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La théologie apophatique (du substantif grec ἀπόφασις, apophasis, issu du verbe ἀπόφημι – apophēmi, « nier ») est une approche fondée sur la négation. En dérive la théologie négative, approche qui insiste plus sur ce que Dieu n'est pas que sur ce que Dieu est. Elle se situe à l'opposé de la théologie cataphatique, ou positive en opposition à la théologie cataphatique

La théologie cataphatique, du grec καταφασις (kataphasis, « affirmation »), est une théologie qui emploie des termes positifs pour décrire Dieu. Elle procède par l’affirmation de ce que Dieu est et s’efforce de parvenir à la connaissance de Dieu par l’énumération de ses caractéristiques positives. Elle se situe donc à l’opposé de la terminologie négative utilisée par la théologie apophatique, qui détermine ce que Dieu n’est pas.

L'apophatisme est une démarche intellectuelle par laquelle toute idée que l'on se fait de la divinité se voit démasquée dans son inadéquation à délimiter ce qui est sans limite. Par exemple, l'affirmation « Dieu existe » ne peut se concevoir en théologie négative. Pas plus que : « Dieu est miséricordieux. » L'expression de la transcendance s'exprime uniquement par des propositions négatives et par un recours à l'abstraction, et ultimement par le silence, car même une proposition d'apparence négative est une affirmation concernant l'indicible sur lequel rien ne peut être affirmé. Dire que « Dieu n'est pas miséricordieux » est, in fine, une affirmation tout aussi positive que d'affirmer que « Dieu est miséricordieux », puisque Dieu n'est ni miséricordieux ni ne l'est pas. La démarche apophatique vise l'expérience directe de l'absolu par l'abolition de toute adhésion intellectuelle aux concepts. Autrement dit, cette démarche vise sa propre négation, sa propre fin dans l'éveil spirituel

A son contraire la théologie cataphatisme

Une telle approche peut être perçue comme limitative dans la mesure où elle vise à définir ce qui est illimité et, partant, ne tient pas compte de la transcendance divine. Cette objection est énoncée, entre autres, par le Pseudo-Denys l'Aréopagite, pour lequel l'apophatisme est préférable au cataphatisme. L'apophatisme nie ce que Dieu pourrait être en procédant par retranchements successifs, comme un sculpteur qui dégage la forme de la statue à partir d’un bloc de marbre, image que le Pseudo-Denys emploie dans son Traité de la théologie mystique. Dieu est inconnaissable par nature car la connaissance a pour objet ce qui est. Or Dieu est au-delà de ce qui est. Il faut donc nier ce qui lui est inférieur, autrement dit tout ce qui est.

Et vous dans quelle optique êtes vous ?
Il y a deux façons de se tromper : L'une est de croire ce qui n'est pas, L'autre de refuser de croire ce qui est
il y a un an
Parménide d’Élée, et par extension l’école éléatique, inaugurent la question ontologique de l’être et du non-être. Parménide affirme dans son Traité de la nature que l’être « est » puisqu’il accède à la vérité et qu’il est immobile. Comment comprendre cela ? Puisque l’être est, et qu’il accède à l’intelligible, du domaine de la vérité, l’être ne peut jamais être altéré : donc il n’est pas engendré et n’est pas en mouvement. Puisque l’être est immobile, il est un Étant : donc un être qui est de tous temps. Ainsi, puisque l'être est, le non-être ne peut pas être.

La question ontologique traverse toute la Métaphysique d’Aristote, si bien que pour Martin Heidegger, il fut le premier à formuler clairement une image de l’être en tant qu’être. On comprend aisément ceci puisque pour Aristote, la métaphysique est la science de l’être en tant qu’être[4]. Aristote réinvente la question ontologique en complexifiant la définition de l’être : tout d’abord, « l’être se dit en plusieurs sens »[5]. On peut trouver quatre sens à l’être : l’être selon la substance (qui est l’être défini par Parménide), l’être par l’accident (en opposition à l’essence, cette définition de l’être est chère aux sophistes[6]), l’être selon les valeurs de vérité et de fausseté, et enfin l’être en acte et en puissance. En outre, Aristote appréhende l’être selon des catégories[7] : la substance, la qualité, la quantité, la relation, le lieu, le temps, la position, la possession, l’action et la passion. L’être pour Aristote prend ainsi une dimension absolument inédite. Mais que faire du non-être ? On le retrouve bien chez Aristote, mais uniquement comme négation de l’être : si l’être d’une chose est vrai, donc si la chose considérée est réelle, alors à l’inverse, la négation de cette chose, donc son inexistence, laisse transparaître le non-être. Une chose existe, alors elle est, si elle n’est pas, alors elle « non-est ».

