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Musique d'ambiance :
I. Contexte
Nous sommes en 507 av. J.-C. Porsenna est un roi étrusque et il aime les trucs de bon vivant, genre bouffer, étendre son territoire et prendre la femme de ses voisins
D'ailleurs Porsenna a un voisin, pas un voisin centaure, mais un voisin romain
Il décide donc d'attaquer les Romains et installe un siège autour de la ville ; les latins sont mal en point
La République, si jeune (deux ans à peine), va-t-elle déjà retomber sous le joug monarchique ?
II. Caius Mucius Scaevola
Et soudain surgit face au vent un vrai civis contre l'occupant
Mucius Scaevola, « le Gaucher », jeune patricien, ne supporte pas ces colons étrusques de merde qui bolossent son peuple et décide de passer à l'action en s'introduisant dans le camp ennemi. Bien élevé, il demande l'autorisation au sénat :
Un plus noble quoi ? Chelou ce gamin ; en tout cas les vieux acceptent, au pire il meurt quoi osef
Furtif, il se faufile dans le camp ennemi comme une anguille dans le cul d'un trap
Il se mêle à la foule, il glisse, il est là, tout proche, il frémit, il côtoie quasiment le roi et TOUT À COUP
Aaarerrgh
C'est pas de bol mais alors vraiment pas de bol, repose en paix petit ange
Le sénat te remercie pour ton don, nous prendrons soin de ta femme
III. Franky cinq doigts
Prise au piège, la racaille romaine tente un dernier coup de pression :
Par Jupiter, fais attention j'ai des cousins
Inutile de vous dire que Porsenna le regarde comme ça
D'humeur assez moyenne, le roi propose de le jeter au feu s'il balance pas des infos
Et là, mais alors là les amis
Désormais, on tutoie les anges
Scaevola crache par terre, jette sa sacoche Gucci et, regardant le roi dans les yeux, balance :
Il ne faut ba aboir beur
Je chie tellement sur ta gueule d'étrusque de merde que les flammes sont pour moi une brise d'été, une caresse agréable qui me lèche les doigts et me chatouille les couilles
La délicate incinération d'un de mes membres m'est mille fois moins douloureuse que subir au quotidien les assauts de ton peuple de consanguins orientaux, tu m'entends ou tu m'entends pas ?
Tu brûles là ?
Bof, rajoute du charbon j'ai un peu froid
Bon là Porsenna quand même il a levé un sourcil
Magnanime, le bon Porsenna laisse ce marlou partir
Décontracté, Scaevola livre un secret d'État pour le remercier et avoue qu'effectivement, ses cousins vont bien le hagar
Je crois que c'est ce qu'on appelle une happy end
Ainsi s'achève l'histoire de Caius Mucius Scaevola, « le Gaucher », héros romain.

I. Contexte
Nous sommes en 507 av. J.-C. Porsenna est un roi étrusque et il aime les trucs de bon vivant, genre bouffer, étendre son territoire et prendre la femme de ses voisins
D'ailleurs Porsenna a un voisin, pas un voisin centaure, mais un voisin romain
Il décide donc d'attaquer les Romains et installe un siège autour de la ville ; les latins sont mal en point
La République, si jeune (deux ans à peine), va-t-elle déjà retomber sous le joug monarchique ?
II. Caius Mucius Scaevola
Et soudain surgit face au vent un vrai civis contre l'occupant
Mucius Scaevola, « le Gaucher », jeune patricien, ne supporte pas ces colons étrusques de merde qui bolossent son peuple et décide de passer à l'action en s'introduisant dans le camp ennemi. Bien élevé, il demande l'autorisation au sénat :
Tite-Live, Ab Urbe condita, II, XII
« Pères conscrits, je veux traverser le Tibre et entrer, si je le puis, dans le camp des ennemis, non pour y faire du butin et tirer vengeance de leurs pillages ; j'ai, si les dieux me secondent, un plus noble dessein. » Autorisé par le sénat, il cache un poignard sous ses vêtements, et part.
Furtif, il se faufile dans le camp ennemi comme une anguille dans le cul d'un trap
Il se mêle à la foule, il glisse, il est là, tout proche, il frémit, il côtoie quasiment le roi et TOUT À COUP
Un secrétaire était assis près du roi, vêtu à peu près de la même manière, et, comme il expédiait beaucoup d'affaires, que c'était à lui que les soldats s'adressaient, Mucius, craignant que s'il demandait qui des deux était Porsenna, il ne se fît découvrir en laissant voir son ignorance, s'abandonna au caprice de la fortune, et tua le secrétaire au lieu du prince. ll se retirait au milieu de la foule effrayée, s'ouvrant un chemin avec son fer ensanglanté, lorsque, au cri qui s'éleva au moment du meurtre, les gardes du roi accoururent, le saisirent, et le menèrent devant le tribunal.
