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Bonsoir, mes chers kheyons.


Musique du topic :


Qu'est-ce qu'une dette ?


Une dette est un lien abstrait entre deux personnes. Imaginez ça comme une corde : l'une des personnes tient la corde, l'autre est attachée. Mais il ne faut pas s'y tromper : tenir la corde n'est pas forcément une bonne chose. Ca peut d'ailleurs être une très mauvaise chose, un véritable enfer.

Vous ne me croyez pas ? Imaginez que vous êtes au bord d'un précipice, et que vous tenez par une fine corde un énorme bloc de ciment qui tombe sur le précipice, et la personne à l'autre bout est en fait assise sur le bloc, tranquille. On voit bien ici qu'être un créancier peut être une véritable souffrance.


La dette est généralement un problème pour tout le monde. Personne n'aime être endetté, mais on n'aime pas trop être créancier non plus. On aime que les choses soient résolues ; que tout le monde ait ce qu'il mérite. La dette est un état d'insatisfaction, d'incomplétude.

Les dettes peuvent être de nature monétaire ou émotionnelle. Les dettes monétaires sont très utiles ; elles sont objectives, mathématiques, claires. En revanche, les dettes émotionnelles sont toujours subjectives, imprécises et floues. Ces dernières sont très difficiles à payer, et l'argent n'a pas beaucoup de force ici.

Comment payer une dette : les trois monnaies


Il y a essentiellement trois "monnaies" avec lesquelles on peut payer une dette. Ces trois monnaies sont les suivantes :

:d)
L'argent

:d)
La sueur

:d)
Le sang

1) L'argent


L'argent permet d'opérer des achats-ventes, des remboursements et même des crédits (différer le paiement de la dette). C'est le moyen le plus pacifique de financer une dette. C'est la meilleure finance possible, théoriquement, et très usitée.

Cependant, l'argent est aussi dangereux : cet outil peut aussi créer des dettes. C'est une épée à double tranchant.

2) La sueur


C'est-à-dire le travail et la peine. Lorsqu'on ne peut pas payer une dette, on se soumet en esclavage et on paye sa dette par le travail, par la sueur.

Une autre variante de la "sueur", c'est la peine. La souffrance ; celui qu'on enferme en prison va souffrir, il va ainsi payer sa dette à l'égard de la société. Ce n'est pas pour rien que "Travail" vient de "Tripalium", soit un instrument de torture. Ces choses sont profondément liées car elles constituent en réalité une même forme de Finance, sous des formes différentes.

C'est une finance très largement utilisée, aujourd'hui et toujours. Les gens s'en servent pour payer sa dette à l'égard de l'Etat, mais aussi sa dette à l'égard de ceux qui produisent sa nourriture, et plein d'autres. La sueur est monnaie courante dans tous les pays du monde, et c'est d'ailleurs une monnaie mondiale.

3) Le sang


C'est le moyen le plus extrême, le cas limite. Lorsqu'une dette ne peut être payée ni par argent, ni par la soumission en esclavage, ni même par une peine, il ne reste que le meurtre. Le sang.

Cette finance est utilisée officiellement dans certains pays, notamment ceux employant la peine de mort.

Mais en réalité, tous les peuples appliquent cette finance dans une certaine mesure. Beaucoup de meurtres volontaires et d'assassinats sont en réalité, très profondément, une façon de recouvrer une dette qui ne pouvait pas être payée autrement, ou très difficilement.

On peut analyser les guerres comme des grandes purges de dettes, mais vaut mieux ne pas pousser le bouchon


Le sang est la monnaie la plus puissante de toutes, mais évidemment c'est aussi la pire.

Annuler une dette : le pardon


Qui peut annuler une dette ? Forcément celui qui tient la corde, ou le créancier. Il y a une seule façon d'annuler une dette et ça s'appelle : le pardon.

En pardonnant, la dette est supprimée rétroactivement, comme si elle n'avait jamais existé. Il n'en reste plus rien.

Le pardon, en outre, n'est pas une monnaie. On pourrait appeler ça une "force" supérieure qui vient s'imposer à la dette et l'annuler.

Les autres moyens ne permettent que de payer des dettes, jamais de les annuler.

