Ce sujet a été résolu
J'avais ça dans ma Newsletter et je vous le partage parce que c'est un peu très important je pense
Je vous la fait court ici mais =>
C'est édito de The Economist, ça parle du fait que les pays riches sont très endettés et que y a pas vraiment d'autres moyens de s'en sortir que par l'inflation, et que quand l'inflation arrive, c'est l'épargne de la classe moyenne qui en pâtit
The world could end up with a nasty bout of inflation.
Rich-world public debt is already worth 110% of GDP. Barring the covid-19 pandemic, it has not been this high since the Napoleonic wars.
Governments will struggle to find a way out of the trap they have made for themselves. They cannot avoid rising interest bills or spending more on defence. Ageing populations exert an irresistible electoral pressure to hand over more cash. Raising taxes is just as hard. Many European governments already tax to the max; in America higher taxes are a ticket to electoral defeat.
You might hope that productivity growth, powered by artificial intelligence, would come to the rescue. Sadly, pensions and health-care spending tend to rise with incomes: in big welfare states they will surf along with productivity. So too will interest rates.
It is therefore worth reflecting while there is still time on the grave harm inflation does to economies and societies. Uncontrolled inflation shifts wealth from creditors to debtors; from those with cash and bonds to those who own real assets such as houses; and from those who agree on contracts and wages in cash terms to those wily enough to anticipate higher prices. Inflation punishes the middle class and frays the social contract. Be warned.
Edward Carr
Deputy editor for The Economist
Je vous la fait court ici mais =>
C'est édito de The Economist, ça parle du fait que les pays riches sont très endettés et que y a pas vraiment d'autres moyens de s'en sortir que par l'inflation, et que quand l'inflation arrive, c'est l'épargne de la classe moyenne qui en pâtit
Governments going broke :
A debt emergency is coming
A debt emergency is coming
The world could end up with a nasty bout of inflation.
Rich-world public debt is already worth 110% of GDP. Barring the covid-19 pandemic, it has not been this high since the Napoleonic wars.
Governments will struggle to find a way out of the trap they have made for themselves. They cannot avoid rising interest bills or spending more on defence. Ageing populations exert an irresistible electoral pressure to hand over more cash. Raising taxes is just as hard. Many European governments already tax to the max; in America higher taxes are a ticket to electoral defeat.
You might hope that productivity growth, powered by artificial intelligence, would come to the rescue. Sadly, pensions and health-care spending tend to rise with incomes: in big welfare states they will surf along with productivity. So too will interest rates.
It is therefore worth reflecting while there is still time on the grave harm inflation does to economies and societies. Uncontrolled inflation shifts wealth from creditors to debtors; from those with cash and bonds to those who own real assets such as houses; and from those who agree on contracts and wages in cash terms to those wily enough to anticipate higher prices. Inflation punishes the middle class and frays the social contract. Be warned.
Edward Carr
Deputy editor for The Economist
il y a 4 jours
Traduction par @Trapvador
Le monde pourrait connaître une vilaine poussée d’inflation.
Dans les pays riches, la dette publique représente déjà 110 % du PIB. À part durant la pandémie de covid-19, elle n’avait pas été aussi élevée depuis les guerres napoléoniennes.
Les gouvernements auront du mal à trouver une issue au piège qu’ils se sont tendu. Ils ne peuvent éviter la hausse des charges d’intérêts ni celle des dépenses de défense. Le vieillissement des populations exerce une pression électorale irrésistible pour distribuer davantage d’argent. Augmenter les impôts est tout aussi difficile. Beaucoup de gouvernements européens taxent déjà au maximum ; aux États-Unis, une hausse des impôts est synonyme de défaite électorale.
On pourrait espérer que la croissance de la productivité, portée par l’intelligence artificielle, vienne à la rescousse. Hélas, les dépenses de retraites et de santé ont tendance à augmenter avec les revenus : dans les grands États-providence, elles suivront la productivité. Les taux d’intérêt aussi.
Il vaut donc la peine de réfléchir, tant qu’il est encore temps, aux graves dommages que l’inflation cause aux économies et aux sociétés. L’inflation incontrôlée transfère la richesse des créanciers vers les débiteurs ; de ceux qui détiennent de la trésorerie et des obligations vers ceux qui possèdent des actifs réels comme les maisons ; et de ceux qui concluent des contrats et des salaires en termes monétaires vers ceux assez rusés pour anticiper la hausse des prix. L’inflation punit la classe moyenne et effiloche le contrat social. Attention.
Edward Carr
Rédacteur en chef adjoint de The Economist.
Les gouvernements au bord de la faillite :
Une urgence de la dette se profile
Une urgence de la dette se profile
Le monde pourrait connaître une vilaine poussée d’inflation.
Dans les pays riches, la dette publique représente déjà 110 % du PIB. À part durant la pandémie de covid-19, elle n’avait pas été aussi élevée depuis les guerres napoléoniennes.
Les gouvernements auront du mal à trouver une issue au piège qu’ils se sont tendu. Ils ne peuvent éviter la hausse des charges d’intérêts ni celle des dépenses de défense. Le vieillissement des populations exerce une pression électorale irrésistible pour distribuer davantage d’argent. Augmenter les impôts est tout aussi difficile. Beaucoup de gouvernements européens taxent déjà au maximum ; aux États-Unis, une hausse des impôts est synonyme de défaite électorale.
On pourrait espérer que la croissance de la productivité, portée par l’intelligence artificielle, vienne à la rescousse. Hélas, les dépenses de retraites et de santé ont tendance à augmenter avec les revenus : dans les grands États-providence, elles suivront la productivité. Les taux d’intérêt aussi.
Il vaut donc la peine de réfléchir, tant qu’il est encore temps, aux graves dommages que l’inflation cause aux économies et aux sociétés. L’inflation incontrôlée transfère la richesse des créanciers vers les débiteurs ; de ceux qui détiennent de la trésorerie et des obligations vers ceux qui possèdent des actifs réels comme les maisons ; et de ceux qui concluent des contrats et des salaires en termes monétaires vers ceux assez rusés pour anticiper la hausse des prix. L’inflation punit la classe moyenne et effiloche le contrat social. Attention.
Edward Carr
Rédacteur en chef adjoint de The Economist.
il y a 4 jours