C'est pas de bol mais alors vraiment pas de bol, repose en paix petit ange
Le sénat te remercie pour ton don, nous prendrons soin de ta femme
III. Franky cinq doigts
Prise au piège, la racaille romaine tente un dernier coup de pression :
« Je suis un citoyen romain, dit-il ; on m'appelle Caius Mucius. Ennemi, j'ai voulu tuer un ennemi, et je ne suis pas moins prêt à recevoir la mort que je ne l'étais à la donner. Agir et souffrir en homme de coeur est le propre d'un Romain. Et je ne suis pas le seul que ces sentiments animent. Beaucoup d'autres, après moi, aspirent au même honneur. Apprête-toi donc, si tu crois devoir le faire, à combattre pour ta vie à chaque heure du jour. Tu rencontreras un poignard et un ennemi jusque sous le vestibule de ton palais. »
Inutile de vous dire que Porsenna le regarde comme ça
D'humeur assez moyenne, le roi propose de le jeter au feu s'il balance pas des infos
Et là, mais alors là les amis
Désormais, on tutoie les anges
Scaevola crache par terre, jette sa sacoche Gucci et, regardant le roi dans les yeux, balance :
« Vois, lui répliqua Mucius, vois combien le corps est peu de chose pour ceux qui n'ont en vue que la gloire. » Et en même temps il pose sa main sur un brasier allumé pour le sacrifice, et la laisse brûler comme s'il eût été insensible à la douleur.
Je chie tellement sur ta gueule d'étrusque de merde que les flammes sont pour moi une brise d'été, une caresse agréable qui me lèche les doigts et me chatouille les couilles
La délicate incinération d'un de mes membres m'est mille fois moins douloureuse que subir au quotidien les assauts de ton peuple de consanguins orientaux, tu m'entends ou tu m'entends pas ?
Tu brûles là ?
Bof, rajoute du charbon j'ai un peu froid
Bon là Porsenna quand même il a levé un sourcil
Étonné de ce prodige de courage, le roi s'élance de son trône, et, ordonnant qu'on éloigne Mucius de l'autel : « Pars, lui dit-il, toi qui ne crains pas de te montrer encore plus ton ennemi que le mien. J'applaudirais à ton courage s'il était destiné à servir ma patrie. Va, je n'userai point des droits que me donne la guerre : je te renvoie libre, ta personne est désormais inviolable. » Alors Mucius, comme pour reconnaître tant de générosité : « Puisque tu sais, dit-il, honorer le courage, tu obtiendras de moi, par tes bienfaits, ce que tu n'as pu obtenir par tes menaces. Nous sommes trois cents, l'élite de la jeunesse romaine, qui avons juré ta mort. Le sort m'a désigné le premier ; les autres viendront à leur tour, et tu les verras tous successivement, jusqu'à ce que l'un d'eux ait trouvé l'occasion favorable.
Décontracté, Scaevola livre un secret d'État pour le remercier et avoue qu'effectivement, ses cousins vont bien le hagar
Je crois que c'est ce qu'on appelle une happy end
Ainsi s'achève l'histoire de Caius Mucius Scaevola, « le Gaucher », héros romain.
il y a 6 heures
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I. Contexte
Nous sommes en 507 av. J.-C. Porsenna est un roi étrusque et il aime les trucs de bon vivant, genre bouffer, étendre son territoire et prendre la femme de ses voisins
D'ailleurs Porsenna a un voisin, pas un voisin centaure, mais un voisin romain
Il décide donc d'attaquer les Romains et installe un siège autour de la ville ; les latins sont mal en point
La République, si jeune (deux ans à peine), va-t-elle déjà retomber sous le joug monarchique ?