Naturellement, le pardon est la technique la plus puissante pour traiter une dette. Il n'y a ici ni argent, ni sueur, ni sang ; personne ne doit rien à personne. On pourrait appeler ça la "Finance ultime", au risque d'être rébarbatif : c'est l'annihilation complète de la dette.

La finance ultime est toujours possible théoriquement, mais très peu appliquée.

Le meurtre de Nahel


Parlons un peu de ce meurtre et de sa symbolique pour une certaine partie de la population. Il s'agirait ici d'une finance par le sang...

Mais quelle était donc la "dette" à payer ? Déjà, qui tenait la corde ?

On peut dire avec sécurité que les Français tenaient la corde. Et pas n'importe quels Français : ceux qui respectent les lois, qui travaillent, qui sont sérieux, etc.

Cependant, il est difficile de voir l'autre bout. Qui est le véritable débiteur de cette dette ? C'est une question importante. Si le véritable débiteur n'apparaît pas, alors le lien de dette ne disparaîtra jamais. Parce que celui qui paye injustement crée une dette à son bénéfice : il tient une corde, un lien. Il n'avait pas à payer, il a donné injustement, alors il mérite forcément quelque chose.


Nahel étant tué, les arabes tiendront donc une corde qu'ils n'auraient pas du tenir, puisque ce n'est pas Nahel ni la communauté arabe qui est, originellement, à l'autre bout de la corde des Français.

Ainsi, on voit bien l'utilité politique d'un tel meurtre. Si on était complotistes, on pourrait l'analyser comme une mesure financière. On fait en sorte que telle personne opère une finance par le sang, payant ainsi une partie de la dette et allégeant ainsi la souffrance de ceux qui tiennent la corde. Mais créant dans le même temps une nouvelle dette, un lien entre deux communautés qui ne devrait pas être.

Mais évidemment on n'est pas complotistes hein, l'Etat ne penserait jamais à faire ça.


En outre, il s'agit ici d'une dette émotionnelle. Le sang fonctionne donc très bien.

Les émeutes


Les émeutiers recouvrent sa dette à eux par la "sueur", soit en infligeant des souffrances à autrui. Il y a aussi du sang, certainement. Encore une fois, la dette est émotionnelle, et non pas monétaire.

On voit ici comment ces actes génèrent à son tour une dette où les Français tiennent cette fois-ci la corde, de nouveau.

La boucle est infernale parce qu'on ne vise pas les véritables débiteurs.

Conclusion : La puissance du pardon


Cependant, il y a un moyen d'échapper à tout ça : c'est le pardon. Pardonner annihile la dette, donc aucun besoin de retrouver le débiteur originel. Tout le monde sera ici libéré.

Beaucoup de gens voient le pardon comme un truc d'idéaliste et de bisounours. En réalité, c'est la solution la plus strictement rationnelle et opérante de toutes.


Ce que font réellement les bisounours n'est pas de pardonner, mais d'inverser artificiellement le rapport de dette. Dire : "les pauvres émeutiers, ils font ça parce qu'ils souffrent, ils ont besoin d'être entendus". Ce n'est pas complètement faux, mais on nie ici la dette réelle à l'égard des Français. Et on rend les Français débiteurs, ce qui est débile.

Pardonner, c'est purger tout lien. Dire : "j'annule la dette entre nous deux ; nous ne sommes plus liés. Va en paix."

En outre, le pardon a deux grandes limites :

:d)
Déjà, seul celui qui tient la corde - le créancier - peut pardonner. Personne ne peut le faire à sa place. On ne peut pas forcer à pardonner non plus. Et plus grave sera la dette, plus difficile il sera de pardonner.

:d)
Ensuite, le pardon est individuel. Une personne pardonne une autre, ou pardonne un groupe des personnes. Mais celui qui pardonne ne peut être qu'une seule personne individuelle. Un collectif ne peut pas pardonner à un autre. Il s'agira là plutôt de diplomatie, d'un traité.

Si le pardon est effectivement la finance ultime, elle a des fortes limites. Mais il faut savoir s'en servir quand on le peut.

J'espère que vous aurez apprécié ce topic. Je pardonne ceux qui n'ont pas lu.

