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Le ratel (Mellivora capensis), aussi appelé zorille du Cap ou encore blaireau à miel, est une espèce de mammifère carnivore de la famille des mustélidé. Il s’agit de la seule espèce actuelle du genre Mellivora. Il est répandu dans la région allant du Nord de l’Inde à la Péninsule arabique, et dans toute l’Afrique subsaharienne à l'exception de Madagascar. Il est réputé pour son comportement féroce et particulièrement tenace ainsi que pour son endurance.
il y a 2 mois
malo
2 mois
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À l’instar du blaireau eurasiatique (Meles meles), le ratel est omnivore. Outre les reptiles comme les serpents, même les plus dangereux, qui sont des mets de choix pour lui, les trois-quarts de ses proies sont attrapées sous terre : termites, scorpions et vers de terre, qu’il déterre facilement grâce à ses longues griffes de 4 cm. Ce qui ne l’empêche pas de s’attaquer à des proies de sa taille, telles que des porcs-épics ou des lièvres, et même beaucoup plus grosses que lui, comme des gnous ou des antilopes.
Un de ses mets préférés est le miel (d’où son nom, Mellivora, signifiant « mangeur de miel »). Certaines légendes prétendent que le ratel s’associe avec l’indicateur, un oiseau qui chante de façon spécifique et répétitive pour mener ce carnivore, en voletant bas devant lui, à un nid d’abeilles. Le ratel ainsi appâté ouvrira, au moyen de ses robustes griffes, la ruche sauvage, dont il mangera la majorité du miel, laissant à l’oiseau les larves et la cire dont ce dernier n’aurait pu disposer sans cette aide appropriée[9]. Cependant l’expédition de Keith et Colleen Begg pour le Niassa Carnivore Project autour du ratel a démontré que la situation avait été remaniée dans les fables et qu'il semble que l'oiseau profite des ruches trouvées préalablement par le ratel.
Pour s’hydrater, le ratel peut manger aussi des tsamas, une certaine variété de melon remplie à 99 % d’eau.
Résistance au venin
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Les ratels supportent certains venins mortels ou dangereux pour l’homme, comme celui des vipères heurtantes, des cobras du Cap, des mambas noirs ou des scorpions[11]. Le ratel a la particularité de pouvoir métaboliser les venins des serpents les plus venimeux du monde. Au cours d'une chasse, il peut être mordu au museau, qui se met à enfler pendant qu'il dévore sa proie. Le venin le plonge alors dans un coma de quelques heures, mais le ratel reprend ses esprits et termine son repas avant de se remettre en chasse. C'est la mère qui contribue à l'immunité au venin de ses petits : en les exposant jeunes aux morsures de serpents et aux piqures de scorpions, elle crée ainsi, peu à peu, avec la métabolisation des toxines, des sortes de vaccins plus tard efficaces pour préserver la vie du ratel face à des poisons plus violents, c'est la mithridatisation. Ces mécanismes biochimiques font que le ratel, malgré sa petite taille, résiste au venin des espèces les plus dangereuses de serpents africains[9]. Des recherches indiquent aussi une mutation des récepteurs nicotinergiques du ratel, normalement ciblés par les venins, qui a pour conséquence que la toxine a des chances plus faibles de s'y fixer et donc d'agir[12],[13].
Agressivité
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Pour défendre sa proie[14], le ratel n’hésite pas à se battre avec des animaux beaucoup plus gros que lui, comme un lion, une hyène ou un guépard , même si les gros carnivores comme les lions et les léopards peuvent également le chasser. Lorsqu'il fait face à un adversaire mâle plus gros que lui, le ratel tente en priorité de mordre au scrotum pour provoquer une hémorragie, comportement décrit pour la première fois en 1947 face à un buffle par James Stevenson-Hamilton (en)[9]. Sa peau est très épaisse (jusqu'à un demi centimètre au niveau du cou[9]), ce qui rend le ratel insensible aux morsures, aux piqûres de guêpes ou aux piquants de porc-épic. Sa peau est également si lâche que, lorsqu’il se fait mordre au cou par un autre animal, il peut se retourner et mordre son agresseur à son tour[15],[9].