II. Caius Mucius Scaevola
Et soudain surgit face au vent un vrai civis contre l'occupant
Mucius Scaevola, « le Gaucher », jeune patricien, ne supporte pas ces colons étrusques de merde qui bolossent son peuple et décide de passer à l'action en s'introduisant dans le camp ennemi. Bien élevé, il demande l'autorisation au sénat :
Un plus noble quoi ? Chelou ce gamin ; en tout cas les vieux acceptent, au pire il meurt quoi osef
Furtif, il se faufile dans le camp ennemi comme une anguille dans le cul d'un trap
Il se mêle à la foule, il glisse, il est là, tout proche, il frémit, il côtoie quasiment le roi et TOUT À COUP
Aaarerrgh
C'est pas de bol mais alors vraiment pas de bol, repose en paix petit ange
Le sénat te remercie pour ton don, nous prendrons soin de ta femme
III. Franky cinq doigts
Prise au piège, la racaille romaine tente un dernier coup de pression :
Par Jupiter, fais attention j'ai des cousins
Inutile de vous dire que Porsenna le regarde comme ça
D'humeur assez moyenne, le roi propose de le jeter au feu s'il balance pas des infos
Et là, mais alors là les amis
Désormais, on tutoie les anges
Scaevola crache par terre, jette sa sacoche Gucci et, regardant le roi dans les yeux, balance :
Il ne faut ba aboir beur
Je chie tellement sur ta gueule d'étrusque de merde que les flammes sont pour moi une brise d'été, une caresse agréable qui me lèche les doigts et me chatouille les couilles
La délicate incinération d'un de mes membres m'est mille fois moins douloureuse que subir au quotidien les assauts de ton peuple de consanguins orientaux, tu m'entends ou tu m'entends pas ?
Tu brûles là ?
Bof, rajoute du charbon j'ai un peu froid
Bon là Porsenna quand même il a levé un sourcil
Magnanime, le bon Porsenna laisse ce marlou partir
Décontracté, Scaevola livre un secret d'État pour le remercier et avoue qu'effectivement, ses cousins vont bien le hagar
Je crois que c'est ce qu'on appelle une happy end
Ainsi s'achève l'histoire de Caius Mucius Scaevola, « le Gaucher », héros romain.

I. Contexte
Nous sommes en 507 av. J.-C. Porsenna est un roi étrusque et il aime les trucs de bon vivant, genre bouffer, étendre son territoire et prendre la femme de ses voisins
D'ailleurs Porsenna a un voisin, pas un voisin centaure, mais un voisin romain
Il décide donc d'attaquer les Romains et installe un siège autour de la ville ; les latins sont mal en point
La République, si jeune (deux ans à peine), va-t-elle déjà retomber sous le joug monarchique ?
II. Caius Mucius Scaevola
Et soudain surgit face au vent un vrai civis contre l'occupant
Mucius Scaevola, « le Gaucher », jeune patricien, ne supporte pas ces colons étrusques de merde qui bolossent son peuple et décide de passer à l'action en s'introduisant dans le camp ennemi. Bien élevé, il demande l'autorisation au sénat :
Tite-Live, Ab Urbe condita, II, XII
« Pères conscrits, je veux traverser le Tibre et entrer, si je le puis, dans le camp des ennemis, non pour y faire du butin et tirer vengeance de leurs pillages ; j'ai, si les dieux me secondent, un plus noble dessein. » Autorisé par le sénat, il cache un poignard sous ses vêtements, et part.
Furtif, il se faufile dans le camp ennemi comme une anguille dans le cul d'un trap
Il se mêle à la foule, il glisse, il est là, tout proche, il frémit, il côtoie quasiment le roi et TOUT À COUP
Un secrétaire était assis près du roi, vêtu à peu près de la même manière, et, comme il expédiait beaucoup d'affaires, que c'était à lui que les soldats s'adressaient, Mucius, craignant que s'il demandait qui des deux était Porsenna, il ne se fît découvrir en laissant voir son ignorance, s'abandonna au caprice de la fortune, et tua le secrétaire au lieu du prince. ll se retirait au milieu de la foule effrayée, s'ouvrant un chemin avec son fer ensanglanté, lorsque, au cri qui s'éleva au moment du meurtre, les gardes du roi accoururent, le saisirent, et le menèrent devant le tribunal.
C'est pas de bol mais alors vraiment pas de bol, repose en paix petit ange
Le sénat te remercie pour ton don, nous prendrons soin de ta femme
III. Franky cinq doigts
Prise au piège, la racaille romaine tente un dernier coup de pression :
« Je suis un citoyen romain, dit-il ; on m'appelle Caius Mucius. Ennemi, j'ai voulu tuer un ennemi, et je ne suis pas moins prêt à recevoir la mort que je ne l'étais à la donner. Agir et souffrir en homme de coeur est le propre d'un Romain. Et je ne suis pas le seul que ces sentiments animent. Beaucoup d'autres, après moi, aspirent au même honneur. Apprête-toi donc, si tu crois devoir le faire, à combattre pour ta vie à chaque heure du jour. Tu rencontreras un poignard et un ennemi jusque sous le vestibule de ton palais. »
Inutile de vous dire que Porsenna le regarde comme ça
D'humeur assez moyenne, le roi propose de le jeter au feu s'il balance pas des infos
Et là, mais alors là les amis
Désormais, on tutoie les anges
Scaevola crache par terre, jette sa sacoche Gucci et, regardant le roi dans les yeux, balance :
« Vois, lui répliqua Mucius, vois combien le corps est peu de chose pour ceux qui n'ont en vue que la gloire. » Et en même temps il pose sa main sur un brasier allumé pour le sacrifice, et la laisse brûler comme s'il eût été insensible à la douleur.