Au plaisir.
:penguin:
:Hibou_lugubre:
:interessonche:
:smith2:
:GameCube:
il y a un an
Chapitre 2 :
Le pardon contre la frustration de la perte
:pwasson:

ahi non j'vais pas rentrer dans truc de zinzin (si)

mais y'a bien une chose a prendre en compte dans ce monde assez matérialiste
ou plutôt un matérialisme égocentré, je ne saurais comment nommer ceci

Le pardon, est bien l'annulation de dette mais encore plus, une acceptation de la perte
ça demande une grande valeurs morale d'accepter de perdre ce qu'on pense avoir mis en jeu, pour pouvoir vivre en paix,
l'humain cherchera par nature la rentabilité et n'acceptera jamais de ... se faire baiser tout simplement
:Phoque:


dans l'affaire de Nael, ce qui est intéressant on vois bien un effet miroir entre les émeutiers de banlieue, voyants une injustice de la mort de leurs confrères, les français dit "politisés" qui eux verront une injustice que leurs France soit saccager et la police qui eux aussi verront que la France ne soutient plus les forces de l'ordre et voient une injustice la dedans qui remettent en cause leurs légitimité a un pouvoir
tout le monde ressemble a tout le monde mais se trouve opposé, c'est cocasse



Cette histoire est donc très tendue car nous n'avons pas forcement a faire a une corde a 2 bout, mais plutôt a des milliers, autant d'idées que cette affaire a fait sortir
au minimum 3, l'axe police-français-banlieue

tout le monde se pensent créancier mais a la fois endetté et donc tire la corde des uns et des autres
c'est une trinité de tension

Les français tire la corde banlieusard, les banlieusard tire la corde de la police et la police tire la corde des français
Tous créancier, tous endetté

cette situation tendu ne peux passer que par 2 possibilités (malheureusement)

- Un pardon général et globalisé, une vision utopiste de tout le monde qui pardonne a tout le monde sans rancune
nous arrêterions de tirer les cordes au détriment de possible perte de nos idéaux / perte émotionnelle et d'égo

- ou alors une cassure de cette corde qui amènera le sang a travers tout les tireurs de cordes, a travers surement une guerre civile

Merci a vous de bien choisir dans cette situation
le pardon ne veut pas dire qu'il n'y'aura pas de guerre civile, mais au moins qu'individuellement vous refuser de mettre votre tension sur les cordes
Discord du projet Risitas Double KASH : https://discord.gg/sVqnwgME
il y a un an
Un Lannister paie toujours ses dettes
:Daenerys_moquerie:

Deso j'ai pas lu
:Goudale:

il y a un an
Merci pour ce topic, c'était intéressant.
:risi_celestin:


J'y réfléchissais aussi dernièrement, il y a encore un cas à aborder: on liquide le créancier, on se débarasse de lui d'une manière ou d'une autre. A proprement parler cela n'annule pas la dette, au contraire cela devrait créer de nouveaux créanciers. La famille du créancier par exemple. Si on les liquide aussi on multiplie encore le nombre de créancier, etc...

Pour l'affaire Nahel par contre je formulerai une objection: Les émeutiers se servent de sa mort comme d'un prétexte mais en réalité ils n'en ont rien à foutre, ici on est sur le cas d'une fausse dette qui sert à prétexter le pillage. J'ajoute qu'en faisant cela les émeutiers ne font qu'augmenter leur propre dette vis-à-vis des français qui travaillent.
:risibo:


Enfin j'ai trouvé que le cas d'une dette dont le débiteur est flou ou inconnu est intéressant. Je ne sais pas trop quoi en penser pour l'instant, mais c'est bien vu en tout cas.
:cafe:
il y a un an
"Personne n'aime être endetté, mais on n'aime pas trop être créancier non plus."

Ce postulat est faux. La dette a parfois plus d'importance que la résolution de la dette. Exemple : j'ai prêté 10k à un pote pour son entreprise. J'ai pas spécialement besoin de cet argent, ni des intérêts, mais tant que la dette existe, je peux me pointer à l'entreprise de façon assez régulière juste pour chiller, parce que l'entreprise m'ait redevable du prêt.
:AIAJaponEnfant:


Il y a aussi les cas où tu fais de l'arbitrage de taux : tu t'endettes à 1% annuel pour acheter des actions avec un dividende à 6% annuel = t'es heureux de t'être endetté, puisque c'est un positif net en échange d'un peu de risque.
:AIAJaponEnfant:


---------------------------------------------

J'allais continuer ma lecture mais j'ai vu que ça parlait de Naël et de la puissance du pardon
:AIAOld:
il y a un an
j'espère que la communauté que vous connaissez bien va nous pardonner pour la chocho
:ahitison:
Expat à MADAGASCAR !
:philippot_vacances:
il y a un an
Bon, exceptionnellement je vais rajouter un deuxième post.
:cafe:


Quelqu'un sur ce topic ne semble PAS prendre la notion de pardon au sérieux. Je ne citerai pas son pseudo. Je pense cependant que certaines choses doivent être dites à propos du pardon, et que pour quelqu'un qui s'intéresse à l'économie la notion de pardon est un sujet absolument capital qui doit être pris très au sérieux avec la plus grande attention.

Je m'explique.
:cafe:


:d)
Le roi des banquiers.
:g)


Quand on emprunte de l'argent à quelqu'un, on contracte une dette. Ce cas est facile à comprendre.
Poursuivons: il arrive qu'on ne puisse pas rembourser la dette qu'on a contractée, auquel cas le créancier va venir réclamer le prix de la sueur, ou du sang.
MAIS, le créancier a également la possibilité de pardonner son débiteur, et d'annuler sa dette.

On pourrait penser que c'est la fin de l'histoire.
:cafe:


Sauf que dans ce cas, il se créée une nouvelle dette. Cette nouvelle dette est un milliard de fois plus puissante que la première, car c'est une dette morale qui dans la plupart des cas ne peut pas être remboursée. En clair on se sent redevable envers celui qui nous a pardonné.

Mais ce sentiment d'être redevable, cette reconnaissance et cette gratitude à l'égard de celui qui nous a pardonné. C'est une dette.
:cafe:


Le cas est connu d'ailleurs. Ici j'ouvre une parenthèse.
:cafe:


:d)
On sait très bien qu'il existe de nombreux cas où un être humain peut être amené à haïr celui qui nous a fait du bien, précisément parce qu'à cause de cela on lui est redevable et aussi parce qu'on ne peut pas rembourser cette dette morale. En général celui qui nous a fait du bien ne permet pas à ce qu'on lui rende le bien qu'il nous a fait. Le remboursement n'est pas permis, et on se retrouve condamné à dire "merci seigneur, merci merci" jusqu'à la fin de ses jours.

Pensez à toutes les connasses de gauche qui manifestent pour défendre les opprimés. Vous croyez vraiment qu'elles accepteraient qu'un jour ces fameux opprimés deviennent plus riche qu'elles ? Vous croyez que toutes ces pétasses parisiennes et bourgeoises accepteraient un jour d'échanger leur place, que ce soient elles qui commencent à recevoir une aumône de la part de Karim le vendeur de shit ?
:risibo:


Bien sur que non, elles veulent toujours donner (donner l'argent des autres, sois-dit en passant) , mais elles ne veulent surtout pas recevoir. Elles veulent toujours être en position seigneuriale, toujours donner l'aumône, mais ne jamais se retrouver en position de faiblesse et recevoir à leur tour l'aumone qu'elles donnent si "généreusement" aux fameux opprimés.

(opprimés qui d'ailleurs ne sont pas du tout opprimés, qui au contraire sont plutôt des prédateurs genre trafiquant de drogue et qui possèdent en réalité beaucoup plus d'argent que les gens normaux qui travaillent).

Parenthèse fermée, venons en maintenant à l'essentiel.
:cafe:


:d)
Je le répète: si le pardon annule effectivement la dette, il en crée pourtant une autre car le pardon créée une dette morale: on se sent redevable.

Et cette dette est beaucoup plus puissante que la première.

Alors, doit-on s'étonner que le christianisme soit apparu chez les juifs? Que la grande religion du pardon soit née au sein d'un peuple de banquiers ?
:risi_celestin:


Pour rappel: Jésus est le roi des juifs, mais du coup ça fais de lui le roi des banquiers de l'univers.
:risibo:


Voilà ce que ne comprennent pas les idiots qui méprisent le pardon. Encore une fois ce sont des petits joueurs, rien à voir avec de véritables requins de la finance.
:Oopsi:


Pour rappel: En France on connait la notion de "grâce présidentielle", c'est le privilège du président. Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi pardonner était un privilège réservé aux puissants ? Les petits ne peuvent pas pardonner, ils sont trop cons pour en comprendre l'intérêt, et du reste ils n'ont pas les moyens de pardonner.
:Oopsi:


Mais la clémence n'en demeure pas moins la marque des grands, des rois, des puissants.
:Oopsi:


Pardonner une fois c'est monter une marche sur l'escalier de la domination et du pouvoir. Pardonner deux fois, c'est monter une deuxième marche. Vous connaissez la suite. En haut de l'escalier, il y a une croix.
:cafe:


Alors, comment peut-on s'en sortir en face d'un créancier qui vous pardonne ? Comment se libérer enfin de la dette ?
:d)
Par l'ingratitude. Ne pas dire merci, jeter aux chiottes toute notion de gratitude et de redevabilité.

Problème: si vous faites cela... ent , ça va mal finir je vous le dit.
On ne peut pas impunément vivre dans un monde rempli d'ingrats.
:Oopsi:


Ultime remarque: il est possible de considérer que Jésus n'a pas endetté l'humanité, mais il faut pour cela renoncer à l'idée que sa mort sur la croix était un sacrifice. A la place, il faut considérer que la notion chrétienne des "noces de l'époux" coïncide en tout point avec la crucifixion. Je ne développerai pas ce point ici, il n'y aura aucune explication. Je ferai éventuellement un topic sur le sujet plus tard, en attendant adressez-vous à Nehushtan. Il connait ma théorie sur le sujet.

Conclusion


Quelqu'un a dit un jour que là où le péché abonde la grâce surabonde. C'est vrai, mais on a oublié de dire que la réciproque était valable et que là où la grâce abondait le péché surabondait également. En d'autres termes le pardon -la grâce- crée une nouvelle dette beaucoup plus puissante que la première: le sentiment de redevabilité.

J'ajoute encore que le pardon est réservé exclusivement aux puissants, c'est d'ailleurs un critère déterminante pour savoir à qui on a affaire dans la vie: voyez si la personne à qui vous parlez tient le pardon en estime ou pas
:d)
les grands valorisent le pardon, les minus au contraire vont mépriser le pardon. Cela fonctionne à tout les coups.

Jésus pardonnait, évidemment. Si on en croit les textes c'est lui le "Roi". Il est présenté comme tel. Et ce n'est pas n'importe quel roi, en premier lieu c'est le roi des juifs, donc évidemment il pardonne puisque les juifs eux sont des banquiers spécialisés dans la créance. Pour dominer sur eux tous il fallait savoir mettre en place la dette ultime.
:d)
"non seulement je suis mort pour vous sur la croix, mais en plus je vous pardonne de m'avoir tué".

Veut-on se libérer de la dette morale qu'implique le pardon? Si vous voulez le faire sachez qu'il n'y a pas d'autres moyens que l'ingratitude. Je déconseille fortement ce choix car la liberté absolue conduit fatalament à l'autodestruction. Par contre je rappellerai simplement ce que Jésus disait à propos de lui même, à savoir que son joug est léger.

On comprendra deux choses ici: il y a EN EFFET un joug, mais il est léger. C'est donc acceptable à priori.
il y a un an
Lien de la cagnotte pour le flic, vite
Deçu de la Onche Family. La modération ne vaut pas mieux que JVC finalement. Bonne continuation.
il y a un an
La dette et le pardon sont des concepts complexes et interconnectés. Une dette peut être perçue comme un lien abstrait entre deux personnes, où l'une tient la corde et l'autre est attachée. Cependant, la détention de la corde peut être une source de souffrance, que ce soit en tant que débiteur ou créancier.

Il existe trois moyens de payer une dette : l'argent, la sueur (travail, soumission en esclavage) et le sang (cas extrême, comme le meurtre). Chacune de ces monnaies a ses avantages et ses limites.

Le pardon est la seule façon d'annuler une dette, en supprimant rétroactivement son existence. Il représente une force supérieure qui se substitue à la dette. Cependant, le pardon a ses limites : il ne peut être accordé que par le créancier lui-même et il est individuel, ne pouvant pas être collectif.

Le meurtre de Nahel et les émeutes soulèvent des questions sur la dette et le pardon. Dans ce cas, il semble y avoir une dette émotionnelle entre différentes communautés. Le pardon pourrait être une solution pour briser ce cycle de dette et libérer toutes les parties impliquées.