Le ratel possède également une poche anale réversible, qui dégage une forte odeur lorsqu'elle est utilisée. Celle-ci pourrait être utilisée en particulier pour neutraliser les abeilles lorsque le ratel attaque une ruche[9].
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ratel
Un de ses mets préférés est le miel (d’où son nom, Mellivora, signifiant « mangeur de miel »). Certaines légendes prétendent que le ratel s’associe avec l’indicateur, un oiseau qui chante de façon spécifique et répétitive pour mener ce carnivore, en voletant bas devant lui, à un nid d’abeilles. Le ratel ainsi appâté ouvrira, au moyen de ses robustes griffes, la ruche sauvage, dont il mangera la majorité du miel, laissant à l’oiseau les larves et la cire dont ce dernier n’aurait pu disposer sans cette aide appropriée[9]. Cependant l’expédition de Keith et Colleen Begg pour le Niassa Carnivore Project autour du ratel a démontré que la situation avait été remaniée dans les fables et qu'il semble que l'oiseau profite des ruches trouvées préalablement par le ratel.
Pour s’hydrater, le ratel peut manger aussi des tsamas, une certaine variété de melon remplie à 99 % d’eau.
Résistance au venin
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Les ratels supportent certains venins mortels ou dangereux pour l’homme, comme celui des vipères heurtantes, des cobras du Cap, des mambas noirs ou des scorpions[11]. Le ratel a la particularité de pouvoir métaboliser les venins des serpents les plus venimeux du monde. Au cours d'une chasse, il peut être mordu au museau, qui se met à enfler pendant qu'il dévore sa proie. Le venin le plonge alors dans un coma de quelques heures, mais le ratel reprend ses esprits et termine son repas avant de se remettre en chasse. C'est la mère qui contribue à l'immunité au venin de ses petits : en les exposant jeunes aux morsures de serpents et aux piqures de scorpions, elle crée ainsi, peu à peu, avec la métabolisation des toxines, des sortes de vaccins plus tard efficaces pour préserver la vie du ratel face à des poisons plus violents, c'est la mithridatisation. Ces mécanismes biochimiques font que le ratel, malgré sa petite taille, résiste au venin des espèces les plus dangereuses de serpents africains[9]. Des recherches indiquent aussi une mutation des récepteurs nicotinergiques du ratel, normalement ciblés par les venins, qui a pour conséquence que la toxine a des chances plus faibles de s'y fixer et donc d'agir[12],[13].
Agressivité
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Pour défendre sa proie[14], le ratel n’hésite pas à se battre avec des animaux beaucoup plus gros que lui, comme un lion, une hyène ou un guépard , même si les gros carnivores comme les lions et les léopards peuvent également le chasser. Lorsqu'il fait face à un adversaire mâle plus gros que lui, le ratel tente en priorité de mordre au scrotum pour provoquer une hémorragie, comportement décrit pour la première fois en 1947 face à un buffle par James Stevenson-Hamilton (en)[9]. Sa peau est très épaisse (jusqu'à un demi centimètre au niveau du cou[9]), ce qui rend le ratel insensible aux morsures, aux piqûres de guêpes ou aux piquants de porc-épic. Sa peau est également si lâche que, lorsqu’il se fait mordre au cou par un autre animal, il peut se retourner et mordre son agresseur à son tour[15],[9].
Le ratel possède également une poche anale réversible, qui dégage une forte odeur lorsqu'elle est utilisée. Celle-ci pourrait être utilisée en particulier pour neutraliser les abeilles lorsque le ratel attaque une ruche[9].
il y a 2 mois
Le ratel se fait souvent sélectionner naturellement en raison de son agressivité débile
Je suis Seugondaire.
il y a 2 mois
malo
2 mois
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Bon les blaireaux sans cerveau, vous dégagez du forum ou c'est un délire de troll décérébrés ?
@malo
@CharlieDelta
@malo
@CharlieDelta
il y a 2 mois
le ratel VS carcajou qui gagne ?
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il y a 2 mois


