Je chie tellement sur ta gueule d'étrusque de merde que les flammes sont pour moi une brise d'été, une caresse agréable qui me lèche les doigts et me chatouille les couilles
La délicate incinération d'un de mes membres m'est mille fois moins douloureuse que subir au quotidien les assauts de ton peuple de consanguins orientaux, tu m'entends ou tu m'entends pas ?
Tu brûles là ?
Bof, rajoute du charbon j'ai un peu froid
Bon là Porsenna quand même il a levé un sourcil
Étonné de ce prodige de courage, le roi s'élance de son trône, et, ordonnant qu'on éloigne Mucius de l'autel : « Pars, lui dit-il, toi qui ne crains pas de te montrer encore plus ton ennemi que le mien. J'applaudirais à ton courage s'il était destiné à servir ma patrie. Va, je n'userai point des droits que me donne la guerre : je te renvoie libre, ta personne est désormais inviolable. » Alors Mucius, comme pour reconnaître tant de générosité : « Puisque tu sais, dit-il, honorer le courage, tu obtiendras de moi, par tes bienfaits, ce que tu n'as pu obtenir par tes menaces. Nous sommes trois cents, l'élite de la jeunesse romaine, qui avons juré ta mort. Le sort m'a désigné le premier ; les autres viendront à leur tour, et tu les verras tous successivement, jusqu'à ce que l'un d'eux ait trouvé l'occasion favorable.
Décontracté, Scaevola livre un secret d'État pour le remercier et avoue qu'effectivement, ses cousins vont bien le hagar
Je crois que c'est ce qu'on appelle une happy end
Ainsi s'achève l'histoire de Caius Mucius Scaevola, « le Gaucher », héros romain.
il y a 6 heures
post avant : l'auteur est inspiré par le démon
il y a 6 heures
Musique d'ambiance :
I. Contexte
Nous sommes en 507 av. J.-C. Porsenna est un roi étrusque et il aime les trucs de bon vivant, genre bouffer, étendre son territoire et prendre la femme de ses voisins
D'ailleurs Porsenna a un voisin, pas un voisin centaure, mais un voisin romain
Il décide donc d'attaquer les Romains et installe un siège autour de la ville ; les latins sont mal en point
La République, si jeune (deux ans à peine), va-t-elle déjà retomber sous le joug monarchique ?
II. Caius Mucius Scaevola
Et soudain surgit face au vent un vrai civis contre l'occupant
Mucius Scaevola, « le Gaucher », jeune patricien, ne supporte pas ces colons étrusques de merde qui bolossent son peuple et décide de passer à l'action en s'introduisant dans le camp ennemi. Bien élevé, il demande l'autorisation au sénat :
Un plus noble quoi ? Chelou ce gamin ; en tout cas les vieux acceptent, au pire il meurt quoi osef
Furtif, il se faufile dans le camp ennemi comme une anguille dans le cul d'un trap
Il se mêle à la foule, il glisse, il est là, tout proche, il frémit, il côtoie quasiment le roi et TOUT À COUP
Aaarerrgh
C'est pas de bol mais alors vraiment pas de bol, repose en paix petit ange
Le sénat te remercie pour ton don, nous prendrons soin de ta femme
III. Franky cinq doigts
Prise au piège, la racaille romaine tente un dernier coup de pression :
Par Jupiter, fais attention j'ai des cousins
Inutile de vous dire que Porsenna le regarde comme ça
D'humeur assez moyenne, le roi propose de le jeter au feu s'il balance pas des infos
Et là, mais alors là les amis
Désormais, on tutoie les anges
Scaevola crache par terre, jette sa sacoche Gucci et, regardant le roi dans les yeux, balance :
Il ne faut ba aboir beur
Je chie tellement sur ta gueule d'étrusque de merde que les flammes sont pour moi une brise d'été, une caresse agréable qui me lèche les doigts et me chatouille les couilles
La délicate incinération d'un de mes membres m'est mille fois moins douloureuse que subir au quotidien les assauts de ton peuple de consanguins orientaux, tu m'entends ou tu m'entends pas ?