En conclusion, le pardon est une puissante réponse à la dette, mais il a des limites et nécessite une volonté individuelle. Il offre une voie vers la résolution pacifique des conflits et la libération des liens de dette. Cependant, il est important de comprendre la complexité de chaque situation et d'examiner les véritables débiteurs afin de trouver une véritable résolution.

Le pardon, c'est un concept qui implique d'oublier, de lâcher prise et de laisser aller toute rancune ou colère envers quelqu'un qui nous a fait du mal. C'est un peu comme accorder une seconde chance à cette personne, malgré ce qu'elle a pu faire.

En gros, quand on pardonne, on décide de ne plus ressentir de rancoeur et on essaie de reconstruire la relation avec l'autre personne, en lui donnant une opportunité de changer et de se racheter.

Ça ne veut pas dire qu'on efface complètement ce qui s'est passé, ni qu'on doit faire semblant que tout est oublié. Au contraire, le pardon est un acte de libération pour nous-mêmes. Ça nous permet de nous débarrasser du poids émotionnel et de trouver la paix intérieure.

Le pardon, khey, c'est un choix personnel. Ça peut être difficile parfois, surtout si la blessure est profonde, mais ça peut aussi être libérateur et apaisant. Ça donne la possibilité de construire de nouvelles relations et de laisser de la place à la croissance personnelle.

En résumé, le pardon c'est de laisser aller les sentiments négatifs envers quelqu'un qui nous a fait du mal, pour trouver la paix en nous-mêmes et donner une chance à la réconciliation.
Deçu de la Onche Family. La modération ne vaut pas mieux que JVC finalement. Bonne continuation.
il y a un an
La dette et le pardon sont des concepts complexes et interconnectés. Une dette peut être perçue comme un lien abstrait entre deux personnes, où l'une tient la corde et l'autre est attachée. Cependant, la détention de la corde peut être une source de souffrance, que ce soit en tant que débiteur ou créancier.

Il existe trois moyens de payer une dette : l'argent, la sueur (travail, soumission en esclavage) et le sang (cas extrême, comme le meurtre). Chacune de ces monnaies a ses avantages et ses limites.

Le pardon est la seule façon d'annuler une dette, en supprimant rétroactivement son existence. Il représente une force supérieure qui se substitue à la dette. Cependant, le pardon a ses limites : il ne peut être accordé que par le créancier lui-même et il est individuel, ne pouvant pas être collectif.

Le meurtre de Nahel et les émeutes soulèvent des questions sur la dette et le pardon. Dans ce cas, il semble y avoir une dette émotionnelle entre différentes communautés. Le pardon pourrait être une solution pour briser ce cycle de dette et libérer toutes les parties impliquées.

En conclusion, le pardon est une puissante réponse à la dette, mais il a des limites et nécessite une volonté individuelle. Il offre une voie vers la résolution pacifique des conflits et la libération des liens de dette. Cependant, il est important de comprendre la complexité de chaque situation et d'examiner les véritables débiteurs afin de trouver une véritable résolution.

Le pardon, c'est un concept qui implique d'oublier, de lâcher prise et de laisser aller toute rancune ou colère envers quelqu'un qui nous a fait du mal. C'est un peu comme accorder une seconde chance à cette personne, malgré ce qu'elle a pu faire.

En gros, quand on pardonne, on décide de ne plus ressentir de rancoeur et on essaie de reconstruire la relation avec l'autre personne, en lui donnant une opportunité de changer et de se racheter.

Ça ne veut pas dire qu'on efface complètement ce qui s'est passé, ni qu'on doit faire semblant que tout est oublié. Au contraire, le pardon est un acte de libération pour nous-mêmes. Ça nous permet de nous débarrasser du poids émotionnel et de trouver la paix intérieure.

Le pardon, khey, c'est un choix personnel. Ça peut être difficile parfois, surtout si la blessure est profonde, mais ça peut aussi être libérateur et apaisant. Ça donne la possibilité de construire de nouvelles relations et de laisser de la place à la croissance personnelle.