La véritable divinité c'est vraiment un sujet passionnant
Il y a deux façons de se tromper : L'une est de croire ce qui n'est pas, L'autre de refuser de croire ce qui est
il y a un an
Grave intéressant
il y a un an
Grave intéressant
Merci khey , c'est un truc de fou furieux quand on s'y intéresse, ça retourne le cerveau , c'est serait trop cool un sous forum philosophie, enfin je sais pas si il n'y aurait beaucoup de monde
Il y a deux façons de se tromper : L'une est de croire ce qui n'est pas, L'autre de refuser de croire ce qui est
il y a un an
L’Intellect est illimité[N 2], maître absolu, et n’est mélangé à aucune chose, car il existe seul et par lui-même […] En effet, il est de toutes les choses la plus subtile et la plus pure ; il possède la totale connaissance de toutes choses, et il a une très grande puissance. Toutes les choses qui ont une âme, qu’elles soient grandes ou petites, sont toutes sous l’empire de l’Intellect. C’est l’Intellect qui a exercé son empire sur la révolution universelle, de telle sorte que c’est lui qui a donné le branle à cette révolution. Le point de départ de la révolution fut petit ; ensuite celle-ci s’accroît et elle s’accroîtra toujours davantage ; et l’Intellect a connu toutes les choses, aussi bien celles qui sont mélangées ensemble, que celles qui sont discriminées et séparées ; et ce qui devait exister aussi bien que ce qui existait, et tout ce qui n’existe pas maintenant aussi bien que tout ce qui existe maintenant et ce qui existera, tout cela fut ordonné par l’Intellect, et aussi cette révolution que suivent à présent les astres, le Soleil et la Lune, et l’air et l’éther qui résultent de la discrimination […] Nulle chose n’existe d’une manière discriminée ou totalement séparée d’une autre chose, excepté l’Intellect. L’Intellect est tout entier semblable à lui-même, il est à la fois grand et petit. » propos d'anaxagore au sujet du Noüs
Il y a deux façons de se tromper : L'une est de croire ce qui n'est pas, L'autre de refuser de croire ce qui est
il y a un an
Je pense que je vais faire un topic le vagin de cette blonde est tellement dilaté qu'un missile ukrainien lui rentre dedans
Il y a deux façons de se tromper : L'une est de croire ce qui n'est pas, L'autre de refuser de croire ce qui est
il y a un an
Taré
il y a un an
La théologie apophatique (du substantif grec ἀπόφασις, apophasis, issu du verbe ἀπόφημι – apophēmi, « nier ») est une approche fondée sur la négation. En dérive la théologie négative, approche qui insiste plus sur ce que Dieu n'est pas que sur ce que Dieu est. Elle se situe à l'opposé de la théologie cataphatique, ou positive en opposition à la théologie cataphatique

La théologie cataphatique, du grec καταφασις (kataphasis, « affirmation »), est une théologie qui emploie des termes positifs pour décrire Dieu. Elle procède par l’affirmation de ce que Dieu est et s’efforce de parvenir à la connaissance de Dieu par l’énumération de ses caractéristiques positives. Elle se situe donc à l’opposé de la terminologie négative utilisée par la théologie apophatique, qui détermine ce que Dieu n’est pas.

