Ce sujet a été résolu
Cette fois, je me suis lancé dans un Arsène Lupin, chose que je n'avais jamais faite jusqu'à présent.
CONTEXTE
Il s'agit de l'ile aux trente cercueils. C'est un récit très bien construit, qu'on peut diviser en deux parties. La première est une tragédie superstitieuse dans un genre presque gothique. Paysage brumeux, légendes antiques, île maudite, la série des évènements tombent sur Véronique comme si des forces mystérieuses et surnaturelles étaient à l'œuvre. Elle voit les termes d'une prophétie se réaliser un à un, inébranlablement et de façon presque magique.
La deuxième partie est marquée par l'intervention d'Arsène Lupin, l'enquêteur un peu loufoque, qui vient déjouer les plans de Vorski, l'ex-mari de Véronique qui est à l'oeuvre derrière tous les malheurs qui s'abattent sur les habitants de l'île et sur Véronique. Le roman prend alors une tournure explicative, rationnelle et théâtrale à la fois.
STYLE
C'est clairement un roman policier, qui reprend les codes du genre. Certains leviers narratifs sont grossiers, comme la scène où Véronique tombe par hasard sur son fils (qui n'est en vérité pas son fils mais le deuxième fils de son ex-mari qui ressemble à son fils) assassine son père. Ce genre de coïncidences invraisemblables se répètent et ça donne au bouquin un air de jeu, comme un casse-tête à résoudre par des moyens irréalistes.
De plus, la fin du roman est marqué par les explications de l'enquêteur qui prennent comme à chaque fois la forme d'un exposé qui éclaire les énigmes une par une.
Mais ce roman ne m'a pas vraiment fait chié, comme un vulgaire roman policier, parce qu'il s'écarte également beaucoup du genre en beaucoup de points.
Contrairement à des Sherlock Holmes, ce livre est construit autour de la manipulation. Et il y a deux couches de machinations qui nous font presque croire que le surnaturel existe dans ce livre.
Vorski, d'abord, élabore un massacre avec des complices, en suivant mot à mot une vieille prophétie connue par les habitants de l'île, ce qui les effraie davantage. Et comme il ne se montre jamais, on a l'impression que les meurtriers sont de vieux druides, des possédés, des esprits maléfiques. Tout les évènements se produisent mécaniquement comme dans une tragédie grecque, et on assiste impuissant à l'accomplissement du destin.
Quand Vorski crucifie Veronique, la dernière survivante, le roman prend alors le point de vue de Vorski qui plonge dans les profondeurs de l'île pour trouver le trésor et la pierre magique après qu'une détonation étrange ait soudainement causé une brèche dans un vieil arbre mort.
Vorski et ses deux complices plongent dans les cavernes obscures et découvrent Arsène Lupin déguisé en vieux druide. A partir de ce moment, les évènement échappent à Vorski, et c'est Arsène Lupin qui enchaîne les machination presque magiques. Il fait revivre Veronique, prétendument. Il n'a en vérité qu'interchangé les corps de Veronique et de la nouvelle femme de Vorski plus tôt dans la soirée durant une diversion durant laquelle il a également corrompu l'un des complices de Vorski. On remarque ici encore un levier narratif tout à fait grossier, mais donnant une jolie forme aux coups de théâtre.
CONCLUSION
Bref, je ne vais pas lister toutes les substitution de corps, d'identité, les ruses, et les astuces. Mais on comprend que si la méchanceté l'a emporté sur la superstition, c'est finalement la raison qui l'emporte. Arsène Lupin qui incarne cette rationalité est celui qui a vu le plus large, celui qui a le mieux compris la nature des évènements. Même Vorski se trompait en croyant être l'élu du destin à cause d'une vieille prophétie mal écrite.
" Il y a miracle si l'on accepte les explications surnaturelles. Il y a phénomène naturel si l'on recherche et si on trouve les causes physiques capable de susciter le miracle apparent "
Voilà comment Arsène Lupin résume lui-même la portée de ce roman. Car au-delà du simple récit policier, Maurice Leblanc questionne tout de même notre rapport à la connaissance. Il s'attaque aux superstitions, il démystifie les mystificateurs. De la tragédie antique menée par les forces et les dieux, nous arrivons à des causes logiques, physiques et naturelles, que nous ignorions alors.
