Ce sujet a été résolu
Bonjour, mes chers kheyons.
Encore un titre provocateur : les réseaux sociaux ont bien sûr du mauvais. Mais comme pour les jeux-vidéo, c'est négligeable.
Vous savez, quand je vais dans n'importe quel réseau social, je vois d'abord et avant tout... des gens. Ce sont bien des personnes qui postent de la merde, ce n'est pas le réseau social en lui-même.
La question à se poser est : pourquoi les gens postent globalement de la merde, pourquoi il y a-t-il cette forte négativité qui se dégage des réseaux ?
Musique du topic :
Il y a une différence entre l'homme libre et l'esclave, certes ; mais les romains faisaient encore une différence entre l'homme libre et le liberto, l'esclave libéré.
A première vue, cela peut paraître injuste. Lorsqu'on libère un esclave, il est libre, il n'y a pas à le mettre dans une troisième case juste parce qu'il était esclave avant. Cependant... en y réflechissant un peu, ce n'est pas déconnant.
Un esclave libéré est quelqu'un qui se confronte à la liberté pour la première fois de sa vie. Il n'a jamais eu a prendre aucune décision réelle, il n'a jamais eu des véritables responsabilités.
Maintenant suivez-moi dans un petit exercice d'imagination. Imaginez l'utilisateur moyen de TWITTER. Vous le voyez ? Maintenant, imaginez sa vie AVANT de découvrir les réseaux sociaux.
A la maison : ferme sa gueule, parce que ses parents sont absents ou n'en ont rien à foutre de lui. S'il parle, on va juste l'ignorer ou lui dire de la fermer.
A l'école : ferme sa gueule, personne n'en a rien à foutre de lui. C'est un lambda, un suiveur, il n'a pas son mot à dire. S'il ouvre sa gueule, on va l'ignorer ou le bully (et les profs lui diront de la fermer)
A la fac : ferme sa gueule, à l'examen recrache ce que les profs lui racontent pour avoir des bons résultats. S'il ose avoir une pensée propre, il perdra des points à l'examen.
Au boulot : ferme sa gueule, sauf pour sucer le patron. S'il ose dire quelque chose de déplacé, il prends des risques dans sa carrière pro.
On a ici le parfait esclave. Mais tout à coup, cet esclave va découvrir... twitter. Un endroit où il peut dire CE QU'IL VEUT : personne ne peut lui empêcher, et en plus il ne prends aucun risque. Certes, on peut t'ignorer ou te harceler, mais sur internet on s'en fout, c'est pas aussi grave que dans la vie charnelle.
Vous comprenez désormais les utilisateurs twitter. Ce sont des liberti : des esclaves libérés. Or un esclave libéré n'a aucune idée de comment se servir de sa liberté. Il a adopté une mentalité d'esclave, il est habitué à servir mais pas à commander. Alors ça donne des gens complètement délirants : ils disent n'importe quoi, insultent à la moindre occasion, ont un ego surdimensionné, n'hésitent pas à être désagréables et casse couilles.
C'est le cas dans tous les réseaux sociaux en général. Des masses d'esclaves libérés viennent parler librement pour la première fois de sa vie, et forcément ça donne... ce que l'on voit dans les réseaux sociaux.
Il est d'ailleurs très facile de distinguer l'homme libre du liberto, lorsqu'on se mets à observer la façon dont les gens parlent, la façon dont ils s'expriment. Au doigt mouillé, je dirais que 95% des utilisateurs d'internet sont des liberti, et 5% des hommes libres.
Evidemment, je crois pour ma part qu'un liberto peut devenir comme un homme originellement libre, mais je comprends très bien les romains qui pensaient que ce n'était pas possible. Il y a toujours des traces de l'esclavage qui restent - réalité affreuse, mais indéniable.
Alors le problème ce ne sont pas les réseaux sociaux. Le problème est plutôt dans ce qu'on appelle "vie réelle", c'est-à-dire la vie charnelle.
Vous savez, j'ai une vision assez pessimiste du monde, parfois. Je crois que l'esclavage est une institution profondément humaine, et il est impossible de changer cela. On peut dire que tout le monde est libre, et on se sent satisfaits, mais... en réalité, la plupart des gens restent des esclaves mentaux toute leur vie, à de nombreux égards.
Je crois que les réseaux sociaux montrent les limites de la liberté, ou plutôt de vouloir libérér tout le monde. Peut-être qu'au fond, on avait raison de mettre en esclavage ou servitude la plupart de la population. Quand on voit ce qu'ils font de leur liberté...
C'est vrai que ces réseaux sont faits pour rendre addict. Mais nous sommes en 2023 : tout le monde est conscient des dangers des réseaux sociaux, ils ont été dénoncés mille fois. Il y a plein d'outils - extensions, scripts - pour y échapper ou pour atténuer ces effets.
La réalité c'est que les gens y vont volontairement car ils se sentent plus libres (et ils le sont réellement) et la liberté, mine de rien, ça fait plaisir.
Je crois qu'ici le problème a résoudre serait de faire des hommes en chair et en os des homes libres, originellement. Dès l'enfance, en faire des hommes libres. Mais je ne crois pas que cela soit possible pour tout le monde, alors...
Les réseaux sociaux ne sont pas un problème, en réalité on s'en fout pas mal. Les véritables problèmes sont ailleurs.
Au plaisir.
Encore un titre provocateur : les réseaux sociaux ont bien sûr du mauvais. Mais comme pour les jeux-vidéo, c'est négligeable.
Vous savez, quand je vais dans n'importe quel réseau social, je vois d'abord et avant tout... des gens. Ce sont bien des personnes qui postent de la merde, ce n'est pas le réseau social en lui-même.