En résumé, le pardon c'est de laisser aller les sentiments négatifs envers quelqu'un qui nous a fait du mal, pour trouver la paix en nous-mêmes et donner une chance à la réconciliation.
Deçu de la Onche Family. La modération ne vaut pas mieux que JVC finalement. Bonne continuation.
il y a un an
quand la banque fait faillite c'est toi qui te fait baiser du coup pour nous les endetter il nous faut porter nos croix
responsable de tout sans pouvoir
:candyup_ent:
LC
il y a un an
Je lirai ce soir + modo épingle
:onch:
Cela arrivera
:Jesus_Christ:
il y a un an
La dette et le pardon sont des concepts complexes et interconnectés. Une dette peut être perçue comme un lien abstrait entre deux personnes, où l'une tient la corde et l'autre est attachée. Cependant, la détention de la corde peut être une source de souffrance, que ce soit en tant que débiteur ou créancier.

Il existe trois moyens de payer une dette : l'argent, la sueur (travail, soumission en esclavage) et le sang (cas extrême, comme le meurtre). Chacune de ces monnaies a ses avantages et ses limites.

Le pardon est la seule façon d'annuler une dette, en supprimant rétroactivement son existence. Il représente une force supérieure qui se substitue à la dette. Cependant, le pardon a ses limites : il ne peut être accordé que par le créancier lui-même et il est individuel, ne pouvant pas être collectif.

Le meurtre de Nahel et les émeutes soulèvent des questions sur la dette et le pardon. Dans ce cas, il semble y avoir une dette émotionnelle entre différentes communautés. Le pardon pourrait être une solution pour briser ce cycle de dette et libérer toutes les parties impliquées.

En conclusion, le pardon est une puissante réponse à la dette, mais il a des limites et nécessite une volonté individuelle. Il offre une voie vers la résolution pacifique des conflits et la libération des liens de dette. Cependant, il est important de comprendre la complexité de chaque situation et d'examiner les véritables débiteurs afin de trouver une véritable résolution.

Le pardon, c'est un concept qui implique d'oublier, de lâcher prise et de laisser aller toute rancune ou colère envers quelqu'un qui nous a fait du mal. C'est un peu comme accorder une seconde chance à cette personne, malgré ce qu'elle a pu faire.

En gros, quand on pardonne, on décide de ne plus ressentir de rancoeur et on essaie de reconstruire la relation avec l'autre personne, en lui donnant une opportunité de changer et de se racheter.

Ça ne veut pas dire qu'on efface complètement ce qui s'est passé, ni qu'on doit faire semblant que tout est oublié. Au contraire, le pardon est un acte de libération pour nous-mêmes. Ça nous permet de nous débarrasser du poids émotionnel et de trouver la paix intérieure.

Le pardon, khey, c'est un choix personnel. Ça peut être difficile parfois, surtout si la blessure est profonde, mais ça peut aussi être libérateur et apaisant. Ça donne la possibilité de construire de nouvelles relations et de laisser de la place à la croissance personnelle.

En résumé, le pardon c'est de laisser aller les sentiments négatifs envers quelqu'un qui nous a fait du mal, pour trouver la paix en nous-mêmes et donner une chance à la réconciliation.
J'avais oublié de mentionner ce point, mais tu as très bien fait de le souligner.
:Oopsi:


:d)
"Le pardon, c'est un concept qui implique d'oublier, de lâcher prise et de laisser aller toute rancune ou colère envers quelqu'un qui nous a fait du mal. C'est un peu comme accorder une seconde chance à cette personne, malgré ce qu'elle a pu faire.

En gros, quand on pardonne, on décide de ne plus ressentir de rancoeur et on essaie de reconstruire la relation avec l'autre personne, en lui donnant une opportunité de changer et de se racheter.
"

Il y a quelque chose de très intéressant ici, outre la notion de seconde chance et celle de reconstruction de la relation, il y a aussi l'idée que celui qui pardonne se fait beaucoup de bien...à lui-même.
:Oopsi:


Beaucoup de gens ne veulent pas pardonner, parce qu'en faisant cela ils se disent "je ne vais pas accorder une grâce de grand seigneur à ce gros con qui m'a fait du mal, il ne mérite pas mon pardon".