La première partie est sentimentale, cathartique, à coup de phrases sublimes : " je te hais plus que je n'aime mon fils ! ", la seconde est froide, comme un exposé scientifique, presque neutre émotionnellement.
Donc ça reste un roman policier, avec tous les défauts que ça présente. Mais le roman m'a tout de même surpris par son style, son écriture, l'ambiance qu'il pose. Même si tout ceci n'a finalement que l'aspect d'un jeu, l'apparition très tardive d'Arsène Lupin permet tout de même de profiter d'une atmosphère vraiment surprenante à laquelle je ne m'attendais pas
@ceinturion @glock @esclavotaf @bouclador @albinus @palance
CONTEXTE
Il s'agit de l'ile aux trente cercueils. C'est un récit très bien construit, qu'on peut diviser en deux parties. La première est une tragédie superstitieuse dans un genre presque gothique. Paysage brumeux, légendes antiques, île maudite, la série des évènements tombent sur Véronique comme si des forces mystérieuses et surnaturelles étaient à l'œuvre. Elle voit les termes d'une prophétie se réaliser un à un, inébranlablement et de façon presque magique.
La deuxième partie est marquée par l'intervention d'Arsène Lupin, l'enquêteur un peu loufoque, qui vient déjouer les plans de Vorski, l'ex-mari de Véronique qui est à l'oeuvre derrière tous les malheurs qui s'abattent sur les habitants de l'île et sur Véronique. Le roman prend alors une tournure explicative, rationnelle et théâtrale à la fois.
STYLE
C'est clairement un roman policier, qui reprend les codes du genre. Certains leviers narratifs sont grossiers, comme la scène où Véronique tombe par hasard sur son fils (qui n'est en vérité pas son fils mais le deuxième fils de son ex-mari qui ressemble à son fils) assassine son père. Ce genre de coïncidences invraisemblables se répètent et ça donne au bouquin un air de jeu, comme un casse-tête à résoudre par des moyens irréalistes.
De plus, la fin du roman est marqué par les explications de l'enquêteur qui prennent comme à chaque fois la forme d'un exposé qui éclaire les énigmes une par une.
Mais ce roman ne m'a pas vraiment fait chié, comme un vulgaire roman policier, parce qu'il s'écarte également beaucoup du genre en beaucoup de points.
Contrairement à des Sherlock Holmes, ce livre est construit autour de la manipulation. Et il y a deux couches de machinations qui nous font presque croire que le surnaturel existe dans ce livre.
Vorski, d'abord, élabore un massacre avec des complices, en suivant mot à mot une vieille prophétie connue par les habitants de l'île, ce qui les effraie davantage. Et comme il ne se montre jamais, on a l'impression que les meurtriers sont de vieux druides, des possédés, des esprits maléfiques. Tout les évènements se produisent mécaniquement comme dans une tragédie grecque, et on assiste impuissant à l'accomplissement du destin.
Quand Vorski crucifie Veronique, la dernière survivante, le roman prend alors le point de vue de Vorski qui plonge dans les profondeurs de l'île pour trouver le trésor et la pierre magique après qu'une détonation étrange ait soudainement causé une brèche dans un vieil arbre mort.
Vorski et ses deux complices plongent dans les cavernes obscures et découvrent Arsène Lupin déguisé en vieux druide. A partir de ce moment, les évènement échappent à Vorski, et c'est Arsène Lupin qui enchaîne les machination presque magiques. Il fait revivre Veronique, prétendument. Il n'a en vérité qu'interchangé les corps de Veronique et de la nouvelle femme de Vorski plus tôt dans la soirée durant une diversion durant laquelle il a également corrompu l'un des complices de Vorski. On remarque ici encore un levier narratif tout à fait grossier, mais donnant une jolie forme aux coups de théâtre.
CONCLUSION
Bref, je ne vais pas lister toutes les substitution de corps, d'identité, les ruses, et les astuces. Mais on comprend que si la méchanceté l'a emporté sur la superstition, c'est finalement la raison qui l'emporte. Arsène Lupin qui incarne cette rationalité est celui qui a vu le plus large, celui qui a le mieux compris la nature des évènements. Même Vorski se trompait en croyant être l'élu du destin à cause d'une vieille prophétie mal écrite.