Tu brûles là ?
Bof, rajoute du charbon j'ai un peu froid
Bon là Porsenna quand même il a levé un sourcil
Magnanime, le bon Porsenna laisse ce marlou partir
Décontracté, Scaevola livre un secret d'État pour le remercier et avoue qu'effectivement, ses cousins vont bien le hagar
Je crois que c'est ce qu'on appelle une happy end
Ainsi s'achève l'histoire de Caius Mucius Scaevola, « le Gaucher », héros romain.

I. Contexte
Nous sommes en 507 av. J.-C. Porsenna est un roi étrusque et il aime les trucs de bon vivant, genre bouffer, étendre son territoire et prendre la femme de ses voisins
D'ailleurs Porsenna a un voisin, pas un voisin centaure, mais un voisin romain
Il décide donc d'attaquer les Romains et installe un siège autour de la ville ; les latins sont mal en point
La République, si jeune (deux ans à peine), va-t-elle déjà retomber sous le joug monarchique ?
II. Caius Mucius Scaevola
Et soudain surgit face au vent un vrai civis contre l'occupant
Mucius Scaevola, « le Gaucher », jeune patricien, ne supporte pas ces colons étrusques de merde qui bolossent son peuple et décide de passer à l'action en s'introduisant dans le camp ennemi. Bien élevé, il demande l'autorisation au sénat :
Tite-Live, Ab Urbe condita, II, XII
« Pères conscrits, je veux traverser le Tibre et entrer, si je le puis, dans le camp des ennemis, non pour y faire du butin et tirer vengeance de leurs pillages ; j'ai, si les dieux me secondent, un plus noble dessein. » Autorisé par le sénat, il cache un poignard sous ses vêtements, et part.
Furtif, il se faufile dans le camp ennemi comme une anguille dans le cul d'un trap
Il se mêle à la foule, il glisse, il est là, tout proche, il frémit, il côtoie quasiment le roi et TOUT À COUP
Un secrétaire était assis près du roi, vêtu à peu près de la même manière, et, comme il expédiait beaucoup d'affaires, que c'était à lui que les soldats s'adressaient, Mucius, craignant que s'il demandait qui des deux était Porsenna, il ne se fît découvrir en laissant voir son ignorance, s'abandonna au caprice de la fortune, et tua le secrétaire au lieu du prince. ll se retirait au milieu de la foule effrayée, s'ouvrant un chemin avec son fer ensanglanté, lorsque, au cri qui s'éleva au moment du meurtre, les gardes du roi accoururent, le saisirent, et le menèrent devant le tribunal.
C'est pas de bol mais alors vraiment pas de bol, repose en paix petit ange
Le sénat te remercie pour ton don, nous prendrons soin de ta femme
III. Franky cinq doigts
Prise au piège, la racaille romaine tente un dernier coup de pression :
« Je suis un citoyen romain, dit-il ; on m'appelle Caius Mucius. Ennemi, j'ai voulu tuer un ennemi, et je ne suis pas moins prêt à recevoir la mort que je ne l'étais à la donner. Agir et souffrir en homme de coeur est le propre d'un Romain. Et je ne suis pas le seul que ces sentiments animent. Beaucoup d'autres, après moi, aspirent au même honneur. Apprête-toi donc, si tu crois devoir le faire, à combattre pour ta vie à chaque heure du jour. Tu rencontreras un poignard et un ennemi jusque sous le vestibule de ton palais. »
Inutile de vous dire que Porsenna le regarde comme ça
D'humeur assez moyenne, le roi propose de le jeter au feu s'il balance pas des infos
Et là, mais alors là les amis
Désormais, on tutoie les anges
Scaevola crache par terre, jette sa sacoche Gucci et, regardant le roi dans les yeux, balance :
« Vois, lui répliqua Mucius, vois combien le corps est peu de chose pour ceux qui n'ont en vue que la gloire. » Et en même temps il pose sa main sur un brasier allumé pour le sacrifice, et la laisse brûler comme s'il eût été insensible à la douleur.
Je chie tellement sur ta gueule d'étrusque de merde que les flammes sont pour moi une brise d'été, une caresse agréable qui me lèche les doigts et me chatouille les couilles
La délicate incinération d'un de mes membres m'est mille fois moins douloureuse que subir au quotidien les assauts de ton peuple de consanguins orientaux, tu m'entends ou tu m'entends pas ?
Tu brûles là ?
