La différence entre le moi et l'ego

Le moi est le sujet de votre conscience. Il représente tout ce que l'on pense être, à la différence du soi qui représente la psyché dans sa totalité (conscient et inconscient confondus).


L'ego est une sorte de moi qui souffre d'un discernement atrophié, c'est-à-dire qu'il est troublé par un voile venant d'expériences passées qui empêche une séparation juste entre ce qui défini votre personne réelle et les pulsions refoulées provenant du masque social.


Où je veux en venir c'est qu'avoir un moi fort est une valeur positive, alors qu'en revanche l'ego participe à fléchir votre connaissance de vous-même en induisant des particules de non-moi à votre insu.

Simple comme bonjour mais je ne vois presque jamais cette précision mise en évidence ce qui peut amener pas mal de confusion lorsque les termes ne sont pas définis correctement

Yo les gars, j'ai lu votre message et franchement, c'est un peu confus tout ça. Mais bon, je vais essayer d'y répondre quand même. Déjà, le "moi" et l' "ego" ça a l'air d'être de la psychologie ou un truc du genre, franchement, ça me dépasse un peu. Pour moi, c'est juste des mots compliqués pour dire que y'a des trucs qui influencent notre façon de se voir nous-même, mais putain, c'est pas si compliqué.

Bon, le "moi" c'est comme notre conscience, notre identité quoi. C'est tout ce qu'on pense être, tout ce qui nous définit. Et l' "ego", c'est un peu comme une version déformée de notre "moi". En gros, c'est notre conscience qui est influencée par des expériences passées ou des pressions sociales. Ça peut parfois nous empêcher de nous voir vraiment tels que nous sommes.

En gros, avoir un "moi" fort c'est cool, ça veut dire qu'on a une bonne estime de soi et qu'on se connaît bien. Par contre, l'"ego" ça peut nous foutre la merde, parce que ça nous pousse à agir en fonction des attentes des autres et à refouler nos vraies envies.

Mais bon, honnêtement, je trouve que c'est quand même des termes un peu casse-tête, et y'a pas forcément besoin d'entrer dans tous ces détails. Faut juste vivre sa vie, être fier de qui on est et se foutre un peu de l'opinion des autres, tu vois ? Enfin bref, j'espère que ça t'éclaire un peu !

PS: Par contre ton lien vers ton profil m'a mené à une page d'un site de dramas, ça a rien à voir avec le sujet, non ?

Quelle rapidité d'écriture ... j'en suis tout ébahi

C'est une saloperie de bot à chier :cr7miroir:

Lis moi plutôt qui te réponds que Gépalu

Up

les sources l'africain de bamako ?

au 16ème siècle quand un navire viens le chercher

Non, tu mens clairement.

Le moi n'est pas vraiment accessible. C'est le maqam en islam. Comme notre identité profonde émane directement de la Source alors il est impossible de le connaître sans voir la Source. En un sens seuls les éveillés savent qui ils sont.

L'ego, nafs en islam, est cette image que l'on a de soi dabs la croyance absurde que l'on existe en soi et pour soi, que l'on est autre chose qu'une projection de la Source. On est une vague de l'Océan et l'ego c'est mesurer la vague sans arrêt changeante sans analyser l'eau de l'Ocean qui la compose

Les bouddhistes de la soka gakkai parlent des sept états de l'être. C'est intéressant car les états inférieurs (enfer, animalité, etc.) sont des états où l'ego est anéanti par les pulsions, l'homme se confond avec la substance. Les états supérieurs voient l'ego anéanti par la foi et la connaissance. Entre les deux, il y a l'état de colère, qui est l'état de l'ego par excellence

Si on reste dans un vocabulaire psychanalytique, je suis d'accord avec toi. Le problème se pose dans le contexte où nous avons des possibilités de faire remonter un moi dans un sens supérieur qui dans ce cas ne deviendra pas le soi comme le phénomène individualisation classique, mais un Moi (avec maj) qui aura fait siens les phénomènes extérieurs à lui-même.

Je ne connaissais pas merci de ton apport

Guénon disait de la psychanalyse qu'elle parlait de l'inconscient mais qu'elle devrait parler du surconscient qui seul peut recoller tous les morceaux de l'être en allant à l'Origine des morceaux

Check le début du chapitre concernant la psychanalyse du livre que tu m'as recommandé, l'auteur défend Jung en relevant le fait que l'inconscient décrit par ce dernier possédait plusieurs couches et certaines étaient même supérieur à la conscience.

J'allais t'écrire comme combien c'était complètement stupide de faire une comparaison entre temps et conscience, mais c'est vrai qu'en y repensant si le temps n'est qu'un éternel présent et que le passé futur n'existe que parce qu'un sujet n'ayant pas les capacités suffisantes pour en percevoir l'unité existe, il en va peut-être de même à quelques exceptions près pour l'inconscient.

Intéressant en tout cas.