" Il y a miracle si l'on accepte les explications surnaturelles. Il y a phénomène naturel si l'on recherche et si on trouve les causes physiques capable de susciter le miracle apparent "
Voilà comment Arsène Lupin résume lui-même la portée de ce roman. Car au-delà du simple récit policier, Maurice Leblanc questionne tout de même notre rapport à la connaissance. Il s'attaque aux superstitions, il démystifie les mystificateurs. De la tragédie antique menée par les forces et les dieux, nous arrivons à des causes logiques, physiques et naturelles, que nous ignorions alors.
La première partie est sentimentale, cathartique, à coup de phrases sublimes : " je te hais plus que je n'aime mon fils ! ", la seconde est froide, comme un exposé scientifique, presque neutre émotionnellement.
Donc ça reste un roman policier, avec tous les défauts que ça présente. Mais le roman m'a tout de même surpris par son style, son écriture, l'ambiance qu'il pose. Même si tout ceci n'a finalement que l'aspect d'un jeu, l'apparition très tardive d'Arsène Lupin permet tout de même de profiter d'une atmosphère vraiment surprenante à laquelle je ne m'attendais pas
@ceinturion @glock @esclavotaf @bouclador @albinus @palance
il y a 3 jours
PALANCE
3j
j'ai vu la série télé à l'époque, c'était excellent
J’ai également vu une partie de cette série avec mon père quand j'étais gosse, j’en garde de très bons souvenirs
il y a 3 jours
Cette fois, je me suis lancé dans un Arsène Lupin, chose que je n'avais jamais faite jusqu'à présent.
CONTEXTE
Il s'agit de l'ile aux trente cercueils. C'est un récit très bien construit, qu'on peut diviser en deux parties. La première est une tragédie superstitieuse dans un genre presque gothique. Paysage brumeux, légendes antiques, île maudite, la série des évènements tombent sur Véronique comme si des forces mystérieuses et surnaturelles étaient à l'œuvre. Elle voit les termes d'une prophétie se réaliser un à un, inébranlablement et de façon presque magique.
La deuxième partie est marquée par l'intervention d'Arsène Lupin, l'enquêteur un peu loufoque, qui vient déjouer les plans de Vorski, l'ex-mari de Véronique qui est à l'oeuvre derrière tous les malheurs qui s'abattent sur les habitants de l'île et sur Véronique. Le roman prend alors une tournure explicative, rationnelle et théâtrale à la fois.
STYLE
C'est clairement un roman policier, qui reprend les codes du genre. Certains leviers narratifs sont grossiers, comme la scène où Véronique tombe par hasard sur son fils (qui n'est en vérité pas son fils mais le deuxième fils de son ex-mari qui ressemble à son fils) assassine son père. Ce genre de coïncidences invraisemblables se répètent et ça donne au bouquin un air de jeu, comme un casse-tête à résoudre par des moyens irréalistes.
De plus, la fin du roman est marqué par les explications de l'enquêteur qui prennent comme à chaque fois la forme d'un exposé qui éclaire les énigmes une par une.
Mais ce roman ne m'a pas vraiment fait chié, comme un vulgaire roman policier, parce qu'il s'écarte également beaucoup du genre en beaucoup de points.
Contrairement à des Sherlock Holmes, ce livre est construit autour de la manipulation. Et il y a deux couches de machinations qui nous font presque croire que le surnaturel existe dans ce livre.
Vorski, d'abord, élabore un massacre avec des complices, en suivant mot à mot une vieille prophétie connue par les habitants de l'île, ce qui les effraie davantage. Et comme il ne se montre jamais, on a l'impression que les meurtriers sont de vieux druides, des possédés, des esprits maléfiques. Tout les évènements se produisent mécaniquement comme dans une tragédie grecque, et on assiste impuissant à l'accomplissement du destin.
Quand Vorski crucifie Veronique, la dernière survivante, le roman prend alors le point de vue de Vorski qui plonge dans les profondeurs de l'île pour trouver le trésor et la pierre magique après qu'une détonation étrange ait soudainement causé une brèche dans un vieil arbre mort.