Bof, rajoute du charbon j'ai un peu froid
Bon là Porsenna quand même il a levé un sourcil
Étonné de ce prodige de courage, le roi s'élance de son trône, et, ordonnant qu'on éloigne Mucius de l'autel : « Pars, lui dit-il, toi qui ne crains pas de te montrer encore plus ton ennemi que le mien. J'applaudirais à ton courage s'il était destiné à servir ma patrie. Va, je n'userai point des droits que me donne la guerre : je te renvoie libre, ta personne est désormais inviolable. » Alors Mucius, comme pour reconnaître tant de générosité : « Puisque tu sais, dit-il, honorer le courage, tu obtiendras de moi, par tes bienfaits, ce que tu n'as pu obtenir par tes menaces. Nous sommes trois cents, l'élite de la jeunesse romaine, qui avons juré ta mort. Le sort m'a désigné le premier ; les autres viendront à leur tour, et tu les verras tous successivement, jusqu'à ce que l'un d'eux ait trouvé l'occasion favorable.
Décontracté, Scaevola livre un secret d'État pour le remercier et avoue qu'effectivement, ses cousins vont bien le hagar
Je crois que c'est ce qu'on appelle une happy end
Ainsi s'achève l'histoire de Caius Mucius Scaevola, « le Gaucher », héros romain.
"Je suis un citoyen romain, dit-il ; on m'appelle Caius Mucius. Ennemi, j'ai voulu tuer un ennemi, et je ne suis pas moins prêt à recevoir la mort que je ne l'étais à la donner. Agir et souffrir en homme de coeur est le propre d'un Romain. Et je ne suis pas le seul que ces sentiments animent. Beaucoup d'autres, après moi, aspirent au même honneur. Apprête-toi donc, si tu crois devoir le faire, à combattre pour ta vie à chaque heure du jour. Tu rencontreras un poignard et un ennemi jusque sous le vestibule de ton palais"
il y a 6 heures
Musique d'ambiance :
I. Contexte
Nous sommes en 507 av. J.-C. Porsenna est un roi étrusque et il aime les trucs de bon vivant, genre bouffer, étendre son territoire et prendre la femme de ses voisins
D'ailleurs Porsenna a un voisin, pas un voisin centaure, mais un voisin romain
Il décide donc d'attaquer les Romains et installe un siège autour de la ville ; les latins sont mal en point
La République, si jeune (deux ans à peine), va-t-elle déjà retomber sous le joug monarchique ?
II. Caius Mucius Scaevola
Et soudain surgit face au vent un vrai civis contre l'occupant
Mucius Scaevola, « le Gaucher », jeune patricien, ne supporte pas ces colons étrusques de merde qui bolossent son peuple et décide de passer à l'action en s'introduisant dans le camp ennemi. Bien élevé, il demande l'autorisation au sénat :
Un plus noble quoi ? Chelou ce gamin ; en tout cas les vieux acceptent, au pire il meurt quoi osef
Furtif, il se faufile dans le camp ennemi comme une anguille dans le cul d'un trap
Il se mêle à la foule, il glisse, il est là, tout proche, il frémit, il côtoie quasiment le roi et TOUT À COUP
Aaarerrgh
C'est pas de bol mais alors vraiment pas de bol, repose en paix petit ange
Le sénat te remercie pour ton don, nous prendrons soin de ta femme
III. Franky cinq doigts
Prise au piège, la racaille romaine tente un dernier coup de pression :
Par Jupiter, fais attention j'ai des cousins
Inutile de vous dire que Porsenna le regarde comme ça
D'humeur assez moyenne, le roi propose de le jeter au feu s'il balance pas des infos
Et là, mais alors là les amis
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Scaevola crache par terre, jette sa sacoche Gucci et, regardant le roi dans les yeux, balance :
Il ne faut ba aboir beur
Je chie tellement sur ta gueule d'étrusque de merde que les flammes sont pour moi une brise d'été, une caresse agréable qui me lèche les doigts et me chatouille les couilles
La délicate incinération d'un de mes membres m'est mille fois moins douloureuse que subir au quotidien les assauts de ton peuple de consanguins orientaux, tu m'entends ou tu m'entends pas ?
Tu brûles là ?
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Bon là Porsenna quand même il a levé un sourcil
Magnanime, le bon Porsenna laisse ce marlou partir
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Nous sommes en 507 av. J.-C. Porsenna est un roi étrusque et il aime les trucs de bon vivant, genre bouffer, étendre son territoire et prendre la femme de ses voisins
D'ailleurs Porsenna a un voisin, pas un voisin centaure, mais un voisin romain
Il décide donc d'attaquer les Romains et installe un siège autour de la ville ; les latins sont mal en point
La République, si jeune (deux ans à peine), va-t-elle déjà retomber sous le joug monarchique ?
