Ce sujet a été résolu
En cette belle matinée, je vous convie à une exploration profonde des mystères qui entourent les origines d'Internet et à une réflexion sur les tendances sociopathiques qu'il peut engendrer en nous : dès ses premiers balbutiements, Internet a été forgé dans les coulisses obscures du gouvernement américain, émanant du projet de recherche du Pentagone connu sous le nom de Advanced Research Projects Agency (ARPA). Officiellement, il visait à créer un réseau d'informations résistant à une attaque nucléaire, mais derrière cette façade se cache une autre vérité bien plus sinistre.
Dans les années 60, alors que les États-Unis étaient traversés par des mouvements dissidents, des voix rebelles s'élevaient contre l'ordre établi, portant des idées de gauche, s'opposant à l'impérialisme et militant pour les droits des Afro-Américains. C'est dans ce contexte tumultueux qu'a émergé le programme CONUS Intel, un projet sournois qui recourait massivement à des espions et informateurs pour saboter ces mouvements d'opposition. Les informations ainsi recueillies étaient intégrées dans le réseau inventé par l'ARPA, faisant de cette invention un outil de manipulation et de surveillance idéal. Des histoires intimes aux croyances les plus intimes de chacun, tout était minutieusement référencé dans ce système. Cela vous rappelle-t-il quelque chose ?
En 1975, il a été révélé que le Pentagone n'avait pas supprimé ces données comme promis, mais avait plutôt développé une méthode révolutionnaire consistant à relier différents ordinateurs pour dissimuler secrètement cette masse gigantesque d'informations. Très vite, le Pentagone a créé la division "Behavioral Science and Command and Control Research" chargée d'établir des modèles capables de prédire les comportements humains à partir des données recueillies. Ainsi, Internet est devenu un puissant outil de contrôle, éteignant toute conscience politique divergente.
Avançons dans le temps jusqu'en 2022. Qu'a-t-il réellement changé ? En réalité, pas grand-chose. Ce réseau s'est démocratisé à partir de la fin des années 90 et a progressivement envahi nos vies. Depuis 2013, nous savons que nous sommes espionnés par les services secrets américains. Nous sommes conscients que nos informations personnelles sont monnayées par les plateformes auxquelles nous les confions. Cependant, d'autres effets pervers nous échappent encore largement.
Si le sujet du cyber-harcèlement est parfois évoqué dans les médias, les causes profondes de ce phénomène sont souvent simplifiées (comme l'anonymat) ou complètement évitées. Ma thèse, qui n'est pas vraiment la mienne puisque je ne suis pas le premier à y penser, est la suivante : Internet (et ce forum en est un exemple) cultive en nous des tendances sociopathiques. Pour comprendre cela, nous devons d'abord examiner comment Internet se présente à nous.
Internet se déploie devant nos yeux sous forme d'une succession de représentations textuelles, sonores, visuelles et/ou audiovisuelles, accessibles d'un simple clic de souris ou d'une légère pression sur un écran tactile. Ces représentations peuvent être préexistantes (films, morceaux de musique, livres, images, etc.), mais nous pouvons également les produire nous-mêmes. En moins de trois ou quatre minutes, n'importe qui peut poster une vidéo de soi sur un site ou une application, à condition de disposer du matériel nécessaire. La photographie prend encore moins de temps, tandis qu'un texte peut nécessiter un peu plus de temps en fonction de son contenu et de sa longueur.
C'est à ce stade que les choses se compliquent. Nous nous effaçons derrière nos propres représentations. Mieux encore, tout est supplanté par des images. Internet est l'apogée de la simulation baudrillardienne : une galaxie d'images qui ne renvoient qu'à elles-mêmes et qui ne peuvent être comprises que par leurs correspondances mutuelles. Nous participons à notre propre processus de réification.
Dans notre parcours pour devenir nous-mêmes, notre subjectivité se développe à travers diverses formes d'interaction avec le monde extérieur (matière, nature, etc.) et avec les autres. Notre mère est notre premier référent pour comprendre l'altérité, puis au contact d'autres personnes rencontrées tout au long de notre vie, nous appréhendons les contours de notre propre être. À travers ces interactions, nous cherchons la reconnaissance de notre conscience et la validation de notre subjectivité. Nous désirons être reconnus en tant qu'individus à part entière. Mais nous nous heurtons aux risques de l'objectification, et c'est là que nous souffrons.
Qui d'entre nous n'a pas vécu l'expérience de la dénégation de notre subjectivité lorsque, enfant, cette fille de notre classe se moquait de nous à cause d'un simple rhume ? À cet instant, nous ne sommes plus qu'objets de moquerie, dépouillés de notre essence. Je ne citerai pas d'autres exemples, de peur de déclencher des souvenirs indésirables.