L'apophatisme est une démarche intellectuelle par laquelle toute idée que l'on se fait de la divinité se voit démasquée dans son inadéquation à délimiter ce qui est sans limite. Par exemple, l'affirmation « Dieu existe » ne peut se concevoir en théologie négative. Pas plus que : « Dieu est miséricordieux. » L'expression de la transcendance s'exprime uniquement par des propositions négatives et par un recours à l'abstraction, et ultimement par le silence, car même une proposition d'apparence négative est une affirmation concernant l'indicible sur lequel rien ne peut être affirmé. Dire que « Dieu n'est pas miséricordieux » est, in fine, une affirmation tout aussi positive que d'affirmer que « Dieu est miséricordieux », puisque Dieu n'est ni miséricordieux ni ne l'est pas. La démarche apophatique vise l'expérience directe de l'absolu par l'abolition de toute adhésion intellectuelle aux concepts. Autrement dit, cette démarche vise sa propre négation, sa propre fin dans l'éveil spirituel

A son contraire la théologie cataphatisme

Une telle approche peut être perçue comme limitative dans la mesure où elle vise à définir ce qui est illimité et, partant, ne tient pas compte de la transcendance divine. Cette objection est énoncée, entre autres, par le Pseudo-Denys l'Aréopagite, pour lequel l'apophatisme est préférable au cataphatisme. L'apophatisme nie ce que Dieu pourrait être en procédant par retranchements successifs, comme un sculpteur qui dégage la forme de la statue à partir d’un bloc de marbre, image que le Pseudo-Denys emploie dans son Traité de la théologie mystique. Dieu est inconnaissable par nature car la connaissance a pour objet ce qui est. Or Dieu est au-delà de ce qui est. Il faut donc nier ce qui lui est inférieur, autrement dit tout ce qui est.

Et vous dans quelle optique êtes vous ?
Exemple concret de la théologie apophatique ?
:jesusvieux:
Jésus sauve +
il y a un an
Je pense que je vais faire un topic le vagin de cette blonde est tellement dilaté qu'un missile ukrainien lui rentre dedans
:Jacquouille:


Bon topic, permets-moi de commencer par deux petits reproches :

- sur tes trois pavés, le premier est clairement le plus intéressant à mes yeux. Mais surtout avec les autres tu as provoqué une overdose chez les kheys. Mettre 5 grosses bûches direct, c'est pas la meilleure façon d'allumer un feu
:Mouais_Jesus:


- Bardella remet une pièce dans la machine et ... tu lui réponds pas
:journal:


Que tu me répondes à moi ou pas, j'ai des trucs à dire. Je vais découper ça en plusieurs messages
:kermitcoka:
il y a un an
Le premier pavax est intéressant. Je peux le résumer d'une phrase : "théologiens, taisez-vous"
:zemmour_main_bonnet:


Ça dit que l'apo ... pa .. phitatisme, là, "s'exprime ultimement par le silence". Ça me paraît une bonne approche avec Dieu
:chat_lunettes:


Comme tu dis, on ne peut pas "délimiter ce qui est sans limite". "Définir l'infini", m'a dit mon grand-père en citant je-ne-sais-qui la dernière fois que je l'ai vu, il avait 100 ans
:Daron:


Et tout est là. On NE PEUT PAS définir l'infini. Donc essayer pourrait bien être une grosse connerie
:Mouais_Jesus:


Et quand tu dis que cette démarche (l'apopha ...zazisme) "vise sa propre négation", pour moi elle vise même la négation de toute forme de théologie au sens strict
:Risitas_wtf:


Et moi ça me paraît une bonne idée, je dirai pourquoi dans le prochain message
:kermitcoka:
il y a un an
La théologie apophatique (du substantif grec ἀπόφασις, apophasis, issu du verbe ἀπόφημι – apophēmi, « nier ») est une approche fondée sur la négation. En dérive la théologie négative, approche qui insiste plus sur ce que Dieu n'est pas que sur ce que Dieu est. Elle se situe à l'opposé de la théologie cataphatique, ou positive en opposition à la théologie cataphatique

La théologie cataphatique, du grec καταφασις (kataphasis, « affirmation »), est une théologie qui emploie des termes positifs pour décrire Dieu. Elle procède par l’affirmation de ce que Dieu est et s’efforce de parvenir à la connaissance de Dieu par l’énumération de ses caractéristiques positives. Elle se situe donc à l’opposé de la terminologie négative utilisée par la théologie apophatique, qui détermine ce que Dieu n’est pas.