II. Caius Mucius Scaevola
Et soudain surgit face au vent un vrai civis contre l'occupant
Mucius Scaevola, « le Gaucher », jeune patricien, ne supporte pas ces colons étrusques de merde qui bolossent son peuple et décide de passer à l'action en s'introduisant dans le camp ennemi. Bien élevé, il demande l'autorisation au sénat :
Tite-Live, Ab Urbe condita, II, XII
« Pères conscrits, je veux traverser le Tibre et entrer, si je le puis, dans le camp des ennemis, non pour y faire du butin et tirer vengeance de leurs pillages ; j'ai, si les dieux me secondent, un plus noble dessein. » Autorisé par le sénat, il cache un poignard sous ses vêtements, et part.
Furtif, il se faufile dans le camp ennemi comme une anguille dans le cul d'un trap
Il se mêle à la foule, il glisse, il est là, tout proche, il frémit, il côtoie quasiment le roi et TOUT À COUP
Un secrétaire était assis près du roi, vêtu à peu près de la même manière, et, comme il expédiait beaucoup d'affaires, que c'était à lui que les soldats s'adressaient, Mucius, craignant que s'il demandait qui des deux était Porsenna, il ne se fît découvrir en laissant voir son ignorance, s'abandonna au caprice de la fortune, et tua le secrétaire au lieu du prince. ll se retirait au milieu de la foule effrayée, s'ouvrant un chemin avec son fer ensanglanté, lorsque, au cri qui s'éleva au moment du meurtre, les gardes du roi accoururent, le saisirent, et le menèrent devant le tribunal.
C'est pas de bol mais alors vraiment pas de bol, repose en paix petit ange
Le sénat te remercie pour ton don, nous prendrons soin de ta femme
III. Franky cinq doigts
Prise au piège, la racaille romaine tente un dernier coup de pression :
« Je suis un citoyen romain, dit-il ; on m'appelle Caius Mucius. Ennemi, j'ai voulu tuer un ennemi, et je ne suis pas moins prêt à recevoir la mort que je ne l'étais à la donner. Agir et souffrir en homme de coeur est le propre d'un Romain. Et je ne suis pas le seul que ces sentiments animent. Beaucoup d'autres, après moi, aspirent au même honneur. Apprête-toi donc, si tu crois devoir le faire, à combattre pour ta vie à chaque heure du jour. Tu rencontreras un poignard et un ennemi jusque sous le vestibule de ton palais. »
Inutile de vous dire que Porsenna le regarde comme ça
D'humeur assez moyenne, le roi propose de le jeter au feu s'il balance pas des infos
Et là, mais alors là les amis
Désormais, on tutoie les anges
Scaevola crache par terre, jette sa sacoche Gucci et, regardant le roi dans les yeux, balance :
« Vois, lui répliqua Mucius, vois combien le corps est peu de chose pour ceux qui n'ont en vue que la gloire. » Et en même temps il pose sa main sur un brasier allumé pour le sacrifice, et la laisse brûler comme s'il eût été insensible à la douleur.
Je chie tellement sur ta gueule d'étrusque de merde que les flammes sont pour moi une brise d'été, une caresse agréable qui me lèche les doigts et me chatouille les couilles
La délicate incinération d'un de mes membres m'est mille fois moins douloureuse que subir au quotidien les assauts de ton peuple de consanguins orientaux, tu m'entends ou tu m'entends pas ?
Tu brûles là ?
Bof, rajoute du charbon j'ai un peu froid
Bon là Porsenna quand même il a levé un sourcil
Étonné de ce prodige de courage, le roi s'élance de son trône, et, ordonnant qu'on éloigne Mucius de l'autel : « Pars, lui dit-il, toi qui ne crains pas de te montrer encore plus ton ennemi que le mien. J'applaudirais à ton courage s'il était destiné à servir ma patrie. Va, je n'userai point des droits que me donne la guerre : je te renvoie libre, ta personne est désormais inviolable. » Alors Mucius, comme pour reconnaître tant de générosité : « Puisque tu sais, dit-il, honorer le courage, tu obtiendras de moi, par tes bienfaits, ce que tu n'as pu obtenir par tes menaces. Nous sommes trois cents, l'élite de la jeunesse romaine, qui avons juré ta mort. Le sort m'a désigné le premier ; les autres viendront à leur tour, et tu les verras tous successivement, jusqu'à ce que l'un d'eux ait trouvé l'occasion favorable.
