qui est très souvent cité dans les églises mais dont on ne retient que la deuxième partie mais jamais la première.
Galates 5:22 : "Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, 23la douceur, la tempérance".
Ce qui est généralement retenu (et prêché), ce sont les différentes caractéristiques du fruit de l'Esprit (et attention, elles sont belles et essentielles, je ne les critique aucunement !).
Mais on oublie une chose : il est question d'un fruit.
Et un fruit, pour se former, doit d'abord faire l'objet d'une pollinisation de la fleur. C'est, sur le plan biologique, la rencontre de gamètes mâles avec des gamètes femelles.
Sur le plan spirituel, c'est donc une sorte de collaboration entre soi et Dieu.
Voilà mon petit up du matin !

En matière d'IRM fonctionnelle, certains chercheurs ont justement voulu examiner l'activité cérébrale d'un sujet qui prie.
Eh bien apparemment, la prière ferait baisser l'activité du lobe pariétal, ce qui permettrait de moins se centrer sur soi mais plus sur ce qu'il y a autour de nous.

Certes, cette constatation relève du plan physique, mais c'est lourd en symbole : il y a cet effet de translation entre le "je" (= l'égo) avec le nous (= la symbiose entre notre âme et celle de Jésus Christ).
Pour le dire de manière imagée, c'est comme si l'on décidait de quitter son propre chemin pour se placer sur celui de Christ qui a clairement précisé être "le chemin, la vérité, la vie" (Jean 14:6).
J'aimerais rajouter une remarque.

En utilisant le mot "symbiose", certains pourraient opposer le verset selon lequel ce n'est pas vraiment une "union" mais Jésus Christ qui prend toute la place : (Galates 2:20) "et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi".
Mais à mon sens, ce verset concerne la manière dont le Père nous perçoit lorsque nous faisons alliance avec Jésus Christ (qui est aussi Dieu) car c'est notre seule voie de salut à cause de notre nature pécheresse.

Pour autant, il y a un verset qui est très souvent cité dans les églises mais dont on ne retient que la deuxième partie mais jamais la première.
Galates 5:22 : "Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, 23la douceur, la tempérance".
Ce qui est généralement retenu (et prêché), ce sont les différentes caractéristiques du fruit de l'Esprit (et attention, elles sont belles et essentielles, je ne les critique aucunement !).
Mais on oublie une chose : il est question d'un fruit.
Et un fruit, pour se former, doit d'abord faire l'objet d'une pollinisation de la fleur. C'est, sur le plan biologique, la rencontre de gamètes mâles avec des gamètes femelles.

Sur le plan spirituel, c'est donc une sorte de collaboration entre soi et Dieu.
Voilà mon petit up du matin !

il y a 2 ans