La question à se poser est : pourquoi les gens postent globalement de la merde, pourquoi il y a-t-il cette forte négativité qui se dégage des réseaux ?
Musique du topic :
1) Des esclaves libérés
Il y a une différence entre l'homme libre et l'esclave, certes ; mais les romains faisaient encore une différence entre l'homme libre et le liberto, l'esclave libéré.
A première vue, cela peut paraître injuste. Lorsqu'on libère un esclave, il est libre, il n'y a pas à le mettre dans une troisième case juste parce qu'il était esclave avant. Cependant... en y réflechissant un peu, ce n'est pas déconnant.

Un esclave libéré est quelqu'un qui se confronte à la liberté pour la première fois de sa vie. Il n'a jamais eu a prendre aucune décision réelle, il n'a jamais eu des véritables responsabilités.
Maintenant suivez-moi dans un petit exercice d'imagination. Imaginez l'utilisateur moyen de TWITTER. Vous le voyez ? Maintenant, imaginez sa vie AVANT de découvrir les réseaux sociaux.





On a ici le parfait esclave. Mais tout à coup, cet esclave va découvrir... twitter. Un endroit où il peut dire CE QU'IL VEUT : personne ne peut lui empêcher, et en plus il ne prends aucun risque. Certes, on peut t'ignorer ou te harceler, mais sur internet on s'en fout, c'est pas aussi grave que dans la vie charnelle.

Vous comprenez désormais les utilisateurs twitter. Ce sont des liberti : des esclaves libérés. Or un esclave libéré n'a aucune idée de comment se servir de sa liberté. Il a adopté une mentalité d'esclave, il est habitué à servir mais pas à commander. Alors ça donne des gens complètement délirants : ils disent n'importe quoi, insultent à la moindre occasion, ont un ego surdimensionné, n'hésitent pas à être désagréables et casse couilles.
C'est le cas dans tous les réseaux sociaux en général. Des masses d'esclaves libérés viennent parler librement pour la première fois de sa vie, et forcément ça donne... ce que l'on voit dans les réseaux sociaux.
Il est d'ailleurs très facile de distinguer l'homme libre du liberto, lorsqu'on se mets à observer la façon dont les gens parlent, la façon dont ils s'expriment. Au doigt mouillé, je dirais que 95% des utilisateurs d'internet sont des liberti, et 5% des hommes libres.
Evidemment, je crois pour ma part qu'un liberto peut devenir comme un homme originellement libre, mais je comprends très bien les romains qui pensaient que ce n'était pas possible. Il y a toujours des traces de l'esclavage qui restent - réalité affreuse, mais indéniable.
Alors le problème ce ne sont pas les réseaux sociaux. Le problème est plutôt dans ce qu'on appelle "vie réelle", c'est-à-dire la vie charnelle.
2) Esclavage
Vous savez, j'ai une vision assez pessimiste du monde, parfois. Je crois que l'esclavage est une institution profondément humaine, et il est impossible de changer cela. On peut dire que tout le monde est libre, et on se sent satisfaits, mais... en réalité, la plupart des gens restent des esclaves mentaux toute leur vie, à de nombreux égards.

Je crois que les réseaux sociaux montrent les limites de la liberté, ou plutôt de vouloir libérér tout le monde. Peut-être qu'au fond, on avait raison de mettre en esclavage ou servitude la plupart de la population. Quand on voit ce qu'ils font de leur liberté...
3) Les réseaux sociaux
C'est vrai que ces réseaux sont faits pour rendre addict. Mais nous sommes en 2023 : tout le monde est conscient des dangers des réseaux sociaux, ils ont été dénoncés mille fois. Il y a plein d'outils - extensions, scripts - pour y échapper ou pour atténuer ces effets.
La réalité c'est que les gens y vont volontairement car ils se sentent plus libres (et ils le sont réellement) et la liberté, mine de rien, ça fait plaisir.

Je crois qu'ici le problème a résoudre serait de faire des hommes en chair et en os des homes libres, originellement. Dès l'enfance, en faire des hommes libres. Mais je ne crois pas que cela soit possible pour tout le monde, alors...

Conclusion
Les réseaux sociaux ne sont pas un problème, en réalité on s'en fout pas mal. Les véritables problèmes sont ailleurs.
Au plaisir.

Au plaisir ~
il y a 2 ans