Décontracté, Scaevola livre un secret d'État pour le remercier et avoue qu'effectivement, ses cousins vont bien le hagar
Je crois que c'est ce qu'on appelle une happy end
Ainsi s'achève l'histoire de Caius Mucius Scaevola, « le Gaucher », héros romain.
Tu peux faire un topic sur les mormons ?
si ça t intéresse
il y a 6 heures
Vous aurez compris le symbolisme du foyer : de même qu'on y offre la chair des animaux en sacrifice aux dieux, Scaevola y offre sa propre chair pour la République
Irais-je trop loin en développant une interprétation chrétienne de cet extrait ?
N'est-ce pas en livrant sa main gauche au feu, c'est-à-dire en se détachant des passions mauvaises, que l'on échappera à la mort au jour du jugement, sous le regard du vrai juge, non pas Porsenna, mais Jésus ?
« Si ton œil droit entraîne ta chute, arrache-le et jette-le loin de toi, car mieux vaut pour toi perdre un de tes membres que d’avoir ton corps tout entier jeté dans la géhenne. Et si ta main droite entraîne ta chute, coupe-la et jette-la loin de toi, car mieux vaut pour toi perdre un de tes membres que d’avoir ton corps tout entier qui s’en aille dans la géhenne. »
Irais-je trop loin en développant une interprétation chrétienne de cet extrait ?
N'est-ce pas en livrant sa main gauche au feu, c'est-à-dire en se détachant des passions mauvaises, que l'on échappera à la mort au jour du jugement, sous le regard du vrai juge, non pas Porsenna, mais Jésus ?
« Si ton œil droit entraîne ta chute, arrache-le et jette-le loin de toi, car mieux vaut pour toi perdre un de tes membres que d’avoir ton corps tout entier jeté dans la géhenne. Et si ta main droite entraîne ta chute, coupe-la et jette-la loin de toi, car mieux vaut pour toi perdre un de tes membres que d’avoir ton corps tout entier qui s’en aille dans la géhenne. »
il y a 6 heures
Le texte viens de quel ouvrage l op?
Ça me donne bien envie
Ça me donne bien envie
J'ai choisi le texte de Tite-Live car il s'agit du plus élégant, mais plein d'autres historiens évoquent l'événément
Je note pour les mormons
Je note pour les mormons
il y a 6 heures
Vous aurez compris le symbolisme du foyer : de même qu'on y offre la chair des animaux en sacrifice aux dieux, Scaevola y offre sa propre chair pour la République
Irais-je trop loin en développant une interprétation chrétienne de cet extrait ?
N'est-ce pas en livrant sa main gauche au feu, c'est-à-dire en se détachant des passions mauvaises, que l'on échappera à la mort au jour du jugement, sous le regard du vrai juge, non pas Porsenna, mais Jésus ?
« Si ton œil droit entraîne ta chute, arrache-le et jette-le loin de toi, car mieux vaut pour toi perdre un de tes membres que d’avoir ton corps tout entier jeté dans la géhenne. Et si ta main droite entraîne ta chute, coupe-la et jette-la loin de toi, car mieux vaut pour toi perdre un de tes membres que d’avoir ton corps tout entier qui s’en aille dans la géhenne. »
Irais-je trop loin en développant une interprétation chrétienne de cet extrait ?
N'est-ce pas en livrant sa main gauche au feu, c'est-à-dire en se détachant des passions mauvaises, que l'on échappera à la mort au jour du jugement, sous le regard du vrai juge, non pas Porsenna, mais Jésus ?
« Si ton œil droit entraîne ta chute, arrache-le et jette-le loin de toi, car mieux vaut pour toi perdre un de tes membres que d’avoir ton corps tout entier jeté dans la géhenne. Et si ta main droite entraîne ta chute, coupe-la et jette-la loin de toi, car mieux vaut pour toi perdre un de tes membres que d’avoir ton corps tout entier qui s’en aille dans la géhenne. »
Ça voudrait dire quoi
, on est bien avant le Christ là pourtant, c est juste de l interprétation
il y a 6 heures
Ça voudrait dire quoi
, on est bien avant le Christ là pourtant, c est juste de l interprétation
C'est effectivement une pure projection, mais qui sait ; je me souviens d'un byzantin qui avait développé une typologie chrétienne des textes homérique, et d'autres de l'Énéide
il y a 6 heures
Des histoires dans le genre il y en a des pelletées, si vous en voulez d'autres n'hésitez pas à vous manifester
il y a 6 heures


