Vorski et ses deux complices plongent dans les cavernes obscures et découvrent Arsène Lupin déguisé en vieux druide. A partir de ce moment, les évènement échappent à Vorski, et c'est Arsène Lupin qui enchaîne les machination presque magiques. Il fait revivre Veronique, prétendument. Il n'a en vérité qu'interchangé les corps de Veronique et de la nouvelle femme de Vorski plus tôt dans la soirée durant une diversion durant laquelle il a également corrompu l'un des complices de Vorski. On remarque ici encore un levier narratif tout à fait grossier, mais donnant une jolie forme aux coups de théâtre.
CONCLUSION
Bref, je ne vais pas lister toutes les substitution de corps, d'identité, les ruses, et les astuces. Mais on comprend que si la méchanceté l'a emporté sur la superstition, c'est finalement la raison qui l'emporte. Arsène Lupin qui incarne cette rationalité est celui qui a vu le plus large, celui qui a le mieux compris la nature des évènements. Même Vorski se trompait en croyant être l'élu du destin à cause d'une vieille prophétie mal écrite.
" Il y a miracle si l'on accepte les explications surnaturelles. Il y a phénomène naturel si l'on recherche et si on trouve les causes physiques capable de susciter le miracle apparent "
Voilà comment Arsène Lupin résume lui-même la portée de ce roman. Car au-delà du simple récit policier, Maurice Leblanc questionne tout de même notre rapport à la connaissance. Il s'attaque aux superstitions, il démystifie les mystificateurs. De la tragédie antique menée par les forces et les dieux, nous arrivons à des causes logiques, physiques et naturelles, que nous ignorions alors.
La première partie est sentimentale, cathartique, à coup de phrases sublimes : " je te hais plus que je n'aime mon fils ! ", la seconde est froide, comme un exposé scientifique, presque neutre émotionnellement.
Donc ça reste un roman policier, avec tous les défauts que ça présente. Mais le roman m'a tout de même surpris par son style, son écriture, l'ambiance qu'il pose. Même si tout ceci n'a finalement que l'aspect d'un jeu, l'apparition très tardive d'Arsène Lupin permet tout de même de profiter d'une atmosphère vraiment surprenante à laquelle je ne m'attendais pas
@ceinturion @glock @esclavotaf @bouclador @albinus @palance
CONTEXTE
Il s'agit de l'ile aux trente cercueils. C'est un récit très bien construit, qu'on peut diviser en deux parties. La première est une tragédie superstitieuse dans un genre presque gothique. Paysage brumeux, légendes antiques, île maudite, la série des évènements tombent sur Véronique comme si des forces mystérieuses et surnaturelles étaient à l'œuvre. Elle voit les termes d'une prophétie se réaliser un à un, inébranlablement et de façon presque magique.
La deuxième partie est marquée par l'intervention d'Arsène Lupin, l'enquêteur un peu loufoque, qui vient déjouer les plans de Vorski, l'ex-mari de Véronique qui est à l'oeuvre derrière tous les malheurs qui s'abattent sur les habitants de l'île et sur Véronique. Le roman prend alors une tournure explicative, rationnelle et théâtrale à la fois.
STYLE
C'est clairement un roman policier, qui reprend les codes du genre. Certains leviers narratifs sont grossiers, comme la scène où Véronique tombe par hasard sur son fils (qui n'est en vérité pas son fils mais le deuxième fils de son ex-mari qui ressemble à son fils) assassine son père. Ce genre de coïncidences invraisemblables se répètent et ça donne au bouquin un air de jeu, comme un casse-tête à résoudre par des moyens irréalistes.
De plus, la fin du roman est marqué par les explications de l'enquêteur qui prennent comme à chaque fois la forme d'un exposé qui éclaire les énigmes une par une.
Mais ce roman ne m'a pas vraiment fait chié, comme un vulgaire roman policier, parce qu'il s'écarte également beaucoup du genre en beaucoup de points.
Contrairement à des Sherlock Holmes, ce livre est construit autour de la manipulation. Et il y a deux couches de machinations qui nous font presque croire que le surnaturel existe dans ce livre.