Évidemment, lorsque les simulacres supplantent les subjectivités, des comportements néfastes émergent, tels que le cyber-harcèlement. Une autre facette contribuant à cette objectification est le contenu disponible sur Internet. Les vidéos gores transforment les tragédies en spectacle. À force d'être exposés à de telles images, nous finissons par percevoir l'être humain comme une simple pièce de viande insignifiante, n'est-ce pas ? Je vous pose cette question sans rhétorique, je n'ai jamais perdu mon temps à examiner ces horreurs. Cependant, j'ai malheureusement perdu du temps à m'engouffrer dans l'univers du porno, cette industrie fondée sur le trafic d'êtres humains et le blanchiment d'argent, dont les fondements immoraux persistent encore aujourd'hui. Les images dégradantes qu'elle présente sont absolument révoltantes. Derrière les corps masculins déformés par les stéroïdes et les corps féminins façonnés par le silicone, se cache également un imaginaire symbolique. La sexualité est dépeinte comme une série de mouvements répétitifs, brutaux, souvent ponctués de violences et d'humiliations. Une compartimentalisation s'opère pour multiplier les catégories et créer des cibles. J'utilise le terme "créer des cibles" parce que, même si je ne cherche pas à prouver cela de manière rigoureuse, je suis convaincu que le succès relativement récent de catégories pornographiques liées à l'inceste, à la dégradation ou à la confusion des genres/sexualités n'est pas fortuit. Je pense que ces formes de production pornographique ne sont pas le résultat d'une demande, mais plutôt d'une imposition visant à créer cette demande.
Avant de conclure, j'aimerais aborder brièvement le cas de ce forum. À l'image de 4chan, ce lieu de discussion condense certains des pires aspects d'Internet, ceux qui résultent de la manipulation de masse. Les échanges qui s'y déroulent reposent principalement sur le commentaire de discours imposés par des groupes d'intérêts qui dépassent les membres eux-mêmes. De cette dynamique émergent des divisions marquées, auxquelles je me suis moi-même laissé entraîner. Je suis aussi sot que vous, chers lecteurs. Ces divisions empêchent, dans la plupart des cas, d'engager des discussions sur la convergence de nos intérêts ou du moins de nos conditions communes. La politique est discutée comme des fans qui défendent leurs idoles. Le délire des signatures destinées à signaler notre vote en 2022 rappelle clairement celui des fans qui aiment afficher leurs stars préférées.
Les autres discussions sur ce forum tournent invariablement autour des mêmes sujets et adoptent toujours la même forme. En résulte un discours interne, structuré par des catégories arbitraires et objectivement stériles, telles que "golem" ou "PNJ". Ce discours interne, inscrit au sein d'un discours externe imposé (je répète cela pour plus de clarté), structure la vision du monde de l'immense majorité des membres du forum. Persuadés de détenir la vérité, ils partagent leurs "blackpills" sur les femmes ou leurs graphiques sur l'immigration. Bien que vain d'en espérer autre chose, je préfère la sincérité au cynisme discursif qui prévaut sur ce forum, car la sincérité exige un effort et une implication véritables. Récemment, ce forum a contribué au suicide d'une mère de famille et, très probablement, de nombreuses autres personnes anonymes. Ce forum a harcelé un nombre incalculable d'individus, souvent pour des motifs insignifiants. Toutefois, il convient de souligner que ce forum peut aussi être un refuge et qu'il compte également des membres bienveillants. Il a le potentiel de devenir un lieu de compréhension et d'empathie, où la profondeur de nos subjectivités respectives pourrait émerger et faire s'effondrer ces échelles de représentations aliénantes.
En conclusion, il est indéniable que l'influence d'Internet sur nos comportements et notre conscience politique est complexe et multifacette. Alors que nous sommes confrontés aux effets néfastes de cette omniprésence numérique, il est crucial de reconnaître notre responsabilité individuelle dans notre utilisation d'Internet. Plutôt que de succomber à des tendances sociopathiques et de nous perdre dans les méandres de la virtualité, nous devons nous rappeler de notre humanité commune. C'est dans cet esprit que je lance un appel à l'entraide. Ensemble, nous pouvons transcender les limites imposées par Internet et créer un espace où la profondeur de nos subjectivités pourra s'épanouir. Engageons des discussions réfléchies, encourageons le dialogue ouvert et la créativité. Ensemble, nous pouvons faire la différence : faisons de l'entraide notre boussole virtuelle et travaillons ensemble pour construire un Internet plus éclairé, équitable et respectueux. Le pouvoir est entre nos mains mes Onchois.