Cependant, celui qui pardonne s'enlève une épine, non pas du pied mais plutôt du coeur. Il se donne à lui-même une possibilité de guérison.
:Oopsi:


C'est un argument très fort pour le pardon. Cela retourne complètement l'idée commune qu'on se fait sur le pardon à savoir que pardonner ne fait du bien QUE à celui qui est pardonné. Alors qu'en réalité, cela fait beaucoup de bien aussi à celui qui pardonne, en ceci qu'il se débarrasse d'une "épine dans le coeur", de quelque chose qui le fait souffrir: une rancoeur, une rancune, les vieilles haines recuites, etc...
:risi_celestin:
il y a un an
"Personne n'aime être endetté, mais on n'aime pas trop être créancier non plus."

Ce postulat est faux. La dette a parfois plus d'importance que la résolution de la dette. Exemple : j'ai prêté 10k à un pote pour son entreprise. J'ai pas spécialement besoin de cet argent, ni des intérêts, mais tant que la dette existe, je peux me pointer à l'entreprise de façon assez régulière juste pour chiller, parce que l'entreprise m'ait redevable du prêt.
:AIAJaponEnfant:


Il y a aussi les cas où tu fais de l'arbitrage de taux : tu t'endettes à 1% annuel pour acheter des actions avec un dividende à 6% annuel = t'es heureux de t'être endetté, puisque c'est un positif net en échange d'un peu de risque.
:AIAJaponEnfant:


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J'allais continuer ma lecture mais j'ai vu que ça parlait de Naël et de la puissance du pardon
:AIAOld:
Ce qui te plaît n'est pas d'être créancier, mais le rapport humain que ça te procure. C'est le fait de chiller à l'entreprise qui te fait plaisir, pas d'avoir un chiffre abstrait dans ton actif.


En outre, en parlant des actions : si un jour ces actions ne valaient plus rien et tu ne recevais rien, tu serais toujours aussi heureux d'être endetté pour elles ?

C'est l'état de complétude qu'on cherche et qu'on aime. On peut prendre plaisir dans l'intervalle lorsqu'on sait que ça va arriver - mais si le paiement de la dette est incertain, ça devient vite un enfer pour tout le monde.

Concernant le pardon, je comprends. Je fais mes topics pour ceux qui ont la capacité de les digérer, soit très peu de gens. Faut pas te forcer si c'est trop pour toi
:penguin:
:Hibou_lugubre:
:interessonche:
:smith2:
:GameCube:
il y a un an
il y a un an
quand la banque fait faillite c'est toi qui te fait baiser du coup pour nous les endetter il nous faut porter nos croix
responsable de tout sans pouvoir
:candyup_ent:
Le système bancaire repose sur de la fausse dette, faudrait que j'en fasse un topac.

En gros les règles du jeu sont différentes pour eux
:penguin:
:Hibou_lugubre:
:interessonche:
:smith2:
:GameCube:
il y a un an
J'ai lu ton premier post et le first, j'aime beaucoup
:fdv_pif:


Mais j'ai une question qui n'a rien à voir avec le sujet du topaxe, tes stickers c'est toi qui les a dessinés ?
:fdv_pif:
il y a un an
Putaso
Putaso
1 an
Le système bancaire repose sur de la fausse dette, faudrait que j'en fasse un topac.

En gros les règles du jeu sont différentes pour eux
la banque/état fait faillite de son devoir (non présence des flics) mais la dette de sang ayant été contracté auprès des banlieues
c'est le pnj moyen (le client de la banque) qui doit avoir sa voiture bruler (son épargne saisie) pour payer la dette de la banque

tu vois ce que je veux dire ?
LC
il y a un an
J'ai lu ton premier post et le first, j'aime beaucoup
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Mais j'ai une question qui n'a rien à voir avec le sujet du topaxe, tes stickers c'est toi qui les a dessinés ?
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Les stickers Malina viennent du jeu Helltaker, si t'aimes les dessins tu devrais y jeter un oeil
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:Hibou_lugubre:
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:GameCube:
il y a un an
la banque/état fait faillite de son devoir (non présence des flics) mais la dette de sang ayant été contracté auprès des banlieues
c'est le pnj moyen (le client de la banque) qui doit avoir sa voiture bruler (son épargne saisie) pour payer la dette de la banque

tu vois ce que je veux dire ?
Tout à fait. Ici le vrai débiteur n'a pas été identifié, ce qui mène à une boucle infernale. Le PNJ paye alors qu'il n'a rien fait...
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:GameCube:
il y a un an