Vorski, d'abord, élabore un massacre avec des complices, en suivant mot à mot une vieille prophétie connue par les habitants de l'île, ce qui les effraie davantage. Et comme il ne se montre jamais, on a l'impression que les meurtriers sont de vieux druides, des possédés, des esprits maléfiques. Tout les évènements se produisent mécaniquement comme dans une tragédie grecque, et on assiste impuissant à l'accomplissement du destin.
Quand Vorski crucifie Veronique, la dernière survivante, le roman prend alors le point de vue de Vorski qui plonge dans les profondeurs de l'île pour trouver le trésor et la pierre magique après qu'une détonation étrange ait soudainement causé une brèche dans un vieil arbre mort.
Vorski et ses deux complices plongent dans les cavernes obscures et découvrent Arsène Lupin déguisé en vieux druide. A partir de ce moment, les évènement échappent à Vorski, et c'est Arsène Lupin qui enchaîne les machination presque magiques. Il fait revivre Veronique, prétendument. Il n'a en vérité qu'interchangé les corps de Veronique et de la nouvelle femme de Vorski plus tôt dans la soirée durant une diversion durant laquelle il a également corrompu l'un des complices de Vorski. On remarque ici encore un levier narratif tout à fait grossier, mais donnant une jolie forme aux coups de théâtre.
CONCLUSION
Bref, je ne vais pas lister toutes les substitution de corps, d'identité, les ruses, et les astuces. Mais on comprend que si la méchanceté l'a emporté sur la superstition, c'est finalement la raison qui l'emporte. Arsène Lupin qui incarne cette rationalité est celui qui a vu le plus large, celui qui a le mieux compris la nature des évènements. Même Vorski se trompait en croyant être l'élu du destin à cause d'une vieille prophétie mal écrite.
" Il y a miracle si l'on accepte les explications surnaturelles. Il y a phénomène naturel si l'on recherche et si on trouve les causes physiques capable de susciter le miracle apparent "
Voilà comment Arsène Lupin résume lui-même la portée de ce roman. Car au-delà du simple récit policier, Maurice Leblanc questionne tout de même notre rapport à la connaissance. Il s'attaque aux superstitions, il démystifie les mystificateurs. De la tragédie antique menée par les forces et les dieux, nous arrivons à des causes logiques, physiques et naturelles, que nous ignorions alors.
La première partie est sentimentale, cathartique, à coup de phrases sublimes : " je te hais plus que je n'aime mon fils ! ", la seconde est froide, comme un exposé scientifique, presque neutre émotionnellement.
Donc ça reste un roman policier, avec tous les défauts que ça présente. Mais le roman m'a tout de même surpris par son style, son écriture, l'ambiance qu'il pose. Même si tout ceci n'a finalement que l'aspect d'un jeu, l'apparition très tardive d'Arsène Lupin permet tout de même de profiter d'une atmosphère vraiment surprenante à laquelle je ne m'attendais pas
@ceinturion @glock @esclavotaf @bouclador @albinus @palance
C'est un genre de roman policier en version bien plus profond et portée sur l'accent psychologie du coup ? ce n'est pas mon style, mais ça à le mérite d'attirer la curiosité en lisant ton topic, tu pense que ça fait écho à l'anime Monster ?
il y a 3 jours
PALANCE
3j
j'ai vu la série télé à l'époque, c'était excellent
Ca a l'air vieillot la vache, je connaissais pas
il y a 3 jours
C'est un genre de roman policier en version bien plus profond et portée sur l'accent psychologie du coup ? ce n'est pas mon style, mais ça à le mérite d'attirer la curiosité en lisant ton topic, tu pense que ça fait écho à l'anime Monster ?
Je n'ai pas vu Monster, et je ne dirais pas que le roman a une portée psychologique non plus. L'intérêt vient plutôt du cadre, de l'univers. Ce n'est pas une simple enquête policière. Pendant 250 pages, nous assistons plutôt à une tragédie gothique sous fond de brumes armoricaines, d'écueils abrupts et de prophétie anciennes. C'est un monde de tabous, de légendes, une ambiance de Bretagne profonde.
L'aspect policier n'intervient que dans les 80 dernières pages, et c'est la partie la moins intéressante où l'auteur jubile de nous faire découvrir toute sa mise en scènes et ses artifices. Mais la première partie est forte, sans l'aspect presque enfantin du roman policier, elle m'a véritablement procuré de la peur, et m'a fait l'effet d'une pièce antique.