Dans les années 60, alors que les États-Unis étaient traversés par des mouvements dissidents, des voix rebelles s'élevaient contre l'ordre établi, portant des idées de gauche, s'opposant à l'impérialisme et militant pour les droits des Afro-Américains. C'est dans ce contexte tumultueux qu'a émergé le programme CONUS Intel, un projet sournois qui recourait massivement à des espions et informateurs pour saboter ces mouvements d'opposition. Les informations ainsi recueillies étaient intégrées dans le réseau inventé par l'ARPA, faisant de cette invention un outil de manipulation et de surveillance idéal. Des histoires intimes aux croyances les plus intimes de chacun, tout était minutieusement référencé dans ce système. Cela vous rappelle-t-il quelque chose ?
En 1975, il a été révélé que le Pentagone n'avait pas supprimé ces données comme promis, mais avait plutôt développé une méthode révolutionnaire consistant à relier différents ordinateurs pour dissimuler secrètement cette masse gigantesque d'informations. Très vite, le Pentagone a créé la division "Behavioral Science and Command and Control Research" chargée d'établir des modèles capables de prédire les comportements humains à partir des données recueillies. Ainsi, Internet est devenu un puissant outil de contrôle, éteignant toute conscience politique divergente.
Avançons dans le temps jusqu'en 2022. Qu'a-t-il réellement changé ? En réalité, pas grand-chose. Ce réseau s'est démocratisé à partir de la fin des années 90 et a progressivement envahi nos vies. Depuis 2013, nous savons que nous sommes espionnés par les services secrets américains. Nous sommes conscients que nos informations personnelles sont monnayées par les plateformes auxquelles nous les confions. Cependant, d'autres effets pervers nous échappent encore largement.
Si le sujet du cyber-harcèlement est parfois évoqué dans les médias, les causes profondes de ce phénomène sont souvent simplifiées (comme l'anonymat) ou complètement évitées. Ma thèse, qui n'est pas vraiment la mienne puisque je ne suis pas le premier à y penser, est la suivante : Internet (et ce forum en est un exemple) cultive en nous des tendances sociopathiques. Pour comprendre cela, nous devons d'abord examiner comment Internet se présente à nous.
Internet se déploie devant nos yeux sous forme d'une succession de représentations textuelles, sonores, visuelles et/ou audiovisuelles, accessibles d'un simple clic de souris ou d'une légère pression sur un écran tactile. Ces représentations peuvent être préexistantes (films, morceaux de musique, livres, images, etc.), mais nous pouvons également les produire nous-mêmes. En moins de trois ou quatre minutes, n'importe qui peut poster une vidéo de soi sur un site ou une application, à condition de disposer du matériel nécessaire. La photographie prend encore moins de temps, tandis qu'un texte peut nécessiter un peu plus de temps en fonction de son contenu et de sa longueur.
C'est à ce stade que les choses se compliquent. Nous nous effaçons derrière nos propres représentations. Mieux encore, tout est supplanté par des images. Internet est l'apogée de la simulation baudrillardienne : une galaxie d'images qui ne renvoient qu'à elles-mêmes et qui ne peuvent être comprises que par leurs correspondances mutuelles. Nous participons à notre propre processus de réification.
Dans notre parcours pour devenir nous-mêmes, notre subjectivité se développe à travers diverses formes d'interaction avec le monde extérieur (matière, nature, etc.) et avec les autres. Notre mère est notre premier référent pour comprendre l'altérité, puis au contact d'autres personnes rencontrées tout au long de notre vie, nous appréhendons les contours de notre propre être. À travers ces interactions, nous cherchons la reconnaissance de notre conscience et la validation de notre subjectivité. Nous désirons être reconnus en tant qu'individus à part entière. Mais nous nous heurtons aux risques de l'objectification, et c'est là que nous souffrons.
Qui d'entre nous n'a pas vécu l'expérience de la dénégation de notre subjectivité lorsque, enfant, cette fille de notre classe se moquait de nous à cause d'un simple rhume ? À cet instant, nous ne sommes plus qu'objets de moquerie, dépouillés de notre essence. Je ne citerai pas d'autres exemples, de peur de déclencher des souvenirs indésirables.