L'apophatisme est une démarche intellectuelle par laquelle toute idée que l'on se fait de la divinité se voit démasquée dans son inadéquation à délimiter ce qui est sans limite. Par exemple, l'affirmation « Dieu existe » ne peut se concevoir en théologie négative. Pas plus que : « Dieu est miséricordieux. » L'expression de la transcendance s'exprime uniquement par des propositions négatives et par un recours à l'abstraction, et ultimement par le silence, car même une proposition d'apparence négative est une affirmation concernant l'indicible sur lequel rien ne peut être affirmé. Dire que « Dieu n'est pas miséricordieux » est, in fine, une affirmation tout aussi positive que d'affirmer que « Dieu est miséricordieux », puisque Dieu n'est ni miséricordieux ni ne l'est pas. La démarche apophatique vise l'expérience directe de l'absolu par l'abolition de toute adhésion intellectuelle aux concepts. Autrement dit, cette démarche vise sa propre négation, sa propre fin dans l'éveil spirituel

A son contraire la théologie cataphatisme

Une telle approche peut être perçue comme limitative dans la mesure où elle vise à définir ce qui est illimité et, partant, ne tient pas compte de la transcendance divine. Cette objection est énoncée, entre autres, par le Pseudo-Denys l'Aréopagite, pour lequel l'apophatisme est préférable au cataphatisme. L'apophatisme nie ce que Dieu pourrait être en procédant par retranchements successifs, comme un sculpteur qui dégage la forme de la statue à partir d’un bloc de marbre, image que le Pseudo-Denys emploie dans son Traité de la théologie mystique. Dieu est inconnaissable par nature car la connaissance a pour objet ce qui est. Or Dieu est au-delà de ce qui est. Il faut donc nier ce qui lui est inférieur, autrement dit tout ce qui est.

Et vous dans quelle optique êtes vous ?
Full via negativa de mon côté. Donc apophatisme.
Le cataphatique croit trop en l'illusion des mots au premier degré.
:Mouais_Jesus:
il y a un an
Comprendre Dieu, tout le monde ou presque essaie, c'est humain
:Mouais_Jesus:


Mais "comprendre", ça a deux sens : "piger", mais aussi "englober", "inclure"
:Risitas_Columbo:


Vous me voyez venir : moi les théologiens je leur demande : comment comptez-vous englober Dieu exactement ?
:zizou:


"C'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme".
:risipeche:


Meilleur parole spirituelle que je connaisse, et c'est ... d'un athée
:Ayaaaaa:


C'est l'homme qui prend ta mère par contre, ça oui Célestin c'est indéniable. Mais je te parle d'autre chose
:zemmour_main_bonnet:


On dit aussi parfois "cerner quelqu'un". Cerner. Mais ... c'est un terme militaire, ça ... quand on théologisationisifie, est-ce qu'on ne serait pas en train de faire la guerre à Dieu par hasard ?
:Booba_le_debile:


Ou au moins tenter de l'encercler, de l'assiéger pour le capturer ?
:journal:


Hmmm ?
:kermitcoka:
il y a un an
J'ai entendu un jour un cosmologiste, athée je crois, dire cette phrase sur l'Univers, en parlant de son expansion (un concept putain de balèze à saisir, j'en suis loin perso)
:sueur:


Il disait comme ça : "ne demandez pas quelle forme a l'Univers, car lorsque vous le faites vous vous imaginez l'observant depuis un point qui lui serait extérieur"

Se fé réfléchire
:kermitcoka:
il y a un an
Comprendre Dieu, tout le monde ou presque essaie, c'est humain
:Mouais_Jesus:


Mais "comprendre", ça a deux sens : "piger", mais aussi "englober", "inclure"
:Risitas_Columbo:


Vous me voyez venir : moi les théologiens je leur demande : comment comptez-vous englober Dieu exactement ?
:zizou:


"C'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme".
:risipeche:


Meilleur parole spirituelle que je connaisse, et c'est ... d'un athée
:Ayaaaaa:


C'est l'homme qui prend ta mère par contre, ça oui Célestin c'est indéniable. Mais je te parle d'autre chose
:zemmour_main_bonnet:


On dit aussi parfois "cerner quelqu'un". Cerner. Mais ... c'est un terme militaire, ça ... quand on théologisationisifie, est-ce qu'on ne serait pas en train de faire la guerre à Dieu par hasard ?
:Booba_le_debile:


Ou au moins tenter de l'encercler, de l'assiéger pour le capturer ?
:journal:


Hmmm ?
:kermitcoka:
C'est trop bien vulgariser , t'as une façon simplet de le dire ,( je te le dis par dénigrement) mais c'est beau
Il y a deux façons de se tromper : L'une est de croire ce qui n'est pas, L'autre de refuser de croire ce qui est
il y a un an
Je te le dis pas *
Il y a deux façons de se tromper : L'une est de croire ce qui n'est pas, L'autre de refuser de croire ce qui est
il y a un an
J'ai entendu un jour un cosmologiste, athée je crois, dire cette phrase sur l'Univers, en parlant de son expansion (un concept putain de balèze à saisir, j'en suis loin perso)
:sueur:


Il disait comme ça : "ne demandez pas quelle forme a l'Univers, car lorsque vous le faites vous vous imaginez l'observant depuis un point qui lui serait extérieur"

Se fé réfléchire
:kermitcoka:
Tu connais le jeu ? Si oui est ce que tu y penses et si oui tu as perdu
Il y a deux façons de se tromper : L'une est de croire ce qui n'est pas, L'autre de refuser de croire ce qui est
il y a un an
Vous débattez sur deux sujets horriblement chaud à comprendre c'est très agréable de lire les pour et les contres
Il y a deux façons de se tromper : L'une est de croire ce qui n'est pas, L'autre de refuser de croire ce qui est
il y a un an
La véritable divinité c'est bien plus difficile à comprendre que dieu est bon , dieu est juste car c'est lui faire un affront , tu le qualifies et tu le définis donc tu l'humanises mais à chaque petite parcelle dont ce à quoi tu penses être Dieu ce n'est absolument pas ça. Dieu ne se définis pas car il transcende toute choses. Le qualificatif de dieu est d'ailleurs erroné car nous avons une vision théologique sur "ça" mais la véritable essence de notre "Dieu" est pire que tout ce que l'on pourrait penser
Il y a deux façons de se tromper : L'une est de croire ce qui n'est pas, L'autre de refuser de croire ce qui est
il y a un an
Tu connais le jeu ? Si oui est ce que tu y penses et si oui tu as perdu
Je connais vaguement mais je voudrais bien que tu expliques
:zidahi:


Sinon merci pour ce que tu dis au-dessus. Comme toi et comme @Tokusatsu je me méfie énormément de la théologie cata... taclysmique. Phatique. Bref. De toute "théologie" au sens propre en fait.

Pour moi la théologie c'est ça : "le roi de Pignoufland a déclaré la guerre au Royaume Céleste. Il annonce à tous qu'il capturera Dieu et qu'il le fera défiler dans une cage lors de sa grande parade de victoire"
:zizou:
il y a un an
Je laisse là un poème de Jalal-ad-Din Rumi qui parle du même sujet. J'adore déguster son oeuvre avec un sandwich au chorizo. Les "soufis", ils ont vraiment du bon.

Ça donne ça :



Ceux qui ne sentent pas cet Amour les entraîner comme un rivière

Ceux qui ne dégustent pas l'aurore comme une coupe d'eau de printemps

Ceux qui ne savourent pas les couchers de soleil comme un bon souper

Ceux qui ne désirent pas être transformés

Laisse-les dormir



Cet Amour est au-delà de l'étude de la théologie, cette vieille ruse hypocrite

Si c'est comme ça que tu veux améliorer ton esprit

Continue à dormir




J'ai abdiqué devant mon cerveau

J'ai déchiré mon habit et jeté les morceaux aux quatre vents

Si tu n'es pas totalement nu, alors, vas-y,

Enroule-toi dans ton bel habit fait de paroles

Et dors.


il y a un an