Je m'attendais vraiment à avoir le point de vue de l'enquêteur du début à la fin, qui passe d'indices en indice, mais ce n'est pas le cas. Nous avons 3 points de vue au total, avec à chaque fois un élargissement de la compréhension des évènements et c'est surtout grâce à cette construction en trois étapes que le roman brille
L'aspect policier n'intervient que dans les 80 dernières pages, et c'est la partie la moins intéressante où l'auteur jubile de nous faire découvrir toute sa mise en scènes et ses artifices. Mais la première partie est forte, sans l'aspect presque enfantin du roman policier, elle m'a véritablement procuré de la peur, et m'a fait l'effet d'une pièce antique.
Je m'attendais vraiment à avoir le point de vue de l'enquêteur du début à la fin, qui passe d'indices en indice, mais ce n'est pas le cas. Nous avons 3 points de vue au total, avec à chaque fois un élargissement de la compréhension des évènements et c'est surtout grâce à cette construction en trois étapes que le roman brille
il y a 3 jours
Intéressant ! Je trouvais Sherlock Holmes très fastidieux, alors pourquoi pas tenter Harcèle Lapin
"Les miracles ne troublent jamais un réaliste"
il y a 3 jours
Intéressant ! Je trouvais Sherlock Holmes très fastidieux, alors pourquoi pas tenter Harcèle Lapin
Sherlock est fastidieux, Arsène Lupin ne l'est pas, mais il est tiré par les cheveux
il y a 3 jours
Je n'ai pas vu Monster, et je ne dirais pas que le roman a une portée psychologique non plus. L'intérêt vient plutôt du cadre, de l'univers. Ce n'est pas une simple enquête policière. Pendant 250 pages, nous assistons plutôt à une tragédie gothique sous fond de brumes armoricaines, d'écueils abrupts et de prophétie anciennes. C'est un monde de tabous, de légendes, une ambiance de Bretagne profonde.
L'aspect policier n'intervient que dans les 80 dernières pages, et c'est la partie la moins intéressante où l'auteur jubile de nous faire découvrir toute sa mise en scènes et ses artifices. Mais la première partie est forte, sans l'aspect presque enfantin du roman policier, elle m'a véritablement procuré de la peur, et m'a fait l'effet d'une pièce antique.
Je m'attendais vraiment à avoir le point de vue de l'enquêteur du début à la fin, qui passe d'indices en indice, mais ce n'est pas le cas. Nous avons 3 points de vue au total, avec à chaque fois un élargissement de la compréhension des évènements et c'est surtout grâce à cette construction en trois étapes que le roman brille
L'aspect policier n'intervient que dans les 80 dernières pages, et c'est la partie la moins intéressante où l'auteur jubile de nous faire découvrir toute sa mise en scènes et ses artifices. Mais la première partie est forte, sans l'aspect presque enfantin du roman policier, elle m'a véritablement procuré de la peur, et m'a fait l'effet d'une pièce antique.
Je m'attendais vraiment à avoir le point de vue de l'enquêteur du début à la fin, qui passe d'indices en indice, mais ce n'est pas le cas. Nous avons 3 points de vue au total, avec à chaque fois un élargissement de la compréhension des évènements et c'est surtout grâce à cette construction en trois étapes que le roman brille
Tu saurais me retrouver une série française ou Belge, d'enquête policière autour d'un pont, ou il y aurait eu un mort, dans une ambiance brumeuse avec un petit village etcetera, c'est vers les années 2000 2010
il y a 3 jours
Tu saurais me retrouver une série française ou Belge, d'enquête policière autour d'un pont, ou il y aurait eu un mort, dans une ambiance brumeuse avec un petit village etcetera, c'est vers les années 2000 2010
Ça ne me dit rien
il y a 3 jours
Super resumax, cest pas trop mon genre de lectures par contre.
Je serai ravi de lire tes prochaines revues.
Je serai ravi de lire tes prochaines revues.
- IVDEA DELENDA EST - PROPTER METVM IVDAEORVM -
il y a 3 jours






