Évidemment, lorsque les simulacres supplantent les subjectivités, des comportements néfastes émergent, tels que le cyber-harcèlement. Une autre facette contribuant à cette objectification est le contenu disponible sur Internet. Les vidéos gores transforment les tragédies en spectacle. À force d'être exposés à de telles images, nous finissons par percevoir l'être humain comme une simple pièce de viande insignifiante, n'est-ce pas ? Je vous pose cette question sans rhétorique, je n'ai jamais perdu mon temps à examiner ces horreurs. Cependant, j'ai malheureusement perdu du temps à m'engouffrer dans l'univers du porno, cette industrie fondée sur le trafic d'êtres humains et le blanchiment d'argent, dont les fondements immoraux persistent encore aujourd'hui. Les images dégradantes qu'elle présente sont absolument révoltantes. Derrière les corps masculins déformés par les stéroïdes et les corps féminins façonnés par le silicone, se cache également un imaginaire symbolique. La sexualité est dépeinte comme une série de mouvements répétitifs, brutaux, souvent ponctués de violences et d'humiliations. Une compartimentalisation s'opère pour multiplier les catégories et créer des cibles. J'utilise le terme "créer des cibles" parce que, même si je ne cherche pas à prouver cela de manière rigoureuse, je suis convaincu que le succès relativement récent de catégories pornographiques liées à l'inceste, à la dégradation ou à la confusion des genres/sexualités n'est pas fortuit. Je pense que ces formes de production pornographique ne sont pas le résultat d'une demande, mais plutôt d'une imposition visant à créer cette demande.
Avant de conclure, j'aimerais aborder brièvement le cas de ce forum. À l'image de 4chan, ce lieu de discussion condense certains des pires aspects d'Internet, ceux qui résultent de la manipulation de masse. Les échanges qui s'y déroulent reposent principalement sur le commentaire de discours imposés par des groupes d'intérêts qui dépassent les membres eux-mêmes. De cette dynamique émergent des divisions marquées, auxquelles je me suis moi-même laissé entraîner. Je suis aussi sot que vous, chers lecteurs. Ces divisions empêchent, dans la plupart des cas, d'engager des discussions sur la convergence de nos intérêts ou du moins de nos conditions communes. La politique est discutée comme des fans qui défendent leurs idoles. Le délire des signatures destinées à signaler notre vote en 2022 rappelle clairement celui des fans qui aiment afficher leurs stars préférées.
Les autres discussions sur ce forum tournent invariablement autour des mêmes sujets et adoptent toujours la même forme. En résulte un discours interne, structuré par des catégories arbitraires et objectivement stériles, telles que "golem" ou "PNJ". Ce discours interne, inscrit au sein d'un discours externe imposé (je répète cela pour plus de clarté), structure la vision du monde de l'immense majorité des membres du forum. Persuadés de détenir la vérité, ils partagent leurs "blackpills" sur les femmes ou leurs graphiques sur l'immigration. Bien que vain d'en espérer autre chose, je préfère la sincérité au cynisme discursif qui prévaut sur ce forum, car la sincérité exige un effort et une implication véritables. Récemment, ce forum a contribué au suicide d'une mère de famille et, très probablement, de nombreuses autres personnes anonymes. Ce forum a harcelé un nombre incalculable d'individus, souvent pour des motifs insignifiants. Toutefois, il convient de souligner que ce forum peut aussi être un refuge et qu'il compte également des membres bienveillants. Il a le potentiel de devenir un lieu de compréhension et d'empathie, où la profondeur de nos subjectivités respectives pourrait émerger et faire s'effondrer ces échelles de représentations aliénantes.
En conclusion, il est indéniable que l'influence d'Internet sur nos comportements et notre conscience politique est complexe et multifacette. Alors que nous sommes confrontés aux effets néfastes de cette omniprésence numérique, il est crucial de reconnaître notre responsabilité individuelle dans notre utilisation d'Internet. Plutôt que de succomber à des tendances sociopathiques et de nous perdre dans les méandres de la virtualité, nous devons nous rappeler de notre humanité commune. C'est dans cet esprit que je lance un appel à l'entraide. Ensemble, nous pouvons transcender les limites imposées par Internet et créer un espace où la profondeur de nos subjectivités pourra s'épanouir. Engageons des discussions réfléchies, encourageons le dialogue ouvert et la créativité. Ensemble, nous pouvons faire la différence : faisons de l'entraide notre boussole virtuelle et travaillons ensemble pour construire un Internet plus éclairé, équitable et respectueux. Le pouvoir est entre nos mains mes Onchois.
il y a 2 ans
BiscotteAuMiel
2 ans
Terrible bide pour mon pauvre topic. Le malaise est insoutenable.
pas bien compris où tu veux en venir
+ aère le texte et colle des stickers
+ aère le texte et colle des stickers
il y a 2 ans
J'ai tenté de lire, je veux mourir
#JESUISCHOAH
Vous devez être au niveau 200 pour voir ce message.
il y a un an